mercredi 27 juillet 2011
Mccartney
Trois heures de spectacle sans entracte, des steppettes, de la prestance, du charisme, une silhouette juvénile, une chemise blanche et de fines bretelles, du charme à revendre. Il ne fait pas ses 69 ans, l'énergique Paul qui signe son nom sur les corps (féminins uniquement) de ses fans en délire. Une soirée mémorable.
mardi 26 juillet 2011
La gifle
Une vieille histoire que je ressors pour Madame Intello.
Mon fils avait sept ans, en garde partagée, une semaine chez maman, une semaine chez papa. Il allait bien, je pense. Et puis, il me raconte, un lundi soir, après l'école "Maman, Suzanne m'a donné une tape en pleine face." Suzanne c'était la conjointe de son père. Il revenait de passer une fin de semaine chez son père. Mon coeur n'a fait qu'un tour. Je me sentais oppressée. Tout s'est bousculé dans ma tête. Le petit n'avait aucune marque, il était rentré la veille et semblait en forme. La Suzanne en question était une bonne personne et en fait, elle s'en occupait beaucoup du Fiston. Elle avait perdu patience? Il l'avait poussée à bout? Surtout, ne pas lui faire perdre d'autorité.
Je me suis penchée vers mon petit garçon "C'est arrivé quand?" "Dimanche" "Écoute, Philippe, les grandes personnes perdent parfois patience. Ça arrive à maman et à papa, ça peut arriver à Suzanne aussi. Je pense que tu dois t'arranger avec elle." Il a paru soulagé, a changé de sujet et est allé jouer. J'ai pensé à en parler à son père et puis je me suis ravisée. Attendons un peu. Je n'ai à aucun moment pensé que mon fils était en danger avec Suzanne.
Trois semaines plus tard, mon ex appelle pour fixer les arrangements de vacances. Il me dit au passage que les choses vont vraiment bien entre Suzanne et Philippe maintenant. Maintenant? Oui, il a eu une passe où il ne voulait pas l'écouter, il lui disait "T'es pas ma mère." Quand j'étais là, je le reprenais et ça allait mais quand elle était seule avec, c'était l'enfer. Et là, leur relation s'est vraiment améliorée ces derniers temps. C'est cool!"
"Oui, c'est cool", ai-je répondu.
Mon fils est adulte maintenant et cette Suzanne est encore une personne très significative dans sa vie. Artiste, elle lui a appris à peindre. Ils passent des soirées à jouer aux cartes. lls s'aiment beaucoup. Leur relation aurait pu prendre une méchante débarque si j'étais intervenue dans cette histoire de gifle. Elle a enrichi son enfance et sa vie. Parce qu'on lui a fait de la place.
Mon fils avait sept ans, en garde partagée, une semaine chez maman, une semaine chez papa. Il allait bien, je pense. Et puis, il me raconte, un lundi soir, après l'école "Maman, Suzanne m'a donné une tape en pleine face." Suzanne c'était la conjointe de son père. Il revenait de passer une fin de semaine chez son père. Mon coeur n'a fait qu'un tour. Je me sentais oppressée. Tout s'est bousculé dans ma tête. Le petit n'avait aucune marque, il était rentré la veille et semblait en forme. La Suzanne en question était une bonne personne et en fait, elle s'en occupait beaucoup du Fiston. Elle avait perdu patience? Il l'avait poussée à bout? Surtout, ne pas lui faire perdre d'autorité.
Je me suis penchée vers mon petit garçon "C'est arrivé quand?" "Dimanche" "Écoute, Philippe, les grandes personnes perdent parfois patience. Ça arrive à maman et à papa, ça peut arriver à Suzanne aussi. Je pense que tu dois t'arranger avec elle." Il a paru soulagé, a changé de sujet et est allé jouer. J'ai pensé à en parler à son père et puis je me suis ravisée. Attendons un peu. Je n'ai à aucun moment pensé que mon fils était en danger avec Suzanne.
Trois semaines plus tard, mon ex appelle pour fixer les arrangements de vacances. Il me dit au passage que les choses vont vraiment bien entre Suzanne et Philippe maintenant. Maintenant? Oui, il a eu une passe où il ne voulait pas l'écouter, il lui disait "T'es pas ma mère." Quand j'étais là, je le reprenais et ça allait mais quand elle était seule avec, c'était l'enfer. Et là, leur relation s'est vraiment améliorée ces derniers temps. C'est cool!"
"Oui, c'est cool", ai-je répondu.
Mon fils est adulte maintenant et cette Suzanne est encore une personne très significative dans sa vie. Artiste, elle lui a appris à peindre. Ils passent des soirées à jouer aux cartes. lls s'aiment beaucoup. Leur relation aurait pu prendre une méchante débarque si j'étais intervenue dans cette histoire de gifle. Elle a enrichi son enfance et sa vie. Parce qu'on lui a fait de la place.
Et moi, et moi?
Bof! Si peu. Pas déprimée, non, même que je me sens bien. Mais pas de bien gros défis. Mis de côté le fitnesspal, la montagne aussi, fait trop chaud et puis ça ne me tente pas. J'ai décidé de m'écouter. La lecture, je ne lâche pas, j'ai commencé des livres plates, je change, le choix est grand. Départ pour Washington cette semaine. Contente de ça. Je bois du vin, vais au restaurant, mange ce qui me tente sans trop me soucier si c'est santé ou non. Vacances. Paul Mccartney ce soir. Petits bonheurs, Je ne vais pas reprendre de poids, je vais rester comme je suis là. Jusqu'à je ne sais pas quand. C'est comme ça. Pause de bataille. Soulagement. Acceptation. Vu l'entraîneur ce matin. Fait du bien. Mais je le vois moins, soit il est en vacances, soit c'est moi qui le suis. C'est correct. Je ne me fais pas c.... Plus envie. Pas maintenant.
lundi 25 juillet 2011
Fille et petit-fils (encore!)
Ma fille ne s'occupe pas vraiment plus de son enfant mais maintenant, je l'accepte au lieu de le combattre et ça fait une grande différence. Je suis allée le chercher chez l'autre grand-mère hier, je ne l'avais pas vu depuis dix jours. ll ne voulait pas s'en venir avec moi, s'accrochait au cou de sa mamy. Elle a dû le conduire elle-même dans la voiture, le convaincre qu'il aurait une belle journée et qu'il la reverrait le lendemain. Son attachement de base est là-bas. L'important, c'est qu'il en ait un attachement. Je m'en réjouis et j'ai cessé de critiquer la façon de faire de l'autre famille. Bien au contraire, je m'adapte à leur façon, car moi, je joue un rôle de grand-mère. Le plaisir, pas l'éducation! Chanceuse je suis. L'autre grand-mère est très heureuse aussi de jouer un rôle plus actif, de faire oeuvre de présence quotidienne. Il est installé là-bas, il a une salle de jeu. C'est la première fois que je rentrais dans la maison. Ils vont déménager en haut pour que le père ait sa chambre à lui avec son fils. Les choses s'organisent.
Et du plaisir, on en a eu Petit-fils et moi! Il aime sortir comme moi, adore les spectacles, on est partis toute la journée. Le soir, il s'est endormi en deux minutes et ce matin, il était ravi de courir à la garderie et de savoir qu'il reverrait Mamy et papa ce soir. Positif. C'est comme ça que ça se passe. Il se développe bien, chante, parle de plus en plus, fait des pipis et cacas dans le pot et en est fier.
Et du plaisir, on en a eu Petit-fils et moi! Il aime sortir comme moi, adore les spectacles, on est partis toute la journée. Le soir, il s'est endormi en deux minutes et ce matin, il était ravi de courir à la garderie et de savoir qu'il reverrait Mamy et papa ce soir. Positif. C'est comme ça que ça se passe. Il se développe bien, chante, parle de plus en plus, fait des pipis et cacas dans le pot et en est fier.
samedi 23 juillet 2011
Enceinte
Il y a l'amie de Dix-sept ans qui est ici. Celle de la famille de neuf enfants. Elle avait quitté l'école, je ne savais pas pourquoi. Là, je sais. Enceinte la petite. Elle le garde. Déjà cinq ou six mois de fait. Un bébé de novembre. J'ai osé parler d'adoption. Ça ne l'a pas fâchée, elle y a pensé elle aussi. Mais là, plus question. Sa mère est contre et elle, après neuf mois de cette galère, elle ne va quand même pas le donner. Je lui dis que ma fille à moi, enceinte au même âge, trouve ça bien dur d'élever un enfant. Elle me répond que pour ma fille, c'est certainement bien plus dur que pour elle. Hein? Ben oui, elle est seule ta fille, elle habite seule, moi, j'ai une grosse famille, il y aura toujours quelqu'un pour s'occuper de mon bébé.
