J'en suis à la vingtième journée. Facile mais ce soir, j'aimerais beaucoup ouvrir une bouteille de vin avec le super souper santé que j'ai prévu. Salade verte, kale revenu dans l'huile d'olive avec de l'ail (une recette de Pierre si je ne m'abuse), patate sucrée et filet de truite. Un peu de rouge serait délicieux avec ça. Mais non, je tiens. De l'eau minérale citronnée ce sera. Le défi se termine le 17 octobre et je commence vraiment à avoir hâte.
Exercice tous les jours mais exercice que j'aime. J'ai décidé de ne pas me précipiter dans un peu n'importe quoi et surtout pas n'importe quoi que je suis certaine de détester. Les recherches se contredisent. J'en ai lu une récente qui dit que pour faire baisser le cholestérol, rien ne vaut la musculation! Dans Passeport santé. Coudons. Ce que je retiens, c'est que faire ce qu'on aime paie à long terme car il y en a justement du long terme si on aime ça.
Voilà mon programme prévu de la semaine:
Lundi, yoga avec professeure 90 minutes (fait!)
Mardi, même chose, 60 minutes (nouveau prof que je vais essayer)
Mercredi, musculation avec entraîneur. Il a augmenté le niveau et je sors de là à moitié morte, ce qui est très bien. Je le paie pour me pousser. Merci entraîneur tortionnaire.
Jeudi, piscine.
Vendredi, yoga en salle avec professeur, 90 minutes (un autre nouveau professeur!)
Samedi, yoga en salle avec professeure, 75 minutes
Dimanche, musculation par moi-même au gym si j'ai le courage ou bien repos ou bien monter la montagne.
Il y a beaucoup de yoga? Oui! et j'aime ça comme ça! Le gym a ajouté de nouveaux cours de yoga et j'ai bien l'intention de les essayer.
lundi 7 octobre 2013
Succès parental
Les parents de Petit-fils ne portent plus à terre. C'est qu'il est encensé à l'école. Bon comportement, enthousiasme, respect des règles, leadership, intérêt pour les activités, plein d'amis, sens de l'effort, attention développée, autonomie. En veux-tu, en vlà, il croule sous les compliments oraux et écrits (il a reçu une première communication, un genre de bulletin) tant de la part de la professeure que des éducateurs du service de garde.
La famille élargie y fait pour beaucoup et particulièrement l'autre grand-mère chez qui il vit toujours avec son papa. Mais les premiers responsables de cet enfant, ce sont bien ses jeunes parents et ils ont raison d'être fiers. Je le suis aussi. Et ça a été une excellente décision de leur part de l'envoyer à l'école à quatre ans au lieu de le laisser à la garderie. Il était prêt, c'est évident.
Je suis heureuse et rassurée. Moi, je m'occupe plus du côté culturel, parce que j'aime ça. On va voir des spectacles ensemble et on fréquente la bibliothèque. Il est curieux et attentif et c'est un grand plaisir de partager sa compagnie.
Ma fille a gagné son point. Elle s'en occupe la semaine et le père le prend toutes les fins de semaine. Ça va quand même très bien parce que je vais souvent le chercher la fin de semaine pour nos spectacles. Il a l'air heureux quand je vais le chercher et quand je le ramène aussi.
Et puis il y a de la souplesse dans l'arrangement de garde des parents. Ils se chicanent nettement moins, tout heureux qu'ils sont de leur succès parental!
La famille élargie y fait pour beaucoup et particulièrement l'autre grand-mère chez qui il vit toujours avec son papa. Mais les premiers responsables de cet enfant, ce sont bien ses jeunes parents et ils ont raison d'être fiers. Je le suis aussi. Et ça a été une excellente décision de leur part de l'envoyer à l'école à quatre ans au lieu de le laisser à la garderie. Il était prêt, c'est évident.
Je suis heureuse et rassurée. Moi, je m'occupe plus du côté culturel, parce que j'aime ça. On va voir des spectacles ensemble et on fréquente la bibliothèque. Il est curieux et attentif et c'est un grand plaisir de partager sa compagnie.
Ma fille a gagné son point. Elle s'en occupe la semaine et le père le prend toutes les fins de semaine. Ça va quand même très bien parce que je vais souvent le chercher la fin de semaine pour nos spectacles. Il a l'air heureux quand je vais le chercher et quand je le ramène aussi.
Et puis il y a de la souplesse dans l'arrangement de garde des parents. Ils se chicanent nettement moins, tout heureux qu'ils sont de leur succès parental!
samedi 5 octobre 2013
Tel que promis
... à moi-même, voilà mon poids du jour: 175.8 livres. J'hésitais à l'afficher mais la meilleure attitude et me semble que c'est Rosabelle Mélanie qui a écrit ça, c'est d'affronter la réalité en face, pas de se la cacher et de faire comme si tout allait bien.
L'important, c'est de se reprendre en main, ici, maintenant et dans la joie. Voilà. Je reviens du yoga, ça aide beaucoup pour la joie et la concentration.
Je ne suis pas découragée. Cent fois sur le métier remets ton ouvrage. Rome ne s'est pas bâtie en un jour. Petit train ira loin. Un jour à la fois. Des maximes, en veux-tu, en vlà!
Puisque la nourriture me console tant que ça, trouvons une autre consolation!
Je ne sais pas trop laquelle.
Pas l'alcool! Je fais un défi trente jours sans alcool et puis, c'est se créer un autre problème.
L'exercice intensif produit des endorphines qui sont des hormones du bonheur et coupent même l'appétit. Ça pourrait être ça.
Il fait beau, il faut emmagasiner ce soleil. Alors, ça se passera dehors aujourd'hui.
L'important, c'est de se reprendre en main, ici, maintenant et dans la joie. Voilà. Je reviens du yoga, ça aide beaucoup pour la joie et la concentration.
Je ne suis pas découragée. Cent fois sur le métier remets ton ouvrage. Rome ne s'est pas bâtie en un jour. Petit train ira loin. Un jour à la fois. Des maximes, en veux-tu, en vlà!
Puisque la nourriture me console tant que ça, trouvons une autre consolation!
