"Place tes choses dans l'appart et tout va bien se passer. Il t'est étranger parce qu'il n'y encore rien de toi ici. Move. Grouille!"
C'est ma peintre qui est venue voir mon condo avec moi qui me donnait ces sages conseils. Il est correct mon condo. Pas vraiment besoin de peinturer. Commençons par l'habiter. Je suis les conseils de ceux qui me veulent du bien ces temps-ci et je m'en porte bien.
vendredi 17 avril 2009
mercredi 15 avril 2009
Couple et travail
La création d'un couple viable et non-superficiel, c'est du travail. Un dur travail qui prend du temps, de l'énergie, des explications, de l'ouverture, un désir d'implication, une capacité à se remettre en question. Un travail qui suscite des émotions parfois négatives, des larmes, des questionnements. Et malgré tous ces efforts, il n'y a même pas de garantie. Pas étonnant que j'aie évité si longtemps de m'engager dans une aventure si périlleuse!
Je lui ai envoyé un courriel hier et il m'a téléphoné pour en discuter. On a parlé longtemps, sans vraiment trouver de solutions, mais avec ouverture et en faisant vraiment une place à l'autre. On a pris le temps, ensemble. J'ai senti fortement que c'était aussi important pour l'un que pour l'autre de se rejoindre et même si on n'y est pas arrivé hier, je pense qu'on y arrivera éventuellement. Concessions, dialogue, compréhension, acceptation, nouveaux mots qui vont faire partie de ma vie au quotidien maintenant, je le sais et je le sens. Et je vais grandir à travers tout ça. Je grandis déjà.
Je lui ai envoyé un courriel hier et il m'a téléphoné pour en discuter. On a parlé longtemps, sans vraiment trouver de solutions, mais avec ouverture et en faisant vraiment une place à l'autre. On a pris le temps, ensemble. J'ai senti fortement que c'était aussi important pour l'un que pour l'autre de se rejoindre et même si on n'y est pas arrivé hier, je pense qu'on y arrivera éventuellement. Concessions, dialogue, compréhension, acceptation, nouveaux mots qui vont faire partie de ma vie au quotidien maintenant, je le sais et je le sens. Et je vais grandir à travers tout ça. Je grandis déjà.
mardi 14 avril 2009
Refroidie
Je m'excite, je m'enflamme, je monte aux sommets directement, alors normal que je redescende à un moment donné. Et là, je redescends. Pas sa faute à lui, pas ma faute à moi non plus. Pourquoi chercher des coupables? Va falloir que je fasse bien attention, que je revienne à une discipline stricte, sinon, le poids perdu, je vais le regagner et pas tranquillement. La faim m'est revenue, je suis fatiguée et je le vois mercredi mais l'excitation n'est pas là. Partie. Je signe pour mon condo jeudi. Je suis fatiguée.
Période normale probablement. Assurément même. Ne paniquons pas. Trop fatiguée pour paniquer de toutes façons.
Période normale probablement. Assurément même. Ne paniquons pas. Trop fatiguée pour paniquer de toutes façons.
