mercredi 21 décembre 2011

Quarante-huitième livre du défi lecture

Jacques, Claude et Freeman, Michael
Angkor, cité khmère   Amarin Printing and Publishing Public Co. Ltd., River Books, Bangkok, 232 pages

Les ruines d'Angkor sont un joyau précieux du patrimoine mondial de l'humanité et reconnues comme telles par l'Unesco depuis 1992. Elles sont perdues dans la jungle mais plus si perdues que ça vu que le tourisme a fait exploser le nombre de visiteurs qui vont les admirer. Un chef-d'oeuvre. À couper le souffle. À voir absolument dans sa vie. On y a passé trois jours. C'était peu. On se levait à quatre heures du matin pour y arriver à six heures et profiter et des heures plus fraîches (lire moins cuisantes) et de l'absence de foule. C'était une excellente idée car dès dix heures le site est envahi et lunettes de soleil, chapeau et vêtements à manches longues ne suffisent pas à protéger de ce soleil qui fait suer et souffler. Magnifique? Encore plus, encore plus. J'y retournerais. Le livre explique, rappelle, émeut encore. Moi, j'étais là. Bonheur.

Quarante-septième livre du défi lecture

Vannak, Hui
Bou Meng, a survivor from khmer rouge prison S-21   Documentation center of Cambodgia, 2010, Phnom Penh, Cambodia, 80 pages

On l'a visitée cette prison, on a vu les salles de tortures, le petit pot en fer qui servait de latrine pipi-caca aux prisonniers enchaînés pendant des mois, douchés une fois par semaine au boyau d'arrosage, couchés à même le sol ou dans des lits en fer pour les haut-gradés (qui étaient davantage torturés et "interrogés"), dans le noir et le froid, seuls. On a même vu leur photo, car Pol Pot tenait des registres précis des prisonniers, avec photo et numéro. On les photographiait même des mois après leur enfermement, alors qu'ils ressemblaient à des bêtes, les yeux ahuris de souffrance, la barbe longue, le corps squelettique plein de plaies et de pus. Les tortionnaires, des adolescents pour la plupart, pouvaient laisser aller leur sadisme, on les y encourageait. Le prisonnier était un ennemi à détruire, on devait savoir des renseignements. La majorité ont avoué "leurs crimes", ont inculpé des innocents à leur tour, tout pour que la souffrance arrête. On les surveillait étroitement pour ne pas qu'ils se suicident. L'enfer.

Dans cette prison, il y a eu sept survivants! Et voilà qu'à la porte, il y avait ce vieil homme frêle qui vendait ses livres. Un des survivants, Bou Meng, qui continue à se battre pour que justice soit rendue. Car ce n'est pas le cas, non, on leur a pardonné à ces tortionnaires, certains sont même encore au sein du gouvernement. J'ai été émue de le voir là, encore vaillant, encore capable de sourire, un tout petit sourire timide. Il m'a dédicacé son livre et j'en suis fort honorée. Le récit de ses souffrances est intolérable. On aimerait que ce soit de la fiction, mais c'est arrivé pour vrai.

Durant le régime de Pol Pot, deux millions de personnes innocentes ont été tuées, soit le tiers de la population du Cambodge.

Quarante-sixième livre du défi lecture

Musso, Guillaume
Et après...     XO éditions, Paris, 2004, 357 pages

Ai-je aimé? J'avais envie de descendre l'oeuvre, si peu intellectuelle, si bassement racoleuse, si dégoulinante de bons sentiments, amour filial et matrimonial, irréaliste aussi, avec un bébé d'un an qui parle! Un autre voyageur m'avait prêté le bouquin dans l'avion et avec plus de vingt heures de vol et du temps d'attente entre les vols, j'ai eu plus de temps qu'il n'en faut pour passer à travers. Et j'avoue que je me suis prise au jeu. L'art de cet écrivain populaire est de nous tenir en haleine. Le personnage va-t-il reconquérir sa femme avant de mourir? Qui est ce docteur qui surgit dans sa vie comme ça? Un peu de mystère donc, d'imprévu (je n'avais pas vu venir la fin du tout), une écriture simple, pas recherchée mais coulante. Facile à lire, le Musso, on ne se casse pas la tête. Et des fois, c'est exactement ce qu'il nous faut.

lundi 19 décembre 2011

Dégénérescence maculaire myopique

Cinq jours avant le retour de voyage, à Phnom Penh, je constate que je ne peux plus lire avec l'oeil droit. Je vois les visages amputés d'une partie de leurs nez, leurs yeux, leurs bouches. Épeurant! Temporaire, que je me dis. Ou bien décollement de rétine. Réparable. Me faire soigner au Cambodge? Non!

