mardi 27 août 2013

Cinéma

Et vin. Et fillette et son amie qui viennent souper avec moi avec ce souper cuisiné avec amour entre deux films. Bouteille de vin que je suis pas mal la seule à boire.Ivresse raisonnée. La vie est belle. C'est d'ailleurs le titre d'un film polonais extraordinaire, mon meilleur du festival à date. Le deuxième? J'hésite entre le très magnifique film chinois "The ferry" et l'excellent film belge "Le verdict." Je m'amuse, je suis ailleurs et puis je reviens à la maison en courant, ma Dix-neuf ans va toujours bien, je l'aime de tout mon coeur et puis, il y a cette facture salée du plombier, les dégâts d'eau, ça coûte cher. Il y a ces jeunes femmes que je ne connais pas qui demandent à me lire. Sans blogues. Et s'il s'agissait de mes filles? Paranoïa? Oui, un peu. J'attends avant de leur répondre. Pas le temps de toutes façons, je suis au cinéma, cinéma,cinéma et voilà que j'y retourne. Cinq ou six films par jour et cette impression  agréable d'être stone... légalement et de voyager à coût minime.

jeudi 22 août 2013

Pluie

Ça va faire du bien. La plate-bande urbaine que j'ai plantée autour de l'arbre devant nos condos s'étiolait dangereusement. Aujourd'hui, dîner avec de vieilles amies de jeunesse, dont une que j'ai rencontrée quand j'avais huit ans. Toujours fidèle au poste! C'est elle qui a perdu trente livres parce qu'elle est super disciplinée et qui m'avait coachée pour en perdre 17. Comme j'en ai repris, on va éviter le sujet.

Et puis l'autre, qui voyage beaucoup, surtout à cause de son mari. Elle, elle s'en passerait des voyages, on dirait, semble toujours blasée et ennuyée de partir. "On va au Bouthan, j'essaie d'annuler, semble pas si intéressant que ça, mais le dépôt est donné." Et deux mois avant le Bouthan, c'était l'Inde centrale. Je devais y aller avec eux, il en avait été question. Ça fait un an que je n'ai pas voyagé.

Il pleut.

mercredi 21 août 2013

Se retirer

Vingt-deux ans qui m'appelle encore en pleurant. Je suis rendue que ça ne me fait plus rien. "T'as pas lu mon message?" Non, je n'avais pas lu son message. Le petit de quatre ans est à un camp de jour organisé par l'école depuis lundi et hier soir, il a dit à son père que les enfants n'étaient pas gentils et qu'un petit garçon lui avait dit qu'il allait "lui péter la yeule". Comme je ne me suis pas mise à pleurer et à vouloir à mon tour péter la yeule à l'autre enfant qui n'a que quatre ans comme petit-fils, ne l'oublions pas, elle m'a dit que je ne comprenais rien et m'a raccroché la ligne au nez. Le même jour, elle m'avait appelé enragée pour me dire qu'elle quittait sa job de merde, alors même qu'elle y était à sa job de merde. Elle est malade elle aussi, je pense. Je me retire.

Et Dix-neuf ans qui fera bien ce qu'elle veut de sa vie. Je l'ai mise en garde, elle fera ce qu'elle en voudra de mes conseils. Je me retire.

Et les trois filles qui veulent aller au Parc Safari avec Petit-fils (il  y est déjà allé au Parc Safari avec son autre grand-mère, Petit-fils!) et qui m'invitent dans le but évident que je paie pour tout le monde. J'ai remercié chaleureusement et décliné l'invitation. Je me retire.

Samedi, je suis invitée par l'hôpital en tant que famille d'une personne qui souffre de maladie mentale à des conférences pour parler des psychoses, ce qui les déclenche, ce qui les soigne. Toute la journée de 9 à 4.  J'y vais. Je ne me retire pas dans ce cas-ci. Plus on est informé, mieux ça vaut.

Et il y a le festival des films du monde qui commence jeudi. J'ai mon passeport.

Et ma maman que j'adore et que j'accompagnerai à un rendez-vous médical mardi prochain. J'ai réclamé ma voiture à ma fille. Ma voiture, je dis bien Ma voiture. Tannée un peu je suis. Je lui avais trouvé un emploi dans son domaine près de chez elle, elle n'a pas postulé. Je me retire.

mardi 20 août 2013

Tranches, parcelles, morceaux, éclats, miettes, mottons, graines...

... de vie. J'hésitais sur le titre de ce billet, alors vous avez tout ce qui m'est passé par la tête.

