dimanche 28 septembre 2014

72.2 kilos

Soit 159.1 livres. Cent cinquante-neuf livres, c'est le haut de mon poids santé. Je réussis donc à maintenir. Assez facilement même. On mange quand même plus en maintenant qu'en maigrissant. Si je me décide à revenir au calcul précis des calories et à me contenter de 1200 calories, je devrais même maigrir un peu encore. En fait, c'est ce que je voudrais, peser 155 et donc avoir une petite marge de manoeuvre.

Je termine ma semaine de yoga intensif à 20$ aujourd'hui. C'est fou ce que ça me fait du bien. La nouveauté, la difficulté. Le dépassement de soi c'est excellent pour le moral.

Je sors énormément beaucoup et ça aussi, j'aime.

Aujourd'hui, brunch avec maman et dernière journée de yoga au nouveau studio en après-midi. Fait beau et ce studio de yoga ouvre les portes du balcon et est bien ensoleillé. J'aime.

Petit-fils arrive ce soir.

vendredi 26 septembre 2014

Les voix

Moi: Là, pendant qu'on marche sur la rue, elles sont toujours là, tes voix, elles nous suivent?

Elle: Oui, elle sont là, mais elles murmurent, alors je n'entends pas très bien ce qu'elles disent.

Moi: Et quand tu entends, elles disent quoi?

Elle: Des choses méchantes que je ne veux pas répéter.

Moi: Je comprends.  

Silence, on marche. On revient de l'opéra.

Moi: C'est à cause de ces voix que tu as voulu mourir?

Elle: Oui.

Et aujourd'hui, je me demande si ce n'est pas parce que les voix des cantatrices sont si puissantes qu'elle aime tant l'opéra! Peut-être bien que ces voix aigues et presque surnaturelles réussissent à écraser les voix si méchantes de ma fille, ces voix qui s'accrochent malgré tous les médicaments et injections?

Je l'aime ma fille, de tout mon coeur. On a passé une belle soirée ensemble. Je serai toujours là pour elle, dans la mesure de mes moyens et avec des limites. Dans son cas à elle, je dois dire que je suis capable d'en avoir des limites et de ne pas tomber dans la culpabilité non plus. Sa maladie lui appartient et je vais certainement l'aider de mon mieux là-dedans, compatir aussi, mais je ne la prends pas en pitié et je ne me laisse pas submerger.

On va peut-être se revoir aujourd'hui pour aller au World Press photos qui finit dimanche. Elle a envie de bouger, de sortir. Je suis là pour ça.

mardi 23 septembre 2014

Nouveau chapitre

Ça va faire le braillage sur mon sort de pauvre femme esseulée qui ne sait pas quoi faire de sa vie, qui hésite entre yoga et voyages. Misère! Quand je suis entourée d'itinérants qui ont dormi dehors à la pluie, quand plein de jeunes familles n'arrivent pas à joindre les deux bouts, quand d'autres sont débordées par leur vie débile où elles ne trouvent aucun petit coin libre pour se ressourcer et prendre soin d'elles. C'est assez! Si je ne sais pas quoi faire de ma peau, je vais me lancer dans le bénévolat et être utile à la société.

J'aime pas ça l'automne? Que je sois tellement occupée que je n'aie plus le temps de voir le temps gris!

On déguédine, on se bouge, on arrête de se regarder le nombril! Voilà, c'est ça qui est ça!

lundi 22 septembre 2014

Yoga et équilibre

Il y a plein de changements dans ma vie. Subtils mais réels. D'abord, ma Vingt ans n'est plus là. C'est un fait. Sa chambre est intouchée mais elle ne couche plus ici et je peux passer plusieurs jours sans en avoir de nouvelles et quand j'en ai des nouvelles, c'est moi qui les ai sollicitées.

Ensuite, ma mère n'a pas autant besoin de moi que je le crois. Pas encore. Hier, elle n'était même pas disponible pour le brunch.

Et mon gym est en train de me laisser tomber. Ma super prof de yoga que j'aime et qui me fait tant de bien depuis des années maintenant, ne donne des cours qu'une fois par semaine et elle ne sera pas remplacée. En fait, des cours, à ce gym, il n'y en a plus pour moi. Et aujourd'hui, jour de yoga depuis des années, je tournais en rond. Je suis bien allée conduire Petit-fils à son école mais ensuite? Plus de yoga. Le vide.