J'en parle tout de même à notre guide en lui disant de demeurer discret. Il me conseille d'en parler à un médecin qui fait partie du voyage. Gênant un peu! Il est en vacances ce doc. Il me fera regarder son doigt en haut, à gauche, à droite, en bas pour conclure que ce n'est probablement pas un décollement de rétine et que ça peut attendre notre retour à Montréal. Je passerai donc les jours suivants l'oeil droit fermé à me servir uniquement de mon gauche, en clin d'oeil perpétuel! Comme nous sommes dans les merveilles d'Angkor, j'en ai plein la vue, c'est le cas de le dire, héhé! et mon oeil gauche et mon émerveillement font la job, je ne pense pas trop à ma perte visuelle. Et puis, je suis persuadée qu'on me réglera facilement mon petit problème au laser au retour. Les docs font des miracles de nos jours.

Miracle? Non. On m'a injecté de l'Avastin et là, je lis que c'est contesté, que le Lucentis serait meilleur. Et puis ce qui a été perdu ne reviendra pas. L'Avastin pourrait contrôler le saignement mais pas rendre la vision perdue.

Découragée? Non. En fait, je cherche encore une solution. Je lis pendant que je le puis encore. Je veux tout voir pendant que je le peux encore. Un jour à la fois.

samedi 19 novembre 2011

Malade

Je ne suis pas une voyageuse relax, heureuse, béate. Pas vrai. Je suis absolument tout ça une fois l'avion décollé. Mais avant....  misère! Anxiété avec un grand A. Ce qui me rend malade. Oui, pour vrai. Grosse grippe, moi qui ne suis jamais malade, j'attrappe tout ce qui passe.

Vous savez mes faiblesses, amis lecteurs. Aujourd'hui, je suis tellement malade, fiévreuse, courbaturée que je m'en sens mieux. L'angoisse s'est logée dans mon corps douloureux et s'y est fixée. Du coup, j'en suis libérée et j'ai bien dormi.

Ma fille est légère, elle. Je suis tellement contente quand je constate que je ne transmets pas mes bibittes. Fière de les garder pour moi.

La solution, c'est de voyager encore et encore. Je vais bien finir par apprivoiser les départs, par en prendre l'habitude.

vendredi 18 novembre 2011

Quarante-cinquième livre du défi lecture

Exit de Michel Surya, Éditions Garamont-Archimbaud, Paris, 1988, 41 pages

De la poésie érotique vraiment cochonne, suintante, luisante, lourde de désir et jamais assouvie. Vraiment mais vraiment bien écrit. Excellent. Une postface qui n'aurait pas dû être là, comme si l'auteur s'excusait de ce qu'il avait écrit. En voulant nous expliquer qu'il ne sait pas qui est la femme du récit, en nous livrant une partie de sa vraie vie érotique à l'extérieur de sa poésie, il dénature un peu la beauté de son oeuvre. Il nous révèle qu'il pensait à la mort quand il a écrit son long poème érotique et qu'il lui serait actuellement impossible d'écrire encore un tel texte. L'explication est de trop. Dommage. En sachant qu'il pensait à la mort en écrivant, j'ai relu la poésie d'un autre oeil et je n'y ai plus trouvé le même plaisir. Ce qui me semblait beau et passionné m'est apparu malade et violent.

Quarante-quatrième livre du défi lecture

The summer without men de Siri Hustvedt, Picador paperback original, New-York, 2011, 182 pages

C'est une femme mariée depuis 30 ans, professeure de poésie, heureuse en ménage, elle a une fille qu'elle adore et une belle vie à New-York. Son mari lui annonce qu'il veut prendre une pause. La Pause se révélera avoir vingt ans de moins que lui et il déménage chez elle. La femme de notre histoire en devient folle, littéralement. Internement. Psychose circonstantielle. Elle s'en remettra et puis décide de partir passer l'été près de sa mère. C'est de cet été sans hommes dont le livre parle.

Elle sous-loue l'appartement de profs en vacances et passera son temps entre sa mère et ses intéressantes amies, sa voisine avec jeunes enfants qui vit un cauchemar avec son mari rageur et une petite classe de jeunes filles de 13 ans auxquelles elle enseigne la poésie. Des jours tranquilles mais occupés. De l'intimidation de ses élèves envers l'une d'entre elle. Elle réagira. Sa jeune voisine et ses bébés qui se réfugient chez elle. L'amie de sa mère qui souffre et meurt. Son enfance dont elle se rappelle. Sa fille qui donne des nouvelles.

