lundi 30 mai 2011

Dix-septième livre du défi

Se réinventer, visages de la vitalité humaine, de Florence Meney ,Québec Amérique, 2010, 203 pages

Ce sont des portraits de gens connus ou inconnus qui ont vaincu des épreuves et en sont sortis grandis. J'ai eu plus de misère avec les gens connus comme France Castel, par exemple. Je me suis sentie voyeuse. Je ne le savais pas que France Castel avait été si dépendante à la cocaïne et j'aurais préféré ne pas le savoir. Trop d'information. Philippe Dubuc aussi est connu mais comme il s'est tout simplement remis d'une faillite, on ne joue pas dans des eaux aussi personnelles. On ne perd pas ses enfants parce qu'on a fait faillite, parce qu'on est drogué, oui, possiblement. Il y a le docteur Morgentaler aussi, emprisonné à Auschwitz et emprisonné ici, au Canada, parce qu'il croyait à sa cause et avait choisi de la défendre envers et contre tous. Un exemple de courage et de persévérance.

Les autres survivants de ce livre ne sont pas des personnages publics et leur histoire est certainement touchante. Une jeune femme violentée pendant toute sa jeunesse qui est devenue une avocate reconnue. Son école, qui était son véritable foyer, a pris une énorme importance pour elle. Encore une fois, les professeurs ne savent pas toujours à quel point ils peuvent être essentiels dans la vie de leurs étudiants. Cette jeune femme a comme plus grand désir de renouer des liens avec cette mère qui l'a toujours laissé tomber. Fort, l'amour envers ses parents...


Ce jeune homme délinquant à l'adolescence qui aide maintenant des jeunes en difficulté à s'en sortir à travers les arts martiaux.

Mais surtout ce couple ordinaire, Jacques et Chantal, qui ont perdu d'un seul coup leurs deux enfants et la mère et la soeur de Chantal dans un accident d'avion. Jacques avait déjà perdu sa soeur et un an plus tard, son père qui s'était pendu. Des pertes, ils connaissent ça! Ont failli se séparer. D'ailleurs, "la plupart des couples qui perdent un enfant se séparent, rappelle gravement Jacques." (p.153) Mais ils sont restés ensemble, ont survécu, on recommencé à rire, ont fait un autre enfant. Parce que le goût de la vie et du bonheur a été le plus fort. Plein d'espoir, leur témoignage.

Lundi et absence de lecture

Les jours passent. Je suis allée conduire Petit-fils à la garderie. On a une routine du matin agréable maintenant. Qui roule. Qui rit. Un jour à la fois. Je n'arrive pas à lire. J'ai évidemment lu la courte nouvelle de Geneviève Blouin (Gen) et j'ai aimé, j'ai lu le texte suivant, aimé aussi et puis j'ai arrêté là. Je ne me comprends pas moi-même. Commencé un livre sur les maladies mentales, un autre d'une diététiste et puis le petit Fred Vargas presque terminé est encore sur ma commode et me nargue. Et un livre de biblio que je dois rendre demain, lu à moitié lui aussi. Toute lecture m'apparaît comme un devoir, une corvée. Je ne m'attendais pas à ça. Je vous jure que dans ma jeunesse, j'étais une grande lectrice. Il y a énormément de titres que j'ai dévorés dans le plaisir à ce moment-là. Heureusement, car le plaisir semble tari et je ne comprends pas du tout pourquoi.

Mais comme dans bien des choses, des fois il faut se pousser un peu. Au lieu de déplorer, il faut agir. Je finis donc tout de suite le fameux livre de biblio que je dois rendre demain. Je le peux. Voyons donc. Il suffit de prendre le temps. Je le prends.

vendredi 27 mai 2011

Vendredi

Le petit est parti chez son père. Ma grande est sortie cet après-midi de l'hôpital psychiatrique. Je suis avec Dix-sept ans, qui a fait du bénévolat aujourd'hui. On a retrouvé notre intimité. Mais je suis épuisée, totalement. Même pas l'énergie de répondre aux très intéressants commentaires du billet précédent. Rare que je me sente aussi vidée. Je ne me sens pas en très bonne santé ces temps-ci. Au Costco, je vois un couple qui sort de sa voiture, le pas guilleret. L'homme prend la main de la femme et il l'embrasse dans les cheveux. Il est grand, solide. Je n'entends pas ce qu'ils se disent mais ils rigolent. La femme a un petit manteau de cuir, comme celui de ma mère, tiens. Ils passent devant ma voiture. Mais.... c'est ma mère! Et son amoureux. Je klaxonne. Elle est surprise, totalement. Vient m'embrasser. Ces deux là, ludiques et amoureux, ont 85 ans (ma mère) et 81 ans (l'amoureux). Ils défient toutes les images dépendantes et malades qu'on se fait des personnes âgées.