Vingt-huitième livre du défi
Famille d'accueil, famille de coeur de Kathy Harrison, Penguin, 2006, traduit en 2011 et publié chez Édipresse, Montréal, 221 pages
Ce livre n'est pas une fiction mais bien de vraies histoires dans la vie d'une famille d'accueil, avec de vrais enfants dont le nom et certains éléments de leur vie ont été maquillés pour ne pas qu'on les reconnaisse, mais le tout sonne extrêmement vrai. Je l'ai lu d'une traite. Le sujet me passionne car j'ai été famille d'accueil plusieurs années et ce sentiment de vide quand un lit se libère, cette excitation et ce désir de remplir la maison à nouveau avec un autre enfant, je l'ai bien connu. On est ici dans l'irrationnel. Quand elle écrit que ceux auxquels on s'attache le plus sont souvent les plus disgraciés et les plus difficiles, elle a raison. Il y a quelque chose d'intrinsèquement valorisant à faire une différence tangible dans la vie d'un enfant et à la voir cette différence. Un petit poqué maigre et triste qui se met à se remplumer et à sourire, c'est un grand bonheur.
L'auteure ne nous fait pas part uniquement de ses succès et de ses joies. Une enfant aimée qu'elle était sur le point d'adopter et qui se découvre un père qui tout d'un coup après l'avoir ignorée pendant sept ans, décide de la reprendre. Ce genre de cas existe! Et puis, les deux filles en trouble grave de l'attachement qui sont en train de détruire insidieusement les autres enfants de la maisonnée. Elle devra demander leur départ d'urgence. Ce livre m'a plu, je m'y suis reconnue. Quand on est famille d'accueil, on ne se demande plus ce qu'on fait dans la vie, tout devient signifiant, on se sait nécessaire et utile.
Intéressant, très, pour moi, mais pas pour tout le monde.
Ce livre n'est pas une fiction mais bien de vraies histoires dans la vie d'une famille d'accueil, avec de vrais enfants dont le nom et certains éléments de leur vie ont été maquillés pour ne pas qu'on les reconnaisse, mais le tout sonne extrêmement vrai. Je l'ai lu d'une traite. Le sujet me passionne car j'ai été famille d'accueil plusieurs années et ce sentiment de vide quand un lit se libère, cette excitation et ce désir de remplir la maison à nouveau avec un autre enfant, je l'ai bien connu. On est ici dans l'irrationnel. Quand elle écrit que ceux auxquels on s'attache le plus sont souvent les plus disgraciés et les plus difficiles, elle a raison. Il y a quelque chose d'intrinsèquement valorisant à faire une différence tangible dans la vie d'un enfant et à la voir cette différence. Un petit poqué maigre et triste qui se met à se remplumer et à sourire, c'est un grand bonheur.
L'auteure ne nous fait pas part uniquement de ses succès et de ses joies. Une enfant aimée qu'elle était sur le point d'adopter et qui se découvre un père qui tout d'un coup après l'avoir ignorée pendant sept ans, décide de la reprendre. Ce genre de cas existe! Et puis, les deux filles en trouble grave de l'attachement qui sont en train de détruire insidieusement les autres enfants de la maisonnée. Elle devra demander leur départ d'urgence. Ce livre m'a plu, je m'y suis reconnue. Quand on est famille d'accueil, on ne se demande plus ce qu'on fait dans la vie, tout devient signifiant, on se sait nécessaire et utile.
Intéressant, très, pour moi, mais pas pour tout le monde.
Vingt-septième livre du défi
La photographe de Christophe Ferré, Les éditions du moteur, Pampelune, 2010, 86 pages
Aucune ambiguïté, ici, j'ai tout aimé: du format original du bouquin au texte dru, cru. J'ai aimé cette photographe célèbre de quarante ans passionnée par les garçons qu'elle photographie et aime. J'ai aimé ce Latino dont elle tombe amoureuse, si bien décrit et leur vie à New-York et cet amour et cette connaissance intime de la ville. Ce roman n'aurait pu se passer ailleurs, vous découvrirez pourquoi en le lisant... lisez-le!
Christophe Ferré a reçu le prix de la nouvelle 2010 de l'Académie française pour "La photographe".
Aucune ambiguïté, ici, j'ai tout aimé: du format original du bouquin au texte dru, cru. J'ai aimé cette photographe célèbre de quarante ans passionnée par les garçons qu'elle photographie et aime. J'ai aimé ce Latino dont elle tombe amoureuse, si bien décrit et leur vie à New-York et cet amour et cette connaissance intime de la ville. Ce roman n'aurait pu se passer ailleurs, vous découvrirez pourquoi en le lisant... lisez-le!
Christophe Ferré a reçu le prix de la nouvelle 2010 de l'Académie française pour "La photographe".
vendredi 22 juillet 2011
Vingt-sixième livre du défi
Lonely planet's best ever travel tips, by Tom Hall, Lonely planet Publications, Australia, 2010, 103 pages
Bel effort mais je n'ai pas appris grand chose de nouveau.
(26 c'est la moitié de 52, j'ai atteint la moitié de mon défi! Yé!)
Bel effort mais je n'ai pas appris grand chose de nouveau.
(26 c'est la moitié de 52, j'ai atteint la moitié de mon défi! Yé!)
jeudi 21 juillet 2011
Défi lecture
Nous en sommes à la 29e semaine du défi. Je suis en train de joyeusement rattrapper mon retard et j'en suis bien heureuse. Je vais en venir à bout de ce défi, j'en suis certaine. Satisfaction anticipée!
mercredi 20 juillet 2011
Vingt-cinquième livre du défi
Vacances d'été de Emmanuelle Heidsieck, Éditions Léo Scheer, Paris, 2011,118 pages
J'ai donc redécouvert le plaisir de lire avec mon défi et m'en voilà tout excitée et émue aussi. Je suis tombée en amour avec ce livre-ci qui commence ainsi "Je me suis remarié le 16 avril 2010". Très fort comme début. François est dans la cinquantaine et a épousé Élisabeth qui a la quarantaine. Elle a deux petites filles de 9 et 12 ans, ses enfants à lui sont adultes. Ils sont en vacances en Provence et plein d'amis viennent les visiter au bord de leur piscine. Heureusement qu'il y en a une piscine parce que François s'ennuie de la mer. Bien joli la Provence, mais il s'y ennuie et les invités de sa femme l'ennuient encore plus. Heureusement qu'il y a le gardien-homme à tout faire, Pierre-Olivier, chez qui il se réfugie de plus en plus et dès le matin. Dans les deux premiers chapitres, j'ai été passionnée par l'histoire, tout à fait plausible et bien racontée. Je me suis posé plein de questions sur la relation qui se développait entre François et Pierre-Olivier, toute en nuances et délicatesse, mais non dépourvue de mystère. Scotchée au livre que j'étais! Je l'ai d'ailleurs lu d'une traite, ce que je ne faisais plus depuis longtemps. Le plaisir de se plonger dans un bon roman, enfin, je l'éprouvais de nouveau. Puis vint... la déception!
Si les deux premiers chapitres sont passionnants, les deux derniers sont totalement décevants. De relations personnelles, on passe abruptement à des relations patronnales-syndicales. Ce sujet ne m'intéresse plus du tout. Négociations, demandes d'augmentation de salaire, réunions, grève, mais dans quoi ce livre s'est-il embarqué? Moi, en tout cas, j'ai débarqué! Et ça finit en queue de poisson. Une espèce de réflexion sans réponse sur les classe moyennes françaises. Les deux dernières phrases :"Pendant des années, ils ont supprimé nos droits, baissé nos salaires, on était tous mélangés, on était pieds et poings liés, c'est avec notre consentement qu'ils ont tout démantelé. Cela sera complètement différent puisque ça l'a été."
FIN
Quelle mauvaise surprise. Et ça avait si joliment commencé. Je ne recommande pas!!!