Et puis son mari lui écrit. Sa Pause a foutu le camp. Reviendra-t-elle avec lui? Vous le saurez si vous lisez le livre. Ou bien si vous me le demandez, héhé! j'adore révéler la fin des livres et des films. Je me retiens mais si on me le demande, là, hein... comment refuser!

jeudi 17 novembre 2011

N'importe quoi

Non, je ne suis pas encore partie. Ça ne me tentait pas d'écrire et ça me me tente même pas de faire le compte-rendu de mes lectures. Grise la vie. Je suis tellement déprimée que même le voyage ne me tente plus. Je vais partir pareil, ne vous inquiétez pas. Et je le sais que j'ai des préoccupations de femme privilégiée, pas besoin de me le dire ça non plus. Je vais aller au Salon du livre, tiens. Mon refuge, les livres et le cinéma. Pas perdu une livre,  je n'essaie même plus. Et je vais également cesser d'en parler. Finito. Depuis des années que je m'y essaie sans résultats. Je vais faire autre chose dans la vie à  part obséder sur les calories. Vivre, tiens. Vivre. Lire, manger des gâteaux, boire du vin et baiser. Baiser, là, j'avoue, c'est plus compliqué qu'avant. Bon, je coupe de la liste. Lire, manger des gâteaux et boire du vin. Je me sens coupable juste d'y penser. Pour les gâteaux, je veux dire. Faut-il que ma relation avec la nourriture soit devenue totalement tordue! Une de nos amies voit une psy. On veut toutes y aller, moi la première. Elle va s'informer lors de sa prochaine rencontre à savoir si ça cause problème que des gens qui se connaissent si bien thérapeutisent avec la même psychologue. Si c'est pas le cas, la psy va se retrouver avec une grosse clientèle de femmes déprimées dans la cinquantaine! Allez, je sors. C'est le mieux. Ma valise attendra. Mon linge ne me fait plus. Je le mets pareil. Pas question que j'en achète d'autre. No way! Je vais saluer mes itinérants en passant. Sont quand même plus mal pris, fait froid. Bien que, bien saoul, on ne sent pas le froid.  Je viens de constater que je n'ai pas dit un mot sur mes enfants dans ce billet. C'est une victoire.

vendredi 11 novembre 2011

Nuançons

J'ai lu des articles dans d'autres journaux et ça modifie ma vision du problème de Occupons Montréal avec les itinérants. En fait, ça me fait voir que le problème est plus complexe. Des gens de tout style entassés sans trop d'ordre, des repas miraculeusement préparés mais sans hygiène selon la Ville, des révolutionnaires qui croient à une cause mais également des sans-abris qui ont trouvé l'Eldorado, vêtements, nourriture et liberté de boire et consommer tant qu'ils veulent sans horaire à respecter. Un mélange prêt à exploser à tout moment. Et l'hiver qui s'en vient, avec le froid et la neige. Un camp de réfugiés en pleine ville, écrit Michèle Ouimet de La Presse. Alors, je simplifie pas mal quand je prétends que les indignés ne veulent pas intégrer les itinérants à leur groupe. Ils n'ont pas de chef les indignés, c'est du cas par cas. Et le groupe lui-même est loin d'être homogène. La situation se corse de jour en jour et si ça ressemblait un peu à Woodstock au début, ça s'éloigne de plus en plus du peace and love.

jeudi 10 novembre 2011

Rejet

Je croyais que les protestataires d'Occupons Montréal étaient pour la justice sociale, pour le respect et l'aide aux démunis, pour l'inclusion des 99% des habitants de la terre qui se partagent la plus petite part du gâteau. Je me trompais. Ce n'est pas un mouvement inclusif ni généreux non plus. Non, des représentants du groupe de Montréal qui occupe le Square Victoria sont allés rencontrer officiellement le service de police, celui des incendies et des membres du cabinet du maire Tremblay.


...les occupants ont profité de la rencontre pour demander l'aide de la ville afin de gérer la présence de plus en plus importante de sans-abri, toxicomanes et gens atteints de troubles mentaux attirés par la nourriture gratuite et les vêtements chauds distribués.
(La Presse, mercredi 9 novembre 2011, page A5)

On dirait des jeunes qui quittent leur banlieue cossue pour aller protester contre les banques dans des campements de fortune tout en ignorant qu'au centre-ville, il y a des sans-abris qui étaient là bien avant eux. Ces gens les dérangent et ils voudraient qu'on les aide à s'en débarrasser? On croirait rêver...

mercredi 9 novembre 2011

Nanou la Terre

Nanou la Terre, qui a un enfant adulte qui a des problèmes, est un exemple pour moi. Elle arrive à être heureuse pleinement, elle s'en donne le droit, elle le revendique, malgré les difficultés de son fils. J'ai également une fille qui souffre de maladie mentale. Son chum la quitte. Elle n'est pas en psychose, non, elle est en fuite. Drogues, amants, mensonges. S'il part, c'est toute la gestion de sa maladie qui part avec lui. C'est lui qui voit à ce qu'elle prenne ses médicaments, lui qui la conduit à l'hôpital, lui qui lui fait à manger.

Alors, je vais au cinéma intensivement. Et je partirai bientôt en voyage, loin des problèmes.

Je ne peux absolument rien faire de plus. Elle ne m'écoutera pas, elle n'écoute personne. Elle est sur le party. Je sais que tôt ou tard, j'aurai un appel, elle sera en psychose, arrêtée par les policiers ou bien maltraitée par un des bonhommes louches qu'elle fréquente, ou prostituée ou tout ça ensemble, tiens. Ou trouvée morte dans un fond de ruelle. Ces pensées m'accablent parfois en plein milieu d'un film.