jeudi 26 mai 2011

Crises

Tous les enfants font des crises. Et encore plus à deux ans, la première adolescence. Mais une crise qui dure 23 minutes (j'ai minuté!) et d'une intensité peu commune, c'est encore dans la normalité? Impossible de le prendre, de le raisonner (évidemment!), de chercher à avoir son attention. Il est parti dans le monde de la colère. Il me rappelle sa mère. Bien qu'à cet âge-là, elle n'en faisait pas de crises .Elle venait d'arriver, souffrait d'anémie sévère, était affligée de parasites, avait un gros ventre de malnutrition et une faiblesse généralisée. Elle aurait voulu en faire une crise qu'elle n'en aurait pas eu la force, tout simplement. Mais Petit-fils est vigoureux et capable de hurler et de faire le bacon pendant des lunes. Et ensuite, il est charmant, colleux et on repart. La colère est-elle héréditaire?

mercredi 25 mai 2011

Chamboulée

Ma vie l'est. Plus une minute à moi. La maison à l'envers. Mon bénévolat en plus aujourd'hui. Hier soir, ma fille a téléphoné (la mère du bébé). Elle venait d'apprendre que son fils était ici. Ne s'en est pas informé. M'appelait pour autre chose, elle trouve qu'on ampute de beaucoup son chèque de paye. Welcome dans la vraie vie, poulette. Pas de reproches de ma part, de la bonne humeur, je suis tannée de me chicaner. Le petit est bien ici, ricaneux en général, sauf le soir quand il réclame son père. On lui a téléphoné hier. L'attachement est fort, ce qui est important, primordial même. Et rassurant. Son père le reprend vendredi soir à la garderie pour la fin de semaine.

Ma fille hospitalisée va mieux. Tellement qu'on lui a enlevé sa petite chambre-cellule à l'urgence et qu'elle couche dans le corridor! Elle a recommencé à manger hier. Un peu. Rassurant ça aussi. Les voix sont encore très présentes et elle les croit. Elle ne sait pas encore si elle va devenir paraplégique ou aphasique, les voix n'ont pas encore décidé. Je suis le modèle du discours de l'infirmière et lui répète que ce n'est pas la réalité, les voix, c'est la maladie et elles vont finir par partir et on en rira ensemble un jour. Elle voulait de la lecture, je lui en ai apporté un vaste choix. C'est la seule de mes enfants qui lit.

Parlant lecture, je ne lis plus et je ne veux pas me l'imposer non plus. Ça ne veut pas dire du tout que j'abandonne le défi mais je prends du retard. Que je rattrapperai. Je ne sais pas encore quand ni comment mais j'y arriverai. Désolée de ne plus prendre le leadership dans ce défi. Je suis cependant tout à fait intéressée par vos lectures à vous, je les prends en note (celles que vous avez aimées, pas les autres, héhé!) et je m'y mettrai éventuellement. J'ai la  vie pour ça.

lundi 23 mai 2011

Temps durs

Je vous écris à la sauvette. Il me semble qu'on ne s'est pas parlé depuis des semaines et pourtant, il ne s'agit que de quelques jours. Fille ainée a finalement été internée à l'hôpital psychiatrique. Ceux qui s'y connaissent en maladie mentale savent à quel point c'est un exploit qu'elle y soit. Multiplication des visites, un psychologue au privé, des rapports, des tentatives avortées parce qu'elle se sauvait une fois rendue à la porte. Et puis la fois où c'est le psychiatre de l'urgence qui l'a renvoyée à la maison malgré mes protestations. Mais de fois en fois, de visites en visites, ils ont fini par la garder. Ne mange plus et ne dort plus depuis je ne sais pas combien de temps. Psychose. Elle a peur des voix qui lui disent qu'elle devient paraplégique. Les médicaments n'agissent pas du premier coup. Il faut leur donner du temps pour calmer les voix. Elle a bien besoin de sa maman, m'appelle paniquée, alors je vais la voir et je prends son corps squelettique dans mes bras. Elle se calme un court moment.

Petit-fils habite ici. J'ai rencontré l'autre grand-mère visiblement très malade qui n'arrive pas à se remettre de son opération avec un petit garçon  qui vit chez elle et couche dans sa chambre. La voir a été le point tournant pour agir. Je suis en pleine forme moi. Ma fille ne peut pas s'en occuper seule, me dit l'autre grand-mère. Il faut apprécier son honnêteté. Elle n'est pas capable et le dit haut et fort. Le père du petit a trouvé un travail dans un chantier et commence à sept heures du matin. C'est la grand-mère fraîche opérée qui ne doit lever aucun poids pour guérir qui allait conduire l'enfant à la garderie à pied avec la poussette. J'ai sursauté en apprenant ça et ça m'a réveillée. Il faut prendre la relève. Je le fais.

Alors, entre ma grande malade et mon petit pou, je suis plus en mode survie que défi. Mon moral est quand même bon. Pas le temps de m'interroger sur mon moral, de toutes façons. Ni sur le sens de la vie.

jeudi 19 mai 2011

Les hommes

C'est vrai qu'il n'y en a plus. J'ai beau dire à Méli qu'il y en a et tenter de le croire moi-même, la réalité, c'est qu'ils sont rares, très. En fait, dans mon cours sur les Méninges qui s'adresse aux plus de cinquante ans, nous sommes  quatorze femmes, toutes belles et intéressantes, et je le pense vraiment, un groupe formidable, vraiment, et ... un homme! Notre coq, comme l'a surnommé spontanément la jeune animatrice! Héhé!