Ma Dix-neuf ans n'est à peu près plus là, je l'ai dit. Alors, quand je l'ai eue toute à moi dimanche, je l'ai emmenée manger au restaurant, le T, qui est une succursale beaucoup moins chère de Toqué. On n'avait pas réservé mais chanceuses comme on est, il y avait une seule table (tablette devrais-je dire, elles sont minuscules!) libre et en terrasse et c'était en plein ce que l'on voulait. Comme je comptais mes calories, j'ai pris un saumon en gravlax, ce qui veut dire qu'il n'est pas vraiment cuit, mais c'était bien bon, avec une salade et un verre de vin blanc. Fille a choisi la bavette et les frites. Elle est magnifique, Dix-neuf ans, belle et épanouie. Sa vie prend une belle tournure inespérée. Le travail de bureau est extraordinaire, elle adore se pomponner et travailler dans un bel environnement. Comme elle est jeune et pleine d'énergie, ses soirées sont bien occupées. Elle rentre rarement à la maison. Va rejoindre des amis à la Ronde (elle a une passe), ou au cinéma ou ailleurs.

Elle a un ami qui n'est pas son chum, me dit-elle. Bon, là, je pourrais probablement m'inquiéter, car il y a des choses un peu chicotantes. J'ai choisi de ne pas le faire et de compter sur le bon sens de Dix-neuf ans et sur ses belles valeurs et sur son estime d'elle-même. J'ai toujours encouragé cette enfant à répondre et à se défendre car je voyais bien que sinon, elle pourrait être écrasée et dominée. Je me rappelle lui avoir tiré les couettes en maternelle pour lui apprendre à se défendre d'un jeune matamore qui l'écoeurait. Elle me criait "Arrête" et je tirais encore en disant "Plus fort" et quand le tortionnaire lui a tiré les couettes le lendemain, elle a crié si fort que la maîtresse est venue voir ce qui se passait et ça en a été fini du tirage de couettes.

L'ami en question a 27 ans et ....  il ne veut pas que je sache son nom de famille ni son adresse!!! Il vend de la drogue? Il est recherché par la police? "Non, non, il est juste paranoïaque un peu. À cause de choses qu'il a vécues et que je ne te raconterai pas vu que je lui ai promis de n'en parler à personne."

Il est gentil et respectueux avec elle. Je l'ai d'ailleurs rencontré dans un festival. Il était avec son jeune fils de six ans et il m'a semblé très bien. Poli et bon père aussi. On a passé la soirée ensemble et on était allés au feux d'artifices. J'étais avec Petit-fils et les deux enfants avaient joué ensemble. Belle rencontre.

Il est religieux et prie tous les jours. "Je pense qu'il n'aime pas les homosexuels" ose-t-elle me dire avec une certaine crainte car elle sait bien que je vais sauter au plafond, ce que je ne manque pas de faire. "Hein? Quoi? Homophobe et raciste, c'est la même gang, voyons donc! Je n'accepterais jamais des racistes dans mon entourage, des homophobes non plus!!"

Elle me répond qu'elle respecte l'opinion de tout le monde et qu'elle lui a dit que pour elle, l'homosexualité n'était vraiment pas un problème. Lui as-tu dit que tu as de bons amis homosexuels? "Non."

On a parlé pas mal. J'ai fait bien attention à ne pas lui dire quoi faire. Je suis directive mais je me soigne là-dessus. C'est une adulte maintenant et je la traite comme telle. Elle n'était pas obligée de me raconter tout ça. Il n'aime pas qu'elle mette des talons hauts alors elle n'en met pas en sa présence. Il n'aime pas son piercing au nombril mais elle ne va pas l'enlever. Elle a le droit de se maquiller parce que c'est léger mais pas de rouge à lèvres.

Là, je réagis, pas capable de faire autrement  "Tu as tous les droits, Beauté. Tu es une personne libre, totalement, dans le respect des autres, tu es libre. Aucun homme ne doit te dicter ta conduite, te dire ce que tu as le droit de faire ou pas. Tu n'as pas à demander de permission."

Bon, j'avoue, c'était directif un peu mais je dis quand même ce que je pense, bazouelle!

Elle n'est pas chez lui tout le temps. Hier, est sortie et a couché chez d'autres amies. J'espère qu'elle est à l'heure à son travail. Ce serait bête qu'elle le perde. Ils la gardent pour le mois de septembre.

Je n'ai pas de contrôle sur sa relation avec cet homme mais je suis contente de lui avoir dit ce que je pense.  Il ne veut pas qu'elle aille dans les bars alors elle ne le lui dit pas quand elle y va.  Il y a quelque chose qui cloche.