Mais il m'arrive aussi de me surprendre à ne pas y penser, et à rire de bon coeur de la blague d'une amie, attablées dans un petit café sympathique après un bon film qui nous a fait du bien. Parfois, j'en ressens même de la culpabilité. Alors je pense à Nanou, à son gros bon sens, à sa soif de vivre et la culpabilité s'envole aussitôt. Merci d'être là.

dimanche 6 novembre 2011

Le lièvre et la tortue

J'ai lu cette fable à mon petit garçon du bénévolat. Sa mère, qui assiste souvent aux lectures, a adoré. Elle a vu tout de suite le parallèle entre petit garçon qui apprend si lentement mais ne lâche pas et ses camarades qui apprennent sans efforts. Le gagnant pourrait bien être le persévérant, lui a-t-elle dit. En fait, je ne sais pas ce qu'elle lui dit en bengali, je devine, héhé! C'était peut-être tout autre chose. Quand il se redresse, je sais qu'elle lui a demandé de s'assoir comme il faut. Quand il essaie de lire alors qu'il le refusait totalement un moment plus tôt, je me doute bien qu'elle lui a promis une récompense. Menacé d'une punition? Ça me surprendrait énormément. Il est de plus en plus gros, le petit. Un gros problème, c'est le cas de le dire. Mais moi, je m'occupe de la lecture et de leur traduire les papiers en français qui viennent de l'école. Je ne prends pas sur mon dos ce qui ne m'appartient pas.

J'en ai bien assez sur le dos en fait. Le chum de Vingt-deux ans qui menace de la quitter (il m'a téléphoné), elle fume du pot ce qui est absolument contre-indiqué avec ses médicaments et elle court la galipette. Aurait abandonné ses études également. Je ne savais rien de tout ça, elle est venue jeudi de bonne humeur en me disant que ses études allaient très bien. Coudons...

Vingt ans, je préfère ne pas en parler. En chicane avec elle encore. Ça devient redondant.

Le festival Cinémania est commencé. Vu "La proie", très violent, mais en se fermant les yeux dans les pires passages, c'est quand même un excellent film que je recommande.

Alors, je disais donc que dans "Le lièvre et la tortue",  le lièvre, c'est moi. Je me sentais tellement en avance, tellement déjà gagnante dans mon défi lecture, que j'en ai presque arrêté de lire. Hon! Nous en sommes déjà à la 45e semaine demain alors on devrait en être à peu près au 45e livre et pour bien faire, je dois m'avancer avant mon départ en voyage qui s'en vient. Allez, le lièvre, lève-toi et marche!

