lundi 29 juin 2015

Nouvelle semaine

Repartie avec énergie celle-là. Baignade dans la piscine de ma mère hier suivie d'un cours vraiment ardu et extra de yoga avec la prof un peu flyée qui se prend pour une gourou (des fois, j'ai envie de rire pendant ses discours) mais qui enseigne super bien. Elle m'incite certainement à me dépasser physiquement et c'est pour ça que je suis ses cours. 

Hier, j'ai pas mangé grand chose me semble-t-il mais j'avais rien perdu ce matin. On persiste, on persiste. Premier cours d'aquajogging aujourd'hui.  Et tout probablement un petit cours de yin yoga en soirée. 

Le goût de l'exercice m'est revenu comme vous pouvez le constater! Yé!

samedi 27 juin 2015

Faire quoi?

Perdre la mémoire un peu. Aller à la Grande bibliothèque un peu. Se perdre en chemin dans le festival de Jazz qui est le festival des poussettes en après-midi. Ne pas laisser trop son amour des bébés paraître lors du festival des Poussettes. Se rappeler à la suite de nos lectures de blogues de mères que celles-ci considèrent toute femme de plus de trente ans qui s'approche de leur bébé comme intrusive, ma tante et pleine de jugements. Bref! Se tenir loin. 

Lire à la bibliothèque. Des bestsellers. Yé! Dans un bon fauteuil. Avec un jeune Noir esthétique qui rigole dans le fauteuil d'à-côté. S'en fouter de pourquoi il peut bien rigoler de si bon coeur. Juste espérer que les gardiens zélés de la grande Bibliothèque ne vont pas l'avertir. Pas le cas ouf! Il finit par s'endormir ce qui est aussi interdit mais (il doit y avoir des coupures de personnel comme il y en a partout) on le laissse dormir tranquille. S'envoler chez soi avec des livre du fameux Ottolenghi (wow! et rewow! deux dont son tout dernier! Impression d'avoir fait un vol à main armée tellement je suis fière du butin et pourtant la seule arme était ma carte de bibliothèque!). 

Faire un souper extraordinaire au tofu avec le livre d'une autre auteure bien-aimée, soit Gwyneth Paltrow, un plat absolument délicieux,. pour quatre personne., je vais congeler et puis à force d'en reprendre et de me resservir du vin pour aller avec, réaliser que j'ai tout mangé! Bon, pas sujourd'hui que mon poids va baisser. 

Je m'en fous. Mais je me fous un peu moins de ne pas ètre en état d'aller au spectacle de flamenco qui me tentait à la cinquième salle de la place des arts. Pas de billets achetés alors pas si grave. 

Cinéma? Pas si en forme pour ça non plus. Trop de vin. 

Mais le moral est bon. C'est l'important. 

Chiffres

73.4 kilos soit 162.4 livres

Le haut de mon poids santé est de 158 livres soit 71.6 kilos pour une grandeur de 5pi sept pouces soit 1.70 mètre. 

Sauf que le doc a trouvé que j'avais rapetissé un peu lorsqu'il m'a mesurée la dernière fois. Ostéoporose, ai-je demandé? Pas du tout, vous n'en souffrez pas, tassement normal des vertèbres dû à l'âge et de me dire que lui aussi il avait perdu un peu de hauteur.

Je n'ai pas perdu un pouce quand même, mais je ne fais plus tout à fait 5pi7 et le haut de mon poids santé devrait être ajusté d'autant. Mettons-le à 155 livres pour plus de sécurité. 

162.4-155= 7.4 livres. 

J'ai donc 7.4 livres à perdre pour retrouver le poids santé. 

Je ne fais plus du tout d'exercice. Juste plus capable. Écoeurée net. J'accepte ça. 

De toutes façons, je reprends les sports aquatiques lundi. En fin de semaine, je ne fais que ce qui me plaît, en mangeant bien cependant. Et si ce qui me plaît veut dire cinéma et bibliothèque et rien d'autre, ce sera ça. Ma fille n'est pas là, partie dans un camping avec des amies. Je suis seule, je suis libre. Et je suis déprimée. Mais c'est une autre histoire. 

Il fait magnifiquement beau. 

Un musée peut-être? Un beau, bien éclairé pour ne rien manquer de la lumière? Tout est possible. Trop de choix. 

Je suis dans une phase d'apitoiement sur soi. Me fait du bien de m'apitoyer alors je persiste. Un peu. 