Je voudrais au moins avoir l'adresse du gars pour la rescaper si nécessaire. Elle refuse de me la donner.

samedi 17 août 2013

J'ai mal au pied

Ça fait mal une épine de Lenoir. Je suis rentrée parce que c'était juste pénible de marcher. Ça commence à m'agacer pas mal.

Pour Éphémère

Elle s'inquiète que je ne consomme pas assez de calories et que je me prive trop et je la remercie de se soucier de moi.

Mais... non!

Ne reculant devant rien, j'essaie encore la nouveauté. Prenez en note que je ne suis pas un modèle à suivre. Si je l'étais, j'aurais réussi depuis très longtemps. Pour un modèle de succès et de persévérance, allez voir Une femme en santé.

Quelle est donc cette fabuleuse nouveauté que tu essaies cette fois avec ton enthousiasme légendaire et renouvelé, Une femme libre?

Poussée par Pierre qui me prédit une vie sans plaisir, j'essaie Le Plaisir! Oui, comment n'y ai-je pas pensé avant?

J'ai réalisé à Jouvence quand je suis devenue hystériquement incontrôlable devant l'étalage de desserts que ma privation continuelle de certains aliments que j'aime à la folie me rend justement folle quand j'y ai accès.

Et puis j'ai lu Percy dans "Une pilule, une petite granule" qui nous dit qu'aucun aliment ne devrait nous être interdit, même en perte de poids. Et il est conseillé par une armée de spécialistes, ce cher Percy.

Alors, ma nouvelle philosophie du plaisir, c'est que je mange ce qui me tente, sans me soucier des groupes alimentaires ni même que ça soit bon pour la santé. Jusqu'à concurrence de 1200 calories et là, j'arrête. Et je ne me sens pas privée parce que j'ai aimé, apprécié et savouré ce que j'ai mangé. Je suis donc dans le plaisir et le plaisir, c'est important, très important dans la vie.

Ce matin, jus d'orange, parce que j'avais envie de jus d'orange! Quoi, Une femme libre, tu n'en buvais pas avant? Bien sûr que non. Pas de jus, que des fruits entiers. Trop de calories dans le jus. Mais maintenant, je m'en fous!

Jus d'orange donc et lait dans mon café pour un total de 170 calories.

Et ce midi, je mange quoi? Du macaroni au fromage! Du vrai, fait avec du vrai fromage et du beurre! Huit cent calories pour deux tasses.

Il me restera 230 calories pour le souper. Tout est parfait!
 
Même philosophie de plaisir pour l'exercice. Yoga au gym ce matin. J'aime et ça me fait un bien fou.

Résultats après deux jours? Perte de trois livres la première journée et aucune perte la deuxième. Je continue.

Tutoiement

Dorénavant, je te tutoie. Pourquoi? C'est comme ça.

vendredi 16 août 2013

L'automne

Je sais, je sais, on n'est pas rendus là et il faut vivre le moment présent. Mais ce matin, je me sens en automne et des fois, il faut planifier sa vie, voir ce qu'on veut, décider, devancer le changement, le créer. Je veux quoi? Je me suis posé cette question toute ma vie. Pas vrai, pas vrai, avant j'étais bien trop occupée à vivre pour me la poser. C'était la course, les enfants, le travail, la grande maison à entretenir, les repas à faire pour plusieurs personnes. Je ne me posais pas de questions et je tombais endormie au bout d'une minute.

Je tombe encore endormie au bout d'une minute. Mais j'ai plus de temps. Que j'utilise mal. Bon, encore cette tendance à me piller sur la tête. Je n'utilise pas nécessairement mal mais je pourrais utiliser mieux, voilà.

Peut-être bien que je reprends du poids parce que ça me donne un but dans la vie que d'avoir à en perdre. C'est ma psychanalyse du matin. Tiens, j'aurais dû intituler ce billet "psychanalyse" au lieu d'automne.

Je ne suis pas déprimée, non, pas du tout même. Je suis en réflexion. Il n'y a que moi pour prendre soin de moi.

Ma chère Dix-neuf ans, l'enfant chérie de mon coeur, va bien. Très bien même. Elle n'est plus beaucoup là. Elle travaille, a plein d'amies et un ami plus intime qui n'est pas encore son chum précise-t-elle, mais chez qui elle est souvent. En fait, ça fait trois nuits qu'elle ne couche pas ici, deux nuits chez lui et une chez une autre amie. Le matin, elle prend ses cliques et ses claques et se rend au travail. Elle l'aime ce travail. Ça devait être un emploi d'été mais on la garde un mois de plus. Positif. Très. Une vraie job dans un vrai milieu de travail et dans un bureau en plus, extraordinaire et inespéré.

