dimanche 26 juin 2011

Troubles de la personnalité

J'ai trouvé la lecture du livre de Jacques Débigaré sur les troubles de la personnalité bien dure. Intéressante, oui, certainement, mais plus je le lisais, plus je le mettais en doute. Il est pourtant psychologue clinicien et ses conclusions sont tout de même basées sur le sérieux DSM-1V, mais ...  tous ses exemples d'individus atteints de troubles de la personnalité sont des sujets masculins issus d'un couple parental,sauf dans le cas de la personnalité histrionique, qui serait un trouble féminin. Dans ce couple parental, c'est toujours et systématiquement le père qui est violent et maltraitant et la mère victime et évitante. Or, il y a des femmes qui ont des troubles de la personnalité et il y a des personnes qui viennent d'une famille monoparentale aussi qui en ont et il y a des femmes violentes et maltraitantes envers leur enfant. Mais, en en parlant autour de moi, ses analyses et conclusions paraissaient assez juste, selon les gens qui ont ou côtoient des personnes atteintes par ces troubles.

Selon Débigaré, tous les troubles originent de la petite enfance. Il n'y a rien d'innocent à laisser pleurer un bébé, à l'ignorer, à le négliger, à le rudoyer. On est en train de créer un futur trouble de la personnalité. Il met en évidence qu'il faut absolument protéger un bébé de ses parents incompétents, ne pas attendre que les choses s'améliorent, car il sera trop tard. En cas de doutes, signalez!

"... on peut sans hésitation affirmer qu'il est extrêmement  facile de faire peur à un enfant. Beaucoup plus qu'on ne le croit et avec des conséquences à long terme beaucoup plus profondes qu'on ne l'admet. (...) aucun humain ne naît peureux ou agressif (...) Le rapport humain souffre grandement d'une enfance fragilisée de façon chronique. Dans ces conditions, il n'y a plus de place pour la chaleur et le plaisir à l'échange.  (p.15-16)

Tout se jouerait donc dans ses premiers mois et premières années de vie. Laisser pleurer un enfant, c'est lui faire vivre de la peur, or la peur est la base de tous les troubles de la personnalité. On ne peut donc pas trop entourer, cajoler, aimer, bercer, écouter, parler, quand il s'agit d'un bébé.

Debigaré croît à l'instinct maternel. Selon lui, si une femme ne s'occupe pas correctement de son bébé, c'est à cause de la violence de son conjoint qui lui impose les règles contraignantes de la "société qui refuse à la femme d'entrer spontanément et ouvertement dans son rôle premier et fondamental de protection de la fragilité primitive du nourrisson, en lui surimposant une obligation stricte de ravaler son rôle de mère à celui d'une socialisation punitive." (p.32) 

Plus ou moins d'accord. Les mauvaises mères existent, avec ou sans conjoint.

C'est un livre assez déprimant. Une fois implanté, le trouble de la personnalité est fort difficile à traiter. Il faudrait que la personne atteinte désire être traitée et c'est rarement le cas.

Le trouble le plus grave et le plus épeurant est évidemment celui de la personnalité antisociale. Ceux qui tuent, violent, battent, exploitent l'autre sans aucun remords et en usant de leur charme (car ils en ont un!) pour séduire et détruire. Ceux-là ne désirent pas du tout être traités, ils sont bien comme ils sont, sans souffrance, ils l'ont vaincue la souffrance de leur enfance et sont devenus totalement désinhibés. C'est le plus souvent lors d'une incarcération qu'on va leur imposer une thérapie et bonne chance au psychologue!

Ma conclusion: aimons nos bébés, protégeons-les et ayons l'oeil pour les petits négligés et maltraités. Ils sont totalement sans défense, en cas de doute, parlons-en. Ça pourrait faire toute la différence.

35 commentaires:

Maman à bord a dit...

C'est une lecture assez lourde.

J'aime beaucoup votre conclusion. Dans le livre que je suis en train de lire (Charlotte) la mère a des problèmes psychologiques. Elle est persuadée d'agir pour le bien de ses filles, mais elle est en train de les détruire. Ça me fait rager! (Mais c'est un très bon livre, soit dit en passant!)

Abige Muscas a dit...

Quand je lis des trucs comme ça, je pétoche toujours au sujet de mes propres enfants. On a beau faire au mieux, qui sait quelle empreinte on laisse?

Et pour les enfants des autres, la vigilance, c'est délicat. J'ai ainsi fait deux heures de train l'autre jour derrière une très jeune maman, manifestement éprouvée par deux grossesses rapprochées. A chaque fois que l'aîné, qui avait peut-être 18 mois, remuait une patte, elle lui disait énergiquement "tu vas t'en prendre une" ou "bouge pas ou je t'en mets une". ça fait un drôle d'effet...