lundi 13 avril 2009
Sur le vif
Deuxième nuit ensemble, deuxième journée aussi, trois, si on considère qu'il est arrivé en après-midi samedi. Pour la première fois, j'ai réussi à dormir alors qu'il est dans mon lit. J'en étais heureuse et fière, comme si c'était un exploit. Je me colle donc sur lui au petit matin, bien réveillée, enfiévrée de le découvrir encore et toujours là, chaud et disponible et je bénis la vie de couple, je la vénère, j'ai trouvé la source de la joie, de l'espoir et du plaisir éternel. Ma main se balade et rencontre son membre tendu, durci, pour moi, bonheur encore! Je continue à le caresser, à le bécoter dans le cou, je m'enhardis, il n'a qu'à se laisser faire. Mais voilà qu'il me repousse, gentiment, mais quand même, il me dit que non, que ça doit être consensuel! Comme si je l'agressais! Je crois qu'il plaisante, je le chatouille, je rigole. Non, il ne plaisante pas du tout et ma main je l'enlève et mon corps je l'éloigne. Ça se bouscule dans ma tête. Je sais, ils me l'ont raconté, que les hommes vivent parfois ou souvent ou presque toujours dans certains cas, ce genre de rejet. Pour les femmes, j'ai comme l'impression que c'est plus rare, vous me confirmerez. C'est dur de vivre ça. Il a le droit évidemment. C'est son corps et son corps ne m'appartient pas. Et pourtant, je voudrais tant qu'il m'appartienne. Mais non, ce n'est pas le cas. Une espèce d'impression de lubricité débordante non partagée. Cochonne. Calme-toi. Et puis vient de la rancoeur. Et il me veut fidèle? Je baiserais bien tous les jours moi. Désaccordés. Nous sommes désaccordés. Pas important si on s'aime. Si tellement énormément important pourtant. Alors je me suis levée, sur le bout des pieds, je suis respectueuse de son corps et de son sommeil aussi. Je suis allée travailler dans la cave pour ne pas déranger. Le malaise perdure. Et si je me trompais? Pourquoi une si petite chose telle qu'un simple refus sexuel me dérange-t-elle autant? Si j'étais sûre de son amour, si je le sentais plus près, plus souvent vulnérable, je serais moins affectée. Je ne suis pas bouleversée cependant, pas trop. On a rencontré nos familles mutuelles hier et ça s'est très bien passé dans les deux clans. Cet homme a l'air plus jeune que ses fils! Vraiment. Il est un phénomène. Mais je commence tout de même à revenir un peu sur terre. C'est probablement très bien. Pas des défauts insurmontables mais il a failli, juste failli me dire des paroles blessantes hier et il n'aurait pas fallu qu'il les prononce, vraiment pas. Il y a des choses que je ne supporte pas et ne supporterai jamais. Je suis une grande amoureuse, entière et tolérante mais on ne m'écrase pas. Que non.
samedi 11 avril 2009
Mode d'emploi demandé
Il vient chez moi aujourd'hui, dans mon quotidien, avec ma fille, mes boîtes et mon ordinaritude. Vais-je passer le test? Plusieurs relations foirent à ce moment-ci précisément. Je suis modérément inquiète, chers lecteurs, je ne suis pas en panique, c'est déjà ça de pris. On ira prendre une grande marche dans mon parc favori dont je m'éloigne, je lui ferai un petit souper (j'ai comme envie de lui cuisiner de la viande, il se donne tant de mal pour ne pas m'en servir! Mais non, je ne ferai pas ça héhé!), et ensuite... bon... ensuite, ma fille est là, on va parler (encore? on n'aura fait que ça toute la journée), ensuite, donc, euh... le cinéma? Lire côte à côte? Bien que moi, je ferais bien des boîtes. Mais jamais je ne pourrai faire des activités ordinaires et utiles alors qu'il est là dans mon espace, dans mon air, physiquement présent. Ouf! Mais que font donc les autres, ceux qui ont de l'expérience dans la vie de couple, dans les débuts de la vie de couple? Pourquoi n'y-a-t-il pas de mode d'emploi?
jeudi 9 avril 2009
Engagement
Wow! Tenez-vous bien. Il m'invite chez son FILS! Si c'est pas de l'engagement, ça, ouf! Je suis émue et ravie. Je le trouve formidable. Mais je vous l'ai déjà dit, peut-être??
Émotions
C'est un homme, alors il résiste, il rationalise. Il a besoin de garder le contrôle. Quelquefois, il baisse la garde pour se ressaisir aussitôt. Je me délecte de ces quelques instants de vulnérabilité totale, encore trop rares. Si précieux et prometteurs.
mercredi 8 avril 2009
Ma déesse
"Mon amour, ma déesse", c'est comme ça que mon dernier amour, celui avec lequel j'ai été en couple pendant dix-sept ans, commençait les petits ou grands mots qu'il m'écrivait. Ma déesse! Quand même. Et je ne m'en rappelais plus. Comment ai-je pu oublier ça?
Et puis le père de mon fils, en voyage, qui m'écrit des pages de tendresse et d'ennui dont il s'excuse à mesure car je l'avais bien prévenu de profiter du voyage et de ne surtout pas s'ennuyer. Il transportait son carnet partout avec lui et m'écrivait tout ce qu'il voyait et faisait et m'envoyait la grande lettre tous les trois jours. Je relis et je me sens avec lui, encore, trente ans plus tard.