Des solutions? J'en ai pas. Faut dire que je suis un peu déprimée. Je sais ce qu'il faut faire pour m'en sortir. Je pourrais conseiller les autres là-dessus. Je suis très bonne pour conseiller les autres, en effet. Mais là, je me coucherais en boule et je dormirais... longtemps. Faut que j'y aille à mon cours sur les méninges. C'est le dernier. On fait un repas communautaire. Vous dire comme ça ne me tente pas. Fallait cuisiner. J'apporte pain et fromages, un trouble de moins. Une fois rendue, ça va aller mieux. Je me suis fait des amies et elles sont si dynamiques et pleines d'idées. Un plaisir.

mercredi 18 mai 2011

Le sens de la vie

Vous, là, mes lecteurs, pouvez-vous répondre rapidement, avec assurance et légèreté à ces questions si simples: Quels sont vos projets? Quel est le sens de votre vie?

Moi pas. Et ça me trouble. Parce que si je pouvais répondre, je n'aurais pas cette impression de tourner en rond et de chercher constamment je ne sais même pas quoi. Le bonheur? Même pas. Le sens, oui, le sens de la vie, le sens de ma vie. Me semble que rendue à mon âge, j'aurais dû trouver. Avant, j'étais juste trop occupée avec mes multiples enfants, ma job à temps plein, les soupers à faire, la maison à ranger, le jardin à planter, le chum à inviter, j'étais juste trop débordée pour me poser ces questions. Occupée mais pleine aussi. Du coup, tout avait un sens. Le sens de continuer, de ne pas lâcher, d'améliorer, de prendre soin des autres.

Mais je ne suis pas dans le passé. Je suis dans le présent. Et mon présent, tout occupé qu'il soit, est vide. Et je ne sais pas trop bien, je ne sais pas du tout, je ne sais pas comment remédier à la situation. Quel est le sens de ma vie, quels sont mes projets? Il y a du vide. Voilà.

Ces réflexions sont inspirées par les questionnements de Jeune Quinquagénaire dans un commentaire du billet précédent.

mardi 17 mai 2011

Apitoiement

Je suis dans une période s'apitoiement sur mon sort. D'habitude, ça ne dure pas trop longtemps. Je vais chercher Petit-fils ce soir. Je me sens comme une martyre. Une sainte. Un peu plus, je vais m'envoler. Mater dolorosa. Laissez venir à moi les petits enfants. Et nulle aussi. Mauvaise estime personnelle. Comme si je n'arrivais pas à m'en sortir alors que j'ai tout ce qu'il faut pour. Écrasée. Je sors et en profite peu. Voyager? Je vais annuler. Ça ne me tente pas du tout. Et c'est archi compliqué. Et au prix que ça coûte, mettons qu'il faudrait que ça me tente. C'est la moindre des choses. Je partais pour fuir. Va falloir affronter. Vu comme ça, l'envie de partir me reprend. Allons au gym, l'homme de ma vie, mon entraîneur, m'attend. Ça va changer le mal de place.

lundi 16 mai 2011

Voyages (suite)

Quand nous nous sommes séparés, j'ai eu bien de la peine. Je n'ai plus jamais fait de camping. Mon père est mort cet été-là et ma plus vieille me causait bien du trouble. On n'a pas pris de vacances. Je me sentais terriblement coupable mais c'était tout simplement impossible pour moi de partir en voyage seule avec mes filles. Non seulement je n'en avais pas envie mais ça aurait été une horrible corvée. Finalement, une semaine avant la rentrée scolaire, nous sommes allées à Jouvence et ça s'est révélé la formule idéale. Un lieu fixe, des activités organisées avec et sans les enfants, d'autres adultes avec lesquels socialiser et la nature. Jouvence sonna la fin des voyages. The end. On y retourna chaque année.

Alors, l'année passée, quand j'ai décidé de voyager de nouveau, n'ayant plus qu'une fille à charge et plus de locataires non plus, je me sentais assez désorientée. Pas l'habitude de partir. Des amis partant pour la Chine avec un groupe, ils m'ont donné le coup de pouce dont j'avais besoin. J'ai tellement adoré que je suis repartie quelques mois plus tard avec ma fille cette fois et en groupe encore.  Je ne m'imagine pas voyager seule. Je serais horriblement stressée. Je manque d'habitude. J'ai changé. Et puis, je n'ai pas changé tant que ça. Je n'ai jamais voyagé seule en fait. Je n'en vois pas l'intérêt. J'ai une amie chère qui part régulièrement toute seule et qui adore ça. Je l'admire mais je ne la comprends pas. J'aime partager.