Je ne sais pas trop laquelle.
Pas l'alcool! Je fais un défi trente jours sans alcool et puis, c'est se créer un autre problème.
L'exercice intensif produit des endorphines qui sont des hormones du bonheur et coupent même l'appétit. Ça pourrait être ça.
Il fait beau, il faut emmagasiner ce soleil. Alors, ça se passera dehors aujourd'hui.
vendredi 4 octobre 2013
Affronter
J'ai repris du poids et n'ai pas encore commencé quoi que ce soit pour le perdre. Je pense même que je continue à en prendre. Je ne le sais pas clairement vu que je ne me pèse plus ce qui est mauvais signe dans mon cas.
Bon, bon, bon, je vais continuer à me punir combien de temps encore? C'est vrai que ça ne marche pas depuis dix ans, c'est vrai que j'ai l'impression d'avoir Échec écrit en gros dans le front, c'est vrai que je mange n'importe quoi, n'importe quand et n'importe comment. Mais...
faut que ça arrête à un moment donné. Et ce moment sera demain matin. Voilà. Décidé.
Demain matin, je me pèse et j'affiche et j'affronte mon poids. La honte, la culpabilité, les cachettes, ça ne me mènera nulle part. Fini.
Il y a comme une petite voix défaitiste dans mon subconscient qui me dit : mais pourquoi tous ces efforts vu que ce que tu perds à coup de grands efforts, tu le reprends à chaque fois?
Je réponds que même si je reprenais ce que je perds, ce qui n'est pas totalement impossible, faut être réaliste, même si... cette perte et reprise fait tout de même que je ne pèse pas 300 livres. Parce que si je laissais aller tout le temps, c'est ça ou plus que je pèserais. Alors, même avec mon yoyo, je suis en surpoids mais bien moins en surpoids que si toutes les valves étaient ouvertes tout le temps. Pas certaine que mon raisonnement soit clair pour mes lecteurs(trices) mais moi, je le comprends! (heureusement!)
Je me sens moche, grosse, vieille et redondante. Mauvaise soirée. Et l'ami de Dix-neuf ans va venir coucher ici en plus. Et puis, je rencontre mon maire à dix-sept heures au coin de la rue! Bon, allez un peu de ménage. Tout ira mieux demain.
Bon, bon, bon, je vais continuer à me punir combien de temps encore? C'est vrai que ça ne marche pas depuis dix ans, c'est vrai que j'ai l'impression d'avoir Échec écrit en gros dans le front, c'est vrai que je mange n'importe quoi, n'importe quand et n'importe comment. Mais...
faut que ça arrête à un moment donné. Et ce moment sera demain matin. Voilà. Décidé.
Demain matin, je me pèse et j'affiche et j'affronte mon poids. La honte, la culpabilité, les cachettes, ça ne me mènera nulle part. Fini.
Il y a comme une petite voix défaitiste dans mon subconscient qui me dit : mais pourquoi tous ces efforts vu que ce que tu perds à coup de grands efforts, tu le reprends à chaque fois?
Je réponds que même si je reprenais ce que je perds, ce qui n'est pas totalement impossible, faut être réaliste, même si... cette perte et reprise fait tout de même que je ne pèse pas 300 livres. Parce que si je laissais aller tout le temps, c'est ça ou plus que je pèserais. Alors, même avec mon yoyo, je suis en surpoids mais bien moins en surpoids que si toutes les valves étaient ouvertes tout le temps. Pas certaine que mon raisonnement soit clair pour mes lecteurs(trices) mais moi, je le comprends! (heureusement!)
Je me sens moche, grosse, vieille et redondante. Mauvaise soirée. Et l'ami de Dix-neuf ans va venir coucher ici en plus. Et puis, je rencontre mon maire à dix-sept heures au coin de la rue! Bon, allez un peu de ménage. Tout ira mieux demain.
Sprint de médecins de famille
C'est l'abondance! Vingt-deux ans en a trouvé un, Dix-neuf ans aussi et mes amis qui venaient de voir le leur partir à la retraite, également! Et le tout très rapidement ( 2 à trois semaines) et avec un doc tout près de chez eux. Inscription par internet. La vie est belle.
jeudi 3 octobre 2013
Maison, crêpes, voiture et infirmière
Je n'aime pas la maison. Me rend malheureuse la maison. Sortir me fait du bien. Alors, je suis tout le temps partie. Néglige l'essentiel comme le paiement de mes comptes. La plupart se paient tout seuls mais pas celui du Costco. Je vais remédier à la chose. 27$ de pénalité, je me trouve ridicule, moi qui suis si économe en général. Moi qui ferais bien la leçon à mes filles pauvres qui mènent des vies de riches. C'est au conditionnel parce que non, je ne fais la leçon à personne. J'ai appris à me taire. Vu ma mère aujourd'hui, elle m'a invitée pour des crêpes et j'ai dit oui! C'est parce que j'ai enfin ma voiture. Je l'apprécie énormément. Faut bien que quelque chose nous manque pour réaliser le plaisir qu'un objet pour me déplacer peut apporter. Alors des crêpes chez maman chérie, c'est son chum qui les faisait. Ma mère ne fait plus rien et en semble ravie! J'étais allée voir l'infirmière le matin. Pas la doc mais on m'a demandé ma carte d'assurance-maladie. J'ai protesté. C'est rare que les gens questionnent, je l'ai bien vu à l'air ahuri de la secrétaire." Euh... c'est au cas où la docteure aurait besoin de vous voir."
-Vous entrez ma carte au cas où la docteure me verrait?
-C'est ça.
Foutaise, elle n'était même pas là la doc. J'avais vu sa porte fermée et aucun dossier dans le présentoir de la porte. Mais il y avait de pauvres patients qui attendaient derrière moi et qui deviendraient impatients si je persistais dans mes questions fatigantes. On ne questionne pas, on subit, on est malades. Je ne suis pas malade justement, bien que... on en reparlera quand j'aurai les résultats des tests.