Le plus gros de la correspondance me vient de cet Afghan dont j'avais été l'amante à Winnipeg quand j'avais dix-sept ans. On s'est écrit pendant des années. À la main. Même quand j'ai été en couple et lui aussi, même quand nous avons eu des enfants, on a continué à s'écrire régulièrement. Curieusement, j'avais totalement oublié ses lettres. Et voilà que je n'arrive pas à les jeter. Je garde.
À travers ces écrits, je me rends compte que j'ai été aimée, beaucoup aimée.
Et puis le père de mon fils, en voyage, qui m'écrit des pages de tendresse et d'ennui dont il s'excuse à mesure car je l'avais bien prévenu de profiter du voyage et de ne surtout pas s'ennuyer. Il transportait son carnet partout avec lui et m'écrivait tout ce qu'il voyait et faisait et m'envoyait la grande lettre tous les trois jours. Je relis et je me sens avec lui, encore, trente ans plus tard.
Le plus gros de la correspondance me vient de cet Afghan dont j'avais été l'amante à Winnipeg quand j'avais dix-sept ans. On s'est écrit pendant des années. À la main. Même quand j'ai été en couple et lui aussi, même quand nous avons eu des enfants, on a continué à s'écrire régulièrement. Curieusement, j'avais totalement oublié ses lettres. Et voilà que je n'arrive pas à les jeter. Je garde.
À travers ces écrits, je me rends compte que j'ai été aimée, beaucoup aimée.
mardi 7 avril 2009
Nourriture amoureuse
Il ne me dit pas qu'il m'aime. Il ne me fait pas de compliments non plus. Je me suis fait couper les cheveux courts, même mon voisin (non, pas Voisin! je ne l'ai pas revu encore) m'en a fait la remarque et lui, il n'a rien vu. Mais je lui ai dit que j'étais végétarienne et lui ne l'est pas. Or, à chaque fois qu'il cuisine pour moi, il me fait une recette végétarienne délicieuse et raffinée en m'avertissant que c'est la fin de son répertoire et qu'il y aura de la viande au prochain menu. Mais ce n'est jamais le cas. Je vois beaucoup d'amour dans cette recherche culinaire. Mercredi, c'est moi qui apporte le repas. Je ne vais pas trop me forcer. Je veux qu'il demeure le meilleur en cuisine. Il en éprouve une grande fierté et moi j'en tire de merveilleux bénéfices. Et puis, un homme qui cuisine, c'est si érotique.
lundi 6 avril 2009
Piments forts
J'ai peur du quotidien. Peur de ce moment (qui viendra évidemment) quand la nouveauté se sera émoussée, quand le coeur arrêtera de battre en accéléré, les hormones seront calmées et il me tombera un peu ou beaucoup sur les nerfs par moments. Actuellement, je ne le lui trouve aucun défaut et je le sais bien que c'est anormal. Je profite à plein de cette anormalité, tout ce qu'il fait ou dit me semble si intelligent, sensé, fou, drôle ou attendrissant.
Vit-il la même chose? Commence-t-il à se lasser? J'ai tendance à vouloir pimenter la relation, à créer des surprises, à le laisser pantois, étourdi, pris dans un tourbillon. Je ne veux tellement pas que ce soit ordinaire. Mais je commence à manquer d'idées. Légèrement. Très légèrement. En fait, il m'en vient tout plein encore pendant que j'écris ces lignes. Le quotidien est reporté à plus tard.