Il y a comme trop de choix. Je dis oui et puis je dis non. Trop cher. Mélangée, vous dites? Oui. Trop.

En fait, j'ai réservé un voyage aujourd'hui. Rien payé encore. Et là, je n'ai envie que d'annuler. On dirait que c'est toute ma vie qui est mélangée. Je veux quoi? Fuir? Pourquoi cette destination plutôt qu'une autre? Tout cet argent... je pourrais faire tant de choses avec. Misère. J'aime donc pas ça ne pas savoir ce que je veux. Je voudrais un conjoint juste pour en discuter, pour valider, pour peser le pour et le contre. Difficile d'être seule pour prendre les décisions.

Voyages

Je ne suis pas Madame Croque-Cerise, moi. Elle s'en va un an comme ça en voyage en Asie, où elle n'a jamais mis les pieds avec conjoint et enfants (4!!!). Je l'admire de tout mon coeur. Elle est mon héroïne, vraiment.

Non, moi, j'ai déjà voyagé, dans la vingtaine. L'Europe début vingtaine et puis L'Amérique du sud pendant six mois avant d'avoir mes enfants. J'avais 26-27 ans à peu près. Pas pire quand même. Avec sac à dos et tout. Et conjoint. Le même les deux fois. Me semble qu'on avait peur de rien. On a vécu dans les montagnes avec les Quechuas. On a assisté à des accouchements (bon, un, au pluriel, ça faisait quand même plus extraordinaire) dans la jungle. On a tâtonné dans le noir absolu pour retrouver notre petit hôtel en se cognant parfois à des individus plutôt épeurants. On s'est réveillé une fois à cause de drôles de petits bruits pour réaliser qu'il y avait des coquerelles partout, bien tassées et les coquerelles colombiennes, comparées aux nôtres, elles sont géantes! Et les puces de lit dont on parle tant, c'était monnaie courante là-bas. Au matin, on se couvrait les jambes saignantes de calamine et on n'en faisait pas tout un plat.

J'ai l'air pas pire aventurière, vu comme ça.

Mais vinrent les enfants. Quatre. Au début, il n'y en avait qu'un. Je me sauvais une semaine par année à Acapulco. Pourquoi Acapulco? C'est que j'allais dans une agence de voyage le mercredi ou le jeudi par exemple et je disais, "Je veux partir vendredi soir ou samedi matin, le moins cher, c'est quoi?" et c'était toujours Acapulco. Je suis restée dans des hôtels d'un luxe inouï pour des pinottes. Des restants pas vendus. J'ai couché avec plein de Mexicains. Bon, détail inutile ici. J'aime bien Acapulco et je n'accepte pas qu'on en dise du mal. Là-bas, une femme, même si elle a trente ans, ne peut pas traverser la rue seule. Il y a automatiquement un bras (ou deux) qui "l'aident" quand elle veut faire preuve d'autonomie. Et pour une femme autonome, il y a quelque chose de délicieux à ne pas faire preuve d'autonomie. Reposant.

Mais ensuite, j'ai eu quatre enfants et mes voyages ont été de merveilleux voyages de camping dont j'ai d'excellents souvenirs. Au Québec, c'est beau le Québec et nos parcs nationaux n'ont rien à envier à ceux du monde. Des fois aux States, comme lorsqu'on s'était rendus à Disneyworld sans le leur dire aux enfants et sans l'avoir officiellement programmé. On s'était dit, on visite la Côte floridienne et si tout va bien, on ira jusque là. Tout a bien été et on a adoré.  Fait à noter, je voyageais avec enfants et également conjoint. Pas le même que dans ma jeunesse. Un qui avait aussi des enfants. On préparait le voyage toute l'année, dans l'allégresse. Il adorait camper et s'occupait de tout. Moi, des enfants. Parfait, excellent, on faisait une équipe du tonnerre.

Quand on s'est séparés, (à suivre)

samedi 14 mai 2011

Solitude

Totalement seule aujourd'hui. Comme je voulais. J'ai convaincu Dix-sept ans (oui, c'est Seize ans qui a vieilli) d'aller chez une amie au lieu de rester effouérée devant la télé.

Café-croissants-twitter-journaux pour moi. Et là, je viens de m'acheter des sushis. Sushis-vin-blogues-journaux.

Je bâille et je cocoone à la planche.

Demain sera un autre jour.

Le cardiologue meurtrier

Il ne voulait pas mourir. Il y tenait à la vie, il y tient toujours et il la défend pendant ce procès. Ou bien il prend plaisir à nous raconter tous ces détails pour crucifier encore un peu plus son ex-conjointe. Pour la punir, pour se venger, pour la faire souffrir, il n'a reculé devant rien. La tuer aurait été une jouissance trop passagère, pourtant tuer, il peut le faire, il l'a prouvé deux fois. Non, ce qu'il fallait pour la punir de la souffrance qu'elle lui infligeait, c'était de la faire souffrir profondément et à long terme, en lui enlevant ce qu'elle avait de plus précieux. Il aurait pu les endormir les enfants, le gars est médecin et il a facilement accès à des médicaments. Une mort paisible. Elle n'aurait pas souffert assez. C'est  le couteau et le sang et la douleur terrible d'un petit garçon qui voit son père lui entrer un couteau dans le ventre, qui se défend de son mieux, avec ses petits poings de petit garçon de la maternelle et qui crie, "Non, papa".  Voilà les images qui allaient le plus la punir. Elle lui avait tout enlevé, elle allait payer.