Il y a mon taux de cholestérol qui est toujours et même encore plus élevé. C'est l'infirmière qui me parlait de ça. Manger moins de produit animal. Ben, coudons, je suis végétarienne, je vois mal comment je pourrais manger moins de produits animaux que pas du tout! Le poisson, c'est correct, même bon pour le cholestérol. L'exercice et le poids, que je lui demande. Le poids, non, il y a des gens minces qui font du cholestérol (mes lectures ne disent pas ça, mais coudons, tant de contradictions sur ce sujet). Exercice, oui, cardio pas musculation.
Elle a tout faux. Musculation c'est bon aussi pour faire baisser le cholestérol et maigrir aussi. Mais elle est calme, jolie et gentille . Contente de vous avoir rencontrée que je lui dis, et c'était vrai.
Suis rentrée motivée à faire plein d'exercice. J'avais été coincée dans le trafic de fin de journée. Pas grave, je suis zen et j'écoutais la radio. Et il est presque dix-neuf heures et j'en ai pas fait d'exercice encore. Avec la voiture, c'est pire que pire, je ne marche même pas.
Et je me dis que j'irai tôt à la piscine demain matin, dès son ouverture. Normalement, c'est le jeudi la piscine. Là, ce sera le vendredi. Je ne bouge plus. Home, sweet home. Je fais une croustade et l'odeur embaume la maison.
Le défi sans alcool? Très facile. Seizième jour. Je n'y pense même plus. Intégré. Et mon verre de vin ne me manque pas.
-Vous entrez ma carte au cas où la docteure me verrait?
-C'est ça.
Foutaise, elle n'était même pas là la doc. J'avais vu sa porte fermée et aucun dossier dans le présentoir de la porte. Mais il y avait de pauvres patients qui attendaient derrière moi et qui deviendraient impatients si je persistais dans mes questions fatigantes. On ne questionne pas, on subit, on est malades. Je ne suis pas malade justement, bien que... on en reparlera quand j'aurai les résultats des tests.
Il y a mon taux de cholestérol qui est toujours et même encore plus élevé. C'est l'infirmière qui me parlait de ça. Manger moins de produit animal. Ben, coudons, je suis végétarienne, je vois mal comment je pourrais manger moins de produits animaux que pas du tout! Le poisson, c'est correct, même bon pour le cholestérol. L'exercice et le poids, que je lui demande. Le poids, non, il y a des gens minces qui font du cholestérol (mes lectures ne disent pas ça, mais coudons, tant de contradictions sur ce sujet). Exercice, oui, cardio pas musculation.
Elle a tout faux. Musculation c'est bon aussi pour faire baisser le cholestérol et maigrir aussi. Mais elle est calme, jolie et gentille . Contente de vous avoir rencontrée que je lui dis, et c'était vrai.
Suis rentrée motivée à faire plein d'exercice. J'avais été coincée dans le trafic de fin de journée. Pas grave, je suis zen et j'écoutais la radio. Et il est presque dix-neuf heures et j'en ai pas fait d'exercice encore. Avec la voiture, c'est pire que pire, je ne marche même pas.
Et je me dis que j'irai tôt à la piscine demain matin, dès son ouverture. Normalement, c'est le jeudi la piscine. Là, ce sera le vendredi. Je ne bouge plus. Home, sweet home. Je fais une croustade et l'odeur embaume la maison.
Le défi sans alcool? Très facile. Seizième jour. Je n'y pense même plus. Intégré. Et mon verre de vin ne me manque pas.
mercredi 2 octobre 2013
Le truc de ma fille
On est allées manger ensemble ma Vingt-deux ans et moi lundi et elle m'a rappelé que son fiston faisait déjà ses nuits à trois mois. J'étais impressionnée pas à peu près. "Ça s'est fait tout seul?"
-Pas du tout, j'ai suivi la technique de ma sage-femme qui venait nous voir à la maison.
(Ma fille a eu la chance et le bonheur d'avoir Isabelle Brabant comme sage-femme! Tout à fait gratuitement, dans le cadre de la Maison Bleue.)
-Et c'était quoi la technique?
-Elle nous a expliqué qu'à trois mois, on doit toujours donner le sein à la demande mais que là, c'est le temps d'apprendre au bébé à s'endormir tout seul. Avant, il est trop tôt, après, il va résister davantage. Trois mois, c'est l'âge parfait.
-Et tu fais ça comment?
-Le soir, j'allaite le bébé mais je l'empêche de s'endormir au sein. Je joue avec après la tétée, ou bien je lui donne son bain. Oui, c'est ça, on lui donnait son bain! Et là, on le couche, on lui chante des chansons, on lui dit bonne nuit et on sort de la chambre.
-Et il pleurait?
-Des fois un peu, oui, mais ça ne durait jamais bien longtemps. Et après quelques jours, il ne pleurait plus du tout. C'est une méthode tellement facile et douce que je ne comprends pas de quoi les autres parents parlent quand ils disent que leur bébé ne fait pas ses nuits.
-Mais quand même, il devait se réveiller la nuit. C'est bien jeune trois mois.
-Il faisait six heures en ligne et se réveillait et là, j'allais le chercher et je l'allaitais couché avec nous et il pouvait filer une heure ou deux de plus encore.
-Pas du tout, j'ai suivi la technique de ma sage-femme qui venait nous voir à la maison.
(Ma fille a eu la chance et le bonheur d'avoir Isabelle Brabant comme sage-femme! Tout à fait gratuitement, dans le cadre de la Maison Bleue.)
-Et c'était quoi la technique?
-Elle nous a expliqué qu'à trois mois, on doit toujours donner le sein à la demande mais que là, c'est le temps d'apprendre au bébé à s'endormir tout seul. Avant, il est trop tôt, après, il va résister davantage. Trois mois, c'est l'âge parfait.
-Et tu fais ça comment?
-Le soir, j'allaite le bébé mais je l'empêche de s'endormir au sein. Je joue avec après la tétée, ou bien je lui donne son bain. Oui, c'est ça, on lui donnait son bain! Et là, on le couche, on lui chante des chansons, on lui dit bonne nuit et on sort de la chambre.
-Et il pleurait?
-Des fois un peu, oui, mais ça ne durait jamais bien longtemps. Et après quelques jours, il ne pleurait plus du tout. C'est une méthode tellement facile et douce que je ne comprends pas de quoi les autres parents parlent quand ils disent que leur bébé ne fait pas ses nuits.