J'ai donc redécouvert le plaisir de lire avec mon défi et m'en voilà tout excitée et émue aussi. Je suis tombée en amour avec ce livre-ci qui commence ainsi "Je me suis remarié le 16 avril 2010". Très fort comme début. François est dans la cinquantaine et a épousé Élisabeth qui a la quarantaine. Elle a deux petites filles de 9 et 12 ans, ses enfants à lui sont adultes. Ils sont en vacances en Provence et plein d'amis viennent les visiter au bord de leur piscine. Heureusement qu'il y en a une piscine parce que François s'ennuie de la mer. Bien joli la Provence, mais il s'y ennuie et les invités de sa femme l'ennuient encore plus. Heureusement qu'il y a le gardien-homme à tout faire, Pierre-Olivier, chez qui il se réfugie de plus en plus et dès le matin. Dans les deux premiers chapitres, j'ai été passionnée par l'histoire, tout à fait plausible et bien racontée. Je me suis posé plein de questions sur la relation qui se développait entre François et Pierre-Olivier, toute en nuances et délicatesse, mais non dépourvue de mystère. Scotchée au livre que j'étais! Je l'ai d'ailleurs lu d'une traite, ce que je ne faisais plus depuis longtemps. Le plaisir de se plonger dans un bon roman, enfin, je l'éprouvais de nouveau. Puis vint... la déception!
Si les deux premiers chapitres sont passionnants, les deux derniers sont totalement décevants. De relations personnelles, on passe abruptement à des relations patronnales-syndicales. Ce sujet ne m'intéresse plus du tout. Négociations, demandes d'augmentation de salaire, réunions, grève, mais dans quoi ce livre s'est-il embarqué? Moi, en tout cas, j'ai débarqué! Et ça finit en queue de poisson. Une espèce de réflexion sans réponse sur les classe moyennes françaises. Les deux dernières phrases :"Pendant des années, ils ont supprimé nos droits, baissé nos salaires, on était tous mélangés, on était pieds et poings liés, c'est avec notre consentement qu'ils ont tout démantelé. Cela sera complètement différent puisque ça l'a été."
FIN
Quelle mauvaise surprise. Et ça avait si joliment commencé. Je ne recommande pas!!!
Maturité et liberté
Un des avantages de vieillir un peu pour une femme, c'est qu'on devient invisible. Personne pour nous achaler, nous zieuter, nous désirer. Du coup, on peut se laisser aller à faire plein de folies, à explorer ce qu'on veut, on ne se fait pas remarquer. Plus libre je suis, oui.
Sprint lecture
Je cours les bibliothèques et je lis, je lis, je lis et j'adore ça. Et je n'écris pas dans Fitnesspal et je n'en mourrai pas, fitnesspal non plus. J'ai monté la tour de l'Horloge dans le Vieux-Montréal, bel endroit. Courez-y, ça fermera le premier août pour rénovation. Montée pour montée, c'est bien plus facile que la montagne. Et pas besoin de compter les marches, elles sont déjà numérotées pour nous! Je passe un bel été dans mes pantalons de yoga, héhé! tête de cochon, je me refuse à acheter autre chose et comme rien d'autre ne me fait dans ma garde-robe... bon, c'est pratique des pantalons de yoga et ça filtre même les rayons uva et uvb, ces trucs nocifs pour nous qu'on nous dit maintenant de rechercher quinze minutes par jour pour la magnifique vitamine D dont nous manquerions tous sous nos climats nordiques.
mardi 19 juillet 2011
Du calme!
Mon entraîneur joue également un rôle de confident. Il a un enfant de l'âge de Petit-fils, il connaît mes histoires et je connais les siennes. Il m'a rappelé que c'est moi qui ai parlé de garde partagée avec Vingt ans. Elle, elle s'était déjà arrangée pour que le père le garde à plein temps, leur fils. Elle le visitait de temps en temps chez lui et ne l'amenait jamais chez elle. C'est à mon initiative que des changements ont été entrepris. Parce que moi, je trouvais que ça n'avait pas de bon sens. Tant que j'ai assumé en grande partie la moitié de la garde de Petit-fils, tout allait bien. Mais là, je pousse énormément beaucoup pour qu'elle assume elle-même son enfant. Elle ne me contredit pas, elle me ment et fait à sa tête. Je m'attendais à quoi au juste? À un miracle! Oui, absolument, à un miracle. Je suis une indécrottable optimiste. Et dans le fond, j'aime bien que les choses se passent comme moi je l'ai décidé. Avoir des enfants, c'est aussi apprendre à lâcher prise. Une source infinie de croissance, les enfants. De souffrance aussi un peu, si on entre là-dedans. Moi, je choisis le bonheur.
Vingt-quatrième livre du défi
Écorchées de Sylvie Frigon, Les éditions du remue-ménage, Montréal, 2006, 94 pages
Un petit livre qui m'a beaucoup plu. Un roman supposément mais clairement des cas vécus, l'auteure est criminologue et travaille auprès des détenues depuis plusieurs années. Les portraits tracés sonnent vrais. Le titre aussi, ce sont vraiment des histoires d'écorchées que Sylvie Frigon raconte. La misère, l'abus, la maladie mentale, tout est là. Et ces femmes blessées ont souvent des enfants qui seront blessés à leur tour. Pas normal d'avoir une mère en prison. Il y a un peu d'espoir pourtant. Des programmes artistiques qui sauvent ou pansent les blessures. Un livre intéressant dont j'ai regretté la brièveté. Il nous laisse sur notre faim.
Un petit livre qui m'a beaucoup plu. Un roman supposément mais clairement des cas vécus, l'auteure est criminologue et travaille auprès des détenues depuis plusieurs années. Les portraits tracés sonnent vrais. Le titre aussi, ce sont vraiment des histoires d'écorchées que Sylvie Frigon raconte. La misère, l'abus, la maladie mentale, tout est là. Et ces femmes blessées ont souvent des enfants qui seront blessés à leur tour. Pas normal d'avoir une mère en prison. Il y a un peu d'espoir pourtant. Des programmes artistiques qui sauvent ou pansent les blessures. Un livre intéressant dont j'ai regretté la brièveté. Il nous laisse sur notre faim.
lundi 18 juillet 2011
Mensonges
Vingt ans me ment. Je le sais et j'en ai la preuve. Mais je ferai comme si je ne le savais pas. Parce que si elle savait ouvertement que je le sais, ça ne ferait que compliquer la vie de tout le monde. Là, elle s'en doute, c'est assez et c'est aussi bon qu'une confrontation directe. Moi aussi, je mentais à ma mère.
Vingt-troisième livre du défi
Les trois rives du fleuve de Adeline Ysac, 2006, Alice éditions, Bruxelles, 93 pages
Je cherchais des livres courts à la bibliothèque et ce n'est qu'une fois à la maison que j'ai constaté que celui-ci était un petit roman pour adolescents de 12 ans et plus et pour adultes.
J'ai aimé le livre qui se lit en moins d'une heure (non, ce n'est pas seulement pour ça que j'ai aimé, héhé!), mais je ne le ferais jamais lire par un enfant de 12 ans. Grossesse à 13 ans, femme battue et inceste en 93 pages, faut le faire! C'est traité avec finesse et intelligence cependant. Excepté pour la culpabilisation de la petite fille de 13 ans qui a eu une relation sexuelle avec un jeune de 19 ans parce qu'elle n'a pas su dire non! Hein! Ici, elle serait une victime et le majeur de 19 ans qui a abusé d'elle serait poursuivi. Mais pas en Belgique semble-t-il. Ou bien l'auteure est moralisatrice et mal informée.
Malgré cette bévue, c'est un bon petit roman, plein de sensibilité et il finit bien.
Je cherchais des livres courts à la bibliothèque et ce n'est qu'une fois à la maison que j'ai constaté que celui-ci était un petit roman pour adolescents de 12 ans et plus et pour adultes.
J'ai aimé le livre qui se lit en moins d'une heure (non, ce n'est pas seulement pour ça que j'ai aimé, héhé!), mais je ne le ferais jamais lire par un enfant de 12 ans. Grossesse à 13 ans, femme battue et inceste en 93 pages, faut le faire! C'est traité avec finesse et intelligence cependant. Excepté pour la culpabilisation de la petite fille de 13 ans qui a eu une relation sexuelle avec un jeune de 19 ans parce qu'elle n'a pas su dire non! Hein! Ici, elle serait une victime et le majeur de 19 ans qui a abusé d'elle serait poursuivi. Mais pas en Belgique semble-t-il. Ou bien l'auteure est moralisatrice et mal informée.
Malgré cette bévue, c'est un bon petit roman, plein de sensibilité et il finit bien.