Plus surréaliste: au square un dimanche matin, j'ai vu un gamin qui tapait sur un arbre avec un bâton se faire ramasser par son père et secouer comme un prunier; le père braillait "JE-T'AI-DEJA-DIT-QU'ON-NE-FAIT-PAS-DE-MAL-AUX-ARBRES!" Un écolo intégriste, apparemment...

Abige Muscas a dit...

Au sujet de la jeune maman du train, je voulais dire que ça a beau faire un drôle d'effet, que dire, ou que faire?

Une femme libre a dit...

@Maman à bord,
Lecture lourde, vous dites? Accablante même!

Abige Muscas,
Moi, je serais intervenue. Avec le sourire. En lui disant qu'il est donc bien beau son petit bonhomme. Il a quel âge? En essayant de créer un contact. Elle aurait eu le choix de fermer la porte ou pas. De m'envoyer promener aussi. Et puis après?

Solange a dit...

Être parent demande de l'abnégation, une vertu oubliée.

Michèle a dit...

Terrible ce que l'humain peut devenir. Et ce que l'humain peut faire d'un humain. On a du pouvoir, il faut bien l'utiliser, tant pour ces jeunes qu'on élève que pour ces "malades" que L'on peut parfois aider.

Travailleuse sociale a dit...

Les théories médicales changent selon les époques. Je me dis qu'il faut en prendre et en laisser.

Je lis "Ouest" de François Vallejo. Il faut s'habituer au style mais on veut savoir ce qui va se passer.

Bon dimanche,

TS

Une femme libre a dit...

Exact, Solange. Mais être parent est aussi une source de grands plaisirs, si on se laisser aller à les voir et à les apprécier.

Michèle, oui, on peut aider les hommes et même les chiens. Formidable le site de votre amie qui a un chien Mira.

En prendre, en laisser mais ne jamais être indifférent, Travailleuse Sociale. Coudons, ça bouge, la lecture, par chez vous. Super!

Pur bonheur a dit...

Je n'ai jamais laissé pleurer mes enfants, la nuit, le jour, sans rien faire.
Ma belle-mère , elle, accouchait et laissait ses bébés dans des pouponnières privées durant trois mois. Ensuite elle allait les chercher et ne se levait pas la nuit, même s'ils pleuraient. Elle dit qu'elle 'les domptaient'. Elle se trouve bonne. Une main de fer dans un gant de velours.
Elle m'a aussi dit: Ton enfant, il faut que tu l'aimes, mais pas trop. ( !!!)

Abige Muscas a dit...

Femme libre, oui vous avez raison, pour le petit du train. Je n'ai pas trop de talent pour le contact humain, je n'ai pas osé!

Nanou La Terre a dit...

Femme Libre,
tu le sais parce que nous en avons parlé. L'idée du père violent pour le garçon est assez juste.
Je déplore, crient et hurle, malgré toute l'énergie et les efforts déployés que la DPJ, et cela en toute connaissance de cause n'a jamais cherché à protéger mon enfant mais a encouragé toujours le lien parental avec le papa violent et irresponsable.Voilà...Dans les faits, aucune aide concrète n'a été apporté pour protéger mon enfant et ce, pendant un long 4 ans...

Rien ne pouvait arrêter cet homme dans ces agissements et ni au point de vue juridique; mon fils a été privé de soins psychologiques pendant plus d'une année parce que le père ne donnait pas son accord.Personne ne pouvait rien faire.

Ce qu'il a fait est un crime, un vrai,punissable au vrai sens de la loi. Mais les lois sont si mal faites...

Chantal a dit...

Je souffre d'un trouble de personnalité, et pourtant, j'ai d'excellent parent... tellement que ma psy pensait au début que je ne voulais simplement pas avouer quelque chose. Elle a rencontré mes parents, et pense qu'ils ont toujours été d'excellent parent. Elle ne sait pas d'où mon trouble vient comme tel mais il est bien présent. Tout n'est pas toujours la faute des parents.

D'après ma psy, être parent est le pire emploi. La seule chose que tu peux faire, c'est de ton mieux.

Chantal
www.niny1.blogspot.com

Une femme libre a dit...