-Mais quand même, il devait se réveiller la nuit. C'est bien jeune trois mois.
-Il faisait six heures en ligne et se réveillait et là, j'allais le chercher et je l'allaitais couché avec nous et il pouvait filer une heure ou deux de plus encore.
mardi 1 octobre 2013
Mes enfants
Je lâche prise de plus en plus. Je dis ça alors que je me suis levée de bonne heure pour chercher un centre d'éducation pour adultes qui aurait encore de la place pour Dix-neuf ans. De plus en plus ne veut pas dire complètement, eheh! C'est qu'elle n'est pas là, Dix-neuf ans, encore chez son ami qui n'est pas son amoureux mais que de toute évidence, elle aime. Et hier, c'était lundi et sa conseillère au centre d'emploi pour les jeunes lui avait donné le nom d'une école où elle devait appeler de bonne heure pour avoir une place. Elle ne l'a pas fait. Dormait. Était chez son ami masculin. Misère! J'avais eu envie la veille (dimanche) de le lui rappeler et de lui dire que j'allais l'appeler le lendemain pour la réveiller et qu'elle réponde donc! Je me suis retenue. C'est une adulte. Elle en parlait depuis un mois de ce fameux appel qu'elle devait faire le 30 septembre au matin, cet appel qui lui assurerait une place. Jamais je n'ai pensé qu'elle ne se lèverait même pas pour le faire! Il n'y en a plus de place à cette école. Si vous croyez que c'est simple de retourner aux études, euh.. non!
Bon, on décroche. Déception.
Et l'autre là, la grande et svelte 22 ans qui a l'air d'un mannequin, ne travaille pas cette semaine. C'est que c'est une agence qui l'a placée là où elle est. Le vrai employeur, c'est l'agence et la compagnie où elle est paie l'agence 23.95$ de l'heure pour ses services mais elle, elle n'en touche que 15$. Et la compagnie la fait travailler le moins possible, dès que ses services ne sont pas requis, on la retourne à la maison. Elle finit toujours tôt, des fois on l'appelle le matin pour qu'elle ne rentre pas et vendredi dernier, on lui a dit qu'on n'avait pas besoin des ses services du tout la semaine suivante. Mauvais choix au départ que de travailler pour une agence, aucuns avantages sociaux et de mauvaises conditions précaires. Je ne le savais pas qu'elle travaillait pour une agence. On est allées dîner ensemble au restaurant hier, jasé un peu, pas tant que ça. Elle dit qu'elle a sept ans pour organiser sa vie, le temps que son fils entre au secondaire. Je n'ai pas fait de suggestions. Je me sens dépassée.
L'autre fille, la grande 24 ans qui est petite en grandeur et toute mince avec de gros seins, je ne l'ai pas vue. Elle devait venir aux pommes avec nous samedi mais a annulé parce que ses yeux révulsaient, a-t-elle dit. Vingt-deux ans s'est offerte pour aller lui porter les pommes que j'avais cueillies pour elle. Bon moyen de garder encore un peu ma voiture que je lui avais réclamée étant donné qu'elle ne travaillait pas. Habile cette 22 ans! M'a dit que 24 ans semblait bien aller à première vue.
Mon fils? Rien à dire. Heureux. Fiou!
Petit-fils? Extraordinaire enfant! Sa mère (ma 22 ans) était sortie (le petit se faisait garder chez nous) et avait trop bu la veille de la journée aux pommes qu'elle avait elle-même organisée. Elle se cachait entre les pommiers pour vomir. Lui semblait habitué à ce que ce genre de chose arrive et n'en faisait pas trop de cas. Il a une bonne nature heureuse et rigole facilement. Il était tout fier de grimper dans l'échelle pour cueillir ses pommes. Il adore la maternelle 4 ans mais revient brûlé à la maison. Ses parents n'ont pas de misère pour le coucher tôt, c'est lui qui le demande!
Bon, on décroche. Déception.
Et l'autre là, la grande et svelte 22 ans qui a l'air d'un mannequin, ne travaille pas cette semaine. C'est que c'est une agence qui l'a placée là où elle est. Le vrai employeur, c'est l'agence et la compagnie où elle est paie l'agence 23.95$ de l'heure pour ses services mais elle, elle n'en touche que 15$. Et la compagnie la fait travailler le moins possible, dès que ses services ne sont pas requis, on la retourne à la maison. Elle finit toujours tôt, des fois on l'appelle le matin pour qu'elle ne rentre pas et vendredi dernier, on lui a dit qu'on n'avait pas besoin des ses services du tout la semaine suivante. Mauvais choix au départ que de travailler pour une agence, aucuns avantages sociaux et de mauvaises conditions précaires. Je ne le savais pas qu'elle travaillait pour une agence. On est allées dîner ensemble au restaurant hier, jasé un peu, pas tant que ça. Elle dit qu'elle a sept ans pour organiser sa vie, le temps que son fils entre au secondaire. Je n'ai pas fait de suggestions. Je me sens dépassée.
L'autre fille, la grande 24 ans qui est petite en grandeur et toute mince avec de gros seins, je ne l'ai pas vue. Elle devait venir aux pommes avec nous samedi mais a annulé parce que ses yeux révulsaient, a-t-elle dit. Vingt-deux ans s'est offerte pour aller lui porter les pommes que j'avais cueillies pour elle. Bon moyen de garder encore un peu ma voiture que je lui avais réclamée étant donné qu'elle ne travaillait pas. Habile cette 22 ans! M'a dit que 24 ans semblait bien aller à première vue.
Mon fils? Rien à dire. Heureux. Fiou!