Je n'ai pas de projets, ça n'aide pas. Je ne peux pas (je peux mais je ne veux pas, rectifions!) partir alors que ma fille va commencer des cours difficiles fin août et qu'elle aura besoin de support et d'encouragements. Son cours, si elle réussit à le suivre, va se terminer en février 2016. Je ne peux pas partir en juillet car Petit-fils vient passer le mois plus ou moins ici car je m'occupe de son camp de jour. Je ne me plains pas de ça, j'en suis contente et je l'ai demandé! 

Bon, commençons par commencer la journée. Je suis encore en pyjama. Un jour à la fois. 

vendredi 26 juin 2015

Motivation

J'ai repris du poids. Je ne sais plus combien. Je refuse de me peser. Ma maison est à l'envers. Hier, ma fille m'avait texté qu'elle ne rentrait pas. Je n'ai pas été si heureuse quand elle est rentrée malgré son message d'absence. Fallait lui faire à souper. Elle ne demande rien mais moi, je veux la nourrir. Aucune envie de cuisiner, zéro envie. Mes bons repas santé congelés végétariens, elle n'aime pas. Je lui ai dit d'aller acheter quelque chose, que je paierais. A dit que non, pas nécessaire, elle ne voulait ni sortir ni manger. L'air déprimée. Son chum chez qui elle devait dormir, était sorti, c'est pour ça qu'elle était revenue. Elle s'accroche à ses chums ma fille. 

J'ai voulu lui acheter des sushis. Il n'en restait plus et je n'allais pas me déplacer plus loin pour en trouver. Je suis allée au magasin d'alimentation Métro et me suis dirigée dans la section des aliments préparés. "Tu veux de la tourtière ou du pâté au poulet?" que je lui téléphone. Elle choisit le pâté au poulet. J'en prends un gros, il n'y en avait pas de petit. Frais du jour. Et ... des pâtisseries au Nutella comme dessert! C'est nouveau, les pâtisseries et biscuits au Nutella du Métro. 

Ma fille était bien contente. Et j'ai mangé du pâté au poulet et la moitié des pâtisseries pour l'accompagner. Pour l'accompagner? Ben voyons donc! J'ai fait ça parce que j'étais en débandade. Pas motivée pour une cenne à recommencer à me priver. Sans but. Sans rien. Vaguement déprimée. Et je refuse de m'en sentir coupable. C'est nouveau ça. Avant, je me serais fessé dessus pour ma lâcheté. Là, je le sais que ma lâcheté est temporaire. Je le sais que je me reprends toujours en main. 

Et c'est aujourd'hui que ça se passe. 

mercredi 24 juin 2015

Le grand dérangement

J'écris entourée de corps morts dans des sacs de couchage. Ma fille m'avait bien dit que des amis avaient choisi notre appartement comme lieu de réunion duquel partir pour aller fêter la St-Jean. Avait pas dit qu'ils seraient treize et qu'ils ne seraient pas encore partis à minuit. Ce fût fait à une heure du matin. Elle en a bien laissé un dans son lit (le nouveau chum qui a une entorse douloureuse). Revenus au petit matin. On a un petit quatre et demi ici. Impossible de caser tout ce monde dans sa chambre. Alors, il y en a ici dans mon salon/salle à dîner. J'ai allumé ma lumière de cuisine, fait mon déjeuner et me voilà ici, parmi eux. Personne n'a bronché. J'ai l'entraîneur ce matin. 

Elle ne m'avait pas dit que la gang fêtait et couchait ici, ma fille! En tout cas, elle semble aller mieux. 

mardi 23 juin 2015

Ordinaire

Ma vie? C'est du yoga! J'en fais tous les jours à mon école de yoga. L'aquaspinning ne reprend que la semaine prochaine et j'ai ajouté un cours d'aquajogging pour varier. Je n'ai pas perdu mes livres en trop. Pas encore. Faut dire que je me permets pas mal de trucs, comme des frites au restaurant et la moitié d'un litre de vin pour accompagner le repas. Vous demanderez à Nanou la Terre. Depuis lors, je fais attention, mais je n'ai pas recommencé à tout écrire sur myfitnesspal. Ça viendra. 

Je ne suis pas trop inquiète et puis ça ne donne pas grand chose sauf des ulcères de s'inquiéter! Non, j'ai jamais eu ça des ulcères et je n'en veux pas non plus. 

Je vais au cinéma aussi. En plein après-midi. Luxe de la retraite. Toute seule. Je vais à peu près tout le temps toute seule au cinéma. Vu "Iris" hier au cinéma du Parc. Excellent film. Quelle personnalité cette femme! À voir! 