Je ne suis pas restée à la maison. Je déteste rester à la maison. J'y angoisse. Partie courir la galipotte. Arrêt dans un café et ce n'était même pas un café du Indie Passeport. Fallait que je le remplace ce cours de yoga et ça pressait. Recherches.

Les possibilités sont multiples. Finalement, je me suis inscrite à une semaine de yoga illimité pour vingt dollars et je compte prendre une classe par jour, plus mon entraîneur, plus le yoga que j'ai déjà une fois par semaine à mon gym. La classe d'aujourd'hui m'a apaisée. Je vois un peu plus clair, je suis moins dans la brume mais un peu dans la brume encore.

Je vis une drôle de période. Nécessaire je crois. Oui, nécessaire. Et le yoga me fait du bien. Faire du bien me fait du bien.

J'ai des décisions à prendre. Me semble. La solitude me pèse. Cette fois, c'est assez clair. Probablement normal aussi. Je n'ai jamais vécu seule. Toujours des enfants autour de moi. Suis-je en train de vivre le syndrôme du nid vide?

dimanche 21 septembre 2014

Dimanche

C'est ma journée brunch familial avec ma mère. Or, elle n'était pas disponible aujourd'hui. J'avais plein d'idées mais je me suis levée tard, neuf heures, ce qui m'a fait rusher pour le cours de neuf heures trente de yoga du gym. J'y étais à temps, bravo à moi, mais la prof ne s'est jamais présentée. Peu importe, j'y étais alors j'ai fait du yoga toute seule, à côté d'un gars qui lui, faisait des arts martiaux. C'est compatible, dans les deux cas, on est concentré et dans sa tête. M'a fait du bien.

Ensuite, quoi? Après avoir tangiversé et contacté en vain amies et filles, je me suis rendue à la marche pour le climat au parc Lafontaine. Bien. J'ai pris des photos et j'étais contente d'encourager ce mouvement.

Et je suis de retour et Petit-fils arrive à six heures trente.

J'aurai passé la journée seule, en groupe tout l'après-midi, mais seule quand même. Ça me dérange? Oui, ça commence à me déranger. Alors quand quelque chose nous dérange, il faut y remédier. C'est ma vie, j'en fais ce que je veux et ce que je peux. Si je ne veux plus être seule, faut y voir. Je cogite là-dessus.

samedi 20 septembre 2014

Faillite

Le café Jonah James a fait faillite. Je n'avais pas l'intention d'y aller aujourd'hui mais là, je n'irai... jamais!

Mon but était un peu plus loin dans l'ouest, soit au café Chimère, qui en est devenue une chimère car il fermait ses portes... aujourd'hui! Chanceuse dans mon malheur, j'ai eu droit à mon latte gratuit  et à bien des larmes en prime. Triste un café qui ferme quand les proprios et les employés y ont mis tout leur coeur et leurs espoirs. Il était ouvert depuis un an, m'a dit la serveuse totalement unilingue anglaise avec laquelle j'ai vraiment dû parler anglais pour me faire comprendre. Ce n'était évidemment pas le temps de lui reprocher quoi que ce soit, mais bien de partager sa tristesse. 

J'allais visiter le campus Loyola de l'université Sir Georges William avec Héritage Montréal et j'ai marché de chez moi jusque là. Une visite intéressante. Tout ça m'a fait du bien. 

Automne et solitude

Non, l'automne n'entraîne pas de solitude et la solitude n'est pas pire l'automne. Sauf que moi, l'automne, avec la lumière qui diminue, j'ai tendance à déprimer. Et quand je déprime, j'ai également tendance à me sentir seule. Ce à quoi je remédie en sortant tout le temps. Facile, vu que je n'aime pas non plus rester à la maison.

Alors, je fais quoi aujourd'hui? Je sors. Non, je n'ai trouvé personne pour m'accompagner. Je sens que j'agresse mes amies en leur proposant tout le temps des sorties, alors, je me calme. Mais quand même, je joindrai un groupe cet après-midi pour une visite architecturale. Voir du monde, oui, et bouger, c'est ce qu'il me faut.

vendredi 19 septembre 2014

Café Le Cagibi

Sur St-Laurent dans le quartier à la mode, le Mile End. Plein, full aux as de jeunes beaux et allumés, dans le regard et sur la tablette! Des grilled cheese là aussi, Vingt-trois ans en a pris un au pesto. Bien beau et bon, j'ai goûté. La mode, les grill cheese revampés. Au menu de plusieurs cafés. Le Cagibi est grand, deux salles et vraiment vintage. Des chaises, des tables, de la vaisselle dépareillées et de brocante. Vieilles chaises sorties tout droit d'une vente de garage et pas repeinturées.  Les luminaires sont vieux, l'édifice et ses moulures aussi. Bref, du beau monde jeune dans un vieil édifice, ça a bien du charme!