Il aurait pu plaider coupable et on ne connaîtrait pas tous ces détails. Si le procès est si médiatisé et si on en sait autant, c'est également à cause de lui. Il les a bien tués, nous dit-il, mais la vraie coupable, c'est elle...  quand une femme nous fait ça, hein, on a bien le droit de se venger. On devient fou. On fait des bêtises. Comme un petit garçon. Après on regrette et ce n'est pas vraiment de notre faute, hein... pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font.

Ce gars-là, il vient de rendre la vie des pères plus difficiles. Quand une femme va dire dorénavant qu'elle est inquiète pour la sécurité de ses enfants, on va la prendre au sérieux. Les juges aussi suivent ce procès et ils ne veulent pas se retrouver avec du sang sur les mains.

Injuste pour les gars corrects, les bons pères, qui vont se retrouver scrutés à la loupe. Un homme dépressif peut tuer ses enfants. Il y a l'autre zozo aussi, qui a au moins réussi son suicide, qui les a brûlés vif, ses enfants, avec l'un deux qui s'est échappé à moitié mort. Lui aussi voulait se venger d'une rupture. Une femme qui quitte son conjoint va s'en poser des questions maintenant avant d'aller lui porter les petits un week-end. Impossible qu'un tel crime ne marque pas l'imaginaire de tous.

jeudi 12 mai 2011

Vieilles recettes

Je fais quoi quand tout va mal? Je change de perspectives. Oui, Fille Aînée est en psychose mais elle va voir un psychologue déjà connu de notre famille vendredi, c'est demain vendredi.

Oui, Vingt ans ne s'occupe pas de son fils, mais peut-être que si après tout. Je n'en sais rien, plus de nouvelles.

Oui, j'ai pris du poids en mangeant des sucreries mais je le reperds à la vitesse de l'éclair et je les ai jetés les gâteaux, Pur Bonheur et je fais plein d'exercices, même que je vois mon super entraîneur cet après-midi.

Oui, j'ai perdu tous mes document sur .... la mémoire (ironie, ironie suprême... ) mais ils sont en quelque part dans la maison, ce qui garantit qu'un jour ou l'autre, je les retrouverai.

Oui, mon livre actuel m'ennuie mais je vais le terminer bientôt en me forçant un peu, on ne fait pas que ce qu'on aime dans la vie et je viens d'acheter Solaris dans lequel écrit Geneviève Blouin de La plume et le poing, le fantastique, un genre vraiment nouveau pour moi.

Oui, je ne sais pas trop comment organiser mon futur voyage, car voyage il y aura mais ça mijote et je sens que ça s'en vient et vite à part ça.

Mes vieilles recettes marchent: de l'exercice intensif, des amis, du soleil, de la bonne nourriture santé, du sommeil (bien de la misère avec ça, je ne dors plus), des projets. Tout s'en vient tiguidou. Et rire. Tiens, je vais essayer de me trouver un film drôle, il y aurait bien Potiche mais je l'ai déjà vu au festival des films du monde, avec la belle Catherine Deneuve. Je vous le recommande.

mercredi 11 mai 2011

Me dépatouiller

De tout ça. Il le faut. Je le peux. Je ne sais pas exactement comment encore. Je trouverai.

Solidarité

Ma fille a besoin de mon appui. Je n'ai pas à la juger. Je pense qu'elle va s'en sortir et bien. Ses études lui donneront un meilleur avenir dont son fils profitera. Ce n'est pas tout le monde qui a le tour avec un enfant. Et comment savoir d'avance que ce ne sera pas un jardin de roses? On a beau le dire, l'écrire, la maternité semble si idéale dans la publicité. Et c'est vrai que ça peut être merveilleux. Tout le travail derrière la magie est rarement mis en relief. La patience infinie, l'oubli de soi. Pas la mode, l'oubli de soi.

Elle n'a pas abandonné son enfant. Elle constate qu'il est bien avec le père, c'est un fait. Elle constate peut-être aussi qu'elle a moins le tour, que c'est pénible pour elle. En fait, je l'ai déjà souvent entendu dire qu'il savait mieux s'en occuper et qu'il était un père extraordinaire, qu'elle n'aurait pas pu trouver un meilleur père pour son fils. Je pense qu'elle l'a choisi pour ça. Quand elle est tombée enceinte à dix-sept ans, elle a songé à l'avortement, mais lui était très heureux de devenir père, sans aucune ambivalence, c'était une bonne nouvelle pour lui. Il lui a dit que la décision lui revenait mais qu'il s'en occuperait du bébé. Il tient ses promesses.