Vit-il la même chose? Commence-t-il à se lasser? J'ai tendance à vouloir pimenter la relation, à créer des surprises, à le laisser pantois, étourdi, pris dans un tourbillon. Je ne veux tellement pas que ce soit ordinaire. Mais je commence à manquer d'idées. Légèrement. Très légèrement. En fait, il m'en vient tout plein encore pendant que j'écris ces lignes. Le quotidien est reporté à plus tard.
vendredi 3 avril 2009
État second
Je suis en état de vulnérabilité, ça ressemble un peu à l'état de grâce. Il y a du mysticisme là-dedans. Je marche comme une somnambule, je parle avec des trémolos dans la voix, je me suis fait couper les cheveux (trop courts, merde!, elle m'a ratée, va-t-il m'aimer quand même?), je m'achète des jupes, je me suis fait faire de nouvelles lunettes (je veux le voir comme il faut), je dis "oui" à tout ce que ma fille me demande avant même qu'elle n'ait fini de le demander. Aucune nouvelle de la succession, je dois avoir quitté au plus tard le 28 avril car on passe chez le notaire le 29 et je remets alors les clés, or, je ne suis pas énervée, moi qui ai des tendances anxieuses. J'ai une boîte de faite, des livres, ceux dont je ne veux pas me départir. Mon immense bibliothèque part au vent, s'éparpille, se multiplie, chez les autres, adieux livres bienaimés. Tous ces ouvrages sur l'éducation des enfants, mais que j'en ai donc beaucoup. Et puis, ceux sur l'amaigrissement. Adios! Pour maigrir, recette facile, être follement en amour avec un homme désirable et désirant.
mercredi 1 avril 2009
Aimer
"Qui as-tu aimé?"
Était-ce une question piège? Et puis fuck les pièges, on est dans l'authenticité alors je lui réponds du mieux que je peux. Plus tard dans la soirée, alors que je suis dans son lit et dans ses bras. "Pourquoi tu m'as demandé qui j'avais aimé?"
"Pour savoir si tu pouvais aimer encore." Ses yeux étaient alors dans les miens et je voyais leur sourire malgré la pénombre. J'avais de nouveau cette envie de l'embrasser jusqu'au fond de l'âme.
"Mais bien sûr que je peux aimer encore et je veux aimer encore en plus." Il a semblé satisfait de la réponse et c'est avec une grande douceur qu'il m'a serrée contre lui.
Était-ce une question piège? Et puis fuck les pièges, on est dans l'authenticité alors je lui réponds du mieux que je peux. Plus tard dans la soirée, alors que je suis dans son lit et dans ses bras. "Pourquoi tu m'as demandé qui j'avais aimé?"
"Pour savoir si tu pouvais aimer encore." Ses yeux étaient alors dans les miens et je voyais leur sourire malgré la pénombre. J'avais de nouveau cette envie de l'embrasser jusqu'au fond de l'âme.
"Mais bien sûr que je peux aimer encore et je veux aimer encore en plus." Il a semblé satisfait de la réponse et c'est avec une grande douceur qu'il m'a serrée contre lui.
mardi 31 mars 2009
Analyse
Je mets beaucoup de temps à penser à Monsieur Relation et à moi. Trop, me disais-je. Et puis aujourd'hui, il m'est apparu clairement que non, c'est tout à fait nécessaire que je m'arrête, que je soupèse, que j'analyse, que je comprenne le mieux possible les émotions positives ou négatives qui me submergent. Je pourrai alors lui en faire part. Il est préférable de jouer franc jeu, de s'ouvrir à l'autre, de se rendre vulnérable. Tant que ça se fait de façon consensuelle, tant que je le sens aussi impliqué que je suis impliquée, ces explications nous amènent plus loin. Nous progressons rapidement dans ce chemin l'un vers l'autre, parce que nous le voulons tous les deux. "J'ai encore peur et je ne me livre pas entièrement émotivement", m'a-t-il dit la dernière fois. On est tellement tellement semblables lui et moi et c'est sur ces ressemblances que nous misons.
samedi 28 mars 2009
Se préparer
Je le vois aujourd'hui. Avant, il y a cet habillage soigneux, avec les pièces de vêtements qu'il découvrira et qui ont leur importance. Le plaisir de m'habiller pour moi mais aussi pour lui. La redécouverte du corps à travers les yeux de l'autre. Je sonnerai. Il ouvrira. Je monterai les escaliers doucement, en m'arrêtant à chaque palier. Il est là devant sa porte ouverte mais je ne le vois pas encore et il ne me voit pas encore. Il écoutera le bruit de mes pas sur les marches. Au dernier palier, je pourrai entrevoir sa silhouette et aux dernières marches, son sourire. Je m'approcherai et il me prendra dans ses bras. Nous reculerons, enlacés et il refermera la porte derrière nous.