Service gentil, bon café mais, Zolasoleil a raison, c'est le mème partout. Musique à mon goût à moi mais pas à celui de ma fille. Folk anglophone. Un endroit végétarien en plus, et paisible et aéré, comment ne pas aimer? Je dirais même que c'est mon préféré jusqu'ici. Je vais certainement y retourner.  

Belle journée hier, yoga, café avec Vingt-trois ans après son travail, souper chez une amie et spectacle au théâtre Outremont. Je profite à plein de mes soirées libres sans Petit-fils. Ma fille courageuse est retournée coucher chez elle hier. Affronter la bête. Elle est cependant certaine de déménager en juillet prochain.

jeudi 18 septembre 2014

Hésitation

J'hésite à écrire ce qui suit parce que comme c'est trop, ça fait un peu irréel, chargé, too much, dur à gober. Romanesque un peu. Dans les romans, il s'en passe des choses. Dans la vie normale, assez peu. La vie en général, c'est assez plate et routinier. C'est pour ça qu'on lit des romans et qu'on va voir des films.

Mais pas ma vie, faut croire! dit-elle pas si réjouie, car un peu de calme lui ferait du bien à Une femme libre. Dans la vie, on a ce qu'on mérite, ou ce qu'on peut prendre, ou ce qui nous convient? Non, pas vraiment et certainement pas toujours.

Bon, venons-en aux faits, car c'est mon journal ici et j'aime pouvoir m'y référer pour me rappeler des événements passés et les situer dans le temps.

Hier, petit souper absolument charmant dans un petit restaurant tout aussi charmant avec trois amis charmants et ma fille de vingt ans totalement charmante. Je me sens belle, le repas est bon et léger. Je ne prends pas d'alcool et n'en ai pas besoin. Je suis de bonne humeur et je dirais, oui, heureuse.

On marche jusqu'au théâtre, belle gang allumée et ricaneuse. On prend place, mes merveilleuses places au troisième rang qui font que je renouvelle cet abonnement chaque année. Peter et Alice, on m'en a dit le plus grand bien. Détendue, j'ai le sourire étampé dans la face. Vingt ans est là en plus. Je m'en étais ennuyée. Elle aime le théâtre autant que moi.

Cinq minutes avant le début, vibration de mon téléphone. Pas l'intention de répondre. C'est Vingt-trois ans. Je lis quand même les messages textes qui suivent l'appel non-répondu. Oh! C'est du sérieux. Je décide de l'appeler. Elle hurle au téléphone. Elle s'est fait cambrioler. Je quitte le théâtre en trombe, saute dans un taxi et prend en charge ma petite catastrophée. Police, dodo chez moi. Elle est allée travailler ce matin. Courageuse enfant.

mardi 16 septembre 2014

Café Lapin Pressé

C'est un de mes cafés du Indie Passeport. J'y suis allée ce matin après avoir conduit Petit-fils à l'école. Ce mois-ci, je n'ai pas pris de passe métro/autobus alors j'essaie d'économiser au maximum pour les transports en commun. En revenant du transport de Petit-fils, si je prends une autre ligne d'autobus, c'est gratuit, alors j'en profite. Et je reviens ensuite à pied. J'ai une belle vie? Oui, je sais!

Alors, petit café très petit. J'aime ça petit, oui, mais là, c'est même un peu trop petit à mon goût. Les gens viennent et repartent d'ailleurs avec leur café. Bon le café, même très bon je dirais. J'ai pris un petit latte, j'aurais même pu prendre un grand avec mon passeport, ils sont généreux. Je voudrais bien manger, car je n'ai pas déjeuné. Mais il n'y a rien à manger! Rien? On va faire de muffins mais il ne sont pas encore prêts. il est trop de bonne heure. De bonne heure? Il était neuf heures!

J'ai lu dans l'internet que leur spécialité du midi était le grill-cheese.

Alors sympathique petit endroit et le café était gratuit pour moi avec ma passe mais pas cher pour les autres clients. Deux dollars cinquante pour mon latte qui était délicieux, l'ai-je dit?

On y va? Oui. si on passe dans le coin. Joli coin d'ailleurs. Plateau et parc Laurier.