Petit-fils? Extraordinaire enfant! Sa mère (ma 22 ans) était sortie (le petit se faisait garder chez nous) et avait trop bu la veille de la journée aux pommes qu'elle avait elle-même organisée. Elle se cachait entre les pommiers pour vomir. Lui semblait habitué à ce que ce genre de chose arrive et n'en faisait pas trop de cas. Il a une bonne nature heureuse et rigole facilement. Il était tout fier de grimper dans l'échelle pour cueillir ses pommes. Il adore la maternelle 4 ans mais revient brûlé à la maison. Ses parents n'ont pas de misère pour le coucher tôt, c'est lui qui le demande!
lundi 30 septembre 2013
Yoyo ou l'art d'afficher ses échecs
janvier 2013 174.8 livres
février 2013 170.4
mars 2013 165.6
avril 2013 164.2
mai 2013 165
juin 2013 164.8
juillet 2013 168.2
aoùt 2013 171.4
septembre 2013 169
30 septembre 174.4
Faut voir la réalité en face. Mon histoire de perte et de prise de poids est un éternel recommencement depuis dix ans.
Ceci dit, ce n'est pas parce que ça n'a pas marché pendant dix ans que ça ne pourra pas marcher à un moment donné. Faut que je trouve la bonne formule.
J'en connais plusieurs.
Chose certaine, mon orgueil en prend un coup. J'ai annulé mon rendez-vous avec le spécialiste du Chum qui m'avait tant félicitée pour ma perte de poids il y a six mois. Remis en janvier le rendez-vous. Je pesais 166.6 livres quand je l'ai vu il y a six mois et je ne vais certainement pas le revoir avec une once de plus.
Je continue le défi sans alcool. Je trouve que c'est une excellente idée.
Pour le poids, je sais quoi faire. Il y a plusieurs formules et elles se valent toutes. Écouter mon appétit ne fait pas partie des solutions retenues, je viens encore de le constater. Je l'ai bousillé mon appétit avec tous les régimes que je me suis imposés dans ma vie et j'ai à la base une relation malsaine avec la nourriture. Alors, évidemment que je dis à toutes celles qui ont un poids correct et acceptable de ne pas faire de régime.
Ce qui me sauve de l'obésité morbide, c'est tout de même que je réagis toujours quand je dérape et je me ramène sur le droit chemin. Atteindre mon poids santé ne fait plus vraiment partie de mes objectifs. Trop ambitieux pour moi. Revenir à 166.6 livres (ou plus bas évidemment!), ça serait bien correct.
février 2013 170.4
mars 2013 165.6
avril 2013 164.2
mai 2013 165
juin 2013 164.8
juillet 2013 168.2
aoùt 2013 171.4
septembre 2013 169
30 septembre 174.4
Faut voir la réalité en face. Mon histoire de perte et de prise de poids est un éternel recommencement depuis dix ans.
Ceci dit, ce n'est pas parce que ça n'a pas marché pendant dix ans que ça ne pourra pas marcher à un moment donné. Faut que je trouve la bonne formule.
J'en connais plusieurs.
Chose certaine, mon orgueil en prend un coup. J'ai annulé mon rendez-vous avec le spécialiste du Chum qui m'avait tant félicitée pour ma perte de poids il y a six mois. Remis en janvier le rendez-vous. Je pesais 166.6 livres quand je l'ai vu il y a six mois et je ne vais certainement pas le revoir avec une once de plus.
Je continue le défi sans alcool. Je trouve que c'est une excellente idée.
Pour le poids, je sais quoi faire. Il y a plusieurs formules et elles se valent toutes. Écouter mon appétit ne fait pas partie des solutions retenues, je viens encore de le constater. Je l'ai bousillé mon appétit avec tous les régimes que je me suis imposés dans ma vie et j'ai à la base une relation malsaine avec la nourriture. Alors, évidemment que je dis à toutes celles qui ont un poids correct et acceptable de ne pas faire de régime.
Ce qui me sauve de l'obésité morbide, c'est tout de même que je réagis toujours quand je dérape et je me ramène sur le droit chemin. Atteindre mon poids santé ne fait plus vraiment partie de mes objectifs. Trop ambitieux pour moi. Revenir à 166.6 livres (ou plus bas évidemment!), ça serait bien correct.
vendredi 27 septembre 2013
Stabilité
Ma fille qui a une maladie mentale (ou plusieurs) entraînant des psychoses va relativement bien. J'ajoute relativement à la phrase parce que, à chaque fois que j'ai dit ou pensé qu'elle allait vraiment bien, elle rechutait. Je suis donc prudente. Elle est très médicamentée, une injection mensuelle d'antipsychotique, une autre pilule le matin et une autre le soir plus une autre pilule pour contrer les effets d'une des pilules, soit les yeux qui révulsent. Mais avec tout ça, elle a retrouvé sa tête et sa logique. Elle est cependant très fatiguée et dort beaucoup. Pas trop de vie sociale non plus. Elle étudiait le soir pour finir le secondaire mais a abandonné et ne veut pas que je le sache. L'information me vient de son chum. Elle livre les journaux avec lui la nuit mais il me dit que des fois, elle s'endort dans la voiture. Elle fume comme une cheminée ce qui est le cas de 90% des personnes sujettes aux psychoses. Le fait que son chum fume aussi et ne parle pas d'arrêter n'est pas aidant. Je leur fais une grosse épicerie par mois. Sinon, je n'en entends pas beaucoup parler. Demain, on ira la chercher pour aller aux pommes. Son chum ne vient pas. En quatre ans, je l'ai vu une seule fois son chum.