Il y a aussi le fait qu'elle a envie de vivre sa jeunesse, qu'elle s'habille comme une carte de mode, fait de la moto avec son nouveau chum, sort dans les bars. Il  y a tout ça bien sûr et parce qu'elle est mère, on espérerait un peu  qu'elle se case, se calme, ait moins de plaisir dans la vie? ou bien les trouve ailleurs ses plaisirs, auprès d'un charmant petit bonhomme qui va avoir bientôt deux ans, qui s'affirme beaucoup, tente de parler et réclame son papa quand il est avec sa grand-mère. Tu le verras, ce soir, ton papa, c'est lui qui va aller te chercher à la garderie. Il a souri. Un petit brillant, qui comprend tout ce qu'on lui dit.

mardi 10 mai 2011

L'envers de la médaille

La forcer à prendre ses responsabilités? Envers son enfant, ce n'est pas si évident. Je n'ai pas eu le dos tourné qu'elle a fait une crise de désespoir (et de colère aussi!) au père du bébé. Il a déplacé la jeune grand-mère de l'enfant, qui est en convalescence et chez qui il habite, chez sa mère à elle (l'arrière-grand-mère) et est allé chercher son enfant chez ma fille.

Elle est en examens, ma fille. Non pas que ce soit sa priorité d'habitude, mais là, peut-être que de constater que je ne pousse plus, que je lui remets vraiment le résultat de ses études entre les mains et que j'accepte sans réagir et sans tenter de la raisonner, qu'elle abandonne à la toute fin, comme ça, peut-être que ça l'a secouée. Elle va peut-être la réussir cette session-ci, alors qu'elle a coulé deux cours à la session précédente. Vous remarquerez qu'il y a tout plein de peut-être. Des suppositions, des interprétations, je ne suis certaine de rien. J'essaie de comprendre l'incompréhensible.

J'ai beau être fâchée contre elle, et je ne le suis plus fâchée aujourd'hui, pas rancunière pour deux sous, moi, c'est ma fille et je l'aime. Comme elle est. J'exige le respect mutuel et je fais bien de l'exiger et je ne lâche pas là-dessus, mais l'obliger à s'occuper de son enfant est une mission impossible. Regardez autour de vous, il y en a des pères qui ne s'en occupent pas de leur enfant. Ils paient pension et les prennent une fin de semaine sur deux et des fois la sautent cette fin de semaine. Rien à faire pour ça. Vous aurez beau aller en cour pour exiger que le père respecte ses deux fins de semaine d'accès par mois, tout ce que le juge va faire, c'est augmenter la pension en conséquence si le père fautif ne voit pas son enfant. On ne peut pas légalement obliger quelqu'un à s'occuper de son enfant, sauf monétairement.

Et dans le cas de ma fille, faut pas charrier, on n'en est pas là. Je vais l'aimer même si elle ne s'en occupe pas de son enfant, l'amour d'une mère est inconditionnel.

Je vais le chercher à la garderie ce soir, le petit, je me suis arrangée avec le père.

lundi 9 mai 2011

Le respect

Pas de négociation là-dessus. Je me demande comment j'ai pu laisser les choses dégénérer. En fait, je le sais fort bien. C'est à cause de petit-fils. Trouvant inconcevable de se chicaner devant un bébé, j'ai plusieurs fois cédé, pour qu'elle cesse de pleurer ou de crier, pour éteindre rapidement le feu, retrouver une atmosphère que je jugeais saine pour un petit enfant. Ce que je n'acceptais pas de mes enfants enfants, je l'ai accepté de cette enfant adulte, pour protéger un plus petit que soi. Or, ne nous leurrons pas, cet enfant les connaît les excès de sa mère, il y est habitué. C'est triste mais c'est comme ça. Ce n'est pas une très bonne mère mais c'est la mère qu'il a.

dimanche 8 mai 2011

Chantage

J'aurais également pu intituler ce billet la constance, ou la rupture, ou le point de non-retour, ou la fin de la gentillesse ou affronter l'adversaire, mettre le hola, arrêter la violence, fermer la porte, se taire, s'éclipser, avoir d'autres chats à fouetter. Trop de trops. Limites. Avec cette culpabilité que je combats toute seule, courageusement. Et si quelque chose arrivait au petit innocent? Par ma faute, parce que j'ai décidé que ce n'était pas moi la mère, qu'elle devait assumer. Si c'était trop pour elle? Si j'errais? Ce chantage va devenir éternel si je n'y mets pas fin tout de suite. Je le sens. Et si je me trompais? Si ses larmes n'en étaient pas du chantage? Ces questions, je me les suis posées tant de fois depuis deux ans, depuis la naissance de ce petit-fils tant aimé. En cas de doute, j'assumais. Au cas ou. Jamais appréciée, mon aide. Due plutôt. Voilà qu'aujourd'hui sa crise de nerfs devant ma mère à moi (parce qu'on marchait au lieu de prendre la voiture) et devant son enfant, évidemment, a été de trop. Quelque chose s'est brisé. Je prends mes distances. Elle vient de me menacer d'arrêter ses études, de ne pas faire les derniers examens. C'est ton choix, c'est ta vie, que je lui ai calmement répondu. Et, cette fois, je le pense pour vrai.