Pour y aller, imaginez-vous donc que je passais devant l'école de Vingt ans. Il est neuf heures. Elle commence l'école à huit heures vingt-cinq. Donc aucune chance de la rencontrer, n'est-ce-pas? Ben, je l'ai rencontrée! Un couple enlacé sur le trottoir devant l'école. Elle et lui. Misère! Au début, je la reconnais mais je pense qu'il a été méchant et qu'elle lui pleure dans les bras. Mais non. Elle est toute souriante au contraire. Je les salue et ils me rendent la pareille. Je leur dis que je m'en vais dans un café. Salut, bonjour!

Demain, on va au théâtre. Elle est encore abonnée avec moi.

dimanche 14 septembre 2014

Zen, presque

Je suis zen. Pas pire zen. C'est le travail d'une vie. Ne pas laisser les événements nous submerger et éclabousser notre bonheur. Et accepter également qu'on est pas tout le temps dans le bonheur!

Je suis zen. Pas pire zen. Des compliments sur ma chevelure hier encore. Pas dit que je n'employais plus de shampoing. Il y avait une telle abondance au marché Atwater que je suis revenue avec plein de sacs. Trop. D'habitude, j'ai peu de nourriture à la maison et ça m'aide énormément. Je suis terriblement économe, voyez-vous, alors chez moi, rien ne se perd. Si j'en ai plus, je mange plus. Des bonnes choses, je n'ai que ça ici, mais trop de bonnes choses, c'est pas bon. C'est bon les fruits, plein d'antioxidants, mais trop de fruits ça fait engraisser.

Une livre en haut de mon poids santé aujourd'hui. Je vais la reperdre, je le sais, mais quand même, me fait c....! Et je ne peux que m'en prendre à moi-même en plus.

Je suis zen. Pas pire zen. Mais pas zen du tout quand j'imagine ma plus jeune enceinte et surtout enceinte de ce type chez qui elle est en ce moment et pas mal tout le temps. Et aujourd'hui, c'est le jour de changement de la patch contraceptive. Elles sont ici les patch, mais pas la fille. Et elle m'a texté pendant la nuit qu'elle ne viendrait pas bruncher avec nous. Je fais quoi? J'attends et je lui demande dans l'après-midi de me téléphoner. Je n'écris rien, il lit les textos et il écoutera l'appel aussi, mais probable qu'elle me téléphonera quand il est aux toilettes ou au gym? Si elle me téléphone. Mais là-dessus, je ne lâcherai pas et si je n'ai pas de nouvelles, je vais harceler. Oui, cette patch, je la lui veux collée aux fesses. Il n'y a pas de place pour un enfant innocent dans cette histoire.

Vingt-trois ans ira chercher Vingt-cinq ans, que son chum ne veut évidemment pas laisser conduire, et moi je prendrai l'autobus. On mangera avec maman qui ne va pas si bien ces jours-ci. Je suis zen? Ouais. Mettons qu'il va falloir que je fasse pas mal d'exercices pour l'être totalement. Et c'est ce que je vais faire!

Mais je ne suis pas en état de panique. Pas du tout. Même que je suis zen, presque. Certainement plus que moins.

Petit-fils arrive ce soir.

Personne de mort, même si c'est passé proche. Vivre le présent. Tout va bien.

samedi 13 septembre 2014

Imprévu

Je suis donc au restaurant avec cette amie que je n'ai pas vue depuis au moins deux ans. On jase et on est visiblement super contentes de se revoir. Téléphone. Je jette un oeil avec la ferme intention de ne pas répondre. Misère! C'est le chum de Vingt-cinq ans. Il n'appelle pas pour rien. Elle doit mal aller. Je m'excuse et prends l'appel. C'est ce que je croyais, ça va mal! Vingt-cinq ans est disparue avec son char. La veille, elle avait fait la même chose et était revenue avec une balayeuse alors qu'ils en ont déjà une et ne roulent pas sur l'or. Elle a pris leur carte de crédit et il voit qu'elle dépense. Au Canadian Tire! Qu'est-ce qu'elle peut bien acheter au Canadian Tire? Elle ne répond évidemment pas à son cel. J'essaie à mon tour de communiquer avec elle, en vain. 

Je reviens à mon déjeuner avec l'amie mais une certaine inquiétude se manifeste chez moi. Signes de psychose ce genre de comportement. Et pourtant, elle allait si bien! Un an et demi sans aucune psychose, ça ne pouvait pas durer. 

Le chum ne cessant pas de téléphoner, la déjeuner est de plus en plus gâché. Heureusement, on avait déjà eu le temps de se parler et de profiter l'une de l'autre. On décide de partir. Elle fait ses achats au marché Atwater, je la reconduis à sa voiture et le chum m'appelle juste au moment où elle quitte. 