Vingt-deuxième livre du défi
Histoire de la fessée, de la sévère à la voluptueuse de Jean Feixas, Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, 2010, Paris, 314 pages
C'est un livre historique et la partie sur la sévérité prédomine largement. Un seul petit chapitre à la fin sur la fessée érotique. Mais misère ce qu'elle était répandue dans les siècles cette fameuse fessée. Elle était même utilisée par les médecins pour guérir les maladies. Une fessée et une saignée et le malade était sauvé! Pas trop compliqué. Les hommes corrigeaient leur femme, les femmes se vengeaient sur les enfants. Les familles françaises avaient toutes et ont encore, le fameux martinet. Au Québec, la strappe trônait en maîtresse dans le placard et rappelait à tous que l'autorité était ... autoritaire et violente!
L'auteur a découvert de multiples illustrations d'époque qui démontrent de visu toute la quotidienneté de la fessée dans les chaumières. On fessait aussi pour faire grossir le postérieur, les nourrices ne s'en privaient pas sur les bébés qui leur étaient confiés afin qu'ils soient en meilleure santé, les enfants maigres n'y échappaient pas, ni les femmes moins pourvues par la nature.
Ceux qui ont lu la Comtesse de Ségur connaissent les châtiments corporels prodigués à la moindre faute ou bien pour maintenir dans la peur et donc prévenir les fautes! Tous les collèges réputés avaient un Père Fouettard dont la tâche était uniquement de punir les coupables et qui y travaillait à temps plein.
La fessée chez les religieux et religieuses devient un peu plus trouble. On se permet alors de dénuder le postérieur des châtiés pour que les coups soient mieux sentis et il semblerait selon l'auteur que certains ecclésisastiques ou mères supérieures soient devenus assez friands et friandes de telles punitions au point d'en pratiquer à outrance. Ça ne choquait personne car c'était pour faire respecter la morale et les bons comportements!
Est-ce que je recommande? Euh... oui et non. Pour les photos et pour feuilleter un peu le texte. Je me suis tout tapé moi, défi oblige, et ça devient un peu redondant à la longue.
C'est un livre historique et la partie sur la sévérité prédomine largement. Un seul petit chapitre à la fin sur la fessée érotique. Mais misère ce qu'elle était répandue dans les siècles cette fameuse fessée. Elle était même utilisée par les médecins pour guérir les maladies. Une fessée et une saignée et le malade était sauvé! Pas trop compliqué. Les hommes corrigeaient leur femme, les femmes se vengeaient sur les enfants. Les familles françaises avaient toutes et ont encore, le fameux martinet. Au Québec, la strappe trônait en maîtresse dans le placard et rappelait à tous que l'autorité était ... autoritaire et violente!
L'auteur a découvert de multiples illustrations d'époque qui démontrent de visu toute la quotidienneté de la fessée dans les chaumières. On fessait aussi pour faire grossir le postérieur, les nourrices ne s'en privaient pas sur les bébés qui leur étaient confiés afin qu'ils soient en meilleure santé, les enfants maigres n'y échappaient pas, ni les femmes moins pourvues par la nature.
Ceux qui ont lu la Comtesse de Ségur connaissent les châtiments corporels prodigués à la moindre faute ou bien pour maintenir dans la peur et donc prévenir les fautes! Tous les collèges réputés avaient un Père Fouettard dont la tâche était uniquement de punir les coupables et qui y travaillait à temps plein.
La fessée chez les religieux et religieuses devient un peu plus trouble. On se permet alors de dénuder le postérieur des châtiés pour que les coups soient mieux sentis et il semblerait selon l'auteur que certains ecclésisastiques ou mères supérieures soient devenus assez friands et friandes de telles punitions au point d'en pratiquer à outrance. Ça ne choquait personne car c'était pour faire respecter la morale et les bons comportements!
Est-ce que je recommande? Euh... oui et non. Pour les photos et pour feuilleter un peu le texte. Je me suis tout tapé moi, défi oblige, et ça devient un peu redondant à la longue.
dimanche 17 juillet 2011
Les 22 premiers livres lus dans mon défi
1) Life de Keith Richards
Non-recommandé
2) Un amour de mère de Rosa Matteucci
Recommandé
3) Ru de Kim Thuy
Non-recommandé (je me sens coupable d'écrire ça parce que l'auteure est tellement sympathique)
4) L'histoire du scorpion qui ruisselait de sueur de Akram Musallam
Je n'ai vraiment pas aimé! Je me suis forcée pour finir.
5) Regardez dans la fêlure de Raphaël Ader
Pas mauvais mais ça ne m'a tellement pas marquée que je ne me rappelais plus de quoi il s'agissait et que j'ai dû lire mon résumé!
6) Le thaumaturge et le comédien de Paul Laurendeau
Recommandé
7) La méthode Dukan de dr. Pierre Dukan
Non-recommandé
8) The joy of sex by dr. Alex Comfort
Recommandé
9) L'immeuble Yacoubian de Alaa El Aswany
Recommandé
10) Kevin, le révolté (Murphy's boy) de Torey Hayden
Recommandé
11) Le sourd dans la ville de Marie-Claire Blais
Recommandé chaudement. Il faut avoir lu du Marie-Claire
Blais. Incontournable.
12) Pretend you don't see her de Mary Higgins Clark
Recommandé
13) Le désert de l'amour de François Mauriac
Recommandé
14) Les mots pour le dire de Marie Cardinal
Non-recommandé. Ce n'est pas mauvais cependant,
je suis ambivalente. Ça ne m'a pas passionnée.
15) Perdre sainement dix livres en 4 semaines de Karine Larose
Non-recommandé
16) L'estime de soi des parents de Germain Duclos
Recommandé
17) Se réinventer, visages de la vitalité humaine de Florence Meney
Non-recommandé (pas mauvais mais ne m'a pas intéressée)
18) Solaris Science-fiction et fantastique no 178 de Geneniève
Blouin et al
Recommandé
19) Les troubles de la personnalité de Jacques Débigaré
Recommandé
20) Secret Daughter de Shilpi Somaya Gowda
Recommandé
21) L'assimilande de Paul Laurendeau
Recommandé
22) Histoire de la fessée, de la sévère à la voluptueuse de
Jean Feixas
Recommandé si le sujet vous intéresse
Non-recommandé
2) Un amour de mère de Rosa Matteucci
Recommandé
3) Ru de Kim Thuy
Non-recommandé (je me sens coupable d'écrire ça parce que l'auteure est tellement sympathique)
4) L'histoire du scorpion qui ruisselait de sueur de Akram Musallam
Je n'ai vraiment pas aimé! Je me suis forcée pour finir.
5) Regardez dans la fêlure de Raphaël Ader
Pas mauvais mais ça ne m'a tellement pas marquée que je ne me rappelais plus de quoi il s'agissait et que j'ai dû lire mon résumé!
6) Le thaumaturge et le comédien de Paul Laurendeau
Recommandé
7) La méthode Dukan de dr. Pierre Dukan
Non-recommandé
8) The joy of sex by dr. Alex Comfort
Recommandé
9) L'immeuble Yacoubian de Alaa El Aswany
Recommandé
10) Kevin, le révolté (Murphy's boy) de Torey Hayden
Recommandé
11) Le sourd dans la ville de Marie-Claire Blais
Recommandé chaudement. Il faut avoir lu du Marie-Claire
Blais. Incontournable.
12) Pretend you don't see her de Mary Higgins Clark
Recommandé
13) Le désert de l'amour de François Mauriac
Recommandé
14) Les mots pour le dire de Marie Cardinal
Non-recommandé. Ce n'est pas mauvais cependant,
je suis ambivalente. Ça ne m'a pas passionnée.
