Je ne maigris plus et j'ai toutes les misères du monde à ne pas remonter en haut du 163 livres. J'ai envie d'excès et j'ai mangé du sucre (du sirop d'agave dans une espèce d'imitation de yogurt tout à fait délicieuse, mais c'est du sucre pareil) aujourd'hui. Crise immédiate. J'ai mangé tout le pot de Yoso amandes et noix de cajous à la vanille. Ce truc est démentiel. 480 calories. Il va sans dire que j'ai déjà dépassé et de beaucoup mon allocation de calories de la journée.
Un peu normal me connaissant que je réagisse comme ça. J'ai passé les tests de sang demandés par le médecin ce matin alors là, les valves sont ouvertes. Tant d'efforts. Sept livres de parties depuis mon retour de Turquie, aucun mais vraiment aucun sucre ingéré depuis six semaines et sans trop en souffrir d'ailleurs, motivée comme je l'étais.
Je le suis toujours motivée et j'ai bien en tête la leçon de la dernière fois quand je suis descendue à 162 livres et que je me suis laissé reprendre du poids rapidement jusqu'à 175 livres pour en reperdre cinq et rester à 170 livres stables pendant plus d'un an.
Cette fois, je ne m'impose pas comme but à atteidre de parvenir à mon poids santé, même si j'en suis proche. Non, de garder mon poids actuel de 163 livres d'une façon permanente, de continuer à faire de l'exercice intensivement, dont la montagne, me ferait le plus grand bien. C'est ce que je vise.
Le sucre d'aujourd'hui, c'est aujourd'hui. Le pot est fini alors on n'en parle plus. J'ai également acheté impulsivement des dattes. Pas bon ça non plus. Un bon aliment on s'entend mais dangereux pour une sucralcoolique. Ça se congèle des dattes?
lundi 21 juillet 2014
dimanche 20 juillet 2014
Vivre sans homme
Je viens de commenter le dernier billet de Pur Bonheur (dans mon blogroll) et ça me fait réaliser que ça fait cinq ans que je n'ai plus d'homme, homme dans le sens d'amant-amoureux, dans ma vie. Il y a bien eu le monsieur tordu (mais gentil, aucune méchanceté ce gars) aux jouets qui venait prendre son bain chez moi, mais je ne le compte même pas. Et la plupart du temps, je n'y pense pas aux hommes et à leur absence. Et comme je n'y pense pas, je n'en souffre pas non plus.
J'ai toujours cette amie inscrite sur réseau contact qui me parle de ses aventures. Minces ses aventures. En fait, elle a correspondu, parlé au téléphone, communiqué avec des gars sur skype mais n'a encore fait aucune rencontre en un an d'inscription! Sauf que là, ça a passé proche, le gars lui plaisait énormément, ils se sont parlé une couple de fois sur skype, ils étaient sur le point de fixer une rencontre et puis oups! elle a dû dire quelque chose qui ne lui a pas plu, parce qu'il a dit qu'ils s'étaient mal compris, a mis fin à la conversation et elle n'en a plus de nouvelles.
Mais elle m'expliquait que ce gars avait éveillé sa sexualité dormante et que quand la bête sort, c'est dangereux! Elle m'a fait rire. On est allées lui acheter du henné et elle se garroche dans les produits de beauté. Bref, elle est dans un mode séduction actif, elle qui n'a pas d'homme dans sa vie depuis bien plus longtemps que moi, plus de dix ans en tout cas.
Ma sexualité est-elle endormie? Je ne pense même pas. La libido, c'est de l'énergie vitale, quand on n'en a plus, on meurt un peu et je suis bien vivante, totalement vivante et vibrante. Tu passes cette énergie dans l'exercice intensif, me dit-elle. Ça, ça se peut cependant. Oui, ça se peut bien. Chose certaine, je me sens bien, détendue, pas frustrée pour une cenne. Même les bêtises du gars d'en haut, elles me coulent sur le dos. Tant que ce n'est pas de l'eau qui coule (!), tout va bien, bien, bien.
J'ai toujours cette amie inscrite sur réseau contact qui me parle de ses aventures. Minces ses aventures. En fait, elle a correspondu, parlé au téléphone, communiqué avec des gars sur skype mais n'a encore fait aucune rencontre en un an d'inscription! Sauf que là, ça a passé proche, le gars lui plaisait énormément, ils se sont parlé une couple de fois sur skype, ils étaient sur le point de fixer une rencontre et puis oups! elle a dû dire quelque chose qui ne lui a pas plu, parce qu'il a dit qu'ils s'étaient mal compris, a mis fin à la conversation et elle n'en a plus de nouvelles.
Mais elle m'expliquait que ce gars avait éveillé sa sexualité dormante et que quand la bête sort, c'est dangereux! Elle m'a fait rire. On est allées lui acheter du henné et elle se garroche dans les produits de beauté. Bref, elle est dans un mode séduction actif, elle qui n'a pas d'homme dans sa vie depuis bien plus longtemps que moi, plus de dix ans en tout cas.
Ma sexualité est-elle endormie? Je ne pense même pas. La libido, c'est de l'énergie vitale, quand on n'en a plus, on meurt un peu et je suis bien vivante, totalement vivante et vibrante. Tu passes cette énergie dans l'exercice intensif, me dit-elle. Ça, ça se peut cependant. Oui, ça se peut bien. Chose certaine, je me sens bien, détendue, pas frustrée pour une cenne. Même les bêtises du gars d'en haut, elles me coulent sur le dos. Tant que ce n'est pas de l'eau qui coule (!), tout va bien, bien, bien.
vendredi 18 juillet 2014
Les efforts paient toujours
Je continue à monter la montagne, à compter les calories et à maigrir. Ça me fait vraiment plaisir. Et je profite de mon passeport Indie cafés. Petit-fils me quitte. C'est son père qui va aller le chercher au camp de jour. Il en sait trop Petit-fils. On ne le ménage pas. Il sait que son père manque d'argent et s'en inquiète. Il a voulu appeler ma mère malade hier soir parce qu'il ne pouvait pas dormir car il s'en inquiétait. Il a toujours peur d'arriver en retard. Bon, pas avec moi car il a constaté que je ne suis jamais en retard mais ça lui a pris du temps à me faire confiance. Avec moi, il s'oppose beaucoup et rien n'est simple. Ce matin, il voulait porter un chandail en laine à manches longues. J'ai dit non. Si son père n'allait pas le récupérer ce soir, j'aurais peut-être laissé faire en lui mettant un tshirt dans son sac. Je me fous pas mal de ce que le personnel du camp de jour peut penser mais je ne me fous pas tant que ça de l'opinion de l'autre famille. Je suis la grand-mère qu'on supporte parce que c'est exigé mais l'autre grand-mère est l'objet de son affection, voire de sa dévotion. Cette semaine, je lui demandais pour m'amuser ce qu'il préférerait s'il était totalement libre, rester avec moi ou bien aller au camp de jour. Réponse rapide: camp de jour. Et Mamy (c'est l'autre grand-mère) ou le camp de jour? Yeux dans la graisse de binne et gros sourire: Maaamyyyyy!