dimanche 30 octobre 2011

Dimanche, doux dimanche

Une vieille amie virtuelle (vieille parce qu'on se lit depuis longtemps mais bien jeune en âge) me demande si je vais mieux. Mieux? Je vais bien, extrêmement bien même et de me rappeler tout d'un coup que dans un précédent billet sans pudeur, je livrais que je me cache dans les cabinets pour pleurer. Heureusement et bien heureusement, mes larmes ont une fin rapide et aujourd'hui me voilà pleine d'enthousiasme. Pour plusieurs raisons et puis pas besoin de raisons tant que ça, c'était une merveilleuse journée d'automne, j'étais avec ma famille, ma complexe famille, pas toujours facile, la famille, mais je les aime, à la folie et même en colère avec eux, je les aime toujours. Petit-fils frétillant lors de notre brunch au restaurant, j'offre d'aller prendre une marche avec lui pour laisser le reste des convives manger tranquilles. Et puis pour en profiter aussi du petit coeur, je ne me sacrifiais pas du tout. Enthousiaste, il me prend la main. On va un peu dehors et puis on entre dans le petit centre d'achats. Petit cheval et petite auto à un dollar qui vont bouger si on les paie, petit-fils qui hésite. La grand-mère monte sur la bête et prend petit-fils à califourchons avec elle, il rit tout d'abord petit-fils, et puis la grand-mère sort une pièce et la met dans la fente. Le faux cheval s'agite en tous sens, petit -fils n'apprécie pas du tout, loin  de rire il crie "arrête" totalement paniqué. Ça ne s'arrête pas comme on veut, ces bêtes sauvages, petit-fils, si grand-maman essaie de descendre de l'animal en marche, elle risque fort de t'échapper. Alors, on reste là, il crie, je chante et on se retrouve avec des admirateurs qui ne savent plus trop s'ils doivent rire ou nous secourir! Et en plus, ces petits tours à un dollar qui durent trop peu longtemps dans mon souvenir, ben, celui-là n'en finit plus. Bonne humeur, jolicoeur. Petit-fils en pleurs et sa grand-mêre souriante mais un peu sidérée par l'expérience imprévue descendent dignement de leur baudrier de centre d'achats. On ne m'y reprendra plus, pense la grand-mère qui console son petit coeur, la prunelle de ses yeux. L'enfant sait très bien comment se consoler lui-même et se dirige vers les distributrices à bonbons. "Sous, sous" dit-il très clairement à la mère-grand, lui qui a si peu de langage intelligible. "Noon, onh! Grand-maman n'en a pas de sous, petit-coeur, viens, on va aller voir les fleurs." Et petit-fils se met à courir, courir et courir encore. Bientôt, la mère-grand ne le voit plus. Elle panique la mère-grand et se rappelant subitement qu'elle n'a que cinquante-huit ans, elle se précipite! Heureusement, une autre dame utile avait déjà arrêté petit garçon dans sa course folle. Il pleurait, surpris. Merci, madame, que je lui dis. Et toi, petit-fils, non, non, non, il ne faut pas partir comme ça. C'est dangereux. Tu dois attendre grand-maman. Petit-fils n'aime pas les non, il ne les supporte pas, il me fait alors un regard assassin et se jette sur le sol en hurlant comme un damné. Des cris stridents. Hum! Je le prends par la main, le redresse sur ses pattes et lui dis "Ça ne marche pas les crises avec grand-maman, tu arrêtes tout de suite."  On dirait que le l'ai pétrifié. il se tait instantanément, en état de choc. Je le traîne par la main, il suit. Et puis, il semble revenir à lui et se met à sangloter en appelant  "Maman, maman, maman...." et voilà que la maman en question, ma fille, apparaît au même moment, comme une ange salvatrice. Non, ne le console surtout pas. Mais il s'est passé quoi? s'exclame-t-elle, l'instinc maternel axacerbé. Je lui explique et là, je la vois, partagée, mais comme elle est à bout de ses crises nombreuses et sans fin, elle se rallie pas mal à ma position, lui donne la main mais sans prendre sa part. Il finit pas arrêter de pleurer, on conduit ma chère maman chez elle, le petit retrouve sa bonne humeur, il peut être si charmant, le petit bonjour qui nous fait fondre. Elle nous laisse chez nous, Dix-sept ans et moi, on lui laisse le char et elle ira conduire petite merveille chez son papa, elle travaille ce dimanche, dit-elle. Est-ce que je la crois? Non, mais aucune importance. On fait des folies Dix-sept ans et moi et on se fignole un bon souper et la vie est belle. Fille me parle de sa future boutique de fleurs et on trippe. Si je vais bien? Oui!

Cinéma

Vu deux films hier, Monsieur Lazhar et Planète yoga.

Excellents tous les deux.

Monsieur Lazhar, magnifiquement joué, m'a fait pleurer. Ce n'est pas du tout un mélo, mais un film sensible, vrai, qui touche là où ça fait mal. Il mérite amplement les prix qu'il a gagnés.  Et vous savez quoi? Chanceuse comme je suis, le réalisateur était présent au cinéma Parallèle, venu faire une visite surprise, un beau jeune homme menu et chaleureux, le Falardeau. Il nous a lu un poème tiré de la pièce d'Évelyne de la Chenelière dont il s'est inspiré pour faire son film.

Pour Planète yoga,  au cinéma du Parc, le réalisateur y était aussi, mais ce n'était pas une surprise, c'était inscrit dans le programme. J'adore rencontrer les artisans d'un film. Un homme attirant, cultivé, polyglotte, qui a répondu patiemment et longuement sans jamais devenir ennuyeux, aux nombreuses questions suscitées par son film intelligent. Adoré l'homme et l'oeuvre.

samedi 29 octobre 2011

Action-réaction

La saga mère-fille-petit-fils s'est poursuivie aujourd'hui. Je ne m'en suis pas trop mal sortie. Elle est venue avec Fiston pour... faire son lavage! Comme elle était perpétuellement à jaser à tue-tête sur son cel, sans s'occuper de nous ni du petit évidemment, comme chaque fois qu'elle vient ici, j'en ai eu comme assez et je l'ai interrompue (bien obligée, elle ne le lâchait pas son foutu cellulaire!) pour lui dire que c'était impoli de parler constamment au téléphone quand elle nous rendait visite. "Hey, faut que je te laisse, ma mère m'empêche de parler au téléphone.", dit-elle à son interlocuteur d'un ton que je qualifierais de baveux, mais je suis peut-être subjective. Pendant ce temps, Dix-sept ans fait des légos avec Petit-fils et je tente de faire le dîner.