Oui, je sais et c'est de votre famille dont je parlais quand je disais que les analyses et conclusions de Débigaré étaient justes selon des personnes consultées (en fait, la seule personne consultée était toi, Nanou!). Mais tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Il y en a des personnes qui arrivent à vivre convenablement malgré leur trouble et un psychologue qui connaît le trouble et l'approche à favoriser est indispensable pour arriver à un traitement approprié (selon Débigaré toujours). Il explique d'ailleurs très bien le chemin que doit prendre une telle thérapie et c'est fort intéressant. Je te garde le volume, Nanou, si jamais tu passes par Montréal prochainement, je pense que ça pourrait t'intéresser de le lire. IL y a des pistes là-dedans sur la manière de s'en sortir. Pas facile, mais possible et l'auteur explique bien le chemin à suivre.

Une femme libre a dit...

"D'après ma psy, être parent est le pire emploi. Tout ce que tu peux faire, c'est de ton mieux."

Bien dit!

Bienvenue dans mon blogue, Chantal.

Méli a dit...

Troublant... Être mère est la plus belle chose de ma vie, j'ai une bonne mère et j'avais la certitude que je serais une bonne mère moi aussi, je voulais donner à ma fille autant que j'ai reçu... Je pense que je suis pas trop mal... Ma fille est une belle ado épanouie... Mais, j'ai de la chance, car j'ai une enfant facile...

Anonyme a dit...

Tiens moi aussi être mère est le plus belle chose de ma vie... Sauf que... je ne me prends pas la tête avec ces trucs que vous lisez??? Pourquoi??? Parce que je trouve ça freak.... Incontestablement... ;-) lol Vraiment... lol Quelqu'un qui lit ces trucs n'a d'autre choix de se sentir coupable de n'importe laquelle affaire bénigne... :-) Je me considère quand même équilibrée comme mère et à lire ça, je me questionnerais quand même... Pffffff... Les ogues et les psys qui écrivent ces livres font des sous ça a l'air pour quiconque achète et lit leurs trucs... :-) lol

Valéry xxxxxxx

Anonyme a dit...

Franchement je vous relis Femme Libre et avec tout le respect que je vous dois, je trouve ça freak de croire mordicus en ces trucs... :-D Vraiment... lol Vraiment les ogues à la con, ils devraient se taire et laisser les gens faire de leur mieux... ils ne s'en porteraient que mieux... ;-) lololololololol À les lire, pas grands enfants risquent de s'en sortir... lololololololol (Non mais vraiment!!!)

Valéry xxxxxxx

herbert a dit...

Bonjour, Femme libre.
J'ai lu avec beaucoup d'attention

C'est si compliqué, tout cela.
J'ai été père . J'ai fait ce que j'ai pu.
Le destin des êtres ,(appartient pas qu'aux conditions de l'enfance.
Malheureusement.
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.

Une femme libre a dit...

Herbert, c'est compliqué en effet. Et c'est ce qui me met mal à l'aise à la lecture de Débigaré. Pour lui, tout est si simple et l'origine des troubles est limpide. Il fait un portrait type des familles qui ne peut tout de même pas correspondre à toutes les familles! Comme le dit Chantal, il y a des bons parents qui ont quand même eu un enfant avec des troubles de la personnalité. C'est peut-être rare mais ça doit bien exister des fois. Il y a des cas affreux qui correspondent à celui décrit, mais il doit bien en avoir des intermédiaires aussi. J'ai éprouvé un malaise à la lecture de ce livre, je l'ai dit sans ambages.

Une femme libre a dit...

Des fois c'est simple, comme dans la personnalité antisociale. Difficile d'imaginer qu'un tel individu, qui peut tuer et torturer sans remords et qui s'apparente au psychopate, n'ait pas vécu l'enfance violente que décrit Débigaré. Une enfance faite pour le durcir, où sa rébellion était encouragée, une enfance sans facteur de protection, car la mère n'était pas là pour lui, trop occupée à se protéger du père, ce qui ne serait pas le cas dans le trouble borderline, bien moins grave, parce que la mère est un refuge, la mère protège tant qu'elle le peut contre la violence du père. Si on se fie aux portraits décrits évidemment...

Une femme libre a dit...

Mais pourquoi ce serait toujours et dans tous les cas le père le violent, le dur, l'égoïste? Me semble que ça n'a aucun sens. Quelquefois, oui, plus de fois, peut-être, mais toujours?... Voyons donc!

Une femme libre a dit...

J'aime ça moi les livres de psychologie, Valéry. Ça m'intéresse beaucoup.

Des fois, on vous lit et les gens doivent s'imaginer que vous battiez vos bébés à coups de crottes de cochon (j'adore cette expression! c'est ma belle-mère qui l'utilisait pour menacer ses garçons quand ils n'écoutaient pas!). Si les gens savaient que vous êtes une adepte d'accouchements naturels en douceur et une femme qui a pratiqué l'allaitement prolongé et à la demande, partout et avec cette aisance qu'on vous connaît!