Alors, le titre du billet? C'est ma vie. Ordinaire. 

C'est l'été et je me lève tôt. Pour ne rien manquer. Et me semble que je manque quelque chose quand même. 

Je ne vais pas si bien que ça. Pas si mal non plus. Ordinaire. Trop ordinaire à mon goût. 

C'est à moi à changer ça. Je ne le fais pas. 

Pas de gros drames. Tranquille. 

samedi 20 juin 2015

Préjugés

Ma fille s'est remise en couple. Je parle de la plus jeune. Non, pas avec le violent, avec un garçon pas violent et gentil. Elle le connaissait déjà et est déjà sortie avec avant. Je l'avais donc rencontré. Il était d'ailleurs là à sa matinée des finissants. 

Je trouve que c'est trop tôt mais ce n'est pas de mes affaires. Des fois, j'aimerais bien ça savoir ce qui se passe avec sa psychologue, mais je n'ai pas le droit. Faut accepter. Faut donc en accepter beaucoup des affaires. Payer et accepter de ne rien savoir. Aucune nouvelle de la demande d'indemnisation à l'IVAC. C'est comme ça. 

Elle est toujours chez lui ou presque. C'est d'ailleurs surprenant car il est en famille d'accueil. Il a une déficience intellectuelle et il a une travailleuse sociale qui s'occupe de lui et une famille d'accueil qui fait ses repas et le loge. 

Ça me dérange qu'il ait une déficience intellectuelle. C'est de là que vient le titre de mon billet. J'ai très honte de ces préjugés. En fait, pas si honte que ça. Ma fille qui a des troubles d'apprentissage graves avec un gars qui lui-même a des problèmes d'autonomie dans la vie, ça fait un mix d'aide perpétuelle. 

Ma fille n'a pas de contraception. Ne veut plus que je lui en parle. Me boycotte. Elle a 21 ans. 

Le gars en question a déjà un enfant de dix mois. Qu'il ne voit pas parce que la mère de l'enfant refuse. Il va aller en cour pour demander d'avoir accès à son enfant. Il veut s'en occuper, c'est tout à son honneur. 

Alors là, j'imagine Fille et ce garçon parents. Pierre me dirait de me calmer le pompom et il aurait encore une fois raison. 

Ça ne me sert à rien d'imaginer des choses qui ne sont pas encore là. Je me rends malheureuse. C'est assez. 

Cet après-midi, je vais aux Zapatos rouges au parc Jeanne-Mance, en honneur des femmes et filles disparues. On a une amie qui a perdu sa fille, violée et assassinée. Le meurtrier n'a jamais été retrouvé. Aucun indice. Il y a des malheurs qui n'ont pas de nom. Alors, voilà mon programme de l'après-midi. 

Ce soir? Un souper avec Nanou la Terre et ensuite un concert... aux bougies!!! Elle a plein d'idées Nanou la Terre, je pense que c'est elle qui est un ange! 

jeudi 18 juin 2015

Sans titre

Faiblesse. Inquiétude. Insatisfaction. Tourner en rond. Fille qui a une fête de finissants ce matin alors qu'elle n'a rien fini du tout et qui a emprunté une robe longue de bal extravagante. Le matin! Je dois y être. Invitée. Je préférerais tellement pédaler à l'aquaspinning. 

Et l'autre qui semble en rechute. Absente lundi de notre exercice commun. N'allait pas bien. M'appelle cette semaine de son bénévolat à la SPCA, totalement apeurée par les chiens. Oupelaye! Elle est invitée à la fête de finissants. Ne répond pas à son cel. Viendra-t-elle? Et je crains qu'elle n'y arrive trop sexy, si jamais elle y arrive. 

La troisième fille, la mère de Petit-fils? Bof! Pas fort là non plus. N'a plus de suivi au Clsc et ses problèmes perpétuels avec le père continuent. 

Mon fils? Pas de nouvelles, donc tout va bien et j'en suis bien heureuse. 

Ma mère? Ne se rappelait plus comment faire un chèque la dernière fois que je l'ai vue et a demandé mon aide. 

Moi? Insatisfaite de moi. Voudrait ne pas être affectée. Et heureuse aussi. Voudrait être heureuse. C'est mon affaire à moi. Personne ne va me donner le bonheur sur un plateau d'argent. 