jeudi 26 septembre 2013
Couleurs et opéra
J'ai trois filles noires. Deux d'entre elles ont des chums noirs et n'ont eu que des chums noirs. Vingt-deux ans, elle, n'a eu que des chums blancs, le père de son fils est blanc et elle dit qu'elle n'a aucune attirance envers les hommes noirs. Je suis blanche. J'ai eu des amis/amants noirs dans ma vie qui commence un peu à être une longue vie, aucun asiatique, aucun arabe, un Mexicain, un Quatémaltèque, un Français, un Afghan, pas mal d'anglophones. À priori, je suis assez ouverte aux différences bien que je crois que c'est un défi supplémentaire dans un couple. Mon fils blanc a fréquenté des blondes aux yeux bleus filles de ministre (bon, on peut mettre ça au singulier!), des brunes aux longues jambes et là, il est marié avec une jeune femme d'origine palestinienne dont la famille est musulmane avec une pratique assez élastique. Elle n'a jamais porté le voile mais n'a jamais pu dire à sa famille que mon fils existait avant que la date du mariage ne soit fixée et à trois semaines de la révélation en plus! Je les ai rencontrés au mariage et ce sont des gens charmants et généreux.Il est diplômé en études politiques mon fils et j'en parle peu parce qu'il va bien et mène une belle vie, bonne job, bon mariage, bons amis. J'aime d'amour ma bru et on s'entend à merveille. Elle a le même genre d'humour que moi et ça arrive souvent qu'elle soit la seule à comprendre mes blagues énigmatiques! Ce soir, je vais à l'opéra avec mon fils. J'ai été bien surprise et heureuse qu'il veuille s'abonner avec moi. Il n'y connaît rien. C'est un essai. On a pris des billets pas trop chers, juste pour voir. En fait, l'année passée quand je suis allée à l'opéra pour la première fois, j'étais tout à fait en haut et j'avais bien aimé quand même. C'est tellement un art complet l'opéra, musique, chant, théâtre, décor, histoire, costumes. J'ai hâte à ce soir!
mercredi 25 septembre 2013
Défi
Ce n'est même plus un défi. Ça a été difficile les cinq premiers jours mais là, je n'y pense déjà plus, au verre ou aux verres (des fois, je dépassais, c'est vrai) du soir. Non. Bien contente finalement d'essayer ça. Merci Pierre. Gym ce matin et ensuite Mosaïcultures. J'ai une passe et je veux en profiter, ça se termine dimanche.
J'essaie de matcher l'homme-qui-veut-se-marier avec une de mes amies. Ils sont tous les deux sur Réseau contact. L'homme la trouve de son goût mais hésite. Je lui ai dit que j'allais lui en parler à elle, non, non, ne fais pas ça, qu'il me répond. Je suis curieuse de savoir si ça marcherait... je lui ai donné des conseils s'il la rencontre, dont celui de ne pas parler tout le temps. On est assez à l'aise pour se dire pas mal de choses car on n'est pas en mode séduction.
Je me demande s'il hésite parce qu'elle a 65 ans. Il en a 68 ou 69 mais a tendance à reluquer les jeunes poulettes. Si c'est le cas, qu'il arrête de se plaindre que ça ne marche jamais! Hier, il semblait faire un peu preuve d'introspection et on a eu une discussion intéressante. À chaque fois qu'il m'interrompait, je le lui faisais remarquer. Ça créait un petit froid à chaque fois mais ça n'a pas dû le perturber trop trop vu qu'on sort encore ensemble vendredi.
Je n'ai pas parlé de ses bons côtés et je suis en train de le faire passser pour un goujat égocentrique. Il est cultivé, intelligent et a un super esprit d'analyse. On a beaucoup discuté de la charte hier et son point de vue est riche et nuancé. J'aime parler avec lui. Et puis, c'est loin d'être un sportif mais si je dis qu'on marche, il suit sans chiâler. Il est ouvert d'esprit et de compagnie agréable quand il ne parle pas tout le temps.
J'essaie de matcher l'homme-qui-veut-se-marier avec une de mes amies. Ils sont tous les deux sur Réseau contact. L'homme la trouve de son goût mais hésite. Je lui ai dit que j'allais lui en parler à elle, non, non, ne fais pas ça, qu'il me répond. Je suis curieuse de savoir si ça marcherait... je lui ai donné des conseils s'il la rencontre, dont celui de ne pas parler tout le temps. On est assez à l'aise pour se dire pas mal de choses car on n'est pas en mode séduction.
Je me demande s'il hésite parce qu'elle a 65 ans. Il en a 68 ou 69 mais a tendance à reluquer les jeunes poulettes. Si c'est le cas, qu'il arrête de se plaindre que ça ne marche jamais! Hier, il semblait faire un peu preuve d'introspection et on a eu une discussion intéressante. À chaque fois qu'il m'interrompait, je le lui faisais remarquer. Ça créait un petit froid à chaque fois mais ça n'a pas dû le perturber trop trop vu qu'on sort encore ensemble vendredi.
Je n'ai pas parlé de ses bons côtés et je suis en train de le faire passser pour un goujat égocentrique. Il est cultivé, intelligent et a un super esprit d'analyse. On a beaucoup discuté de la charte hier et son point de vue est riche et nuancé. J'aime parler avec lui. Et puis, c'est loin d'être un sportif mais si je dis qu'on marche, il suit sans chiâler. Il est ouvert d'esprit et de compagnie agréable quand il ne parle pas tout le temps.
mardi 24 septembre 2013
Le monsieur qui veut se marier
Ceux et celles qui me lisent depuis longtemps vont peut-être se rappeler de ce monsieur que j'avais rencontré par Réseau contact. Ça n'avait pas marché amoureusement entre nous mais nous sommes restés amis. On ne se voit pas trop souvent parce que des fois, on s'énerve. La beauté de la chose, c'est qu'on est assez à l'aise pour pouvoir se le dire. On est sortis ensemble aujourd'hui et on remet ça vendredi soir. Ça faisait des mois qu'on ne s'était pas vus. Il cherche encore une femme à marier mais plus distraitement, m'a-t-il semblé. Est impressionné par mon défi sans alcool, lui qui aime bien picoler. C'était agréable avec lui aujourd'hui. Je suis contente. Il faisait beau et on a marché beaucoup.
lundi 23 septembre 2013
6e jour sans alcool
C'est devenu facile aujourd'hui. Le fait que je ne me sente pas trop bien, que j'aie mal au ventre et pas faim aide énormément! Aucune envie d'un verre de vin en tout cas!