Des problèmes avec le condo. Ça coule encore chez les voisins d'en bas. Leur plombier est venu changer le beigne de ma toilette et on espère que ça va régler le problème. Mon plombier à moi, après vérifications, prétend que ça ne vient pas de chez moi. Compliqués les dégâts d'eau. `

Je veux quoi? Je veux faire quoi? J'ai tellement de misère à répondre à cette question et la réponse n'appartient qu'à moi, je le sais bien.

Des fois, c'est mieux de commencer par ce qu'on ne veut pas et de s'arranger avec ce qui reste!

Dans un avenir immédiat, il y a le festival des Films du Monde, un grand plaisir pour moi que j'ai manqué l'année passée parce que j'étais en Indonésie. J'ai déjà le passeport.

Et après? Je voyage, je travaille, je rénove mon appartement? Je suis ici depuis quatre ans et ça en fait bien deux que je veux au moins repeindre les murs!

Je n'aurai plus mon petit garçon en bénévolat lecture cette année. Après trois ans de visites hebdomadaires chez lui, on a pas mal fait le tour de la question et on s'est dit au revoir pour toujours la dernière fois.

D'autre bénévolat?

Il y a tout ça dans ma tête ce matin. Je vous avais dit que c'est difficile pour moi de prendre des décisions? C'est difficile pour moi de prendre des décisions.

jeudi 15 août 2013

Le retour de l'amaigrissement

Quand ça va mal côté perte de poids, j'ai tendance à ne plus en parler. C'est normal vu que j'ai également tendance à ne plus y penser.

Et là, un bon matin et ce bon matin était aujourd'hui, je me pèse avec horreur! J'ai couru après cette reprise de poids, on s'entend. Les kilos ne s'agrippent pas soudainement à quelqu'un d'innocent qui calcule ses calories. Non, j'ai laissé aller, j'ai été dans le plaisir et j'ai oublié totalement mon objectif de perdre du poids. Temporairement, je m'en suis totalement foutu. Voilà. C'est dit.

Alors, je ne vous dirai pas ce que je pèse aujourd'hui. Et pourtant, oui, il faudrait bien que je l'écrive. Pour moi. C'est mon journal de bord ici. J'ai honte. Je n'avais pourtant pas honte quand je mangeais tout ce qui me plaisait. Mais là, oui, j'ai honte.

173 livres aujourd'hui.

Mon billet s'ntitule: retour de l'amaigrissement car c'est bien de ça dont il s'agit.

Je me pèserai lundi prochain. D'ici là, 1200 calories sur fitnesspal. Tout écrire.

Dans l'excellente émission "Une pilule, une petite granule", il y a le témoignage d'un gros homme dont je ne me rappelle plus le nom. Un gars sympathique qui a perdu 170 livres et qui fait des vidéos de perte de poids. À un moment donné, il laisse tout tomber et reprend rapidement 40 livres. Et fait une vidéo là-dessus. Le plus difficile quand il a repris le régime, ça a été la faim des premiers jours. Je m'attends à ça moi aussi. Et il a tout reperdu. Je m'attends à ça pour moi aussi! Et avec des livres de moins en prime. Pour enfin l'atteindre mon poids santé. Vous n'y croyez plus? Moi oui et il n'y a personne d'autre que moi qui puisse le faire à ma place.

Déçue de moi? Oui, un peu quand même. Découragée? Non.

On reprend.

mercredi 14 août 2013

Rigidité alimentaire

Les enfants autistes en souffrent souvent. À bien y penser, un de mes frères en souffrait aussi. Que faisait ma mère? Ma merveilleuse mère qui refuse depuis toujours de se casser la tête pour rien et qui n'aurait jamais pensé à consulter un spécialiste pour ce qu'elle considérait comme une niaiserie. Faut dire qu'il y a cinquante ans, on courait moins les psychologues.

Ma mère ne s'ostinait pas avec et lui préparait ce qu'il voulait. Un repas spécial pour mon frère, donc. Il ne mangeait que du steak, des beans Libbys et de la garniture à tarte au citron. Me semble que je ne l'ai pas vu manger autre chose de toute son enfance!

Mon frère est devenu un grand costaud en bonne santé qui mange de tout. Un homme d'affaires prospère un peu alcoolique sur les bords, mais qui est parfait?

Mes quatre enfants mangeaient de tout, du moins c'est ce que je pense, car je ne vérifiais pas. Je mettais les plats au centre de la table et chacun se servait à son goût. Dans les familles plus nombreuses, on a moins le temps et le goût de vérifier l'assiette de chacun, chacune. On a d'autres chats à fouetter.