vendredi 27 mars 2009
Autonomie
Le croiriez-vous? Meuh oui, ceux qui me lisent depuis un bout vont facilement le croire. Le croiriez-vous donc si je vous disais que c'est Dix-Huit ans elle-même qui a organisé son shower de bébé? C'est ce soir. Elle fait ça chez une amie. Au début, elle ne nous avait pas invitées, ses soeurs et moi. Mais là, oui, c'est moi qui paie le buffet, pas nécessairement de rapport cependant. Quatorze ans lui a dit qu'elle achèterait des Converse de bébé, ça l'a peut-être motivée. Elle finit de travailler demain, ma belle Dix-huit ans et elle accouche dans deux mois. Dix-neuf ans ne sera pas au shower. Je l'ai vue hier pour la conduire à son rendez-vous à l'hôpital, elle allait pas pire, un peu zombie, c'est les médicaments, mais pas pire tout de même. Ils la suivent de près et il y a une travailleuse sociale dans le dossier. Elle voulait me rencontrer (la t.s.) mais Dix-neuf ans refuse, alors je suis les directives de Dix-neuf ans. C'est une adulte.
Ma vie a bien changé depuis que monsieur Relation en fait partie. Rapidement. Il est comme beaucoup présent dans mes pensées. C'est fou. Je le vois demain. J'ai hâte.
Mais là je m'en vais au shower de ma petite Dix-huit ans, tellement belle cette enfant-là. Elle va se débrouiller pour avoir une belle vie. Organisée et courageuse comme elle est, c'est évident. Je m'en vais leur acheter du mousseux sans alcool en passant. Elle a plein d'invitées. Partout où elle passe, on la remarque. Forte personnalité.
Ma vie a bien changé depuis que monsieur Relation en fait partie. Rapidement. Il est comme beaucoup présent dans mes pensées. C'est fou. Je le vois demain. J'ai hâte.
Mais là je m'en vais au shower de ma petite Dix-huit ans, tellement belle cette enfant-là. Elle va se débrouiller pour avoir une belle vie. Organisée et courageuse comme elle est, c'est évident. Je m'en vais leur acheter du mousseux sans alcool en passant. Elle a plein d'invitées. Partout où elle passe, on la remarque. Forte personnalité.
Succession
Je suis heureuse, au-dessus des petits pépins de la vie qui ne m'atteignent même pas, même plus. Le condo que j'achète est une succession, or j'apprends que la succession n'est pas réglée, lalalalère. Ces gens n'auraient jamais dû vendre avant que la succession ne soit vraiment réglée. Alors, on ne peut pas passer chez le notaire pour l'achat du condo, lalalalalèrelou. Enervée? Même pas du tout. Pas encore, héhé. Je passe chez le notaire pour la vente de ma maison à moi le 29 avril, en principe, je dois remettre les clés ce jour-là. Ils ont réservé leurs déménageurs pour le 30 avril. Et moi, et moi? Non, je n'ai réservé personne encore. J'attends. Les choses vont se placer, d'une façon ou d'une autre. Je suis devenue zen. Heureuse. Monsieur Relation y a beaucoup à voir. C'est fou, je sais. S'il me quittait, à ce point-ci, là, je serais dévastée. Mais il m'a invitée à placer ma fille et à aller habiter chez lui en attendant, dans son petit appartement. Je n'irai pas, mais la seule pensée qu'il m'ait invitée avec tant de joie et d'empressement et que ça ait été son premier réflexe, me comble entièrement, totalement. Je me sens aimée.
jeudi 26 mars 2009
Rêves
On se met nus dans son lit et ce n'est pas pour baiser. On se colle et on se raconte nos rêves. Cette relation est vraiment du neuf dans ma vie. Ressourçante, rafraichissante et si brûlante. Cette impression d'être hors du temps, la gorge nouée, en état élevé d'émotivité, proche de l'extase. Ai-je déjà vécu ça? Si c'était le cas, je n'aurais pas pu l'oublier.