Il me demandait chaque jour combien de temps il lui restait chez moi et ce matin, il était ravi de me dire que c'était le dernier jour.
Je me relis et j'ai l'air d'une grand-mère jalouse. Je le suis probablement un peu. Mais je ne jalouse pas la vie de l'autre grand-mère avec un jeune enfant de cinq ans à temps plein à domicile. Vraiment pas.
Il me demandait chaque jour combien de temps il lui restait chez moi et ce matin, il était ravi de me dire que c'était le dernier jour.
Je me relis et j'ai l'air d'une grand-mère jalouse. Je le suis probablement un peu. Mais je ne jalouse pas la vie de l'autre grand-mère avec un jeune enfant de cinq ans à temps plein à domicile. Vraiment pas.
jeudi 17 juillet 2014
L'histoire de l'eau qui ne dégoutte plus me dégoûte quand même
Mardi de la semaine passée, sept heures du matin, le plombier (annoncé!) du gars du dessus se pointe chez moi pour étudier ma salle de bains. Or, rien ne coule plus depuis quelques jours. Il regarde, examine, pose des questions et repart. Gentil. Ça en reste là et je n'ai plus de nouvelles et plus de dégoulinades non plus. La vie est belle.
Aujourd' hui, je croise par hasard l'homme du dessus (qui est aussi l'administrateur de nos condos!) et l'informe gentiment que tout est beau et qu'il n'y a plus d'écoulements. Je m'attends à un sourire attendri. Au lieu de ça, j'ai droit à un paquet de bêtises! Il ne m'a pas appelée après la visite du plombier parce qu'il était trop fâché. Le plombier (un expert, précise-t-il!) a dit que le problème venait de mes propres dégoulinures de douche et que rien ne venait de chez lui, vérifications extensives à l'appui. Je suis donc une folle qui me plaint de mes propres gouttes d'eau générées par mes douches et lui n'a rien à faire là-dedans et il a payé ce plombier pour rien et je l'empêche de profiter de l'été en lui créant un stress immense et injustifié dû à mes propres phobies! Assumez-vous, me somme-t-il et cessez de me gâcher la vie! J'ai payé ce plombier pour rien du tout.
Je le laisse rentrer chez lui, un peu ébranlée. Bon, quand même, je sais faire la différence entre l'eau de la douche et des gouttes tout à fait imprévues qui semblent venir d'en haut ou du mur, là, c'est pas clair, mais ce n'est évidemment pas de l'eau qui provient de ma propre douche, misère!
Je lui téléphone, lui dis que ce n'est pas l'eau de la douche, ni l'eau de sa toilette, comme le je croyais, car le plombier lui a fait tirer la chasse d'eau une quinzaine de fois et il n'y a pas eu d'écoulement chez moi. S'il a fait venir le plombier pour rien et que le problème ne provient pas du tout de chez lui, alors, je suis prête à le payer le (foutu!) plombier pour que notre relation de bon voisinage se poursuive.
Il est un peu calmé mais m'avertit que si je vois encore de l'eau réelle ou imaginaire, il ne veut pas le savoir, lui, il a tout fait ce qu'il y avait à faire et je dois appeler mes propres spécialistes. Ce n'est plus de son ressort. Pour ce qui est que je paie son plombier, sa réponse n'était pas claire. Alors, j'attends.
Aujourd' hui, je croise par hasard l'homme du dessus (qui est aussi l'administrateur de nos condos!) et l'informe gentiment que tout est beau et qu'il n'y a plus d'écoulements. Je m'attends à un sourire attendri. Au lieu de ça, j'ai droit à un paquet de bêtises! Il ne m'a pas appelée après la visite du plombier parce qu'il était trop fâché. Le plombier (un expert, précise-t-il!) a dit que le problème venait de mes propres dégoulinures de douche et que rien ne venait de chez lui, vérifications extensives à l'appui. Je suis donc une folle qui me plaint de mes propres gouttes d'eau générées par mes douches et lui n'a rien à faire là-dedans et il a payé ce plombier pour rien et je l'empêche de profiter de l'été en lui créant un stress immense et injustifié dû à mes propres phobies! Assumez-vous, me somme-t-il et cessez de me gâcher la vie! J'ai payé ce plombier pour rien du tout.
Je le laisse rentrer chez lui, un peu ébranlée. Bon, quand même, je sais faire la différence entre l'eau de la douche et des gouttes tout à fait imprévues qui semblent venir d'en haut ou du mur, là, c'est pas clair, mais ce n'est évidemment pas de l'eau qui provient de ma propre douche, misère!
Je lui téléphone, lui dis que ce n'est pas l'eau de la douche, ni l'eau de sa toilette, comme le je croyais, car le plombier lui a fait tirer la chasse d'eau une quinzaine de fois et il n'y a pas eu d'écoulement chez moi. S'il a fait venir le plombier pour rien et que le problème ne provient pas du tout de chez lui, alors, je suis prête à le payer le (foutu!) plombier pour que notre relation de bon voisinage se poursuive.
Il est un peu calmé mais m'avertit que si je vois encore de l'eau réelle ou imaginaire, il ne veut pas le savoir, lui, il a tout fait ce qu'il y avait à faire et je dois appeler mes propres spécialistes. Ce n'est plus de son ressort. Pour ce qui est que je paie son plombier, sa réponse n'était pas claire. Alors, j'attends.