Petit-fils est difficile. Pas avec sa mère, me dit-elle. Et il est de poids normal, mince et vigoureux, saute partout, plein d'énergie. Alors, je ne me casse pas trop la tête. Hier, il réclamait de la pizza. Je suis allée en chercher. La meilleure, celle de Amélio. Dix-neuf ans était contente et moi aussi, tiens! Il a mangé avec bon appétit.

Et aujourd'hui, on va se faire un beau programme. Pas organisé encore. Il pleut.  Il veut des crêpes. Je ferai des galettes de sarrasin. Est-ce que ça passera? On verra bien!

lundi 12 août 2013

Poids

Pas vraiment la place pour maigrir Jouvence, surtout quand on a en tout trois repas et qu'on a donc l'impression de les payer cher! Aussi bien en profiter. C'est peut-être pas le meilleur raisonnement mais je l'assume.

Alors j'ai mangé de tout et surtout des mets que je ne mange jamais et que je n'aurai pas l'occasion de manger de sitôt, comme du pouding chômeur.

Tout s'est super bien passé avec la marmaille. Petit-fils était émerveillé et beau à voir. Sa mère rigolotte comme elle sait l'être et attentionnée avec lui. Ma plus grande est disparue à un moment donné samedi soir et évidemment, ça nous a un peu inquiétées mais je l'ai cherchée calmement et trouvée étendue dans la chambre. Les voix étaient revenues en force et la dérangeaient (évidemment que c'est dérangeant des voix agressives qui lui crient des bêtises!). Elle voulait parler à son chum mais aucun de nos cells marchait là-bas et elle avait oublié son adresse internet. Finalement, ça a eu l'air de passer.

Dix-neuf ans collait sa grande soeur. Elles sont très proches ces deux-là.

Alors bien heureuse de cette escapade! Et pour le régime, ben coudons, toujours la même histoire, on s'y remet. Fait une heure et demi de yoga ce matin avec ma professeure préférée. Et puis ce soir, j'ai en vue d'essayer la dernière recette de poisson de Mijo avec une belle salade.

Probable que Petit-fils s'en vienne ici demain. Rien de confirmé mais je suis disponible et s'il vient, on ira aux Mosaïcultures.

vendredi 9 août 2013

Attitude

La mienne. Je suis portée à tout prendre en charge, ça me vient tout seul, relents de mère monoparentale de famille nombreuse obligent!

Or, quand Petit-fils est avec sa mère, c'est à elle de s'en occuper, à sa manière et sa manière à elle n'est donc pas la mienne à moi! Elle est sévère pour des choses qui m'apparaissent n'avoir aucune importance et trouve drôle des comportements que je n'aime pas.

Je pensais à ça cette nuit alors que nous partons ensemble demain tous les quatre. D'ailleurs, la mère de Petit-fils, ma fille à moi, ne semble pas du tout mais alors pas du tout enthousiaste de cette petite vacance tous frais payés par sa maman. Nenni.

Mais là, c'est fait, le dépôt non remboursable est donné, alors on y va.

Je ne peux pas changer les autres, ça on le sait, alors il n'y a que mon attitude à moi que je peux modifier.

Ne pas me mêler de sa façon d'élever son fils, même si moi, je ne ferais donc pas comme ça. Simple, non? Extrêmement difficile pour moi. Des fois, elle est impatiente pour rien du tout, le reprend pour des niaiseries et j'ai envie de le rescaper.

Des fois, elle est également chaleureuse, enthousiaste et rigolo, c'est aussi vrai.

Elle varie. Trop.

Mais je n'y peux rien. Je repartirai seule avec Petit-fils après le week-end si tel est notre désir et on fera bien à notre goût alors. Évidemment, je garderais alors ma voiture ce qui n'arrange pas ma fille qui s'en sert pour aller travailler.

Un jour à la fois. Et demain, je me tais, du moins, c'est la résolution que je prends.

jeudi 8 août 2013

Décision prise

Bon, finalement, on part tous les quatre, deux de mes filles, Petit-fils et moi pour une base de plein air samedi. Je ramène le troupeau dimanche soir. Et à partir de cette expérience, je décide si je retourne ou pas seule avec Petit-fils pendant la semaine. Bon choix. Contente.

Les hommes

Je m'en passais. Sereinement. Mais voilà que j'aide une amie plus vieille que moi dans sa quête amoureuse. Elle en veut un chum, elle. Désir identifié et urgence. Alors, réseau contact, photo, paiements, profil, lecture de profils. Elle n'a encore rencontré personne après deux semaines, or les premiers jours et semaines sont critiques. C'est pas mal là que tout se passe. Après, on devient du vieux stock. Il y a tant d'inscriptions et de compétition. Faut être faite solide pour passer à travers ça. Alors que les jeunes femmes sont très avantagées dans ce réseau, avec plein de candidats de tout âge et style qui les convoitent, les femmes de plus de 55 ans ne le sont plus du tout. Les hommes de leur âge veulent et trouvent des plus jeunes et même les plus vieux qu'elles en veulent des plus jeunes!