15) Perdre sainement dix livres en 4 semaines de Karine Larose
Non-recommandé
16) L'estime de soi des parents de Germain Duclos
Recommandé
17) Se réinventer, visages de la vitalité humaine de Florence Meney
Non-recommandé (pas mauvais mais ne m'a pas intéressée)
18) Solaris Science-fiction et fantastique no 178 de Geneniève
Blouin et al
Recommandé
19) Les troubles de la personnalité de Jacques Débigaré
Recommandé
20) Secret Daughter de Shilpi Somaya Gowda
Recommandé
21) L'assimilande de Paul Laurendeau
Recommandé
22) Histoire de la fessée, de la sévère à la voluptueuse de
Jean Feixas
Recommandé si le sujet vous intéresse
Livres et livres
Mon blogue traite beaucoup de livres à lire et de livres-kilos à perdre! Ce billet traitera du deuxième sujet, alors je prierais les personnes minces qui n'ont jamais eu de problème de poids de s'arrêter ici. Je sais que c'est agaçant pour ces personnes de lire que je reviens toujours là-dessus: perdre du poids. Et j'en perds un peu, et j'essaie d'autres méthodes et je reprends et je m'enthousiasme et puis me désenthousiasme et reprends un peu encore mais ne me décourage pas et persiste. Alors, elles se disent que je ne l'ai pas l'affaire et me conseillent autre chose et sont découragées pour moi. Qu'elle maigrisse, la femme libre et qu'on passe à autre chose! On ne passera jamais à autre chose. Un problème de poids, c'est pour la vie. Ce n'est pas normal. La normalité, c'est de manger à sa faim, pas plus et d'avoir le poids qui correspond à sa grandeur, point. Poids proportionnel comme on peut cocher dans Réseaucontact! Même les gros cochent ça. On se croit souvent plus proportionnel qu'on ne l'est. Mais il faut affronter la réalité, même si ça fait mal. Écrire les faits pour mieux les combattre, car c'est bien d'un combat dont il s'agit. Ne pas se prendre en pitié, non, mais ne pas s'haïr non plus, ce qui est bien tentant. Alors, la vraie réalité, c'est que j'ai perdu quatre livres avec Fitnesspall, en écrivant tout ce que je mange et en ne dépassant pas 1400 calories par jour, perdues en trois semaines les quatre livres et je mangeais bien. Ensuite, un petit deux jours sans rien écrire et les quatre livres sont reprises. Et là, je repars. Et tout ceci est normal dans un processus de gestion du poids. Ne pas se décourager. Surtout pas. Ce serait pire. Si je peux reprendre quatre livres en deux jours, imaginez si je laisse aller trop longtemps. C'est comme ça que des gens se retrouvent à trois cents ou quatre cents livres. Alors, on poursuit. J'ai songé aux Weight Watchers, c'est efficace parce que quand j'ai envie de déroger, je pense à la pesée devant la madame WW et c'est certainement une barrière. Je me réessaie avec Fitnesspall, en écrivant régulièrement ici mes progrès pour me motiver. Si le fait de me donner un défi livres à lire a réussi à me faire lire, un défi perte de poids public devrait bien réussir à me faire maigrir. Je suis à mon plus haut poids depuis longtemps, soit 179.4 livres ce matin, pour 5 pieds sept pouces. Je veux me rendre à 150 livres. J'en ai marre de porter mes pantalons de yoga, aucun autre vêtement ne me fait et je ne veux pas m'en racheter. Autre motivation importante. De l'exercice? J'en fais. L'exercice, c'est excellent pour la forme, pour le coeur, pour le moral, mais l'exercice ne fait pas maigrir. Qu'on se le dise! Alors, je vais en reparler de cette lutte importante pour ma santé et pour mon apparence aussi. Je ne lâche pas!
En bas de mon blogue, à droite, j'affiche mes progrès, il n'y en a pas encore, mais il y en aura bientôt! Et ça peut fluctuer, vers le bas mais aussi vers le haut et il ne faut surtout pas se décourager pour ça. Ce n'est pas souhaitable mais c'est commun. On ne peut pas être parfaite tout le temps. L'important, c'est de se reprendre. Le temps et la persévérance viennent à bout des plus gros obstacles. Je vaincrai. À ma manière.
En bas de mon blogue, à droite, j'affiche mes progrès, il n'y en a pas encore, mais il y en aura bientôt! Et ça peut fluctuer, vers le bas mais aussi vers le haut et il ne faut surtout pas se décourager pour ça. Ce n'est pas souhaitable mais c'est commun. On ne peut pas être parfaite tout le temps. L'important, c'est de se reprendre. Le temps et la persévérance viennent à bout des plus gros obstacles. Je vaincrai. À ma manière.
samedi 16 juillet 2011
La panique de l'été
Chaque année, vers cette date-ci, je panique. Je vois l'été passer, débouler, s'échapper. Faut rien manquer! On s'est planifié un petit voyage à Washington, on court les festivals qui sont tous en même temps et puis je lis pour mon défi et pas juste pour mon défi, parce que c'est beau et bon la lecture. Et la montagne à monter, le condo à peinturer (ça attendra, officiel que ça attendra!!), les amies que je ne vois pas assez, la ville à explorer. Du calme, on respire.
vendredi 15 juillet 2011
Vingt-et-unième livre du défi
L'assimilande de Paul Laurendeau, ÉLP éditeurs, 2011, 117 pages
Il s'agit d'un petit roman, oui, mais qui m'a pris bien du temps. Pas simple le petit roman, ne serait-ce qu'au niveau du vocabulaire. Un dictionnaire est de mise, à moins que vous n'ayez une richesse de vocabulaire hors-du-commun. Galimatias, robinsonnade, basoche, brimborion, cryptisme, phrasidoter,salmigondis, lexème et compagnie, l'auteur parsème ses écrits de mots riches et peu communs. Sauf... quand il s'agit d'un amoureux transi, Pierrot Béland qui, lui, tient des propos d'habitant dignes de l'époque du Survenant. Ou bien de Romuald Ricard, le nationaleux ou même du premier ministre du Québec qui ne dédaigne pas le "moé" et la "patente" "à planche".
Car c'est bien de langue dont il s'agit, d'une bébelle créée par des universitaires et qui sera portée par une universitaire doctorante anglaise amoureuse de la langue française,Kimberley Parker. Cet objet se porte sur l'oreille et il permet d'apprendre instantanément une langue seconde, une seule à la fois, sinon gare aux maux de tête violents!
Nous apprendrons, par l'intermédiaire de la colocataire de Kimberley, Mélissa Dassou, que le glottophore (c'est le nom de l'objet), c'est de la dynamite! Et du même coup, j'appris que celui qui a donné son nom aux prestigieux prix Nobel, monsieur Nobel lui-même, était aussi l'inventeur de la dynamite! Ce petit roman est donc riche en enseignements divers, bien écrit, divertissant et en plus, il nous plonge indirectement dans les conflits linguistiques français-anglais et pan-canadiens. La langue, n'est-ce-pas un sujet éternel et universel chez nous?
Il s'agit d'un petit roman, oui, mais qui m'a pris bien du temps. Pas simple le petit roman, ne serait-ce qu'au niveau du vocabulaire. Un dictionnaire est de mise, à moins que vous n'ayez une richesse de vocabulaire hors-du-commun. Galimatias, robinsonnade, basoche, brimborion, cryptisme, phrasidoter,salmigondis, lexème et compagnie, l'auteur parsème ses écrits de mots riches et peu communs. Sauf... quand il s'agit d'un amoureux transi, Pierrot Béland qui, lui, tient des propos d'habitant dignes de l'époque du Survenant. Ou bien de Romuald Ricard, le nationaleux ou même du premier ministre du Québec qui ne dédaigne pas le "moé" et la "patente" "à planche".
Car c'est bien de langue dont il s'agit, d'une bébelle créée par des universitaires et qui sera portée par une universitaire doctorante anglaise amoureuse de la langue française,Kimberley Parker. Cet objet se porte sur l'oreille et il permet d'apprendre instantanément une langue seconde, une seule à la fois, sinon gare aux maux de tête violents!
Nous apprendrons, par l'intermédiaire de la colocataire de Kimberley, Mélissa Dassou, que le glottophore (c'est le nom de l'objet), c'est de la dynamite! Et du même coup, j'appris que celui qui a donné son nom aux prestigieux prix Nobel, monsieur Nobel lui-même, était aussi l'inventeur de la dynamite! Ce petit roman est donc riche en enseignements divers, bien écrit, divertissant et en plus, il nous plonge indirectement dans les conflits linguistiques français-anglais et pan-canadiens. La langue, n'est-ce-pas un sujet éternel et universel chez nous?
jeudi 14 juillet 2011
La jeune maman
J'ai eu une demande en privé d'une lectrice que j'aime beaucoup et qui suit assidument les aventures de Vingt ans. Je lui réponds ici, ma fille étant une héroïne de mon blogue qui me vaut de multiples billets et ce n'est pas fini!