Ma fille est revenue avec deux nouvelles balayeuses! Ce sont ses voix. Elle les a en permanence ses voix. Schizophrène ma fille, avant, les docs disaient bipolaire mais peut-être qu'elle a les deux diagnostics. Aucun médicament ou injection n'est jamais venu à bout de ses voix. Des fois, elles sont plutôt tranquilles, pas trop agressives, mais là, elles sont carrément méchantes et veulent qu'elle meure. Avec un tuyau de balayeuse dans la voiture, je ne connais pas la technique mais c'était pour le tuyau qu'elle achetait les balayeuses. Pour se suicider avec le tuyau. Misère! 

Je parle hôpital. Maintenant. Soit je la conduis, soit le chum la conduit. On va me rappeler. 

C'est elle qui le fait. Elle va mieux, ne veut pas aller à l'hôpital. 

On se voit demain. Elle va venir bruncher avec ma mère, sa soeur va aller la chercher. Je vais essayer de la garder un peu ensuite pour que son chum puisse se reposer. 

Un jour à la fois. 

vendredi 12 septembre 2014

bla-bla-bla d'un jour gris avec périodes ensoleillées.

J'ai payé trois cent dollars pour les cours de natation de Petit-fils. Un an de cours de qualité m'a-t-il semblé. Au YMCA. Alors, je ne pense pas que je vais l'emmener en plus au théâtre. J'ai failli lui acheter un spectacle ou deux aujourd'hui et puis non, je me retiens. On va voir un peu plus ce qui se passe avant et puis la plupart des spectacles à la Place des arts étaient le dimanche dans le jour et moi, je brunche avec ma mère le dimanche. Priorité. Elle ne sera pas toujours là.

Aujourd'hui, je feelais pas. Ça m'arrive. Je suis up and down, je le dis même dans la présentation de mon blogue. Down aujourd'hui. Alors, rien n'avançait et je fais quoi dans ce temps-là? Je vais au cinéma. Vu Lulu, femme nue, bien aimé. Simple. Bien joué et qui finit bien. J'aime ça moi les films qui finissent bien, bon! ;o) Mon petit côté Disney.

Je m'en vais m'incrire à un cours d'aquaforme qui commence dans deux semaines. Va me faire du bien. Fait toujours du bien de bouger.

J'ai lu des sites de voyage toute la journée. Je veux aller au Japon et dans l'ouest américain. Avec qui? Je ne sais pas encore. Faut qu'il se passe quelque chose sinon, je sens que les journées down vont se multiplier. Et il ne se passera rien si j'attends qu'il se passe quelque chose. Faut que je grouille. C'est comme ça la vie, ça marche pas tout seul. Le moteur, c'est moi.

Visité condos hier. Compliqué. Trop cher et je suis bien mieux ici comparé avec ce que j'ai vu. Alors, je me calme le pompom. Je continue à visiter, j'emmagasine les informations dans ma tête et je verrai. Rien ne presse vraiment.

Le poids? Je suis dans mon poids santé mais j'ai mangé comme une défoncée aujourd'hui. Une espèce de faim sans fond, Ce qui est bien, c'est que je n'ai pas mangé de sucre. Je me l'étais pourtant permis. Du sucre, oui, mais pas n'importe quoi. J'aime les bons carrés aux dattes, alors achetons un carré au dattes à la section pâtisserie du magasin Métro, ceux que j'aime. Portion individuelle donc calories quand même limitées et surtout fraîcheur. Je m'étais donc dit que j'achèterais un carré aux dattes frais du jour. Pas trouvé, pas acheté et remplacé par... du pâté chinois qui me tentait tout autant. Pas mangé de sucre donc,. Bien. Bu du vin. Bon, je bois une bouteille par semaine, c'est aussi correct. C'est ensuite que ça se gâte question quantités. Mais là, tout est correct.

Demain, je vais déjeuner avec une amie que je n'ai pas vue depuis des années. On reprend contact. On était fâchées je ne me rappelle même plus pourquoi. Surtout, ne pas en reparler demain. Je pourrais probablement voyager avec cette fille-là. Je vais tester la possibilité demain.

jeudi 11 septembre 2014

L'autobus

Nous prenons l'autobus de la ville pour aller à l'école de Petit-fils. Toujours bondé. Surtout des étudiants de l'université de Montréal. On fait toujours le trajet debout. Normal, je ne suis ni âgée ni handicapée ni enceinte et Petit-fils est capable de se tenir au poteau.