Amie
Je me suis fait une nouvelle amie et on revient de prendre un café ensemble. Je suis fière de moi car j'ai initié le contact. On se jasait toujours un peu au yoga et la semaine passée, c'est moi qui l'ai invitée à prendre un café en face. Elle était déstabilisée et a d'abord dit non, qu'elle était occupée, pour changer d'idée ensuite. Cette femme toute mince a l'air bien plus jeune que son âge. Elle a vécu une immense peine il y a deux ans en perdant son conjoint, un grand amour. Ils faisaient tout ensemble, travaillaient au même endroit, cuisinaient ensemble et s'entendaient super bien. Elle commence à s'en remettre après une dépression situationnelle. Mais là, elle reprend sa vie en mains, s'est acheté un condo neuf et me donne envie de faire la même chose. J'ai toujours voulu habiter du neuf! Et puis, elle a vendu sa voiture et va en louer de temps en temps, selon ses besoins. Alors, on a bien des choses en commun.
mercredi 16 juillet 2014
L'été
On est en plein dedans et tout compte fait et même et surtout vu que je ne fais pas de compte, je passe un fichu de bel été. On se réveille en forme et très tôt, Petit-fils et moi et comme la télévision est interdite chez moi, il joue. Tout seul. Avec imagination. Et moi, je déjeune et je lui propose des déjeuners qu'il refuse et je décide que je ne vais pas m'en faire avec ça. Mais je m'en fais un petit peu vu que je vous en parle. Ce qui entre ou pas dans la bouche d'un individu, même jeune, lui appartient Les parents ou grand-parents proposent et leur rôle est de faire des propositions honnêtes, bonnes, équilibrées, mais ensuite, c'est la petite ou grande personne qui décide. Je suis accro à ces principes de liberté et pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque d'insister quand on part pour le camp de jour et que le petiot n'a rien dans le ventre. Mais je résiste, oui.
Le voyage à Boston s'est super bien passé. J'ai bien eu un peu chaud avec les fenêtres de la chambre qui ne s'ouvraient pas et l'air climatisé coupé par l'autre maman qui ne supporte pas, mais coudons, je me suis dit que je dormirais de retour à Montréal. Pas question de me chicaner pour une peccadille. J'ai donc mal dormi mais passé de superbes journées. Tout à fait charmant Boston et on a mangé des fruits de mer tout frais et discuté longuement devant un petit verre de vin. Relaxe ce voyage et nourrissant. Air de mer et de vacances. Apprécié.
Et là, là, là, je fais de l'exercice après avoir conduit petit-fils à son camp d'anglais et je prends de délicieux cafés avec le passeport Indie Cafés que je me suis procuré grâce à Zolasoleil (dans mon blogroll) et je peinture un peu de temps en temps. Je m'en vais justement monter la montagne. Moins pénible? Oui, un peu, je souffle moins et ça finit plus vite. Le poids? Se maintient entre 163 et 165. Quand même bien. Je suis contente et je continue à calculer les calories.
Le voyage à Boston s'est super bien passé. J'ai bien eu un peu chaud avec les fenêtres de la chambre qui ne s'ouvraient pas et l'air climatisé coupé par l'autre maman qui ne supporte pas, mais coudons, je me suis dit que je dormirais de retour à Montréal. Pas question de me chicaner pour une peccadille. J'ai donc mal dormi mais passé de superbes journées. Tout à fait charmant Boston et on a mangé des fruits de mer tout frais et discuté longuement devant un petit verre de vin. Relaxe ce voyage et nourrissant. Air de mer et de vacances. Apprécié.
Et là, là, là, je fais de l'exercice après avoir conduit petit-fils à son camp d'anglais et je prends de délicieux cafés avec le passeport Indie Cafés que je me suis procuré grâce à Zolasoleil (dans mon blogroll) et je peinture un peu de temps en temps. Je m'en vais justement monter la montagne. Moins pénible? Oui, un peu, je souffle moins et ça finit plus vite. Le poids? Se maintient entre 163 et 165. Quand même bien. Je suis contente et je continue à calculer les calories.
mercredi 9 juillet 2014
Vin
Faisait tellement longtemps que j'en avais pas bu. C'est si bon. Alors ce soir je bois. Jusqu'à la dernière goutte. J'ai brisé un verre plein. Éclaté M'a dégrisé un peu de tout nettoyer. Petit-fils est là. Sa mère vient de partir, On a mangé ensemble. Des plats complètement différents. Elle cuisinait sur un côté de la cuisinière er moi sur l'autre. Elle est partie. Vingt ans est là et son neveu la colle devant la télé. C'est dur pour lui ce camp d'anglais. Il ne comprend rien. Frustration. On lui en demande beaucoup. Il a cinq ans. Pour son bien, pour son bien. Notre rôle, c'est le catinage, le maternage, le support émotionnel. J'aurais pas bu du tout si Vingt ans n'avait pas été là. Je suis une grand-mère responsable quand même!
mardi 8 juillet 2014
Persévérance
Je suis fière de moi. M'occupe de Petit-fils qui aime son camp d'anglais. Laisse les gouttes dégoutter dans la salle de bain quand elles dégouttent en prenant note et en envoyant ladite note au gars d'en haut. Tranquillement. Attend que le plafond me tombe sur la tête sereinement. Monte ma montagne religieusement. Ai conservé la perte de poids de cinq livres et ne me frustre pas si ça en reste là. Lâché prise pour la plus jeune que je vois peu, vraiment peu. On part pourtant ensemble pour Boston vendredi matin cinq heures. On est pas rendues là encore et moi je vis le moment présent. J'y prends goût.
dimanche 6 juillet 2014
Presque
C'était presque facile de monter la montagne aujourd'hui. Mes pas me portaient tout seuls. Je soufflais bien un peu mais je voyais la fin arriver, je commence à les connaître par coeur ces marches, je sais où j'en suis et combien il en reste et ça m'a semblé rapide.
Rages de sucre
Je n'en ai aucune. Même que l'idée de manger du sucré me fait horreur. Je le débusque partout, car il y en a de caché partout. La voie la plus sure, ce sont les aliments non transformés et heureusement, ce sont justement ceux-là qu'il est conseillé de consommer! Même dans le pain, dans le bon pain, il y en a du sucre. Faut tout vérifier.
J'évite donc le sucre sous toutes ses formes comme la peste et je m'en porte très bien.