Alors, c'est le rat race.Une autre amie de 60 ans, stratégique, visait les veufs récents, ceux qui écrivent qu'ils ne cherchent rien de sérieux parce qu'ils pleurent encore leur femme bienaimée. Les candidats idéaux! Habitués à vivre en couple, ils souffrent énormément de la solitude. Ils faut les aborder avant qu'ils se soient rendu compte du nombre effarant de femmes qui leur tombent dessus et de leur potentiel nouveau de Don Juan à bedaine! Dans son cas, ça a marché et elle est avec monsieur nouveau veuf depuis un an déjà. Ils voyagent, vivent chacun chez eux mais se visitent souvent et semblent bien heureux. Faudrait d'ailleurs que je prenne de leurs nouvelles. Tiens, je vais faire ça. Bonne journée!

mercredi 7 août 2013

Faire confiance

Ça va s'arranger mes affaires. Pas tout seul.  J'y travaille. Et je vais réussir. Je ne sais plus trop quoi, mais je vais réussir. On va partir samedi, ça je l'ai décidé. Pour où et combien de temps, ça va s'arranger aussi. Restons calme.

Je magasine un robinet de cuisine. Je compare les prix. C'est fou comme ça me fait plaisir. Non, non, la phrase précédente n'est pas une blague. Je vais bien finir par l'arranger à mon goût ce petit condo que j'habite.

Je suis rentrée à pied avec Dix-neuf ans. J'étais allée la cueillir à son travail. On est allées manger des sushis. Elle était toute belle. Elle adore son travail et ça va bien aussi avec ce nouveau gars qu'elle a rencontré. Un plaisir cette délicieuse fille! Je suis tellement fière d'elle.

Ces temps-ci, j'aimerais avoir un chum. Mais je sais que c'est comme impossible. Alors, je dis j'aimerais avoir un chum comme j'aimerais avoir un château en Espagne, ou un chauffeur privé. C'est maintenant devenu du domaine de l'utopique dans ma tête.

L'idéal pour être heureuse c'est d'apprécier ce qu'on a et j'apprécie ce que j'ai. Voilà.

Prendre une décision

Je déteste. Et je suis pas bonne. Et je tourne en rond. Je me paralyse à force d'hésiter. Et quand enfin, ça y est, je plonge, avec un restant d'hésitation mais quand même, je veux, alors il est trop tard. Complet madame. Je fais exprès ou quoi?

Vous ne comprenez pas de quoi je parle? Du concret, lecteurs! Je suis finalement libre de partir la semaine prochaine vu que le problème d'eau qui coule de un ne coule plus (l'eau pas le problème) de deux si ça recoule ça ne vient pas de chez moi. Libre donc.

Était prévue (dans ma tête) une base de plein air. Vingt-deux ans et Dix-neuf ans venaient avec Petit-fils et moi y coucher le samedi et les deux filles repartaient le dimanche et 22 ans revenait coucher le vendredi et on repartait ensemble le samedi. Beau plan? Oui!!! Dans ma tête, sauf que là, dans le concret, ça ne marche plus. J'ai téléphoné.

Je regarde partout pour me réorganiser. Trop c'est comme pas assez. La tête me tourne. Je vais rester ici en ville avec Petit-fils probablement. Mais non, ce n'est pas vraiment ça que je veux non plus. Je rêvais de lui faire vivre du plein-air et moi aussi, ça me ferait du bien.

Avant, ma façon de voyager était simple. Je partais et je m'arrangeais avec ce qu'on trouvait en route. Ça ne marche plus comme ça maintenant que tout se fait par internet. Alors je visualise depuis ce matin des hébergements et je deviens écoeurée. Ce que j'aurais vraiment aimé comme deuxième choix après la base de plein air, ça aurait été les tentes Huttopia, Fallait réserver en décembre 2012!

Je fais quoi pour l'instant? Je vais patauger en piscine. Penser à autre chose. Bouger. Toujours bon de bouger.

mardi 6 août 2013

Caractérielle

Vingt-deux ans encore.

Avant-hier, elle était charmante, agréable, rigolotte, mère attentive, le jack-pot! Et quand elle est fine, elle est fine! Elle a beaucoup d'esprit. On était au brunch avec ma mère. Et puis natation ensuite. Patiente, attentive, elle apprenait à son fils à nager. Image idyllique.