Mais voilà qu'au retour, dans un autobus encore plus bondé qu'à l'aller, j'ai le bonheur d'être debout devant une place qui se libère et je profite en souriant de ce banc qui est, je l'avoue, tout à fait bienvenu. Une femme et un enfant entrent. Je ne les vois pas, il y a trop de monde, mais j'entends à la voix de la mère et surtout celle de la petite, qu'il doit s'agir d'une enfant de deux ou trois ans. Impossible de les prendre dans les bras à cet âge-là tout en se tenant soi-même au poteau. La mère, inquiète, lui somme de bien se tenir. Autour de moi ,des étudiants, que des étudiants. Bon, c'est assez, je me lève et je précise aux vautours qui voudraient occuper mon siège, que je me lève pour la mère et l'enfant, en avant là-bas. Je crie à la dame (elle est loin) de venir s'assoir tout en protégeant mon butin de siège. Quand elle se dirige vers moi, je constate alors qu'elle n'a pas un enfant mais bien deux tout-petits avec elle. Comment les étudiants qui sont assis devant cette petite famille ont-ils bien pu faire pour le rester, assis? Ça me dépasse totalement! Non, mais, c'est ça la génération de l'enfant-roi?

La mère assoit les deux petites sur le banc, me remercie et explique à ses enfants que parfois "older people are more generous than young one", euh... older people, c'était moi, je crois bien eheh!

En tout cas, Petit-fils, il va le savoir, lui, qu'il faut céder sa place. Je lui explique la vignette à chaque trajet, à voix haute, pour que les étudiants profitent eux-aussi de l'explication!

Ceci dit, il faut faire attention de ne pas généraliser. Je viens de prendre un café avec une amie du yoga, car le cours a été annulé, elle prend souvent le métro et se fait tout aussi souvent offrir un siège. Pas souvent par des gens blancs par contre, les étrangers et plus particulièrement les femmes voilées lui en offrent un. Elle refuse parce qu'elle considère qu'elle peut tout à fait rester debout, mais elle apprécie la gentillesse. Est-ce que son fils à elle fait la même chose et offre sa place? Elle espère que oui et va s'en informer.

mercredi 10 septembre 2014

Boire

Des fois, je bois et ça me fouette et ça entraîne une action, un changement, un désir de se grouiller qui est plus qu'un désir qui est presque le grouillement fait femme. Bref, je bouge et des fois ça presse de bouger. Cette vie-là, elle m'appartient. Totalement et c'est à moi de faire quelque chose avec.

Et là on ne parle pas de grosse saoulerie sale, non, pas du tout, deux verres de vin et tout s'éclaire. Probable que c'est parce que je bois rarement, probable que c'est parce que j'étais dûe, mais là, on va arrêter de niaisoter, de procrastiner, de jaser platement, tellement platement qu'un petiot de cinq ans me trouve plate, on va cesser tout ça parce que le bonheur passe par l'action et que je ne vais certainement pas passer ma vie à regarder ma vie passer.

Non, monsieur (toujours Pierre le monsieur et Ysengrimus peut-être aussi) et madame, on va bouger et déménager parce que c'est de ça dont on parle. Deux chambres à coucher, un petit condo neuf bien éclairé au centre-ville, j'aime ça le centre-ville, go, go, fille, cherche et tu vas trouver.

lundi 8 septembre 2014

Énergique

Mon énergie est revenue. Ainsi que le goût des projets. Pas nécessairement un voyage. Mais peut-être bien un voyage aussi! Du bénévolat peut-être à l'école de petit-fils. Peut-être un nouveau sport, question de me stimuler et renouveler. Peut-être... bien des peut-être, je viens de le réaliser. Rien de décidé mais quelque chose en branle! Et la peinture de mon corridor et cuisine commencée, abandonnée et oubliée depuis le début de l'été. Fait trop beau pour peinturer l'été. Tellement que je ne la voyais plus et je suis contente que Nanou la Terre aux yeux d'aigle, l'ait vue, elle! Il y a le fer forgé des balcons aussi à gratter et repeindre. J'ai tout le matériel.

Si je suis motivée pour les affaires le fun, la peinture est pas mal moins motivante.

Il y a aussi mon passeport Indie café que je n'ai pas encore complété. Découvrir nouveaux cafés et quartiers est super. Je vois des coins charmants. Bon achat.