mercredi 25 mars 2009
Les boîtes
Mais, nom d'une pipe, z'allez pas me faire croire qu'écolo comme je suis, je vais me résoudre à ACHETER des boîtes de déménagement! Ridicule. Lors de mon dernier déménagement (il y a 25 ans, chut!), je m'en étais procuré facilement dans les commerces. Là, les épiceries (ma fille travaille au IGA) les déchiquettent et s'en débarrassent dès la réception des denrées, les magasins n'en donnent pas, seule la société des alcools m'a donné ses boîtes (petites mais parfaites pour les livres dont je n'ai pas encore accepté de me débarrasser - j'y arriverai peut-être avant le jour D) de bon coeur.
mardi 24 mars 2009
Cuisine
"Occupe-toi au max, ça devrait être facile avec le déménagement, arrête de focuser sur la fin possible de ce couple qui débute, tu vas la causer cette fin avec cette fixation."
C'est mon amie A, celle qui a mon âge mais qui est une mère pour moi, qui me donnait ces judicieux conseils. À elle, je raconte tout, même ma vie sexuelle. C'est une belle femme épanouie et sage en même temps, qui a une belle maison bien décorée, toujours propre, une femme qui reçoit avec des mets recherchés servis dans la vaisselle appropriée, sur une table impeccablement montée. C'est fou ce que j'admire ce sens des détails chez les autres. Je suis tellement loin de ça. Mais je pourrais changer, je le vois bien que je peux changer du tout au tout. Apprendre. Je cuisine bien, c'est toujours savoureux et j'y vais au pif! comme en sexualité. J'ai un instinct sûr en ces domaines et quand je me laisse aller et que je m'écoute, je me trompe rarement. Un peu plus de fleur de sel, une petite morsure, là, juste à l'orée du sexe offert, alors qu'il ne s'y attend pas, du curcuma que j'ai appris à aimer, revenu dans l'ail, le poivre noir frais moulu, on mélange, alors qu'il va jouir, arrêter tout, retenir sa jouissance, elle sera tellement meilleure, contrôler la température, faire cuire juste à point. Je suis douée en cuisine et j'en retire une grande satisfaction. Mes convives sont ravis, même si mes mets succulents sont servis dans de la vaisselle dépareillée. Personne ne s'en est jamais plaint. Et on en redemande.
C'est mon amie A, celle qui a mon âge mais qui est une mère pour moi, qui me donnait ces judicieux conseils. À elle, je raconte tout, même ma vie sexuelle. C'est une belle femme épanouie et sage en même temps, qui a une belle maison bien décorée, toujours propre, une femme qui reçoit avec des mets recherchés servis dans la vaisselle appropriée, sur une table impeccablement montée. C'est fou ce que j'admire ce sens des détails chez les autres. Je suis tellement loin de ça. Mais je pourrais changer, je le vois bien que je peux changer du tout au tout. Apprendre. Je cuisine bien, c'est toujours savoureux et j'y vais au pif! comme en sexualité. J'ai un instinct sûr en ces domaines et quand je me laisse aller et que je m'écoute, je me trompe rarement. Un peu plus de fleur de sel, une petite morsure, là, juste à l'orée du sexe offert, alors qu'il ne s'y attend pas, du curcuma que j'ai appris à aimer, revenu dans l'ail, le poivre noir frais moulu, on mélange, alors qu'il va jouir, arrêter tout, retenir sa jouissance, elle sera tellement meilleure, contrôler la température, faire cuire juste à point. Je suis douée en cuisine et j'en retire une grande satisfaction. Mes convives sont ravis, même si mes mets succulents sont servis dans de la vaisselle dépareillée. Personne ne s'en est jamais plaint. Et on en redemande.
dimanche 22 mars 2009
Insécurité
Dans mes couples passés, ceux qui ont duré, je n'étais pas l'insécure du couple. Au contraire. Sept ans avec le père de mon fils. Un "couple open". C'était la mode à cette époque. Je l'aimais lui, mais je ne me suis jamais empêchée de goûter à d'autres corps à l'occasion. Notre entente était qu'on pouvait et qu'on n'avait surtout pas à se le raconter. J'étais jeune, on a été ensemble de 20 à 27 ans, on était très amoureux et qu'il ait profité ou non de notre liberté sexuelle ne m'importait pas du tout. Je me sentais absolument sécure dans la relation.