Bon, Herbert avait raison, je n'ai même pas tenu deux billets sans en parler. Je suis inquiète et mal dans ma peau. Si j'avais encore mes gâteaux, je me lancerais dedans. Je compense beaucoup par la nourriture. Je vais aller marcher à la place. Il fait beau.

samedi 7 mai 2011

Sucre

C'est vraiment absolument, totalement une drogue. Depuis que j'ai recommencé à en manger, je me sens dégueulasse mais je remets pourtant de jour en jour le moment où je vais me sevrer. En fait, je me lève le matin en me disant que c'est finito le traître et tentateur sugar, mais je me retrouve avec un morceau de sucre à la crème à la main à cette heure-ci justement. Comment ça se fait que j'ai ça ici dans ma maison? Une fête hier et des cochonneries en masse pour la fêtée et les invités. Pire encore, il y a des petits gâteaux avec du glaçage au fromage à la crème (500 calories pour un seul petit gâteau), des millefeuilles qui me rappellent mon enfance et un restant assez gros du gâteau Dairy Queen, plus le sucre à la crème. Tous ces aliments me narguent et je ne me sentirai bien que lorsqu'ils auront tous disparu. Poubelle? Impossible. Je ne peux pas jeter de la nourriture. Les donner? J'ai bien essayé hier au départ des invités mais aucun n'a voulu me libérer de mon fardeau. Seuls les délicieux fromages ont trouvé preneur.

vendredi 6 mai 2011

Constatation

Si je tombais par hasard sur mon propre blogue, voilà quelle serait ma réflexion première "Coudons, elle n'a rien d'autre que ses enfants dans sa vie cette femme!"

Je cesse d'écrire sur eux pendant euh.... trois billets, quatre? Misère, je pense que ça va même être difficile d'en écrire deux sans parler d'eux. La réalité me frappe en pleine face. Tant mieux. La réalité, c'est ma réalité et j'ai toute liberté pour en faire ce que je veux.

Changements en vue.

mercredi 4 mai 2011

La colère

Vingt ans est colérique. Elle a plein de qualités, je l'ai déjà dit, mais elle a ce défaut, immense et qui a fait que j'ai senti un grand soulagement quand elle a quitté la maison. Un peu de calme. Ses conjoints ont eu à composer avec ce caractère bouillant et imprévisible. Je viens de parler au père de son fils dont elle avait toujours refusé de me donner le numéro de téléphone. Je l'ai eu parce que Petit-fils, que je devais aller chercher à la garderie après mon bénévolat, est resté à la maison aujourd'hui parce qu'il fait un peu de fièvre. Je viens de me chicaner avec Vingt ans. Facile de se fâcher avec elle, on lui fait l'ombre d'un reproche et elle monte sur ses grands chevaux. Menace de ne plus jamais me voir. Et du coup, prise dans sa menace, doit bien me menacer aussi de ne plus voir petit-fils! C'est elle qui ira le chercher, donc! Et elle raccroche. Or, je sais qu'elle ne peut pas. Finalement, je parle au papa de Petit-fils qui comprend facilement la situation. Il le connaît le caractère de ma fille. Et pourtant, il reviendrait avec elle et a encore espoir que ça reprenne. Bon, c'est arrangé. Je vais chercher le petit chez le père (qui habite avec sa mère) comme convenu.

Faudrait qu'elle se fasse aider pour ses pertes de contrôle, ma fille. Faudrait...

Elle était comme ça petite aussi. Elle est arrivée à 22 mois d'Haïti, faible et dénutrie mais avec la vive intelligence qu'on lui connaît. Une survivante. Trois mois après son arrivée, elle faisait des phrases claires. "C'est beau la neige", a-t-elle dit le jour de ses deux ans, je l'ai écrit dans son cahier de suivi. À la garderie aussi, elle était réputée pour sa vivacité et pour ses crises.

Aurais-je pu modifier ce trait de caractère? Je pense qu'il est passé un peu inaperçu parce que sa grande soeur avait des problèmes tellement plus grands que les siens que je ne le voyais pas, son comportement colérique, ou à peine. Elle réussissait tout ce qu'elle entreprenait, prenait de nombreux cours, voulait tout faire, était enthousiaste. En deuxième année, je l'avais envoyée à l'Académie Michelle-Provost et elle y était comme une fleur. Archi-occupée, avec des cours tous les midis et elle en redemandait. Elle adorait cette école.

mardi 3 mai 2011

Plaintes

Je reviens me plaindre de mon sujet favori (à part le résultat des élections!) car ça me fait du bien de m'exprimer là-dessus et puis, je n'ai personne d'autre que mon blogue pour chiâler. Je ne vais quand même pas déblatérer contre mes enfants avec mes amis, qui les adorent et les trouvent parfait et parfaites. Ni avec leur grand-mère qui a 85 ans et le droit de ne plus subir les soucis familiaux.  Ne pas démolir cette belle image, cet aura d'équilibre et de bonheur intégral, surtout. Mais vous, lecteurs, vous le savez que ce n'est pas si facile et que je suis fâchée contre Vingt ans, tout en l'aimant, tout en l'aimant! L'un n'exclut pas l'autre. D'ailleurs, si vous attaquez Vingt ans, il est probable que je la défendrai bec et ongles. Aussi illogique que ça, une mère!