Une femme libre a dit...

Tant mieux si votre fille se développe bien, Méli! Il y a bien des responsabilités dans la parentalité mais bien des plaisirs aussi.

Édouard a dit...

Si ce que vous en écrivez est correct, il est pas fort l'auteur. Je soupçconne qu'il soit de tendance psychanalytique. Ça expliquerait tout, y compris sa propension à tout faire remonter à l'enfance. Comme si la génétique n'existait pas.

La meilleure théorie, à mon sens, sur les troubles de personnalité, est celle qui dit que nous sommes tous un peu histrionique, un peu narcissique, un peu obsessionnel, etc, et que c'est l'équilibre entre ces différentes forces centrifuges qui fait qu'un individu est, in fine, équilibré. Parfois l'une de ces personnalité "s'échappe" de l'équilibre et là, ça peut devenir problématique. Je le vis ces jours-ci, avec un ado de 16 ans. Son père est le prototype du narcissique fini. On voit maintenant cette personnalité se développer chez-lui, l'ado de 16 ans, de jour en jour, sous nos yeux. Sentiment de ne pas être apprécié à sa juste valeur, rêves de grandeur, fainéance maquillée en "c'est la faute à pas de chance", n'a pas un sou mais réclamece qu'il y a de mieux, vol les biens des autres au besoin car il le mérite, violent verbalement et à deux doigts de devenir violent physiquement (il s'est d'ailleurs déjà infligé la "fracture du boxeur", signe incontestable d'une violence physique à venir - il battra sûrement l'une de ses copines un jour) et ainsi de suite. D'un point de vue "observateur", c'est plutôt fascinant d'assister à ce spectacle. Mais sur un plan plus personnel, c'est attristant et désolant de voir un jeune de 16 ans, beau comme un coeur et intelligent en plus, être en train de gâcher sa vie ainsi. Et, évidemment, en bon narcissique, il est bien entendu que le jeune considère qu'il est correct et qu'il n'a pas besoin d'aide. Fascinant et triste à la fois.

Petite Fadette a dit...

Il oublie quelque chose d'essentiel, le monsieur. À sens unique, son truc.
Belle conclusion que vous faites.

p.s.: ce week-end, mon fils a répété plusieurs fois: "je suis un baloney." Dois-je m'inquiéter? :) :) :)

Anonyme a dit...

Ce n'est pas les livres de psychologie en tant que tels qui me dérangent Femme Libre... C'est ce genre de dogme sans nuances... Qui rend les parents responsables de tous les maux... Qui livrent des recettes "magiques" et qui juge sans vergogne et souvent de manière injustifiée, qui se sert de cas extrêmes pour appliquer ces dogmes à des situations bénignes et exceptionnelles...

Des dogmes "éducatifs" et "psychologiques" qui ne tolèrent souvent aucun écart même le plus léger, qui juge le parent qui commet une soit-disant "erreur éducative" occasionnelle et légère de la même façon qu'un parent violent et psychopathe... :-S Comme s'il était possible en tant que parent d'arriver à correspondre en tout point à ces normes et à ne jamais faire d'erreurs... C'est ça que je considère freak et injustifié... Je passe des heures et des heures à dire aux parents de se faire confiance et d'arrêter de se culpabiliser sur tout... De se donner le droit d'être humain et imparfait...

Je ne bats pas mes enfants... Ni avec des crottes de cochon ni avec autre chose... ;-) lol Je ne vois pas en quoi ne pas embarquer dans ce que dit cet homme implique d'être soi-même un parent violent qui va traumatiser ses enfants... ;-) lol Je suis le genre de personne qui se fiche pas mal de ce que les autres pensent alors si c'est ce que les gens pensent de moi ça me glisse sur le dos... :-) Je n'ai pas envie en tant que parent de gober ces inepties écrites par des soit-disants experts... :-S Il y en a qui sont plus modérés et qui utilisent le gros bon sens... Mais ce que vous décrivez là-dedans vous laisse vous-même un malaise... Moi quand je lis ce compte-rendu, j'ai l'impression que ce gars-là est dangeureux... :-S Le pire c'est qu'il a sans doute un public pour être prêt à appliquer à la lettre ce qu'il prône... :-S

Valéry xxxxxxx

Nanou La Terre a dit...