Ensuite, mon long couple qui a duré dix-sept ans. Fidélité. Facile. Je me sentais aimée. Pas de doutes. J'ai eu un choc quand il a choisi la bouteille quand je lui ai donné l'ultimatum "Tu arrêtes de boire ou bien je te quitte."
Et puis, les sept dernières années. Des hommes à profusion. Consommation. Plaisir. Changement. Et puis quelques-uns qui détonnent et marquent. Un homme amoureux qui ne bande pas. Il se révélera un grand fucké. J'ai relu notre correspondance. Je n'avais rien vu. Rupture désirée.
Mon amant du dimanche m'a marquée aussi. Cette relation me convenait à cause de mes nombreuses responsabilités familiales. On est demeurés amis.
Celui qui m'a fragilisée émotivement, c'est un homme d'affaires directif qui m'avait pris en charge l'espace d'un été. Il me voyait très régulièrement, venait me chercher, planifiait plein d'activités intéressantes, m'amenait dans des restaus de luxe, payait toujours tout pour moi et pas moyen de contester, prenait soin de moi, me cuisinait des plats raffinés servis dans une vaisselle d'apparat, me donnait des cadeaux, me faisait sentir comme une princesse. Jamais personne n'avait pris soin de moi comme ça. J'ai résisté et puis je me suis laissée aller, j'ai alors ressenti un grand bien-être, une confiance en lui et en nous. C'est exactement ce moment là qu'il a choisi pour s'en aller à Québec et ne plus jamais me donner aucune nouvelle. Pas vrai, il m'a donné des nouvelles dix-huit mois après sa disparition! Pour que je sache qu'il n'avait pas eu d'accident, mais qu'il avait préféré couper les ponts pour ne pas souffrir parce qu'il était tombé en amour avec moi. Mon oeil!
Je ne sais pas si c'est à cause de cette expérience relativement récente mais j'ai bien de la misère à me sentir sécure avec monsieur Relation. Il a dit qu'il était mon chum, il a même rencontré ma famille aujourd'hui, mais il en faudra plus, beaucoup plus pour que je relaxe.
Ensuite, mon long couple qui a duré dix-sept ans. Fidélité. Facile. Je me sentais aimée. Pas de doutes. J'ai eu un choc quand il a choisi la bouteille quand je lui ai donné l'ultimatum "Tu arrêtes de boire ou bien je te quitte."
Et puis, les sept dernières années. Des hommes à profusion. Consommation. Plaisir. Changement. Et puis quelques-uns qui détonnent et marquent. Un homme amoureux qui ne bande pas. Il se révélera un grand fucké. J'ai relu notre correspondance. Je n'avais rien vu. Rupture désirée.
Mon amant du dimanche m'a marquée aussi. Cette relation me convenait à cause de mes nombreuses responsabilités familiales. On est demeurés amis.
Celui qui m'a fragilisée émotivement, c'est un homme d'affaires directif qui m'avait pris en charge l'espace d'un été. Il me voyait très régulièrement, venait me chercher, planifiait plein d'activités intéressantes, m'amenait dans des restaus de luxe, payait toujours tout pour moi et pas moyen de contester, prenait soin de moi, me cuisinait des plats raffinés servis dans une vaisselle d'apparat, me donnait des cadeaux, me faisait sentir comme une princesse. Jamais personne n'avait pris soin de moi comme ça. J'ai résisté et puis je me suis laissée aller, j'ai alors ressenti un grand bien-être, une confiance en lui et en nous. C'est exactement ce moment là qu'il a choisi pour s'en aller à Québec et ne plus jamais me donner aucune nouvelle. Pas vrai, il m'a donné des nouvelles dix-huit mois après sa disparition! Pour que je sache qu'il n'avait pas eu d'accident, mais qu'il avait préféré couper les ponts pour ne pas souffrir parce qu'il était tombé en amour avec moi. Mon oeil!
Je ne sais pas si c'est à cause de cette expérience relativement récente mais j'ai bien de la misère à me sentir sécure avec monsieur Relation. Il a dit qu'il était mon chum, il a même rencontré ma famille aujourd'hui, mais il en faudra plus, beaucoup plus pour que je relaxe.
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