Je me rappelle (pas trop difficile de s'en rappeler, c'est tout récent) que dans notre voyage en Turquie, il y avait deux personnes qui refusaient tout dessert, et Dieu sait que les desserts turcs sont cochons et tentants. En tout cas, moi, j'en ai fait provision pour le reste de ma vie. Ces deux personnes étaient minces alors qu'il y avait pas mal de gros dans le groupe et j'en faisais malheureusement partie.
Ce sevrage de sucre, je l'ai déjà fait et je suis retombée dedans par la suite. Mais le passé est le passé. Et là, je lis là-dessus, on en parle beaucoup d'ailleurs. Reportage de l'Actualité sur l'industrie du sucre qui est tous en train de nous tuer avec l'épidémie d'obésité et de diabète. Les gros des États-Unis qui traquent le gras seraient en fait victimes du sucre qui est partout. On enlève le gras des aliments qui deviennnent "allégés" et donc achetés par les gros qui veulent maigrir et on le remplace tout simplement par du sucre, le goût n'est pas altéré, bingo. Vrai sucre, faux sucre avec peu de calories, même combat, même poison. L'aspartame et compagnie serait plus insidieuse encore, entretenant le goût sucré et stimulant l'appétit.
Alors moi, je veux m'y tenir à ce sans-sucre et Petit-fils qui s'en vient ici pour deux semaines aura le même régime.
J'ai de l'eau, des gouttes d'eau, qui viennent probablement de la toilette du gars du dessus, dans ma salle de bain. Les gouttes qui tuent. Le monsieur est au courant. Ne veut pas changer sa toilette. On va attendre que mon plafond tombe. Je dis ça sans rire et sans panique non plus. Cette fin de semaine, il m'a texté qu'il utiliserait sa petite salle de bain au lieu de la grande et de noter si ça fait une différence. Ça fait une différence. Plus d'écoulement de gouttes d'eau. Je m'aime quand je reste calme et que je respecte le rythme des autres.
Rien ne va me gâcher la vie. Et je ne vais certainement pas me la gâcher moi-même.
Cette sérénité nouvelle est attribuable au fait que j'ai lâché prise au sujet de ma plus jeune de Vingt ans. J'ai arrêté de lui demander tout le temps où elle était et avec qui. Faut dire qu'elle m'a pas mal mise au pied du mur. Voici ce qu'elle m'a texté il y a une semaine "On s'en fou on fait ce qu'on veux. Tu m'énerve. Toi fait ce que tu veux. Pi arrête de te mailer de ma vie merci." (sic) Elle était en colère parce que je lui avais dit que le gars qu'elle n'avait pas vu depuis des mois et qui lui téléphonait pour lui dire qu'il était devant sa porte était un gars qui voulait coucher avec elle, point. Que non, elle n'était pas capable de gérer sa vie amoureuse toute seule, qu'elle était une victime idéale. Et puis, tu ne peux pas le voir ce gars, dis-le lui, on va au festival de jazz, tu avais promis de m'accompagner.
Pas trés diplomate et psychologique mon affaire. Elle a dit au gars qu'elle ne descendrait pas parce qu'elle devait sortir avec sa mère. On est passées par en arrière. Elle était avec une amie. Il faisait noir et j'avais de la misère avec mes clés, j'ai deux portes à barrer, celle de la porte-patio et celle de la galerie. On est au centre-ville et il y a plein de vols. On se barricade, eheh!
Quand j'ai eu fini, elles n'étaient plus là, son amie et elle. Disparues. Et c'est là, quand je lui ai texté pour la retrouver, qu'elle m'a répondu ce qui précède. J'y suis allée toute seule au festival de jazz ce soir-là (et c'était le fun, spectacle de "Lady", excellent!) et j'ai décidé de ne pas lui répondre.
Depuis lors, je ne lui demande plus ce qu'elle fait, où elle va et avec qui et je pense à autre chose.
J'évite donc le sucre sous toutes ses formes comme la peste et je m'en porte très bien.
Je me rappelle (pas trop difficile de s'en rappeler, c'est tout récent) que dans notre voyage en Turquie, il y avait deux personnes qui refusaient tout dessert, et Dieu sait que les desserts turcs sont cochons et tentants. En tout cas, moi, j'en ai fait provision pour le reste de ma vie. Ces deux personnes étaient minces alors qu'il y avait pas mal de gros dans le groupe et j'en faisais malheureusement partie.
Ce sevrage de sucre, je l'ai déjà fait et je suis retombée dedans par la suite. Mais le passé est le passé. Et là, je lis là-dessus, on en parle beaucoup d'ailleurs. Reportage de l'Actualité sur l'industrie du sucre qui est tous en train de nous tuer avec l'épidémie d'obésité et de diabète. Les gros des États-Unis qui traquent le gras seraient en fait victimes du sucre qui est partout. On enlève le gras des aliments qui deviennnent "allégés" et donc achetés par les gros qui veulent maigrir et on le remplace tout simplement par du sucre, le goût n'est pas altéré, bingo. Vrai sucre, faux sucre avec peu de calories, même combat, même poison. L'aspartame et compagnie serait plus insidieuse encore, entretenant le goût sucré et stimulant l'appétit.
Alors moi, je veux m'y tenir à ce sans-sucre et Petit-fils qui s'en vient ici pour deux semaines aura le même régime.
J'ai de l'eau, des gouttes d'eau, qui viennent probablement de la toilette du gars du dessus, dans ma salle de bain. Les gouttes qui tuent. Le monsieur est au courant. Ne veut pas changer sa toilette. On va attendre que mon plafond tombe. Je dis ça sans rire et sans panique non plus. Cette fin de semaine, il m'a texté qu'il utiliserait sa petite salle de bain au lieu de la grande et de noter si ça fait une différence. Ça fait une différence. Plus d'écoulement de gouttes d'eau. Je m'aime quand je reste calme et que je respecte le rythme des autres.
Rien ne va me gâcher la vie. Et je ne vais certainement pas me la gâcher moi-même.