Et le yoga, et l'entraîneur et la montagne que j'ai laissée tomber. La piscine? Un autre peut-être.

Petit-fils est ici beaucoup et souvent. On est allés voir les fermes au Parc Jean-Drapeau hier, avec Vingt ans. J'étais contente qu'elle soit là. Elle a même dormi ici. Elle a l'air bien, je ne pose pas de questions et je ne cherche pas de poux non plus.

dimanche 7 septembre 2014

Maintenir

C'est le plus dur. Je pèse 160 livres ce matin. Je ne suis donc plus dans mon poids santé. Probable que c'est pour ça que je n'arrivais pas vraiment à me réjouir de l'avoir atteint. Comme si c'était une fiction et que le pèse-personne se trompait. Faut dire que le Festival des Films du monde avec cinq films par jour, ce n'est pas la vraie vie. J'avais pas le temps d'avoir faim ni de manger vraiment. Je grignotais. Dans la vraie vie, la faim est revenue. Et j'ai fait des excès aussi, couscous, vin et ... téquila! (vous en parlerez à Nanou la Terre!). 

C'est pour ça que je me sentirais plus sécure si je pesais 155 livres. J'aurais une petite marge de manoeuvre.

C'est donc ça que je vise. Sur le métier, remets ton ouvrage. Paris ne s'est pas construit en un jour. Cours, grimpe, saute, il en restera quelque chose ou bien tu perdras quelques kilos. Manger comme une souris, vivre comme une reine, baiser comme ....  euh! je m'égare là dans mes proverbes.

Chose certaine, je vais rentrer dans mon poids santé aussi sûrement que les écoliers sont rentrés à l'école. Bien que, pas tous, pas tous, je lis des blogues de familles qui font l'école à la maison ces temps-ci et il y a du monde fort intéressant là-dedans!

Je ne lâche pas. Bien manger, bouger et surtout calculer la quantité de ce que je mange. Tout est là.

Ma fille? Elle est toujours chez le gars. Je me sens comment face à ça? Bof! J'ai décidé de me sentir bien, madame, et monsieur (monsieur, c'est Pierre). Rien ne va m'atteindre. Je suis forte et heureuse. Le bonheur, on se le fait, comme le sucre à la crème. C'est le pire proverbe que je pouvais sortir, car je suis furieusement anti-sucre!

Alors, au menu aujourd'hui, il y a maman, que j'irai voir en autobus. Je souffre finalement très peu de ne plus avoir de voiture. Un défi de m'arranger autrement. J'aime les défis. Je n'ai même pas contacté communauto encore. J'y viendrai mais là, je n'en ressens même pas le besoin. Hier, j'ai eu un lift pour aller aider une amie dans sa vente de garage. Sans le demander.

Petit-fils? Je ne sais pas s'il vient coucher ici ce soir ou demain soir. Ma fille travaille décidément trop. Elle devait rentrer samedi. Me semble que c'est beaucoup, six jours par semaine. Elle veut monter dans la compagnie et ne refuse aucun temps supplémentaire. Et puis, elle veut aller en Californie en novembre, pour y rejoindre sa meilleure amie qui y vit maintenant. Beau projet. J'encourage mes enfants dans leurs projets, c'est certain.

vendredi 5 septembre 2014

Réunion

Hier soir, 19 heures, il y a eu une réunion de famille chez moi. Vingt-trois ans (mère de Petit-fils), Vingt-quatre ans (père de Petit-fils), Mamy (autre grand-mère de Petit-fils), Petit-fils en personne et moi! On était tous là. Pour parler au petit et mettre les points sur les i. Idée géniale de ma fille. Quand je lui ai raconté hier matin les paroles et l'attitude de son rejeton, elle a décidé qu'il fallait intervenir. Semblerait-il qu'il est pire encore chez l'autre grand-mère, refuse de se coucher, fait des crises et frappe et mord s'il n'a pas ce qu'il veut.

Les parents ont donc fermement et clairement laissé savoir au petit qu'il avait cinq ans et qu'il n'avait pas à décider chez qui il couchait le soir. Aucune crise ou violence ne serait plus acceptée, est-ce bien clair?

Il a pleuré toutes les larmes de son corps mais a semblé soulagé d'être pris en charge. S'est couché sans un mot et endormi illico.

Ce matin. il m'a tout de même dit "Quand je serai grand, je ne vais plus jamais venir chez toi." et je lui ai répondu que quand il serait grand, il ferait bien ce qu'il voudrait mais que là, il est petit et ce sont les adultes qui décident pour lui. Fin de l'épisode.

jeudi 4 septembre 2014

Petit-fils

Je me rappelle des moments merveilleux avec cet enfant-là. Une complicité totale. De l'émerveillement.