Hier, c'était le soccer de Petit-fils. J'y étais, toute seule, en attente. Comme ils n'arrivaient pas et qu'ils étaient en retard, je téléphone. Crise d'hystérie au téléphone. Elle crie et pleure tellement que je ne comprends pas ce qu'elle dit.  Ouf! Je connais très bien ce genre de débordement et ne m'en formalise plus tellement mais je suis inquiète de penser que Petit-fils de quatre ans est en train d'y assister. On ne choisit pas ses parents. Je me rappelle d'un juge courageux du tribunal de la jeunesse qui écrivait souvent dans ses jugements "Le problème de cet enfant est d'avoir les parents qu'il a".

J'apprendrai qu'elle a travaillé toute la journée, pas le père. Elle se précipite à la fin de la journée avec ma voiture que je lui prête pour le travail, pour aller chercher l'enfant qui est chez le père. Il est convenu que le père et la mère du père montent avec elle pour voir le petit jouer. Or, la partie est à cinq heures trente et l'enfant n'a pas mangé, il n'a pas non plus de lunch à apporter, ni eau, ni rien. Ma fille est furieuse et traite le père d'incompétent. S'ensuit une dispute mémorable. Et l'enfant assiste à tout ça. Ma fille ne fait ni une ni deux et s'en va au Subway acheter à manger à l'enfant et c'est probablement de là que je l'ai attrappée en crise.

Au soccer, les parents se sont placés à des coins opposés du terrain. Je suis allée jaser avec l'autre grand-mère qui est bien désolée de toutes ces chicanes. L'enfant était perturbé, évident pour qui le connaît . Ni l'autre grand-mère, ni moi, ne savons quoi faire avec ça. En fait, on ne peut rien faire. Ou bien avez-vous des idées?

lundi 5 août 2013

Mon poids depuis huit mois

10 décembre 2012   180
janvier 2013             174.8
premier février          170.4
mars                          165.6
avril                           164.2
mai                             165
juin                             164.8
juillet                          168.2
premier août               170.4
aujourd'hui                  167.2

Constatations:

 Je croyais arriver à atteindre le haut de mon poids santé pour mon anniversaire, à la fin juin. Ça n'a pas été le cas. Et à partir de là, j'ai comme laissé tomber l'objectif et le contrôle de mon alimentation. Pas totalement, heureusement, mais il y a eu relâchement.

Je constate cependant que je pèse quand même douze livres de moins qu'il y a huit mois, ce qui est positif.

J'ai neuf livres à perdre pour atteindre mon poids santé. Comme c'est un gros objectif, je voudrais dans un premier temps perdre cinq livres pour revenir à mon poids le plus bas des huit derniers mois, soit 162 livres  (20 mars 2013).  C'est comme là que tout à fouéré et que je me suis remise à prendre quelque peu du poids. Alors, je me rends là et on verra après comment ne pas retomber dans le même pattern.

Théories de mon entraîneur

On discutait, Sahée et moi, des innombrables théories sur l'exercice et la perte de poids, parfois contradictoires d'ailleurs. Et chacun croit à ce qui a marché pour lui et elle et c'est bien normal. Là, je vais donner les théories de mon entraîneur à moi. Je l'aime beaucoup et comme personne et comme entraîneur. C'est un gars qui refuse au premier abord de donner tout avis que ce soit sur la nutrition. Il se dit non qualifié pour ça, lui, il a étudié en éducation physique, pas en nutrition. Mais si on pousse et insiste davantage (je suis bonne pour ça des fois!), pour la perte de poids, il serait plutôt du type protéines/légumes. Son menu type:

Déjeuner: blancs d'oeufs aux légumes à volonté

Dîner: salade au thon ou au saumon, une cuillerée à table d'huile mais salade et poisson à volonté

Souper: poulet et brocoli et une demi-tasse de riz, poulet et brocoli à volonté (sans peau le poulet).

Pas d'alcool, de jus ni de fruits,  on boit beaucoup beaucoup d'eau.

Est-ce que j'ai déjà suivi son "régime"? Pas vraiment, je viens comme de le réaliser. Il insiste tellement pas là-dessus.

Je pense que je devrais. Pas grand chose à perdre sauf du poids!!

Il est de ceux qui croient que l'exercice en tant que tel ne fait pas maigrir. C'est ce qu'on mange ou plutôt ce qu'on ne mange pas qui fait maigrir. Mais, gros ou maigre, l'exercice, c'est la santé!

Il m'a tellement félicitée quand j'avais perdu dix-huit livres dernièrement que je ne veux pas qu'il voit que j'en ai repris. Heureusement, il est en vacances et si tout va comme prévu, la semaine prochaine, c'est moi qui serai en vacances, alors je devrais avoir le temps de me remettre au même niveau de poids avant qu'on ne se revoit.