Alors, suite de la saga. Voilà-t-y pas que dimanche était le premier du mois. Que se passe-t-il le premier du mois. On paie son loyer? Bingo, en plein ça! Je reçois donc un appel de Vingt ans, dont je venais de payer la garderie la même semaine, vous me suivez. Elle n'avait pas d'argent pour la payer la garderie et n'avait donc pas d'argent non plus pour payer son loyer. Héhé! Et sa coloc non plus!!! Mais c'est qu'on s'amuse comme des fous. J'ai bien rigolé en tout cas.

Et plus encore hier, alors qu'elle me téléphone catastrophée. Non, tu n'auras plus un sou, que je lui dis d'emblée. Mais non, c'est pas ça du tout. C'est que l'autre grand-mère de Petit-fils se fait opérer cette semaine et elle a eu l'idée d'appeler ma fille pour voir si elle n'assumerait pas un peu son enfant, le temps que la pauvre femme se remette. Évidemment, vous le savez maintenant, ma fille n'a pas le temps pour ce genre de choses et alors...

Bon, j'ai même pas envie de continuer. Je sais que vous allez rire de moi.

Déception

Non, je ne croyais pas que le parti conservateur serait majoritaire. Vraiment pas. La campagne de Harper a été poche, il a été pas si mal dans les débats, c'est vrai, mais il a contrôlé d'une manière despotique l'accès à ses rassemblements, a évité toute question non préalablement autorisée, toute émission qui aurait pu le mettre en boîte (comme Tout le monde en parle), s'est tenu coi. Et pourtant, on le réélit majoritairement! Pas le Québec, non. Là, on fait vraiment figure de société distincte. Je ne sais pas trop que penser. On peut faire quoi? Surveiller de près ce qui se passe, protester au besoin, militer? C'est certainement un gouvernement auquel il ne faut pas faire confiance les yeux fermés. Vigilance.

lundi 2 mai 2011

Forme

Faible. Le seul que je n'ai pas abandonné, c'est mon entraîneur deux fois par semaine. Heureusement qu'il est là! Sinon, je pourrirais totalement dans mon inertie. Honteuse? Ouais. Coupable? Mais non, je viens juste d'écrire à une amie blogueuse que la culpabilité ne servait strictement à rien. Ce qu'il faut, c'est se remettre à l'ouvrage, aller de l'avant.

Je sais tout ça. C'est ce que je me dis depuis plusieurs jours qui sont devenus des semaines.

Il n'en tient qu'à moi. Le premier pas est le plus difficile. Je me suis réinscrite au gym pour quatorze mois (deux mois gratuits) mais je n'y mets les pieds que pour voir mon entraîneur. Lassitude généralisée. Je suis peut-être mure pour du changement?

Dehors. J'ai envie d'être dehors.

Le yoga pas sur mon balcon (je suis en plein centre-ville quand même!) mais près de la porte-patio de mon balcon, la marche en montagne tout près ou bien...  quoi? Commencer quelque chose, n'importe quoi finalement. À force de m'interroger, je ne fais rien.

Mes souliers de course pour aller voter et une marche entrecoupée de petites courses à intervalles réguliers après le vote. Je commence par ça aujourd'hui. Demain l'entraîneur et chaque jour une activité différente. C'est un départ!

dimanche 1 mai 2011

Lectures d'avril

Je suis au ralenti côté lecture. En panne même. C'est ridicule parce qu'en fait, il y a trop de choix, trop de stimulation et je ne sais plus où me garrocher. J'ai envie de lire sur la vie, sur le bonheur, alors je me lance là-dedans. On verra bien ce que ça donne. L'important, comme dans toute chose, c'est de commencer, de prendre le temps, de souffler. Parfois, je lis et j'ai comme l'impression de perdre mon temps. Ridicule, je sais. Prendre des notes, tiens. Bonne idée, ça. Je vais me grayer d'un petit carnet de lecture. Comme je lis surtout des livres de bibliothèque ou des livres prêtés, impossible d'écrire dedans, alors je vais noter ce qui me frappe aur ce joli petit carnet en cuir rouge. Ça a déjà été un cahier de perte de poids, je n'aurai que quelques pages à arracher. J'en suis où avec la perte de poids, voulez-vous savoir? Quelle perte de poids, vous répondrai-je? Statu quo. Pas envie de me priver, pas du tout même. Déjà de conserver mon poids est un exploit. Je ne m'en demande pas plus. Pour l'instant.