Ben, c'est pu ça pantoute!!!

Je le garde à coucher vu que ma fille commence à six heures du matin et ne peut donc pas le conduire à l'école. Il a cinq ans. Intelligence supérieure. Adore l'école. Voulait faire des mathématiques ce matin. Pas du niaisage. De vraies additions et soustractions. Ses chiffres, il les sait depuis longtemps. Il téléphone tout seul depuis qu'il a quatre ans et à son père et à sa mère.

Ce qui lui sert. Hier, par exemple, déjà couché pour la nuit, il appelait son papa de ma chambre pour lui dire de venir le chercher. Heureusement que j'ai intercepté l'appel car le père serait peut-être venu. Je n'en sais rien. On n'en est pas là. J'ai dit au père que tout allait bien, que le petit s'ennuyait de ses parents, ce qui est bien normal, mais qu'il n'avait pas à se déplacer.

Nous allons à son école en autobus de la ville. C'est assez loin car son école n'est pas dans mon quartier mais bien dans celui de sa mère. Vingt-cinq minutes dans un autobus bondé. On n'en meurt pas.

On descend et on marche vers son école. Il est silencieux. Je lui jase et là, il me dit "Tu peux arrêter de me parler. Ça ne m'intéresse pas ce que tu me dis." J'ai failli m'étouffer avec ma salive!

Quand je le quitte et lui dis "À ce soir!" car c'est ce qui est prévu, il me répond d'un ton sans appel "Non, ce soir, je vais chez mon père. Je vais m'arranger pour ça," et il entre sans se retourner dans le service de garde.

mardi 2 septembre 2014

Projets et dilemne

J'ai envie de me booker un voyage. Mais partir dans les circonstances actuelles, (oui, je veux parler de ma plus jeune fille ici -encore!-) m'angoisserait trop. Alors, je ne fais rien. Ou bien je fais autre chose? Je réfléchis tout haut ici. Les conseils, idées ou autres sont bienvenus.

lundi 1 septembre 2014

Se calmer le pompom

Elle n'est ni morte ni blessée et il ne l'a pas violentée encore vu qu'ils sont dans la période lune de miel selon le cycle de la violence. On en a parlé hier du cycle de la violence, elle connaît déjà, mais j'avais trouvé d'autres documents écrits par un centre d'aide pour hommes violents et qui n'avaient pas comme première solution de quitter le conjoint violent. Elle ne veut pas le quitter, alors il faut voir les choses autrement. Il faudrait se demander ensemble, les deux membres du couple, dans quelle partie du cycle on est rendus. Évidemment, pour voir les choses clairement comme ça et en parler, il faut admettre qu'il y en a un problème et désirer tous les deux en sortir de ce cycle toxique qui se rapetisse tout le temps pour en venir à un climat permanent de violence de plus en plus dangereuse. Il y a des hommes qui tuent leurs femmes, ce n'est pas une légende urbaine mais bien la réalité.

Hier, quand je suis rentrée de mes films, elle était toujours là et j'en ai été surprise. D'une bonne humeur extrême, alors que je l'avais laissée dépressive, elle faisait son lavage, son ménage, le tout en dansant sur sa musique. Elle m'a même prévenue, au cas où je ne l'aurais pas remarqué, qu'elle allait bien, très bien maintenant. Et pourquoi donc? Parce qu'ils s'étaient parlé, le type et elle et elle retournait là demain.

La raison de son air troublé et bouleversé d'hier n'était donc pas qu'elle réfléchissait sur cette relation, comme je le croyais naïvement, mais bien qu'elle n'avait pas de nouvelles et en était terriblement affectée.

Fini de me ronger les sens. Rien à faire. Je vais au cinéma. J'ai manqué des films hier pour lui tenir compagnie, être à son écoute, lui offrir à manger (elle refuse), faire des recherches sur l'internet pour lui en faire part, l'écouter (elle ne dit pas grand chose), m'inquiéter de son état dépressif.

La seule bonne chose que j'ai réussie en restant là présente avec elle a été de lui faire mettre sa patch contraceptive et en y repensant, oui, ça valait tout à fait la peine.

Là, elle dort et je pars au cinéma pour mon premier film à dix heures. J'y passerai la journée et à mon retour, elle ne sera plus là, je le sais. Et je vivrai pour moi. Voilà. Décroche, la mère!