dimanche 22 septembre 2013
Brunch
C'est ce que j'ai de plus régulier dans ma vie, ce brunch avec ma mère. C'est un ami qui venait de perdre son père qui m'avait dit qu'avoir su, il aurait institué ça lui aussi, un rendez-vous fixe et immuable. Il regrettait amèrement de ne pas avoir assez profité de son père qui était mort subitement. À ce moment-là, les brunchs dominicaux étaient réguliers mais encore occasionnels et j'ai alors décidé de les inscrire dans l'agenda chaque dimanche, sauf si maman n'est pas disponible évidemment! Ça nous permet également de nous réunir toute la famille ou une partie de la famille selon les semaines. Ils savent tous que nous serons là, toujours au même restaurant où maman est bien connue (elle y va aussi avec son chum!) et vers la même heure. Même que le tête-à-tête avec elle me manque. Aujourd'hui, je devais être seule avec elle et voilà que Dix-neuf ans vient d'appeler pour se joindre à nous. Je prends donc mon temps. Elle prend l'autobus et le métro, Dix-neuf ans, ça va être long. Elle était chez son ami que je n'ai vu qu'une seule fois et dont je ne sais pas grand chose. Depuis quelque temps, une grosse bible trône dans sa chambre et des fois, je la vois essayer de la lire, ce qui ne doit pas être simple avec sa grosse dyslexie. Je l'aime ma poulette. C'est bien plus dur de la laisser aller que ça ne l'a été pour les autres, car je la sais vulnérable. Tout est tellement plus compliqué pour elle. Je ne serai pas toujours là, important que je me le rappelle. Elle ne demande pas d'aide. Je suis ouverte et disponible. Un jour à la fois.
vendredi 20 septembre 2013
L'abstinence
Troisième journée sans alcool. Est-ce difficile? Énormément. Bien plus que je ne l'avais imaginé. En fait, je n'avais rien imaginé du tout, quand Pierre l'a proposé, j'ai dit oui sans réfléchir aux conséquences. Boire ou ne pas boire, pas un problème pour moi, ai-je rapidement pensé. Allez! Embarquons dans le trente jours et on verra après. Mais hier, et hier ce n'était que la deuxième journée!, j'ai bien failli déroger et le recommencer le lendemain le fameux défi. C'est que j'étais à la Maison du Jazz, dans la pénombre, à écouter un fantastique spectacle à deux pianos, dans un décor années vingt et entourée de personnes qui consommaient. Le gars à côté de moi buvait un café espagnol et j'en sentais les arômes. C'est ça que j'aurais pris, tiens, j'adore les cafés alcoolisés, c'est un grand plaisir que je m'accorde rarement et comme j'étais comme fatiguée et que je voulais vraiment profiter du spectacle, ça aurait été plus-que-parfait! Mais là, je me suis rappelée que je sortais vendredi avec Nanou la Terre et que là aussi, je voudrais certainement boire du vin au souper. Stop! J'ai donc commandé un café régulier avec... des frites! Des frites mayonnaise. Le comble du plat engraissant. Je ne peux pas faire des sacrifices sur tous les fronts.
Je me suis pesée ce matin et j'avais pris une livre.
Mais cette privation de vin a d'autres buts que maigrir probablement. On ne fait rien pour rien. Je réalise qu'une grande part de mon plaisir de manger est reliée à mon plaisir de boire. Souper et verre de vin sont liés dans mon cerveau. Je vais faire une déconnection. Il en adviendra ce qu'il en adviendra. Je ne sais pas quoi encore. Explorons!
Je me suis pesée ce matin et j'avais pris une livre.
Mais cette privation de vin a d'autres buts que maigrir probablement. On ne fait rien pour rien. Je réalise qu'une grande part de mon plaisir de manger est reliée à mon plaisir de boire. Souper et verre de vin sont liés dans mon cerveau. Je vais faire une déconnection. Il en adviendra ce qu'il en adviendra. Je ne sais pas quoi encore. Explorons!
jeudi 19 septembre 2013
Sortir, ma fille
Je sors tous les soirs. Je ne bois plus de vin. Je vois de magnifiques spectacles, en tout cas "La Vénus à la fourrure" d'hier soir au théâtre Jean-Duceppe, l'était, magnifique! Spectacle de jazz ce soir. Ma fille n'a toujours pas de job, ne fout pas grand chose et me tombe sur les nerfs. Je sors. Bon, pas vrai qu'elle me tombe tout le temps sur les nerfs, elle vient au théâtre avec moi mais nous a mis en retard en changeant de vêtements à la dernière minute juste comme on partait. On est à la porte et elle retoune se changer! Et là, ce matin, elle a rendez-vous avec sa conseillère au centre d'emploi pour les jeunes, c'est à dix heures, il est neuf heures 25 et elle est encore en train de se changer! Des fois, je l'étranglerais. Bon, ça me passe, ne vous inquiétez pas. Je ne crie même pas après elle. Je viens me défouler ici, devant mon ordi.
mercredi 18 septembre 2013
Trente jours sans alcool
Pierre me propose de faire un seul changement, soit de ne plus boire d'alcool pendant trente jours. J'accepte son défi sans réfléchir (vaut mieux que je ne réfléchisse pas, sinon je n'accepterais probablement pas eheh!).
Est-ce que ça va changer ma vie? On verra.
C'est donc aujourd'hui le premier jour de mon défi de trente jours sans alcool. Bon, en fait, entendons-nous, je ne bois que du vin comme alcool, alors ça ressemble davantage à un défi trente jours sans vin!
Est-ce que ça va changer ma vie? On verra.
C'est donc aujourd'hui le premier jour de mon défi de trente jours sans alcool. Bon, en fait, entendons-nous, je ne bois que du vin comme alcool, alors ça ressemble davantage à un défi trente jours sans vin!
mardi 17 septembre 2013
Choix et questions
Fait beau. Je peux faire ce que je veux de ma vie. Mon moral est bon. Copines qui me contactent pour organiser l'hôtel et autre quand nous serons à Barcelone... en avril 2014! J'ai une grande admiration pour les gens qui savent planifier d'avance. Il y a plein d'avantages, plus de choix, prix plus bas. Heureusement que j'ai au moins une amie avec des qualités de planificatrice, parce que moi... euh....
D'autant plus que j'ai de la misère à planifier du plaisir, comme si c'était impie, superficiel et immérité. Je ne m'aime pas toujours ou en tout cas, je n'aime pas toutes mes facettes. Compliquée je suis des fois. Et pourtant si simple.