Cette sérénité nouvelle est attribuable au fait que j'ai lâché prise au sujet de ma plus jeune de Vingt ans. J'ai arrêté de lui demander tout le temps où elle était et avec qui. Faut dire qu'elle m'a pas mal mise au pied du mur. Voici ce qu'elle m'a texté il y a une semaine "On s'en fou on fait ce qu'on veux. Tu m'énerve. Toi fait ce que tu veux. Pi arrête de te mailer de ma vie merci." (sic) Elle était en colère parce que je lui avais dit que le gars qu'elle n'avait pas vu depuis des mois et qui lui téléphonait pour lui dire qu'il était devant sa porte était un gars qui voulait coucher avec elle, point. Que non, elle n'était pas capable de gérer sa vie amoureuse toute seule, qu'elle était une victime idéale. Et puis, tu ne peux pas le voir ce gars, dis-le lui, on va au festival de jazz, tu avais promis de m'accompagner.
Pas trés diplomate et psychologique mon affaire. Elle a dit au gars qu'elle ne descendrait pas parce qu'elle devait sortir avec sa mère. On est passées par en arrière. Elle était avec une amie. Il faisait noir et j'avais de la misère avec mes clés, j'ai deux portes à barrer, celle de la porte-patio et celle de la galerie. On est au centre-ville et il y a plein de vols. On se barricade, eheh!
Quand j'ai eu fini, elles n'étaient plus là, son amie et elle. Disparues. Et c'est là, quand je lui ai texté pour la retrouver, qu'elle m'a répondu ce qui précède. J'y suis allée toute seule au festival de jazz ce soir-là (et c'était le fun, spectacle de "Lady", excellent!) et j'ai décidé de ne pas lui répondre.
Depuis lors, je ne lui demande plus ce qu'elle fait, où elle va et avec qui et je pense à autre chose.
samedi 5 juillet 2014
Résultats
Ça finit toujours par marcher de compter les calories. Mathématique. Ça peut prendre du temps mais ça finit par marcher. Je pèse 165 livres depuis deux jours, ce qui est très bien. Mes efforts paient. Je ne lâche pas. Exercice intensif. Programme d'aujourd'hui: yoga au gym dans un cours difficile, dîner et puis montée du Mont-Royal. Satisfaisant. Bon pour le corps mais surtout bon pour le moral.
vendredi 4 juillet 2014
Citation
"Chaque moment consacré à s'inquiéter de l'avenir est un moment perdu qu'on aurait pu utiliser à apprécier l'instant présent."
C'est de Pierre du blogue Flocons de Bonheur.
Toute la philosophie boudhiste, la méditation et le yoga aussi tendent vers cette faculté de vivre pleinement le moment présent. Vivre ici maintenant. Vivre tout court en fait car est-on en train de vivre sa vie quand on est en train de s'inquiéter du lendemain ou de regretter le passé? Ou bien quand on se projette tout le temps dans le futur, quand j'aurai de l'argent, quand j'aurai maigri, quand j'aurai un chum...
C'est de Pierre du blogue Flocons de Bonheur.
Toute la philosophie boudhiste, la méditation et le yoga aussi tendent vers cette faculté de vivre pleinement le moment présent. Vivre ici maintenant. Vivre tout court en fait car est-on en train de vivre sa vie quand on est en train de s'inquiéter du lendemain ou de regretter le passé? Ou bien quand on se projette tout le temps dans le futur, quand j'aurai de l'argent, quand j'aurai maigri, quand j'aurai un chum...
lundi 30 juin 2014
But
Mon but actuel est de faire baisser mon taux de cholestérol. Futile et pas intéressant? Oui et non. En me centrant sur moi et sur ma santé, j'arrête temporairement de ne me soucier que de mes filles et ça, c'est très bien. Et puis, plus je suis en santé, plus je peux profiter de la vie. J'ai le monde à voir et je ne fais que commencer.
C'est plus motivant de me préoccuper de mon cholestérol que de mon poids, parce qu'il ne bouge pas, mon poids. Je redescends un peu pour remonter aussi vite aux alentours de 170 livres.
Alors, voici comment je procède. Je ne mange que des aliments réputés diminuer le taux de cholestérol. Je fais du cardio six jours sur sept, soit monter la montagne. D'ailleurs, c'est toujours aussi difficile mais j'en ai pris l'habitude et j'en ai besoin maintenant. Ma dose de montagne, de sueur et de nature. Positif. Le vendredi, je suis inscrite à un super cours d'aquagym et j'aime beaucoup.
Entraîneur et yoga évidemment.
J'ai mis des limites au niveau du gardiennage de Petit-fils cet été et je m'en porte bien aussi. Alors, il sera avec moi pendant deux semaines lors de son camp d'anglais. Le reste du temps, non. Quand c'est clair, tout va mieux.
J'ai écrit chez Sahée que je voulais changer des choses. Je pensais à ma fille de Vingt ans qui est ici en permanence, n'a ni job ni projet d'avenir et sera encore là dans dix, vingt ou trente ans si je ne fais rien. Bien que, j'ai réfléchi et pour l'instant, ne rien faire est la chose la plus intelligente à faire. Elle agit comme si elle avait quatorze ans mais les problèmes d'apprentissage peuvent causer un délai de maturation et puis, elle vient de quitter une relation malsaine et c'est branlant encore. Pas du tout le temps de lui parler de se trouver un autre gîte.
Elle dort sur le divan à côté de moi dans le salon. Elle a trois amies dans son lit alors il ne devait plus rester de place pour elle!
C'est plus motivant de me préoccuper de mon cholestérol que de mon poids, parce qu'il ne bouge pas, mon poids. Je redescends un peu pour remonter aussi vite aux alentours de 170 livres.
Alors, voici comment je procède. Je ne mange que des aliments réputés diminuer le taux de cholestérol. Je fais du cardio six jours sur sept, soit monter la montagne. D'ailleurs, c'est toujours aussi difficile mais j'en ai pris l'habitude et j'en ai besoin maintenant. Ma dose de montagne, de sueur et de nature. Positif. Le vendredi, je suis inscrite à un super cours d'aquagym et j'aime beaucoup.
Entraîneur et yoga évidemment.
J'ai mis des limites au niveau du gardiennage de Petit-fils cet été et je m'en porte bien aussi. Alors, il sera avec moi pendant deux semaines lors de son camp d'anglais. Le reste du temps, non. Quand c'est clair, tout va mieux.