Bon, commençons avec cette fête de finissants. Je me sentirai mieux quand elle sera finie. Vivre le moment présent? Je vais essayer. 

mardi 16 juin 2015

Coaching

Hier, c'est le couple avec qui j'avais voyagé et la soeur du mari qui étaient là pour souper chez moi. Ils connaissent donc Le Gars du voyage, celui qui ne me donne pas de nouvelles. Les deux femmes disaient de lui écrire quelque chose sur son courriel de bureau et le mari, lui, me disait d'y aller directement sans attendre et de lui téléphoner en soirée. La soeur du mari disait qu'un appel pouvait être intrusif et tomber au mauvais moment, le mari trouvait qu'il fallait en avoir le coeur net, que si je dérangeais, Le Gars n'avait qu'à le dire. Fini le niaisage, ça fait assez longtemps que ça traîne, tu appelles demain. 

J'aime être prise en charge et j'ai donc décidé que le mari de mon amie devenait mon coach amoureux. Et j'ai téléphoné ce soir à dix-neuf heures, il a paru plutôt content mais il était dans l'autobus. Je lui ai donc demandé de me rappeler plus tard. Il l'a fait. Très occupé ces temps-ci avant les vacances. Heures supplémentaires. Projet à remettre. Alors notre rencontre est remise à quand il aura le temps. La balle est dans son camp. 

Je m'en sens plutôt bien. J'ai fait ce que j'avais à faire. 

Troubles alimentaires

Très le fun notre soirée d'hier. Petit souper chez moi bien relax et puis sortie au festival Fringe. Une pièce de théâtre sur les troubles alimentaires. Ouain! Ce sont les femmes surtout qui en sont atteintes. C'est plate et handicapant. J'ai été touchée par certains propos. La notion de contrôle entre autres. Le vrai idéal, c'est certain qu'il consiste à écouter ses signaux de satiété, de manger de tout avec plaisir et de ne pas trop manger naturellement. Entre cet idéal et l'anorexie, la boulimie et l'obésité, il y a plein de situations moins idéales. Je fais partie des personnes qui sont dans une situation pas idéale mais pas dans la maladie mentale extrême non plus. Car les troubles alimentaires sérieux font partie des maladies mentales, aucun doute là-dessus et on peut en mourir si rien n'est fait pour guérir. On peut mourir d'anorexie et on peut mourir d'obésité morbide aussi, mort qui peut être rapide dans le premier cas poussé à l'extrême et plus lente dans le second cas. 

La pièce est un peu didactique (écrite par une étudiante au doctorat en sociologie), hyperréaliste, basée sur des entrevues avec du vrai monde qui souffre du trouble et ça paraît. Bref, c'est bon et je recommande, c'est encore à l'affiche. "T.A L'économie du désir" au festival Fringe. 

lundi 15 juin 2015

Mijoteuse

Je reçois ce soir et j'ai décidé ça à 23 heures hier soir! J'aime tellement ça vivre aux centre-ville avec les épiceries ouvertes jusqu'à minuit et une ouverte 24 heures! 

On va au spectacle près de chez nous, trois amis et moi et ma best me demande de regarder pour un restaurant. Ça aussi, ça ne manque pas dans le quartier! Vous ai-je dit que j'ai recommencé à chercher un  condo neuf? Quand je compare avec les avantages de vivre au centre-ville, je ne suis plus certaine du tout que je veuille changer de quartier! Bon, alors revenons à nos moutons, le repas du soir en l'occurence! Ça se fera ici, je l'ai courriélé à mon amie qui n'est pas levée encore car je n'ai pas de réponse. 

Je vais faire un repas marocain. Recette prise dans un des nombreux sites ou blogues de cuisine du web, merveilleux sites que je visite avec un grand plaisir chaque jour ou presque! Regarder des recettes, ça ne fait pas grossir! 

Une recette mijoteuse végétarienne. Me vient du blogue "Full vedge, cuisine végétarienne et gourmande", rendons à César, César étant Végérebelle, ce qui lui appartient. La recette s'appelle "Tagine végétarien aux pruneaux et aux abricots séchés", juste le titre fait saliver. 

Aquaspinning ce matin. Bonne journée chères lectrices et lecteur (c'est Pierre eheh!). 

samedi 13 juin 2015

Mon poids

Quand je suis revenue de voyage, je pesais 150 livres. Tout mon linge était grand et mon ventre archi-plat. J'étais extatique et je me regardais tout le temps dans le miroir. J'avais perdu six livres en trois semaines en voyage en étant malade la plupart du temps. Ce n'est pas tant que ça mais si on considère que je n'avais jamais réussi en aucun temps et malgré tous mes efforts à aller plus bas que 154.5 livres, c'était un exploit. 