Lundi dernier, Vingt ans a eu une entrevue à Montréal en vue d'une affectation éventuelle dans cette belle grande ville que nous aimons tant et qui lui sauverait quatre heures de transport par jour! Elle a tellement bien performé que le changement fût immédiat. Vous avez sans doute constaté si je rends bien sa personnalité par écrit, que ma Vingt ans a du chien, du caractère, de l'assurance et qu'elle a réponse à tout et aussi qu'elle est vite sur le piton. Ces qualités étant recherchées dans son nouveau poste, elle l'a eu. Bingo! Hier, elle m'appelle extatique, elle adore. Plein de nouvelles responsabilités et on lui fait confiance. Bref, le bonheur. Et s'ensuit qu'elle prend son fils toute la fin de semaine et qu'elle va l'emmener au Parc Safari. J'en suis bouche bée. C'est que j'avais des plans moi aussi pour le môme chéri que j'ai intégré dans ma vie. Évidemment, je suis ravie de ce revirement de situation. C'est ce qui est mieux pour le petit, d'avoir une mère présente, c'est clair. Mais malgré tout.... je m'en ennuie un peu déjà de mon petit coco colérique et si charmant à ses heures, le petit frisé à sa grand-maman.
Mais le dénouement de cette histoire est positif, absolument. Que ma fille ait une vie professionnelle et maternelle et amoureuse épanouie, c'est ce que je souhaite de tout mon coeur. On veut tous voir nos enfants heureux. Du coup, je respire mieux.
Lundi dernier, Vingt ans a eu une entrevue à Montréal en vue d'une affectation éventuelle dans cette belle grande ville que nous aimons tant et qui lui sauverait quatre heures de transport par jour! Elle a tellement bien performé que le changement fût immédiat. Vous avez sans doute constaté si je rends bien sa personnalité par écrit, que ma Vingt ans a du chien, du caractère, de l'assurance et qu'elle a réponse à tout et aussi qu'elle est vite sur le piton. Ces qualités étant recherchées dans son nouveau poste, elle l'a eu. Bingo! Hier, elle m'appelle extatique, elle adore. Plein de nouvelles responsabilités et on lui fait confiance. Bref, le bonheur. Et s'ensuit qu'elle prend son fils toute la fin de semaine et qu'elle va l'emmener au Parc Safari. J'en suis bouche bée. C'est que j'avais des plans moi aussi pour le môme chéri que j'ai intégré dans ma vie. Évidemment, je suis ravie de ce revirement de situation. C'est ce qui est mieux pour le petit, d'avoir une mère présente, c'est clair. Mais malgré tout.... je m'en ennuie un peu déjà de mon petit coco colérique et si charmant à ses heures, le petit frisé à sa grand-maman.
Mais le dénouement de cette histoire est positif, absolument. Que ma fille ait une vie professionnelle et maternelle et amoureuse épanouie, c'est ce que je souhaite de tout mon coeur. On veut tous voir nos enfants heureux. Du coup, je respire mieux.
lundi 11 juillet 2011
Vingtième livre du défi
Il faut tout d'abord préciser que je ne peux servir de modèle dans le défi que j'ai moi-même lancé! En effet, nous sommes maintenant à la 28e semaine et je n'en suis qu'au 20e livre. Ce qui ne veut pas dire que je ne me rendrai pas à cinquante-deux livres, que non, que non! Il va falloir faire un sprint à un moment donné, aller vers des romans courts, il y en a tout plein, et en lire plusieurs dans la même semaine. Je suis capable de faire ça. Le plaisir de lire m'est revenu. C'est important et c'est énorme. Alors, je ne suis pas inquiète. Pas encore....
Secret Daughter, A novel by Shilpi Somaya Gowda
Harpers Collins, New-York, 2010, 346 pages
Le jeune étudiant de Mcgill qui habitait le premier étage est déménagé et il a laissé une pile de livres à donner dans une boîte sur le trottoir. Je me suis servie en lui écrivant un mot de remerciement. Voici le premier de ces livres qui m'étaient certainement prédestinés.
Le début est extrêmement dramatique. Trop me disais-je. Déjà je voulais décrocher. Sans mon défi, je l'aurais fait. Mais c'est cette tendance que je veux justement modifier. J'ai donc continué et je me suis prise au jeu. Ce n'est pas un grand roman, l'écriture est archi-simple, tout comme la psychologie des personnages. On dirait que c'est un livre fait pour devenir un film populaire. On écrit aussi pour ça maintenant.
En fait, je voulais déjà l'acheter ce livre en librairie parce qu'il parle d'adoption. Un couple de médecins stériles. Un couple d'Indiens archi-pauvres qui tuent leur première fille et donnent la deuxième à l'orphelinat avant d'avoir enfin leur fils et de déménager dans la grande ville, Mumbai. C'est l'histoire de ces deux familles qui est relatée. Leurs destins si différents, les tourments des uns, la misère des autres.
La jeune fille voudra retrouver ses parents biologiques et ira passer un an aux Indes, dans la famille de son père qui est d'origine indienne. L'auteure est une Canadienne scolarisée d'origine indienne qui a fait du bénévolat dans un orphelinat indien et vit maintenant aux États-Unis. Elle connaît donc les deux cultures et son regard est intéressant.
J'ai aimé ce livre. Ce n'est pas de la grande littérature mais il a finalement retenu mon intérêt jusqu'à la fin.
Secret Daughter, A novel by Shilpi Somaya Gowda
Harpers Collins, New-York, 2010, 346 pages
Le jeune étudiant de Mcgill qui habitait le premier étage est déménagé et il a laissé une pile de livres à donner dans une boîte sur le trottoir. Je me suis servie en lui écrivant un mot de remerciement. Voici le premier de ces livres qui m'étaient certainement prédestinés.
Le début est extrêmement dramatique. Trop me disais-je. Déjà je voulais décrocher. Sans mon défi, je l'aurais fait. Mais c'est cette tendance que je veux justement modifier. J'ai donc continué et je me suis prise au jeu. Ce n'est pas un grand roman, l'écriture est archi-simple, tout comme la psychologie des personnages. On dirait que c'est un livre fait pour devenir un film populaire. On écrit aussi pour ça maintenant.
En fait, je voulais déjà l'acheter ce livre en librairie parce qu'il parle d'adoption. Un couple de médecins stériles. Un couple d'Indiens archi-pauvres qui tuent leur première fille et donnent la deuxième à l'orphelinat avant d'avoir enfin leur fils et de déménager dans la grande ville, Mumbai. C'est l'histoire de ces deux familles qui est relatée. Leurs destins si différents, les tourments des uns, la misère des autres.
La jeune fille voudra retrouver ses parents biologiques et ira passer un an aux Indes, dans la famille de son père qui est d'origine indienne. L'auteure est une Canadienne scolarisée d'origine indienne qui a fait du bénévolat dans un orphelinat indien et vit maintenant aux États-Unis. Elle connaît donc les deux cultures et son regard est intéressant.
J'ai aimé ce livre. Ce n'est pas de la grande littérature mais il a finalement retenu mon intérêt jusqu'à la fin.
dimanche 10 juillet 2011
En direct des îles
Je suis incapable d'enlever le nom de La Dame des îles de mon blogroll. Ça fera pourtant deux ans en septembre qu'elle a été assassinée et je ne l'ai jamais vue en personne. Mais on avait développé une amitié à travers nos blogues et surtout à travers une correspondance malicieuse où nous parlions de nos amours. Elle avait un sens de l'humour fin et était infiniment libre, heureuse, joyeuse. Savait s'indigner aussi et n'avait pas la langue (la plume?) dans sa poche. Je ne la connaissais que virtuellement et pourtant elle me manque.
samedi 9 juillet 2011
La mort
Je vais toujours au salon funéraire quand un ami proche ou pas si proche que ça perd un de ses parents. Parce que dans la détresse de la perte, le support des amis est une source de réconfort. J'étais contente de les serrer dans mes bras, mes amies et amis quand mon père est mort et je veux rendre la pareille. Important. Rites de passage, rites de vie, rites de mort, rites d'amour.
vendredi 8 juillet 2011
Griserie
Trois verres de vin de quatre onces. Trois cent calories. Toutes parties mes 1400 calories de la journée et il est seulement 14h35. Mais je ne regrette rien. Non. Le reste de la journée, ce sera du thé vert. Le problème, c'est que je déteste le thé vert. J'en avais rapporté de Chine, du frais cueilli de très haute qualité et d'un prix faramineux. Des feuilles de thé vert de luxe. Me suis forcée pour en boire pendant trois semaines, convaincue que je renforçais mon système immunitaire pour le reste de ma vie. Ça a peut-être été le cas. Le coeur me levait à la fin. Donné mon deux cents dollars de thé aux amis qui m'accompagnaient en voyage en Chine, à la femme du couple, le mari étant comme moi, il détestait. Il est d'ailleurs énormément beaucoup comme moi ce mari. Est arrivé avec deux billets de cent dollars l'autre fois et me les a mis dans les mains. Pour que tu t'inscrives avec ta fille dans notre prochain voyage. J'aime ça voyager avec toi, qu'il a dit, si tu décides de ne pas venir, ça ne me dérange pas du tout de perdre mon deux cent dollars. J'ai évidemment refusé. C'est avec eux que nous allons au Vietnam. Mais ils ont déjà réservé un autre voyage au printemps 2012.