J'ai écrit chez Sahée que je voulais changer des choses. Je pensais à ma fille de Vingt ans qui est ici en permanence, n'a ni job ni projet d'avenir et sera encore là dans dix, vingt ou trente ans si je ne fais rien. Bien que, j'ai réfléchi et pour l'instant, ne rien faire est la chose la plus intelligente à faire. Elle agit comme si elle avait quatorze ans mais les problèmes d'apprentissage peuvent causer un délai de maturation et puis, elle vient de quitter une relation malsaine et c'est branlant encore. Pas du tout le temps de lui parler de se trouver un autre gîte.
Elle dort sur le divan à côté de moi dans le salon. Elle a trois amies dans son lit alors il ne devait plus rester de place pour elle!
samedi 28 juin 2014
À pied
Jeudi soir, après son travail, nous sommes allées à la société de l'assurance automobile, ma fille du milieu et moi, et elle est maintenant officiellement propriétaire de ma voiture. Je m'en sens bien. Pas d'immatriculation et d'assurance à renouveler pour moi. Pas de mise au point à faire. Et... pas d'auto non plus, ehehe!
Justement, aujourd'hui, me prend cette envie d'aller au Costco. Pour faire exprès, quoi et sentir le manque. Le manque est pas si pire que ça. Au lieu de cette activité futile et dispendieuse, je vais aller faire du yoga ce midi et monter la montagne après le dîner ensuite. Je ne lâche pas pour la montagne et ça me fait le plus grand bien.
Le poids? Je devrais cesser de me peser tous les jours. Trop de fluctuations, vraiment et des fois c'est un peu décourageant. Il peut y avoir un kilo de différence d'une journée à l'autre. Quand c'est en moins, je suis contente, mais quand c'est en plus alors que j'ai bien mangé et fait plein d'exercices, je suis troublée négativement.
Alors mettons que c'est stable. Ce n'est pas ce que je voudrais écrire, je voudrais écrire que ça baisse, c'est pas vraiment le cas. Je me pèserai lundi, je ne peux pas croire qu'avec tous les efforts et le calcul de calories, ça ne va pas finir par baisser.
Ma plus jeune est en vacances pour l'été et a décidé de ne pas travailler. Semble pas mal fini avec le type mais elle en parle encore beaucoup et a des moments de grande déprime. Je laisse aller. Que puis-je faire d'autre? Un jour à la fois.
Justement, aujourd'hui, me prend cette envie d'aller au Costco. Pour faire exprès, quoi et sentir le manque. Le manque est pas si pire que ça. Au lieu de cette activité futile et dispendieuse, je vais aller faire du yoga ce midi et monter la montagne après le dîner ensuite. Je ne lâche pas pour la montagne et ça me fait le plus grand bien.
Le poids? Je devrais cesser de me peser tous les jours. Trop de fluctuations, vraiment et des fois c'est un peu décourageant. Il peut y avoir un kilo de différence d'une journée à l'autre. Quand c'est en moins, je suis contente, mais quand c'est en plus alors que j'ai bien mangé et fait plein d'exercices, je suis troublée négativement.
Alors mettons que c'est stable. Ce n'est pas ce que je voudrais écrire, je voudrais écrire que ça baisse, c'est pas vraiment le cas. Je me pèserai lundi, je ne peux pas croire qu'avec tous les efforts et le calcul de calories, ça ne va pas finir par baisser.
Ma plus jeune est en vacances pour l'été et a décidé de ne pas travailler. Semble pas mal fini avec le type mais elle en parle encore beaucoup et a des moments de grande déprime. Je laisse aller. Que puis-je faire d'autre? Un jour à la fois.
vendredi 27 juin 2014
Mon été s'annonce tranquille
...et c'est très bien comme ça!
Fini de m'essouffler à ne rien vouloir manquer des festivals, ce qui est évidemment impossible et m'emmène à une insatisfaction chronique. La course pour profiter à plein des heures d'ensoleillement qui décroissent déjà depuis le 21 juin, finie!
Je prends et prendrai le temps comme il passe. Et si le temps qui passe signifie que je vieillis, alors, vieillir ce sera. Avec bonne humeur.
Bien que, et j'en suis moi-même ébahie, je regarde des sites de chirurgiens plastiques ces temps-ci. C'est mon cou. Mon cou ne va plus avec ma face. Il m'énerve mon cou. Un petit lissage et je me sentirais tellement mieux. Me semble.
Fini de m'essouffler à ne rien vouloir manquer des festivals, ce qui est évidemment impossible et m'emmène à une insatisfaction chronique. La course pour profiter à plein des heures d'ensoleillement qui décroissent déjà depuis le 21 juin, finie!
Je prends et prendrai le temps comme il passe. Et si le temps qui passe signifie que je vieillis, alors, vieillir ce sera. Avec bonne humeur.
Bien que, et j'en suis moi-même ébahie, je regarde des sites de chirurgiens plastiques ces temps-ci. C'est mon cou. Mon cou ne va plus avec ma face. Il m'énerve mon cou. Un petit lissage et je me sentirais tellement mieux. Me semble.
lundi 23 juin 2014
Excessive
Je suis excessive mais les fois où j'ai réussi à maigrir, je l'étais! Et je commence à maigrir justement, 75.9 kilos ce matin, ce qui est 167.3 livres, ce qui est très bien! Mon but premier n'est pas tant de maigrir que de faire baisser ce taux de mauvais cholestérol qui m'afflige, mais la perte de poids fait également baisser le cholestérol, alors je gagne à tous points de vue!
Je monte toujours ma montagne et ce, même les jours de yoga ou celui de musculation avec l'entraîneur, ce qui fait que plusieurs jours par semaine, je fais deux heures d'exercice intensif. C'est beaucoup et je ne crois pas que je maintiendrais un tel rythme à très long terme. Mais là, c'est pour un mois alors je peux!
Autant d'exercice joue également favorablement sur le moral. C'est certainement le meilleur "médicament" qui soit et je ne comprends pas les gens de s'en passer.
Je monte toujours ma montagne et ce, même les jours de yoga ou celui de musculation avec l'entraîneur, ce qui fait que plusieurs jours par semaine, je fais deux heures d'exercice intensif. C'est beaucoup et je ne crois pas que je maintiendrais un tel rythme à très long terme. Mais là, c'est pour un mois alors je peux!