Or, je n'en étais pas si responsable. Une sale bactérie m'empêchait de manger. Donc, perte de poids sans effort conscient. 

Aujourd'hui, 28 jours après mon retour, je pèse 160 livres et je ne suis plus dans mon poids santé qui est de 158 livres dans son plus haut. Comment peut-on prendre tant de poids si vite? Ceux qui n'ont pas de problème de poids ne vont rien y comprendre mais celles qui en ont, oui. Premièrement, les six livres perdues en voyage étaient accidentelles et sont donc revenues au galop dès qu'une alimentation plus "normale" a été mise en place.

Le quatre livres de plus? Débandade mais pas si grande débandade que ça non plus. Un laisser aller et une tarte aux pacanes. Le problème avec le sucre dans mon cas à moi, ce n'est pas le sucre en tant que tel, c'est tout ce qu'il entraîne. S'agit que j'en mange une fois et le goût me reprend et je remets à demain et ça n'a plus de limites ce truc si je ne m'arrête sciemment et fermement. Je pourrais rapidement me rendre à deux cent livres, je le sais. Ça ne m'est jamais arrivé, mais j'ai déjà pesé 190 livres au début de la quarantaine, pour d'habitude revenir à 180. Oui, mesdames et messieurs, 180 livres a déjà été mon poids d'équilibre. 180 livres pour 5pi7po (1 mètre 70, Mijo!), j'étais visiblement grosse sur les photos. 

Je vais donc revenir à la discipline alimentaire et refaire des billets sur le poids car il n'est plus question que je reste en surpoids pour le reste de ma vie. Je me le suis promis. Être dans mon poids santé à tout le moins. 

Donc, je pèse 72.7 kilos ce matin=160.2 livres et ça ne restera pas comme ça. Je ne vais pas revenir à 150 livres en quelques jours, faut que je l'admette. Mais à mon poids santé en quelques jours, ça oui, je vous le garantis. Sur le métier remettons notre ouvrage. Paris ne s'est pas bâti en un jour. À chaque jour suffit sa peine. Calculons ce qui entre dans notre bouche. 

Je le peux, je le veux et j'ai du pouvoir là-dessus. 

vendredi 12 juin 2015

Mes vacances à moi

Ce sont mes vacances à moi. Pense à toi! Profites-en! Gâte-toi! 

J'ai horreur de ça mais la vérité c'est que je ne sais pas quoi en faire de mes vacances à moi. Je suis totalement déstabilisée. Je n'ai aucun fun. Et je me sens seule. Et je le suis. Voilà. C'est dit. 

Je me plains tout le temps de la dépendance de mes filles à mon égard. Mais je me rends compte que c'est moi qui suis dépendante. 

Comme tu vois, Un autre prof, je continue de jouer à faire ma propre psychologue!  ;o)

Attaque boulimique

Je croyais que c'était définitivement fini. Nope. Je me voyais faire et je savais ce que je faisais et je n'ai pourtant pas arrêté. Je savais également que je me sentirais affreusement mal après. C'est le cas. 

mercredi 10 juin 2015

Une femme libre et les hommes

J'ai déjà écrit un blogue sur mes rencontres réseau-contact et mes relations amoureuses principalement. Bon, sur mes enfants aussi. Ils étaient là et y sont toujours mais ma vie tournait beaucoup autour de ces hommes que je découvrais et j'étais libre de le faire. Une femme libre, c'est moi.  (c'était?)

Et voilà que je n'ai pas fait l'amour depuis six ans. J'ai bien rencontré brièvement le maniaque aux jouets mais c'était une sexualité très marginale notre affaire et plus son affaire à lui que la mienne. 

Or, je ne suis pas en souffrance et pas si en manque que ça non plus. Je ne veux pas devenir une vieille frustrée et on me dit souvent que j'ai l'air épanouie. Ouais, ouais, c'est possible d'être heureuse et épanouie sans homme. Je n'y aurais pas cru avant mais là, je le vis. Parce que je le veux, entendons-nous, je refuse fièrement de m'apitoyer sur mon sort et je fais énormément de sport. Remplacer les hommes par le sport? Oui, ça se peut. 

Bon, le sport ne peut pas donner des bras chaleureux et une écoute attentive, je sais. Mais des bras chaleureux et une écoute attentive, j'en ai eu peu de la part des hommes. Pas vrai. Dans ma vie de jeunesse, avec mon amoureux pendant dix-sept ans, oui. On ne vivait pas ensemble mais on passait nos vacances, nos fins de semaine et des fois un soir de semaine ensemble. C'était bien. Je me sentais aimée et à l'aise. 