Je lui demande ce qui en est de sa carte d'assurance-maladie. Elle devait s'en occuper aujourd'hui, les clsc sont ouverts le samedi. Pas fait. Je proteste, j'en ai comme assez d'être gentille et tolérante. J'emploie les mots irresponsable et désorganisée et elle éclate évidemment. C'était prévu. Pas moyen de lui faire la moindre remarque négative sans qu'elle ne prenne le feu aux poudres. La chicane devant petit-fils, je n'aime pas cependant. Elle décide de partir avec lui. Or, il s'amusait bien, était heureux d'être là et je lui faisais à dîner, à lui et à Dix-sept ans (Vingt ans ne mange jamais ma nourriture, c'est systématique). Elle tente de l'habiller, il pleure et crie et ça me fend le coeur. J'appelle Vingt ans pour tenter de lui parler sans que le petit n'entende. Elle refuse. continue de l'habiller de force et finalement je lui lâche un "Heureusement que je n'ai jamais songé une minute à te priver de ta grand-mère quand tu étais petite, même si moi je pouvais être fâchée contre elle." Et là, je m'enferme dans la salle de bains. Je ne veux pas que Petit-fils me voit pleurer. Je pleure sur lui, qui a une mère si fragile et égoïste. Je pleure sur moi qui dois lâcher prise, que ça me plaise ou pas. Je pleure parce que... je pleure. Toute la déprime du monde m'envahit.

Et puis, Petit-fils entre. Misère! Je ravale mes larmes et lui dit au revoir dans un sourire instantané. Non, pas moi, qu'il me dit. Il n'a plus de manteau. J'entends la porte extérieure se refermer. Elle nous l'a laissé. Je suis contente. On passe un bon moment tous les trois.

En après-midi, un spectacle de sorcières d'Halloween était prévu à la bibliothèque. Bon , c'était mon idée, pas nécessairement celle de la mère. Je trouve qu'ils ne le sortent pas. Mes enfants à moi ont eu une enfance pleine de théâtre, de musique,de plein-air et de bibliothèque. On sortait tous les week-ends. Que ma fille, qui a bénéficié de tout ça, trouve que c'est trop de trouble de sortir son fils, ça me met en rogne. Ça aussi, je lui en ai parlé aujourd'hui. Je lui ai dit ce que je refoulais depuis longtemps.

C'est l'heure de partir pour le spectacle. Ma fille appelle. Elle n'ira pas. Doit chercher ses papiers pour la carte d'assurance-maladie. Ouais. Tu chercheras après. Elle proteste, priorités, ne peut pas tout faire, tu n'es jamais contente. On raccroche.

Je décide de partir en autobus avec Petit-fils. C'est ma fille qui a l'auto!! On fait ça. On se rend à bon port. Il adore voir les chantiers de construction et les pelles mécaniques. Voir à travers les yeux d'un petit enfant, quel plaisir!

On s'installe pour le spectacle, tout heureux. Et puis, surprise, ma fille arrive. Sa soeur lui a dit qu'on était partis à la maison de la culture. Son fils regardera tout le spectacle calé dans ses bras. Et me voilà de retour à la maison, seule. Je vais aller voir Monsieur Lazhar, devrait me faire du bien.

jeudi 27 octobre 2011

Une chance

Une chance que je pars en voyage dans un mois et une chance que le festival Cinémania commence la semaine prochaine. Une chance, oui. Parce que sinon, hein, je n'en mènerais pas large. Et une chance que Dix-sept ans aime toujours son stage. Et une chance que j'ai pris de si beaux livres à la bibliothèque, petit garçon du bénévolat capotait. Une chance qu'il est là, petit garçon et ses parents aussi. On s'aime. Il commence à lire, un petit peu. Toujours aussi chou, il aura huit ans lundi. Je me sens vaguement coupable pour petit-fils. Mauvaise grand-mère. J'ai hâte de le voir, histoire de vérifier que je m'en fais pour rien.

mercredi 26 octobre 2011

Enfant, famille et cie

Problèmes domestiques qui reviennent. Fille qui appelle en pleurs hier soir. Ne sait plus s'occuper de son fils, fait des crises son fils, elle en a assez, personne ne comprend donc qu'elle en a assez? Elle n'est pas une bonne mère, tout le monde sait s'en occuper mieux qu'elle, elle n'aime pas ça les petits enfants de cet âge-là, ne sait pas quoi faire avec. Oups! C'est son soir, je vérifie si l'enfant est là. Oui. Elle continue à pleurer, crier, déblatérer. Je lui dis: "Viens me le conduire!" c'est elle qui a mon auto. Non, non, elle va se débrouiller, toute seule comme d'habitude. Et puis elle raccroche. Comme je n'entendais pas du tout l'enfant tout en le sachant là, je m'inquiète d'aplomb. Je rappelle. Elle ne répond pas. Et puis, je me convaincs que c'est de la manipulation. On respire, on se calme. Je fais appeler sa soeur. Demande à parler à ton neveu, Dix-sept ans, s'il-te-plaît. Ça répond. Le petit n'est pas en état de lui parler, lui dit Vingt ans et elle raccroche.

Cette fois, elle a réussi à me faire pas mal paniquer. Me pointer chez elle? Ce n'est pas à côté, le temps que j'arrive, la crise risque d'être résorbée et puis, la connaissant, elle ne m'ouvrira pas la porte. On se calme, on respire. Je lui ai offert de m'en occuper, je ne peux pas faire plus. Il ne pleurait pas, mais traumatisant une mère qui pleure comme ça et il comprend bien plus qu'on ne le pense.