Ma fille de 22 ans recommence à entendre des voix. C'est son chum qui m'a téléphoné. Ses médicaments ont de nombreux effets secondaires, le plus dérangeant étant une constipation opiniâtre. Parfois on reproche aux personnes atteintes de maladie mentale de ne pas les prendre leurs foutus médicaments. Mais qui aurait envie d'être constipé pendant dix jours? De ne pas bander? De ne plus jouir? De prendre cinquante livres en un an sans avoir rien changé à son alimentation? De trembler, de devenir diabétique, de voir son taux de cholestérol grimper au plafond, d'être amorphe et sans énergie? Ces médicaments soignent mais ils font aussi souffrir. Faut pas que j'y pense trop à ma petite fille. Si j'y pense, je déprime.
Ma fille de 22 ans recommence à entendre des voix. C'est son chum qui m'a téléphoné. Ses médicaments ont de nombreux effets secondaires, le plus dérangeant étant une constipation opiniâtre. Parfois on reproche aux personnes atteintes de maladie mentale de ne pas les prendre leurs foutus médicaments. Mais qui aurait envie d'être constipé pendant dix jours? De ne pas bander? De ne plus jouir? De prendre cinquante livres en un an sans avoir rien changé à son alimentation? De trembler, de devenir diabétique, de voir son taux de cholestérol grimper au plafond, d'être amorphe et sans énergie? Ces médicaments soignent mais ils font aussi souffrir. Faut pas que j'y pense trop à ma petite fille. Si j'y pense, je déprime.
Voir le monde
J'ai acheté une gigantesque carte du monde plastifiée et elle me prend tout un mur. Mon grand plaisir est d'aller la zieuter et de constater que je n'en connais qu'une si petite partie de ce monde magnifique. J'ai donc tout à découvrir. Jamais mis les pieds en Afrique, ni en Océanie. Un peu l'Europe, si peu, si peu. L'Asie me fascine, j'ai visité la Chine six semaines et en novembre, nous allons au Vietnam et au Cambodge, Dix-sept ans et moi. Ensuite... le monde m'attend!
jeudi 7 juillet 2011
Chez-soi
Mon intérieur n'a jamais eu beaucoup d'importance. Quand j'ai acheté ma grande maison, c'était à cause de l'immense cour. Quand j'ai acheté mon petit condo, c'était à cause de sa situation géographique. J'ai toujours regardé les gens qui peuvent passer des semaines à comparer, supputer, discuter, consulter pour choisir la couleur des murs du salon comme des bêtes curieuses. Je sais pourtant pertinemment que le décor est important pour plusieurs personnes et que c'est plus moi qu'eux la bête curieuse. Jusqu'à mes cinquante ans, ça allait. J'étais bien dans mon absence de décoration. Et puis là, en avançant dans ma belle cinquantaine, me semble que je devrais devenir une dame, vivre dans un beau décor, soigné, léché, recherché. J'ai acheté des revues de décoration. J'aime le beau, là n'est pas la question. Engager un décorateur? Me faire confiance? Laisser tout ça comme c'est?
Et si je commençais par peindre les murs? Bon... quelle couleur?
Et si je commençais par peindre les murs? Bon... quelle couleur?
mercredi 6 juillet 2011
Plan
Vu le médecin hier. Celui de la clinique du diabète. Je n'ai pas le diabète mais je suis à risques. Pas trop content le beau docteur. Mausus qu'il est donc séduisant cet homme-là. La voix grave, les yeux, la bonté aussi. Touchant la bonté. C'est d'ailleurs un doc qui touche beaucoup. Je lisais que les jeunes médecins le font de moins en moins. Peuvent te recevoir, poser quelques questions et hop! tu ressors avec une ordonnance. Tandis que le mien écoute, parle doucement, examine le corps, palpe, explique, rassure. Ou chicane! Cholestérol trop haut et poids en trop. Je lui ai promis de maigrir.
Mon plan: compter les calories et faire de la musculation deux fois par semaine avec mon entraîneur et monter la montagne entre trois et sept fois par semaine, plus sept que trois, mais je veux des objectifs réalisables que je vais tenir tout l'été, alors je mets ça plus petit que trop gros. Ce plan sera en vigueur jusqu'au premier septembre. Si je perds une livre par semaine, j'en aurai huit de moins pour sûr. Si c'est plus, tant mieux, mais je veux absolument demeurer réaliste cette fois. Ne pas partir en peur, perdre beaucoup de poids pour en reprendre plus encore. Stabilité et constance.
Mon défi lecture va mal, très mal. Là-dessus aussi, va falloir pousser. Je serais très énormément déçue de ne pas y être arrivée alors pas question d'échouer. Il n'en dépend que de moi. L'été est un temps excellent pour lire. Arrête d'en parler et fais-le donc, Une femme libre!!
Mon plan: compter les calories et faire de la musculation deux fois par semaine avec mon entraîneur et monter la montagne entre trois et sept fois par semaine, plus sept que trois, mais je veux des objectifs réalisables que je vais tenir tout l'été, alors je mets ça plus petit que trop gros. Ce plan sera en vigueur jusqu'au premier septembre. Si je perds une livre par semaine, j'en aurai huit de moins pour sûr. Si c'est plus, tant mieux, mais je veux absolument demeurer réaliste cette fois. Ne pas partir en peur, perdre beaucoup de poids pour en reprendre plus encore. Stabilité et constance.
Mon défi lecture va mal, très mal. Là-dessus aussi, va falloir pousser. Je serais très énormément déçue de ne pas y être arrivée alors pas question d'échouer. Il n'en dépend que de moi. L'été est un temps excellent pour lire. Arrête d'en parler et fais-le donc, Une femme libre!!
dimanche 3 juillet 2011
Rigueur
On est responsable de sa vie. Si mes enfants m'exploitent et se fient tant à moi, c'est que je me laisse exploiter et que je suis toujours là pour elles (je parle des filles parce que le gars a tout de même 31 ans et il a fini par comprendre qu'il devait la vivre tout seul sa vie). Je travaille donc sur moi. Pas si facile, mon instinct premier étant de voler au secours des petiotes et à trouver des solutions à leurs nombreux problèmes.
Je me parle. Personne ne va régler la situation à ma place. Se tenir raide. Évidemment, passer de la mère généreuse et serviable à la mère intransigeante et inflexible qui fait des comptes et réclame le moindre sou dû est assez radical.
Pour la première fois, ma jeune Dix-sept ans dyscalculique fait des efforts pour compter son argent, son absence d'argent plutôt. Je lui paie gîte et couvert, rien de plus. Elle en a été avertie amplement, maintenant, je mets en pratique. Tu veux aller au cinéma? Quelle bonne idée! Tu n'as pas l'argent pour? Quel dommage! Tu veux aller au party d'anniversaire de cette amie lointaine, de l'autre côté du pont Mercier qui est fermé? Bien sûr! Tu vas t'y prendre comment?
Elle travaille neuf heures par semaine au bureau de mon frère. Il lui faudrait un autre travail. Je ne pousse plus pour qu'elle cherche. Je laisse aller. Mais je ne cède pas pour ce qui est de l'argent. C'est tout un changement.
Et Vingt ans qui m'arrive hier avec cinq cent dollars comptant. Elle me demande de lui faire un chèque pour son loyer. Mille quatre-vingt-quinze dollars son loyer. Elle n'aurait plus de carnet de chèques, dit-elle. Tu peux payer comptant? Non, justement, c'est interdit. Misère! J'ai fait le chèque de loyer, elle était déjà en retard dans son paiement. Mais je ne vais pas lâcher et réclamer encore et toujours mon dû. Dans ce cas, c'est plus complexe, comme j'ai endossé le paiement du loyer.