Dans mes rencontres réseau-contact, c'était pas ça. Autre chose. Correct tout de même et de quoi écrire un blogue! 

Alors là, le gars du voyage qui m'attire, je suis réaliste. Moi, je suis attirée, lui, on ne sait pas du tout. On a échangé nos numéros de téléphone, il n'a pas appelé encore, alors je vais le faire. Mais on s'est proposé (pas on, moi) un café. Si un gars me propose un café, ça ne veut pas dire que je vais coucher avec. Même chose pour lui. Déjà que ça lui a pris trois semaines à accepter ma proposition de café et qu'il n'a pas rappelé en plus, alors hein, Mijo et Pur Bonheur, faut un peu de réalisme dans la vie. Mais je vais l'appeler, oui, je n'ai rien à perdre. Et je vous en redonne des nouvelles. 

Des papillons, me demande Mijo? Non, même pas. 

mardi 9 juin 2015

Se sentir mieux

C'est bien d'avoir des lectrices-commentatrices pour me faire réaliser que je ne suis responsable ni des vacances de mes filles adultes ni de celles de mon Petit-fils. Hier, à la piscine, j'ai dit à 26 ans que non, on n'irait pas à Jouvence. J'avais testé avant pour savoir si son chum viendrait et, si oui, ça m'aurait fait réviser mes plans. On ne le voit jamais et elle aimerait tant qu'il soit là. Mais comme ce n'est pas le cas, rien de prévu. Elle n'a pas eu l'air dévastée. Je m'en faisais pour rien. On va se réinscrire aux cours d'aquaspinning cet été avec aussi un cours d'aquajogging en eau profonde. J'en ai déjà fait et j'aimais beaucoup. C'est le fun d'avoir ma fille pour faire de l'exercice avec moi et si elle ne travaille pas (ça n'a pas l'air parti pour ça), j'inviterai ma plus jeune aussi. 

Tout de même, vu que je me centre sur moi, il y a une base de plein air qui aurait pu me tenter. Ma voisine qui a adopté y va avec toute une gang de parents adoptants. J'y étais avec Petit-fils l'année passée. J'ai appelé et la semaine où ils seront là est complète. Pas grave. J'ai donné mon nom au cas où il y aurait des annulations. 

Je suis très centrée sur le sport ces temps-ci. Hier, aquaspinning le matin et yin yoga le soir. Je peux le faire, je suis chanceuse je le sais. Ce matin, yoga encore. Ai-je maigri? Mais non, l'exercice ne fait pas maigrir, je vous l'ai dit et redit. Je me donne encore une petite chance et puis, je vais recompter les calories. Je suis cependant toujours dans mon poids santé et j'y reste, c'est juste que j'aimerais retrouver le 68 kilos du voyage dans lequel je me sentais si bien et légère. 

Le gars du voyage m'a écrit dimanche. Je lui ai répondu mais comme ça lui a pris trois semaines pour répondre à mon premier courriel, je suis patiente cette fois et je respecte son rythme. Lent. Mais peu importe, juste qu'il m'ait écrit me fait bien plaisir. 

Ma fille est revenue de New-York dans la nuit lundi, elle est partie à l'école et je ne l'ai plus vue. Elle couche chez un garçon que je connais, il a une déficience intellectuelle et vit dans une maison de groupe avec des éducateurs. Il a sa propre chambre et a le droit de recevoir. Il a un bébé de dix mois que la mère ne veut pas qu'il voit et il ira en cour pour avoir le droit de le connaître. Une travailleuse sociale s'occupe de lui. Il est adopté lui aussi. 

Alors, du lâcher-prise, de la bonne alimentation, de l'exercice et de la méditation. Non, je ne médite pas encore officiellement mais ce serait une maudite de bonne idée de le faire. 

dimanche 7 juin 2015

Tirer les vers du nez

Je trouve l'image de cette expression absolument dégueux!

J'essayais donc de tirer les vers du nez à Vingt-quatre ans, ma fille et la mère de Six ans, mon petit-fils chéri qui grandit en beauté. Tu as prévu quoi cet été? Vaseuse. Comme si elle attendait que moi je propose. Alors, je lui demande ce qu'elle ferait si je ne proposais rien parce que plus ça va, moins je pense proposer. Silence. Et puis, je lui dis ce que je pense vraiment, parce que le jeu du silence ne se joue pas toujours à deux, parce que la clarté éclaire, parce que la pénombre et le non-dit et marcher sur des oeufs, j'en ai marre. Je lui dis donc qu'un enfant sans vacances, c'est triste. Je trouve ça triste. 