Pas vrai que je ne m'aime pas. On est les champions toute catégorie de l'estime de soi dans ma famille. Je me rappelle que quand j'étais famille d'accueil, j'avais la réputation de requinquer l'égo meurtri des jeunes qu'on me confiait. Et même ma Dix-neuf ans, avec tous ses multiples problèmes d'apprentissage, elle n'est pas si pire côté je m'aime, je vaux quelque chose et vous ne me ferez pas .....!
Hier, elle me confiait que son ami (qui n'est pas son chum précise-t-elle mais chez qui elle est encore partie) lisait ses messages et courriels sur son portable sans le lui demander, devant elle en fait et ensuite il la questionnait. Oupelaye! Si elle m'en a parlé, c'est qu'elle ne trouve pas ça ni normal ni naturel d'autant plus qu'elle ne ferait pas la même chose avec son portable à lui. Petite discussion sans hauts cris de ma part (je m'améliore avec le temps). Quelques petites questions stratégiques. On verra. Je lui fais confiance.
Je m'en vais tranquillement vers l'acceptation de mon dix livres au-dessus de mon poids santé. Accepter mais maintenir tout de même. Je ne serai peut-être jamais mince, et puis après? J'étais chez mes amis qui ont au moins 50 livres au-dessus de leur poids santé et ne font pas d'exercice. Non, je ne suis pas dans cette catégorie-là, bien qu'ils aient l'air heureux (surtout lui) et ne se plaignent de rien. Voyagent beaucoup, cuisinent divinement. Je les aime beaucoup.
Peut-être bien que cette bataille continuelle que je m'impose depuis si longtemps est inutile. Je ne m'étais jamais posé la question avant aujourd'hui. Curieux. Non, je ne suis pas une femme mince, pas très grosse non plus, juste dix livres au-dessus de mon poids santé. Et si j'en restais là? Mais le pourrais-je? Le problème avec cette acceptation inconditionnelle de notre apparence et de notre poids, c'est que je risque également de m'accepter et de m'aimer avec vingt livres au-dessus du poids santé, et puis trente et puis... pas trop de limites. Est-ce ainsi que des personnes se rendent à 300 livres? Je ne sais pas. Je combats depuis plein d'années pour rester dans des limites "raisonnables". Le plus haut que j'ai atteint, c'est vingt livres au-dessus du poids santé. Quand mes filles étaient jeunes et que, épuisée, on fréquentait le Mcdo quand j'allais les chercher à la garderie à la fin de mes journées de travail.
Depuis, je me maintiens pas mal à dix ou quinze livres au-dessus du poids santé.
Je fais quoi avec ça? Pas décidée encore.
Mon amie, celle qui a atteint son poids santé après plein d'années de lutte, celle qui est hyperorganisée et avec qui je vais en croisière, a une drôle de théorie. Elle veut perdre cinq livre minimum encore avant la croisière dans le but avoué de "se lâcher lousse" pendant nos deux semaines de voyage, donc de prendre dix livres et de n'en avoir que cinq à perdre au retour.
D'autant plus que j'ai de la misère à planifier du plaisir, comme si c'était impie, superficiel et immérité. Je ne m'aime pas toujours ou en tout cas, je n'aime pas toutes mes facettes. Compliquée je suis des fois. Et pourtant si simple.
Pas vrai que je ne m'aime pas. On est les champions toute catégorie de l'estime de soi dans ma famille. Je me rappelle que quand j'étais famille d'accueil, j'avais la réputation de requinquer l'égo meurtri des jeunes qu'on me confiait. Et même ma Dix-neuf ans, avec tous ses multiples problèmes d'apprentissage, elle n'est pas si pire côté je m'aime, je vaux quelque chose et vous ne me ferez pas .....!
Hier, elle me confiait que son ami (qui n'est pas son chum précise-t-elle mais chez qui elle est encore partie) lisait ses messages et courriels sur son portable sans le lui demander, devant elle en fait et ensuite il la questionnait. Oupelaye! Si elle m'en a parlé, c'est qu'elle ne trouve pas ça ni normal ni naturel d'autant plus qu'elle ne ferait pas la même chose avec son portable à lui. Petite discussion sans hauts cris de ma part (je m'améliore avec le temps). Quelques petites questions stratégiques. On verra. Je lui fais confiance.
Je m'en vais tranquillement vers l'acceptation de mon dix livres au-dessus de mon poids santé. Accepter mais maintenir tout de même. Je ne serai peut-être jamais mince, et puis après? J'étais chez mes amis qui ont au moins 50 livres au-dessus de leur poids santé et ne font pas d'exercice. Non, je ne suis pas dans cette catégorie-là, bien qu'ils aient l'air heureux (surtout lui) et ne se plaignent de rien. Voyagent beaucoup, cuisinent divinement. Je les aime beaucoup.
Peut-être bien que cette bataille continuelle que je m'impose depuis si longtemps est inutile. Je ne m'étais jamais posé la question avant aujourd'hui. Curieux. Non, je ne suis pas une femme mince, pas très grosse non plus, juste dix livres au-dessus de mon poids santé. Et si j'en restais là? Mais le pourrais-je? Le problème avec cette acceptation inconditionnelle de notre apparence et de notre poids, c'est que je risque également de m'accepter et de m'aimer avec vingt livres au-dessus du poids santé, et puis trente et puis... pas trop de limites. Est-ce ainsi que des personnes se rendent à 300 livres? Je ne sais pas. Je combats depuis plein d'années pour rester dans des limites "raisonnables". Le plus haut que j'ai atteint, c'est vingt livres au-dessus du poids santé. Quand mes filles étaient jeunes et que, épuisée, on fréquentait le Mcdo quand j'allais les chercher à la garderie à la fin de mes journées de travail.
Depuis, je me maintiens pas mal à dix ou quinze livres au-dessus du poids santé.
Je fais quoi avec ça? Pas décidée encore.
Mon amie, celle qui a atteint son poids santé après plein d'années de lutte, celle qui est hyperorganisée et avec qui je vais en croisière, a une drôle de théorie. Elle veut perdre cinq livre minimum encore avant la croisière dans le but avoué de "se lâcher lousse" pendant nos deux semaines de voyage, donc de prendre dix livres et de n'en avoir que cinq à perdre au retour.
S'abonner à :
Messages (Atom)