Autant d'exercice joue également favorablement sur le moral. C'est certainement le meilleur "médicament" qui soit et je ne comprends pas les gens de s'en passer.
dimanche 22 juin 2014
jeudi 19 juin 2014
Forme
Lâchons un peu les filles pour parler de moi, moi, moi. Car j'en ai marre un peu beaucoup. De ma fille mère de famille qui ne savait pas que l'école de son Fiston se terminait demain, de ma Vingt ans qui voulait que je manque mon cours de yoga pour aller lui porter en autobus ses souliers rouge à talons haut à son école. Les deux autres enfants, rien à dire. Le Petit-fils? Autonome au boutte, c'est lui qui a mis tout le monde au parfum: je finis l'école demain et je fais un spectacle et quelqu'un de la famille doit venir et il me faut un cadeau pour la professeure. Il a cinq ans! J'ai de l'admiration sincère pour sa résilience et pour son amour de la vie.
Alors moi, donc! Je continue à me lever vers quatre heures et demi ou bien cinq heures du matin. Ma maison n'a jamais été aussi propre, me dit l'amie qui est venue prendre un café après le cours de yoga! Normal, je ne peux pas sortir et je ne veux pas réveiller Petit-fils, alors je classe et je frotte et j'élimine. Mon moral est bon.
L'exercice intensif n'est pas étranger à la chose. Ça me réussit de bouger et de me pousser. Je monte donc ma montagne. J'y vais d'ailleurs après ce billet. Un peu déçue de ne pas voir de progrès encore. C'est dur! J'arrive en haut mouillée et essoufflée. Même que ça m'inquiète un peu. Et si mon coeur me lâchait? Bof! Il ne me làche pas encore. Continuons!
Et c'est encourageant la montagne. Jamais seule. Et il y a toute sorte de monde, de ceux qui suent et qui soufflent et rougissent comme moi à ceux qui montent les escaliers deux par deux à toute vitesse et qui recommencent plusieurs fois. Bien du plaisir en tout cas! Pour eux, pas pour moi, moi, je souffre! Pas vrai, pas tout le temps, il y a ce rush d'endorphines à la fin qui me fait du bien. Bien contente de ma décision en tout cas et fière de m'y tenir.
Alors ça va comme ça, un jour à la fois. Je me respecte, je mets mes limites et je me sens finalement bien avec ça. Même les souliers rouges, j'ai failli avoir une pointe de culpabilité à refuser d'aller les porter, mais non, je me sens bien, très bien même.
Je lâche prise et j'essaie de vivre ma vie au lieu de celle des autres.
S'il y a quelqu'un à aider et encourager, c'est Petit-fils. Normal, il est l'espoir et l'avenir et le courage aussi, Et le présent! Il me garde jeune. Un grand petit bonhomme vraiment.
Alors moi, donc! Je continue à me lever vers quatre heures et demi ou bien cinq heures du matin. Ma maison n'a jamais été aussi propre, me dit l'amie qui est venue prendre un café après le cours de yoga! Normal, je ne peux pas sortir et je ne veux pas réveiller Petit-fils, alors je classe et je frotte et j'élimine. Mon moral est bon.
L'exercice intensif n'est pas étranger à la chose. Ça me réussit de bouger et de me pousser. Je monte donc ma montagne. J'y vais d'ailleurs après ce billet. Un peu déçue de ne pas voir de progrès encore. C'est dur! J'arrive en haut mouillée et essoufflée. Même que ça m'inquiète un peu. Et si mon coeur me lâchait? Bof! Il ne me làche pas encore. Continuons!
Et c'est encourageant la montagne. Jamais seule. Et il y a toute sorte de monde, de ceux qui suent et qui soufflent et rougissent comme moi à ceux qui montent les escaliers deux par deux à toute vitesse et qui recommencent plusieurs fois. Bien du plaisir en tout cas! Pour eux, pas pour moi, moi, je souffre! Pas vrai, pas tout le temps, il y a ce rush d'endorphines à la fin qui me fait du bien. Bien contente de ma décision en tout cas et fière de m'y tenir.
Alors ça va comme ça, un jour à la fois. Je me respecte, je mets mes limites et je me sens finalement bien avec ça. Même les souliers rouges, j'ai failli avoir une pointe de culpabilité à refuser d'aller les porter, mais non, je me sens bien, très bien même.
Je lâche prise et j'essaie de vivre ma vie au lieu de celle des autres.
S'il y a quelqu'un à aider et encourager, c'est Petit-fils. Normal, il est l'espoir et l'avenir et le courage aussi, Et le présent! Il me garde jeune. Un grand petit bonhomme vraiment.
mardi 17 juin 2014
Grossesse
Ma fille semble vraiment en train de quitter le gars. Son frère est son coach là-dedans. Elle pleure toutes les larmes de son corps.
Et voilà qu'elle n'avait pas ses clés et que son frère (chez qui elle demeure) me demande de les apporter avec des vêtements au terrain de soccer où on va tous regarder Petit-fils jouer. Je fouille dans son sac et trouve... les boîtes de patchs contraceptives pas ouvertes!
Hier, je lui demande directement lors d'un de ses accès de larmes si ils ont mis des condoms et elle me répond que non mais elle n'est pas enceinte. Ah bon! Mais comment tu le sais que tu n'es pas enceinte, chérie?" "Je ne me sens pas enceinte."
Ouin. Va falloir passer un test, éventuellement. Et elle m'en sort un de son tiroir! OK, on s'en reparle dans trois semaines ou un mois, chérie? Bien que j'ai entendu dire que les nouveaux tests de grossesse détectent la chose dès le début? Vais aller lire là-dessus.
Et voilà qu'elle n'avait pas ses clés et que son frère (chez qui elle demeure) me demande de les apporter avec des vêtements au terrain de soccer où on va tous regarder Petit-fils jouer. Je fouille dans son sac et trouve... les boîtes de patchs contraceptives pas ouvertes!
Hier, je lui demande directement lors d'un de ses accès de larmes si ils ont mis des condoms et elle me répond que non mais elle n'est pas enceinte. Ah bon! Mais comment tu le sais que tu n'es pas enceinte, chérie?" "Je ne me sens pas enceinte."