Bon, j'en sais alors un peu plus. Mais avec quelques questions précises cependant. Ça vient au compte-goutte. Si je n'existais pas, ce qu'elle ferait? Elle a demandé une semaine de vacances en juillet et ne se rappelle pas laquelle. Une autre pour son anniversaire en novembre et celle de son anniversaire est importante et on ne la bouge pas. C'est l'autre en juillet qu'elle demanderait à modifier si moi j'offrais quelque chose, Jouvence par exemple ou bien une semaine dans le Sud. Semaine dans le Sud, pas question, que je réponds. C'est moins cher que Jouvence mais je ne suis pas remise de ma semaine à La Havane. Non. 

Mais on disait que je n'existe pas. Tu ferais quoi? 

Je prendrais ma semaine de vacances en juillet. D'accord, mais ton fils est au camp de jour tout le mois de juillet. "J'irais le conduire et le chercher et on partirait peut-être une fin de semaine. C'est ça que je ferais."

Bon, j'en sais un peu plus long. Il va bien Petit-fils. De quoi je me mêle? 

samedi 6 juin 2015

Écrire

Me semble que je n'ai rien à dire. C'est vrai mais écrire pour écrire me fait du bien. Et c'est mon blogue ici, une espèce de journal personnel, de plus en plus personnel en fait. J'ai encore des lectrices fidèles que j'aime et qui sont importantes pour moi, mais c'est certain qu'avec la privatisation, il y en a moins. Bien que c'est relatif la privatisation et il y a moyen d'accéder au blogue quand même par des chemins détournés. Mais bref, peu importe. Je n'écris que la vérité, la plate vérité. Et je tourne en rond. Est-ce ça une vie, tourner en rond? Se relire dans des vieux billets qui datent de quelques années et constater qu'on parle encore et toujours des mêmes choses. 

Bon, ce qui a tout de même changé, c'est mon histoire de poids. J'ai réussi à en perdre après avoir parlé d'en perdre pendant dix ans! C'est quand même une grande victoire et je n'en suis pas peu fière. Je travaille à revenir à 68 kilos, le poids que j'avais obtenu lors de mon retour de voyage il y a trois semaines. Et je devrais y arriver. Je ne devrais pas, je vais y arriver, soyons positive et proactive et confiante. Soixante-dix kilos ce matin. Mon corps, c'est moi qui décide ce que j'en fais et ce que je mets dedans. C'est important. J'ai tous les pouvoirs dessus. J'ai la chance d'être en santé, c'est beaucoup, c'est énorme.

 Je vais de plus en plus dans tous les cours de yoga, sans trop regarder le niveau de difficulté et je suis. Je suis mais je m'écoute et je prends soin de moi. Faut laisser l'égo à la porte de la salle de yoga. Savoir s'arrêter quand c'est le temps. Comme ce matin, j'y vais et c'est du yoga flow. D'habitude, il y a des jeunes dans ces cours-là, pas de femmes de mon âge. Je m'en fous, j'y vais pareil. J'ai payé un abonnement et j'ai droit à tous les cours et je vais à tous les cours. Pas le vinyasa quand même, faut pas exagérer. 

Alors, mon été? Ça mijote. 

Et ça ne me fait pas tant de bien que ça d'écrire finalement.  Je plonge dans l'action. C'est le mieux. 

jeudi 4 juin 2015

Il y a

... moi à l'ordi qui avais oublié mes souliers de natation à la piscine après l'aquaspinning et qui s'en est rendu compte seulement en défaisant mon sac et qui est repartie illico à ladite piscine, ouf! mes beaux souliers que j'aime tant et que j'ai eu tant de misère à dénicher en plein hiver alors qu'il n'y en avait plus nulle part, étaient toujours là en dessous du banc du vestiaire. Je les ai repris, je lisais le 24h dans le métro et j'ai manqué mon arrêt, faut le faire...  Descendue plus loin que prévu, j'étais affamée, un Second Cup se dressait devant moi et n'écoutant que mon appétit dévorant, je m'y suis précipitée et j'ai pris un café dans lequel j'ai mis un succédané du sucre, alors que je sais fort bien que ce truc-là est poison et j'ai aussi commandé un gâteau aux carottes, alors que c'est mauvais pour moi et alors que je me disais justement ce matin que j'allais reperdre ce fameux six livres que j'avais perdu en voyage pour le reprendre aussitôt. J'avais justement ma jupe de voyage sur le dos, elle me faisait parfaitement mais  je me rappelais le délicieux sentiment de la perdre parce que trop grande. Ce six livres, je l'avais perdu à la taille, comme ça, sans le vouloir, à force de maladie digestive. Il aurait fallu que je continue à jeuner de temps en temps comme en voyage pour réussir à maintenir ce merveilleux 68 kilos qui m'allait si bien. En tout cas, ce n'est certainement pas avec des gâteaux aux carottes du Second Cup que je vais arriver à le reperdre. Ne pas se taper sur la tête, je sais, je sais. Un peu quand même. Doucement. Mais pas trop non plus. 