Valéry,

si vous aviez un enfant atteint d'une grande problématique, vous chercheriez sans doute à comprendre ce qui se passe et, oui, vous en liriez des livres, ça je peux vous le garantir...

Nous sommes tous intelligents. Ensuite, on se fait sa propre idée. L'important dans tout ça c'est de suivre son intuition. Et qui connait mieux ses enfants que le parent et la maman finalement...

Edouard,

je ne peux parler au nom de tous les troubles de personnalité mais je peux vous parler du trouble de personnalité limite par contre:

On sait qu'une partie est causée par des facteurs biologiques qui seraient génétiques. Par exemple chez les individus atteints, quelques parties du cerveau fonctionnent moins bien, entre autre le lobe frontal qui est affecté, ce qui produit une baisse de sérotonine et lorsqu'il y a moins de sérotonine, il y a plus d'impulsivité.
Aussi, le volume de l'hippocampe( mémoire) est de 16 % plus petit . De plus, le volume de l'amygdale( relié au fonctionnement émotionnel et au comportement social est 7.5% plus petit.

Le trouble est déclenché par des facteurs à la fois biologiques et aussi environnemental.

La meilleure façon de traiter les gens atteints de trouble de la personnalité limite(borderline) est la thérapie comportementale combinée à la médication.Encore faut-il qu'ils le veuillent vraiment et qu'ils admettent leur difficulté.

Anonyme a dit...

Je vous suis totalement sur ce coup là, Valéry.

mammouth

Le factotum a dit...

Pour faire suite au commentaire de Nanou,
moi qui ai travaillé pendant plus de vingt dans le domaine justice, « en protection de la jeunesse et jeune contrevenant », un domaine tellement complexe et explosif en émotions. Je comprends que chaque cas est unique et doit être pris comme tel dans chacune des situations qui sont présentées.

Le problème de tous les intervenants, et il y en a des intervenants dans ces dossiers, c’est lorsqu’on catégorise et que l’on ne fait qu’effleurer le sujet sans aller en profondeur. Quelque soit la raison, qu’elle soit d’ordre économique, manque de personnels ou simplement un manque de motivation de la part de la personne ressource.

Je crois que c’est ce qui s’est produit pour Nanou et j’en suis profondément affecté. Je ne comprends pas que cela puisse se produire encore aujourd’hui.

J’espère que les personnes responsables de ces dossiers comprendront l’importance de bien en saisir la portée et de bien piloter ces dossiers.

Une femme libre a dit...

Édouard, Débigaré à tendance psychanalytique? Probable. Il cite Freud, en tout cas. Mais il y a des thérapies psychanalytiques qui peuvent aider certaines personnes. Il faut en prendre et en laisser, certainement, mais ne pas tout rejeter en bloc (ce que vous ne faites pas) il me semble.

"Je suis un baloney" (Charmant, le fils de Fadette). Mais je l'adore, cet enfant!

Ben, je le sais que vous ne battez pas vos mioches à coups de crottes de cochon, Valéry! C'était une blaaaague!!!!

Nanou, on cherche à comprendre, rien de plus normal! Quand on ne sait plus sur quel pied danser, avoir des balises, un diagnostic, une guidance, ça aide grandement. J'ai été contente de savoir de quoi souffrait ma plus grande fille.

Le factorum, le traitement du cas de Nanou la Terre et de son fils est effectivement une erreur. Qui est en train d'être reconnue d'ailleurs. Très délicat de travailler en protection de la jeunesse. Énormes responsabilités. Vous êtes bien courageux d'y avoir oeuvré pendant 20 ans. Chapeau!

Édouard a dit...

Femme Libre,

Oui (je m'assume) : je rejette toute la psychanalyse (et ses avatars, telles les ignobles méthodes projectives) en bloc. Psychanalyse : la plus grande fraude intellectuelle du XXième siècle.

Une femme libre a dit...

Édouard, bon ben coudons... vous devez certainement avoir vos raisons.

Anonyme a dit...

Ben oui je savais que c'était une blague Femme Libre... ;-) lol

Nanou la Terre, sans doute que quand on a un enfant en difficulté, on fait de son mieux pour l'aider et ça ne doit pas être facile... J'ai de la chance de ce côté-là jusqu'à maintenant mais on ne sait jamais ce qui nous pend au bout du nez... Mais bon, je me méfie des approches très carrées de certains intervenants... Votre fils malheureusement semble en avoir fait les frais... :-( C'est triste... :-(

Valéry xxxxxxx

mutuelle a dit...

J'essaie de na pas être une de ces mauvaises mères.

Mutuelles Santé Pas Chères a dit...

Merci pour cet article ma foi fort interessant !