Elle finit par rappeler. Pas calmée. Vociférante encore. Je demande:"Il est où le petit? Il fait quoi? Il est couché?"
"Je m'en fous. Qu'il fasse ce qu'il veut", répond-elle. Là, je capote. Et puis, j'entends une voix masculine. Le père est là, ouf! Il s'en occupe, reouf! Elle l'a appelé, c'est tout de même bien. Mais il ne veut pas l'emmener chez lui, me dit-elle. Je le comprends, le pauvre. S'il commence ça, elle va encore l'abandonner son enfant.

Il fait des crises, il a 28 mois. Elle fait des crises aussi, elle a vingt ans. Deux enfants.

Moi, je m'en vais au Vietnam.

Il n'a pas la petite enfance que je lui aurais souhaitée, mon petit-fils.

Je vais essayer de parler à ma fille aujourd'hui. Difficile. Elle travaille. Et pour lui dire quoi? Tout ce que je peux dire semblera moralisateur. Lui offrir de le prendre pour la fin de semaine qui est sa fin de semaine à elle? Je ne sais pas. Je ne suis pas certaine que ce soit la solution. J'envisage mais je réfléchis. Ne rien faire de précipité qui peut envenimer la situation. En pensant aider, on peut nuire.

Et puis, je suis loin d'être parfaite. Bien loin. Je ne suis pas si bonne que ça pour gérer ses crises. Non. L'élevage d'enfants, je l'ai fait quand c'était le temps. Je l'avais choisi et j'y ai mis beaucoup de coeur et d'énergie. On dirait qu'il ne m'en reste plus d'énergie pour un enfant en crises qui durent et durent et se déclenchent pour un oui mais surtout pour un non.  Ils devraient consulter. Oui, je leur ai dit. Ils savent.

Elle ne m'a toujours pas remboursé le trois mille dollars de garderie que j'avais payé. Évidemment, je ne lui en parle plus.

Addendum: Je lui ai parlé. La crise du petit serait dûe au fait que le père était là, ce qui dérangeait sa routine. Elle ne l'avait pas appelé à la rescousse, il était déjà chez elle pour discuter au sujet de l'enfant. Et le petit a fait une crise interminable et elle a perdu le contrôle. Je pense cependant qu'elle ne se serait pas laissé aller à ce point si elle avait été seule avec l'enfant. Elle l'aime son enfant et j'aime croire qu'elle s'en occupe correctement la plupart du temps.

lundi 24 octobre 2011

Lumière

Chimie du cerveau. Lampe de luminothérapie qui fait effet. Pourquoi se casser la tête? Parfois, ce sont des gestes si simples, futiles, qui sont utiles! Vivre le moment présent. Loreau a écrit un nouveau livre sur le ménage, la zénitude du ménage, sa joie, son utilité, sa transcendance. Je l'ai feuilleté au Renaud-Bray vendredi soir après un vernissage. Pas mis en pratique encore, mais ça s'en vient. Hier, l'étrange, très étrange film turc"Once upon a time in Anatolia". On était en gang et chacun y allait de ses interprétations...

J'aime de plus en plus la zumba danse. J'en fais ce midi. Ce soir, réunion pré-départ pour notre voyage. Bonheur. Je vais me chercher un homme, j'ai décidé ça. Je passe à l'action au retour du voyage, dans le temps des Fêtes. Tout est possible et plus encore.

samedi 22 octobre 2011

Quarante-troisième livre du défi lecture

Slowing down to the speed of life How to create a more peaceful, simpler life from the inside out, Richard Carlson and Joseph Bailey, Harpercollins, New-York, 1997, 211 pages

Le stress,  c'est dans la tête. Si on ne le veut pas, il n'y en aura pas de stress, peu importent les événements. Rien ne peut vraiment nous atteindre et nous stresser si on ne le veut pas. Il ne faut pas augmenter notre degré de tolérance au stress, mais bien le diminuer. Comme ça, à la première attaque, on pourra intervenir, se calmer, ne pas se laisser atteindre. Le stress n'existe pas vraiment, nous répètent les auteurs à toutes les sauces, il est dans notre tête et on n'a qu'à ne pas le laisser y pénétrer. Il n'en dépend que de nous, pas des événements.

Une erreur fréquente qui cause notre stress, c'est de vouloir affronter les problèmes et les régler rapidement. Par exemple, notre couple va mal, notre conjoint (e) ne nous écoute plus, nous ne savons plus trop si nous l'aimons. Insatisfaction conjugale. On fait quoi? On y pense tout le temps, on affronte, on discute, on va voir un thérapeute conjugal, on boit de l'alcool, on rumine. Résultat: on devient super stressé.