...ma fille qui est dans la douche depuis une heure. Stressée au max parce qu'elle s'en va à New-York toute seule avec trois amis de son âge, qui connaissent ses difficultés mais qui ne sont ni son père ni sa mère. Elle aura 425 beaux dollars américains avec elle et je lui demande de les compter et elle en est incapable et ne veut pas d'aide non plus. Mais elle se douche depuis une heure et je sais toute son inquiétude, je la sens et je ne peux pas l'apaiser. 

...ce film qui se tourne sur ma rue depuis deux semaines, une grande production, The history of love. J'aime ça vivre avec les équipes de cinéma. Très convoitée ma rue pour le cinéma. 

...mon moral qui est fluctuant. 

...ma maison qui est en désordre

...plein de beaux légumes à cuisiner. J'ai reçu mardi soir et j'en avais trop acheté. Alors, tiens, c'est ce que je vais faire, trouver des recettes et cuisiner. 

...ma vie qui m'appartient. Je vois les bienfaits de la psychologue pour ma fille. Bon, là, avec sa panique actuelle et son ennui exacerbé de Joblo, je ne vois pas tellement mais d'autres jours, je vois. Elle s'affirme plus. Alors, je me dis qu'une psychologue pour moi aussi, ça ferait du bien et m'aiderait à faire du ménage et à prendre des décisions. Un petit coup de pouce. On attend la décision de Ivac pour savoir si sa psychologue sera remboursée. Si c'est le cas, alors, hein, une psychologue pour moi, ça fait longtemps que j'en parle et que je pense que je peux être ma propre psychologue, mais l'autonomie a ses limites et un oeil extérieur compétent et bienveillant pourrrait aider, je suppose. 

Mère et fille

Ma mère à moi et ma plus jeune fille. Au centre de mon univers actuellement. Le chum de ma mère est malade et ma mère s'ennuie alors je vais la voir. Ma plus jeune déprime et s'ennuie très ostentatoirement de Joblo alors je la sors.

Non, je ne m'oublie pas totalement. J'ai toujours mon sport quotidien. Aquaspinning aujourd'hui. Mais. 

Car il y a un mais que j'ai peine à décrire.

Je voudrais que tous aillent bien et me sacrent patience. 

Eheheh! Ouais. Et pourtant. 

Je les aime. 

lundi 1 juin 2015

Organiser mon été

Je commence toujours mes billets en écrivant le titre. Et j'avais écrit "Organiser l'été", comme si j'organisais l'été de tout le monde et c'est pas mal ça que je voulais faire en plus! ;o) 

Je voudrais tant que toute ma famille soit heureuse et en profite de cet été qui part si vite et revient si lentement. 

Mais je n'ai de pouvoir que sur ma vie à moi. Bon, c'est plus ou moins vrai. Si je les invitais en vacances, mes enfants en profiteraient probablement. Probablement est important ici. C'est moi qui aurais décidé et organisé et on apprécie moins ce qui vient d'une autre personne. Peut-être bien que je coupe les cheveux en quatre aussi. À force de trop s'interroger, on ne fait rien et on le regrette. J'aurais donc dû profiter de ce bel été qui s'achève, non, non, je ne veux jamais dire ça! Alors organisons l'été, mon été à moi. 

Je veux quoi, j'aimerais quoi, qu'est-ce qui me ferait plaisir à moi? Si je me ramène à moi seulement, je suis déboussolée et en déséquilibre. Je suis automatiquement portée à penser à travers les besoins de mes enfants et de ma mère aussi. 

Me semble que c'est pas sain. Mais je ne suis pas certaine. Pas le diable mieux d'être centrée sur son nombril et ça ne rend pas plus heureuse non plus. 

Comme je suis fort mélangée ce matin et que je n'ai pas de réponse immédiate qui me vient, je vais m'activer. Ça marche toujours. Alors, aquaspinning ce matin. Go!