Ouin. Va falloir passer un test, éventuellement. Et elle m'en sort un de son tiroir! OK, on s'en reparle dans trois semaines ou un mois, chérie? Bien que j'ai entendu dire que les nouveaux tests de grossesse détectent la chose dès le début? Vais aller lire là-dessus.
lundi 16 juin 2014
Drama
Quand Vingt ans ne va pas bien, ça paraît. Elle est totalement transparente. Pas en paroles, en attitude. Ainsi, c'est les yeux rougis qu'elle s'est présentée chez moi pour aller au brunch. Heureusement que son amie était avec elle, car sinon je n'aurais pas vraiment su pourquoi elle pleurait tant. J'aurais évidemment pensé au type mais j'aurais pu croire qu'il l'avait encore violentée.
Bien que ce soit le cas. Violence psychologique. On est donc rentrées il y a maintenant une semaine et cette fois, ma fille est bien allée chez lui, mais elle a continué à vivre. Elle n'a pas manqué l'école, elle est allée coucher deux fois chez sa meilleure amie, elle est allée au cinéma sans lui. Ouf! C'était trop. Fallait qu'il la rattrappe et la mette à sa main.
Voilà donc qu'elle lui raconte tout spontanément et innocemment qu'elle était sortie avec un gars pendant leur séparation. Pas de réaction immédiate de sa part. Mais elle décide d'aller coucher chez son amie, la même, celle qui est comme une soeur pour elle, celle qui était là en pleurs quand j'ai appelé la police, celle qui est dysphasique et qui veut devenir pâtissière, celle qui va à la même école qu'elle et dans la même classe qu'elle, celle dont j'adore les parents, celle-là. Il ne dit rien.
Mais le dimanche matin, il lui texte qu'il veut rompre. Il ne comprend pas et n'accepte pas qu'elle soit allée avec un autre gars et se demande si vraiment elle l'aime.
Ma fille est dévastée et c'est ce qu'il veut. Elle s'en va sur le balcon, prostrée et en larmes, ferme la porte patio et la voilà à lui parler, à lui expliquer, à supplier, à réitérer la profondeur et la sincérité de son amour ( c'est ce que j'imagine, je n'entends pas, moi, de l'intérieur de la maison!).
Or, ce gars n'a pas du tout l'intention de la quitter (mon interprétation), bien au contraire, ce qu'il veut, c'est mettre le grappin dessus plus solidement. Qu'elle se consacre à lui, qu'elle quitte amies et famille, qu'elle soit comme avant, toute à lui à écouter ses rêves et cauchemars quand ils se présentent, et à manquer l'école le lendemain s'il l'a tenue éveillée toute la nuit. Sa chose. Dont il peut faire ce qu'il veut.
On finit par partir pour le restaurant. Péniblement. Mon fils y est. Merveilleux fils!
Ma fille texte pendant le repas. Mais moi aussi, je texte... à mon fils!
Je lui explique la situation. Il invite sa soeur à nager dans la piscine de son condo après le brunch. Et les voilà partis.
Le soir, elle me téléphone pour me dire qu'elle dort là, qu'il va les reconduire, son amie et elle, à l'école le lendemain.
Un peu plus tard, c'est Fils qui appelle. Dit que sa femme et lui ont réussi à la convaincre de ne pas retourner avec le type. Mais c'est branlant. Ouain. Faut être très présents pour elle, qu'il dit. On l'est présents, mais moi, pas trop confiance. Elle veut plaire à tous et à son grand frère particulièrement. Alors elle dit bien ce qu'il veut. Mais si le type se pointe et lui refait ses grandes déclarations d'amour avec promesse de mariage et d'enfants, je pense qu'elle cèdera.
Bien que ce soit le cas. Violence psychologique. On est donc rentrées il y a maintenant une semaine et cette fois, ma fille est bien allée chez lui, mais elle a continué à vivre. Elle n'a pas manqué l'école, elle est allée coucher deux fois chez sa meilleure amie, elle est allée au cinéma sans lui. Ouf! C'était trop. Fallait qu'il la rattrappe et la mette à sa main.
Voilà donc qu'elle lui raconte tout spontanément et innocemment qu'elle était sortie avec un gars pendant leur séparation. Pas de réaction immédiate de sa part. Mais elle décide d'aller coucher chez son amie, la même, celle qui est comme une soeur pour elle, celle qui était là en pleurs quand j'ai appelé la police, celle qui est dysphasique et qui veut devenir pâtissière, celle qui va à la même école qu'elle et dans la même classe qu'elle, celle dont j'adore les parents, celle-là. Il ne dit rien.
Mais le dimanche matin, il lui texte qu'il veut rompre. Il ne comprend pas et n'accepte pas qu'elle soit allée avec un autre gars et se demande si vraiment elle l'aime.
Ma fille est dévastée et c'est ce qu'il veut. Elle s'en va sur le balcon, prostrée et en larmes, ferme la porte patio et la voilà à lui parler, à lui expliquer, à supplier, à réitérer la profondeur et la sincérité de son amour ( c'est ce que j'imagine, je n'entends pas, moi, de l'intérieur de la maison!).
Or, ce gars n'a pas du tout l'intention de la quitter (mon interprétation), bien au contraire, ce qu'il veut, c'est mettre le grappin dessus plus solidement. Qu'elle se consacre à lui, qu'elle quitte amies et famille, qu'elle soit comme avant, toute à lui à écouter ses rêves et cauchemars quand ils se présentent, et à manquer l'école le lendemain s'il l'a tenue éveillée toute la nuit. Sa chose. Dont il peut faire ce qu'il veut.
On finit par partir pour le restaurant. Péniblement. Mon fils y est. Merveilleux fils!
Ma fille texte pendant le repas. Mais moi aussi, je texte... à mon fils!
Je lui explique la situation. Il invite sa soeur à nager dans la piscine de son condo après le brunch. Et les voilà partis.
Le soir, elle me téléphone pour me dire qu'elle dort là, qu'il va les reconduire, son amie et elle, à l'école le lendemain.
Un peu plus tard, c'est Fils qui appelle. Dit que sa femme et lui ont réussi à la convaincre de ne pas retourner avec le type. Mais c'est branlant. Ouain. Faut être très présents pour elle, qu'il dit. On l'est présents, mais moi, pas trop confiance. Elle veut plaire à tous et à son grand frère particulièrement. Alors elle dit bien ce qu'il veut. Mais si le type se pointe et lui refait ses grandes déclarations d'amour avec promesse de mariage et d'enfants, je pense qu'elle cèdera.
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