J'ai décidé de ne plus payer la garderie. Je ne vois pas le jour où mes trois mille dollars déjà engloutis me seront remboursés. Le risque est que le petit doive quitter sa garderie. Je le prends. Cette fois, je le prends. Les parents de cet enfant décideront selon ce qui est le mieux pour eux. Je ne suis pas le parent de cet enfant, je ne suis pas le parent de cet enfant, je ne suis pas le parent de cet enfant. Phrase primordiale à me répéter tout le temps comme un mentra.
Je veux que "notre" fin de semaine de garde devienne "sa" fin de semaine de garde à elle. Déjà que j'ai le petit tous les lundis et mardis. Elle est venue me le conduire hier midi et aujourd'hui, on allait bruncher en famille. Je lui ai annoncé que je sortais, que je lui prêtais la voiture et qu'elle pouvait me ramener Deux ans à dix-neuf heures ce soir. Elle n'était pas ravie. Va-t-elle le confier au père pour l'après-midi? Je n'en sais rien et je ne veux pas le savoir.
Pour être respectée, il faut être respectable et se faire respecter. J'ai été trop mollassonne. C'est fini!
Je me parle. Personne ne va régler la situation à ma place. Se tenir raide. Évidemment, passer de la mère généreuse et serviable à la mère intransigeante et inflexible qui fait des comptes et réclame le moindre sou dû est assez radical.
Pour la première fois, ma jeune Dix-sept ans dyscalculique fait des efforts pour compter son argent, son absence d'argent plutôt. Je lui paie gîte et couvert, rien de plus. Elle en a été avertie amplement, maintenant, je mets en pratique. Tu veux aller au cinéma? Quelle bonne idée! Tu n'as pas l'argent pour? Quel dommage! Tu veux aller au party d'anniversaire de cette amie lointaine, de l'autre côté du pont Mercier qui est fermé? Bien sûr! Tu vas t'y prendre comment?
Elle travaille neuf heures par semaine au bureau de mon frère. Il lui faudrait un autre travail. Je ne pousse plus pour qu'elle cherche. Je laisse aller. Mais je ne cède pas pour ce qui est de l'argent. C'est tout un changement.
Et Vingt ans qui m'arrive hier avec cinq cent dollars comptant. Elle me demande de lui faire un chèque pour son loyer. Mille quatre-vingt-quinze dollars son loyer. Elle n'aurait plus de carnet de chèques, dit-elle. Tu peux payer comptant? Non, justement, c'est interdit. Misère! J'ai fait le chèque de loyer, elle était déjà en retard dans son paiement. Mais je ne vais pas lâcher et réclamer encore et toujours mon dû. Dans ce cas, c'est plus complexe, comme j'ai endossé le paiement du loyer.
J'ai décidé de ne plus payer la garderie. Je ne vois pas le jour où mes trois mille dollars déjà engloutis me seront remboursés. Le risque est que le petit doive quitter sa garderie. Je le prends. Cette fois, je le prends. Les parents de cet enfant décideront selon ce qui est le mieux pour eux. Je ne suis pas le parent de cet enfant, je ne suis pas le parent de cet enfant, je ne suis pas le parent de cet enfant. Phrase primordiale à me répéter tout le temps comme un mentra.
Je veux que "notre" fin de semaine de garde devienne "sa" fin de semaine de garde à elle. Déjà que j'ai le petit tous les lundis et mardis. Elle est venue me le conduire hier midi et aujourd'hui, on allait bruncher en famille. Je lui ai annoncé que je sortais, que je lui prêtais la voiture et qu'elle pouvait me ramener Deux ans à dix-neuf heures ce soir. Elle n'était pas ravie. Va-t-elle le confier au père pour l'après-midi? Je n'en sais rien et je ne veux pas le savoir.
Pour être respectée, il faut être respectable et se faire respecter. J'ai été trop mollassonne. C'est fini!
samedi 2 juillet 2011
Grosse
J'ai déjà rencontré des hommes qui m'avaient écrit à l'adresse de mon blogue. Mais oui, c'est arrivé. Je ne le racontais évidemment pas, vu que ces messieurs me lisaient. J'en ai rencontré des jeunes, des vieux. Dans certains cas, on s'est aimé un peu. Des fois beaucoup. Brièvement. Des amis-amants de passage. De belles amitiés platoniques aussi. Ils en savaient beaucoup sur moi. Énormément en fait. Je ne raconte pas tout ici, mais presque. Alors, jamais je n'aurais osé écrire que je me trouvais grosse, pas que je me trouvais grosse, que je l'étais, grosse. D'ailleurs, je ne l'ai pas toujours été. Dès que j'avais une livre de trop, je paniquais. Mais j'ai des photos de moi très bien, où je suis relativement mince.
Alors, d'écrire ici la réalité, soit que je suis actuellement une grosse madame, c'est difficile. Mais je dois la confronter cette réalité, pour mieux la combattre. Grosse, surpoids, graisse, ce n'est pas séduisant. On a peur de ces mots, ils surprennent et font réagir. On peut être une belle grosse, je sais, je sais. Je ne veux pas être une belle grosse. Je veux être une belle belle. Je n'ose pas écrire une belle mince, l'objectif est trop ambitieux. Mais dans mon poids santé, absolument, dans le tout haut de mon poids santé, très correct et satisfaisant. Je n'ai que vingt livres à perdre pour y arriver. C'est donc tout à fait atteignable.
Mammouth me parle, dans des commentaires à mes billets, de Zermati. Il a la même approche que Guylaine Guèvremont et Marie-Claude Lortie, dont j'ai lu le livre "Mangez! Un livre anti-régime, pro-minceur, pro-gourmandise. (qui a copié qui?) Ce sont de magnifiques théories que je respecte énormément. Il s'agit de manger ce qu'on veut quand on le veut et de suivre les signaux de notre faim. Retrouver le plaisir de manger. Excellent et si simple en apparence. Les minces le font naturellement. Grand bien leur fasse. Les gros et grosses n'ont pas, n'ont plus, cet instinct qui fait qu'on commande des frites parce qu'on en a envie et qu'on laisse la moitié de la portion dans l'assiette, naturellement, pas pour se priver, pas par culpabilité, non, juste parce qu'on est satisfait et heureux et que c'est assez. La satiété. Que c'est beau, que c'est charmant, que c'est admirable et naturel. Les gros ne l'ont jamais, ce sentiment de satiété, il faut être mince et sans problème alimentaire pour ne pas comprendre ça!! Qu'ils nous foutent la paix et qu'ils nous laissent régler ce problème de la manière qui nous convient à nous. Et dans mon cas, compter les calories et faire de l'exercice, c'est ce qui marche et c'est ce que je fais. De mon mieux.
Alors, d'écrire ici la réalité, soit que je suis actuellement une grosse madame, c'est difficile. Mais je dois la confronter cette réalité, pour mieux la combattre. Grosse, surpoids, graisse, ce n'est pas séduisant. On a peur de ces mots, ils surprennent et font réagir. On peut être une belle grosse, je sais, je sais. Je ne veux pas être une belle grosse. Je veux être une belle belle. Je n'ose pas écrire une belle mince, l'objectif est trop ambitieux. Mais dans mon poids santé, absolument, dans le tout haut de mon poids santé, très correct et satisfaisant. Je n'ai que vingt livres à perdre pour y arriver. C'est donc tout à fait atteignable.
Mammouth me parle, dans des commentaires à mes billets, de Zermati. Il a la même approche que Guylaine Guèvremont et Marie-Claude Lortie, dont j'ai lu le livre "Mangez! Un livre anti-régime, pro-minceur, pro-gourmandise. (qui a copié qui?) Ce sont de magnifiques théories que je respecte énormément. Il s'agit de manger ce qu'on veut quand on le veut et de suivre les signaux de notre faim. Retrouver le plaisir de manger. Excellent et si simple en apparence. Les minces le font naturellement. Grand bien leur fasse. Les gros et grosses n'ont pas, n'ont plus, cet instinct qui fait qu'on commande des frites parce qu'on en a envie et qu'on laisse la moitié de la portion dans l'assiette, naturellement, pas pour se priver, pas par culpabilité, non, juste parce qu'on est satisfait et heureux et que c'est assez. La satiété. Que c'est beau, que c'est charmant, que c'est admirable et naturel. Les gros ne l'ont jamais, ce sentiment de satiété, il faut être mince et sans problème alimentaire pour ne pas comprendre ça!! Qu'ils nous foutent la paix et qu'ils nous laissent régler ce problème de la manière qui nous convient à nous. Et dans mon cas, compter les calories et faire de l'exercice, c'est ce qui marche et c'est ce que je fais. De mon mieux.
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