Pas bon ça. Bon, là, pas trop clair ce que les auteurs proposent. Ne pas y penser? Le stress est dans la tête. Je relis cette partie-là, chers lecteurs et je vous reviens.

Bon, j'ai trouvé. En devenant conscient que le stress origine de nous et non des autres, nous ne nous sentons plus menacés par les autres car nous savons qu'ils ne peuvent pas nous faire de mal. Notre conjoint(e) sent notre compassion et se met à relaxer en notre présence. Il s'ouvre.

C'est simple, non?

Avant de réaliser tout ça, les deux auteurs étaient un vrai paquet de nerfs, ils dormaient mal et s'en faisaient pour tout. Maintenant, ils font des conférences dans le monde entier, prennent l'avion tous les jours et s'en tirent pour le mieux. Ils vivent le moment présent, font ce qu'ils ont à faire quand ils ont à le faire et affrontent les situations une à la fois. Du coup, leur santé, leur travail et leurs relations vont bien et c'est ce message de paix et d'harmonie qu'ils désirent nous transmettre.

Ils ne croient pas trop à la fameuse communication qui aiderait les couples à se comprendre. Non. Les discussions tournent en rond et ne mènent à rien.

On ne devrait discuter que lorsqu'on se sent amoureux. Si les partenaires se sentent amoureux, la solution jaillira d'elle-même, sans efforts de leur part. Si ce moment amoureux ne se présente pas, il vaut mieux attendre. Se parler avec le coeur, pas avec la tête, c'est la clé du succès amoureux. Écouter l'autre profondément, sans penser à ce qu'on va dire ensuite. C'est la clé. Quand on se sent respectueux, chaleureux, réceptif, alors on peut discuter à coeur ouvert. Dès qu'on se sent irrité ou sur la défensive, on le dit et on remet la discussion à un autre moment.

Quand on pense que notre couple va mal, il faut alors retomber en amour avec son partenaire. Il n'en dépend que de nous. 1) Y croire  2) Diriger ses pensées 3) Se convaincre  de l'innocence des deux partenaires  4)Pardonner et oublier

Quand une personne est insécure, elle peut interpréter le comportement de son partenaire comme de la manipulation. La confiance en soi et la croyance en la sincérité de l'autre changent notre point de vue.

Dans notre rôle de parent, nous avons la fâcheuse tendance à avoir hâte à l'étape suivante. Quand il fera ses nuits. Quand il marchera. Quand il commencera l'école. Cette hâte à l'étape suivante empêche de profiter à plein de ce moment précieux actuel du développement de notre enfant. Une étape qui ne reviendra pas.

Les auteurs parlent de deux couples qui arrivent à la plage à côté d'eux avec leurs cinq jeunes enfants. Les quatre adultes sortent des cartes et planifient leurs vacances pendant tout l'après-midi. Quand un enfant vient les voir, ils le renvoient distraitement à ses jeux. Les 4 adultes planifient où ils iront manger ce soir et parlent même de revenir à la plage pour voir le coucher du soleil. Pendant ce temps, les enfants ont fait un château de sable fantastique, merveilleux, ils ont eu un plaisir fou et les auteurs ont eu autant de plaisir à les regarder qu'à regarder leurs propres enfants. Mais les quatre parents à côté d'eux ont tout manqué!

Même chose pour les parents maniaques de photos qui préfèrent photographier un événement au lieu d'en profiter.

Le même principe du "le stress est dans la tête pas dans les événements" s'applique au travail. On annonce à Jean qu'à cause de compressions budgétaires, son compagnon de travail est licencié et que c'est lui qui fera dorénavant sa job en plus de la sienne. Si Jean n'a pas lu ce livre, il panique, trouve que c'est impossible, il n'arrive déjà pas à faire sa propre job, comment ferait-il celle de son collègue en plus? Il se sent oppressé et insécure, a peur de se faire mettre à la porte lui aussi. Panique et stress!

Mais non, Jean, voyons donc, tout est dans ta tête. Ne reste pas au niveau de l'analyse rationnelle qui entretient la peur. Regarde ton travail d'une façon nouvelle et créative. Si tu ne trouves pas de solution à ce moment-ci, pas grave, il en viendra une ou plusieurs au moment opportun. Fais-toi confiance, Jean. Ta priorité actuelle, c'est de garder ta santé mentale. Relaxe. Demain sera un autre jour.

Les auteurs nous font remarquer que le stress poursuit les gens même en vacances. Être stressé, c'est ne pas pouvoir jouir de la vie, nier la notion de plaisir, ignorer l'amusement pour l'amusement. Jouer au golf, oui, mais pour gagner. Faire un voyage avec tant d'activités dans chaque journée que les voyageurs en reviennent plus épuisés qu'avant leur départ. Courir tout le temps. Arrêtez-vous est le message de ce livre. Le stress, c'est dans la tête. Calmez votre tête, le corps suivra et vous aurez une plus belle vie.

vendredi 21 octobre 2011