Lui et moi, on ne fait que de la musculation pendant une heure. On commence toujours par  cinq minutes de bicyclette. Ensuite, on travaille combiné, il utilise très peu les machines. Quand on travaille les jambes avec des fentes, il va également me faire travailler bras et épaules en soulevant des poids. Il varie beaucoup, élastiques, steps, cables, poulies, demi-sphère (bosu), ballon, haltères, rondelles en fonte. Pousse, tire, baisse, relève, allez, t'es capable, il en reste deux (et il m'en fait faire cinq!) Comme on jase beaucoup et qu'il est intéressant, ça passe vraiment vite malgré l'effort intense. Je sors de là regénérée. Vers la fin, je m'étends au tapis et il m'étire. Je ne dois pas aider d'aucune façon, juste me détendre. Il m'étire de tous bords, tous côtés, en prenant son temps, le bonheur!

Addendum: plus certaine si c'était une demi-tasse ou un quart de tasse de féculents au souper, peut-être bien un quart ...

dimanche 4 août 2013

Débarquée

du train de l'amour. Mausus que ça fait quétaine comme début de billet "débarquée du train de l'amour!" me fait penser "au feu sauvage de l'amour" et à "l'amour a toujours raison". C'est pas ça? C'est "papa a toujours raison"? Je regardais ça quand j'étais petite, "Papa a raison" et "Ma sorcìère bien-aimée" Et "L'île de Gilligan", et l'émission où ils habitent à la campagne parce que le mari aime ça et la femme est une grande coquette et ils ont des aventures rocambolesques sur leur ferme, ça s'appelle comment déjà? Les arpents verts, oui, "Les arpents verts", j'aimais beaucoup. C'était important la télévision dans mon enfance. Pas vraiment réglementé. Pas de violence ni de baisers, ça mes parents surveillaient. Mais il y avait de toutes façons tellement moins de violence et de sexualité à la télé en ce temps-là!

On s'est réconciliées 22 ans et moi. D'ailleurs on était pas fâchées. On est allées ensemble chez ma mère bruncher et se baigner dans sa super piscine. Petit-fils est toujours aussi adorable. Une belle journée comme je les aime.

Et je suis seule dans ma maison. Il y a eu un dégât d'eau mineur chez les locataires du condo d'en bas. Je ne trouve pas la cause. Je vais faire venir un plombier.

Voilà les nouvelles.

J'ai faim. Normal, je veux maigrir. Encore. L'histoire de ma vie.

jeudi 1 août 2013

Action d'éclat

Je me plains que ma fille ne passe pas de temps avec son fils. Il y a plein de parents (bon peut-être pas plein, peu j'espère) qui n'aiment pas plus ça qu'il faut passer du temps avec leurs enfants, mais ils sont pris pour en passer pareil. Ils se débrouillent tant bien que mal. Pas l'idéal. Mais l'idéal est-il d'être une mère visiteuse, parfaite et idolâtrée parce que rare et associée au plaisir uniquement?

Non, ai-je décidé fermement. Ce matin, ça tombait "bien" si on peut dire parce que Petit-fils s'ennuyait de son père, pleurait, était de mauvaise humeur. J'ai texté ma fille en lui disant tout de go que je ne comprenais pas qu'en quinze jours de vacances, elle n'ait pas prévu d'en passer un seul avec son fils. Il s'ennuyait d'elle son fils et même qu'il pleurait ce matin (bon, j'ai pas dit que c'était pour le père, un détail).

Elle a répondu que c'était pas vraiment des vacances vu que je la réveillais si tôt. J'ai pas répondu à ça et comme il pleurait à chaudes larmes, j'ai composé son numéro et je l'ai passé à sa mère. En fait, j'aurais facilement pu le consoler, mais ce matin, non.

Par la suite, elle me texte "Tu m'as vraiment réveillée. Tu veux quoi? Emmène-le moi, il aura gagné et tu seras contente."

Là, il faut connaître ma fille et me connaître pour savoir qu'elle ne veut surtout pas que je le lui emmène, elle sait fort bien que je vais lui répondre que je vais le consoler et que tout va bien aller. Alors, elle a certainement été surprise quand je lui texte "On arrive."

Vingt minutes plus tard, on y était, avec tous ses effets.

Elle vient de me texter qu'elle a une entrevue pour un travail cet après-midi et que c'est "vraiment génial ce que tu me fais là".

Je lui ai parlé hier et jamais elle n'a mentionné cette entrevue. Je ne la crois pas.