jeudi 30 janvier 2014

Avancer ou rester là

Il n'y a qu'une façon de me sentir mieux et bien: agir. Pour moi. Des solutions pour ma fille endormie (et endormie dans tous les sens du mot), je n'en trouverai pas dans l'immédiat. Mettre le tout sur la glace. Je suis moi, elle est elle, on est séparées et différentes. Elle est adulte. Adulte et dépendante, mais adulte tout de même. 

Va falloir que je demande de l'aide mais laissons le temps au temps. Pas éternellement mais pour le moment. 

Alors, pas une raison pour que moi je dépérisse. On ne va pas couler toutes les deux. D'autant plus qu'elle ne coule pas, c'est ma vision à moi qui fait que je la crois malheureuse. 

Elle dort,mange, danse, écoute la télé, se maquille, se change, prend des douches, voit des amis, parle à des jeunes hommes au téléphone ou bien sur internet (bon, là, je deviens plus intrusive et pose des questions, c'est qui? tu l'as rencontré où? Il a quel âge? chat échaudé craint l'eau froide), dort (ah? je l'ai déjà dit, c'est qu'elle dort beaucoup, vraiment beaucoup), écoute des clips, s'occupe de ses cheveux (ce qui est une job à temps plein pour une jeune femme noire), parle peu (avec moi, je suppose que c'est différent avec ses amies). Voilà. Elle ne pleure pas et ne se dit pas dépressive. 

Je dois m'éloigner physiquement et psychologiquement. Difficile vu que je vis avec elle. Difficile mais pas impossible. Rien n'est impossible. 

Alors, yoga ce matin, opéra ce soir (Porgy and Bess, j'ai super hâte!) et quelque chose hors de la maison entre les deux.  

mercredi 29 janvier 2014

Accomplir

La lettre est composée et remise aux parents. Ma fille, la mère de Petit-fils m'a téléphoné ce matin. Malade. Alors, je suis allée chercher Petit-fils en voiture pour l'emmener à l'école et j'ai remis la lettre à sa mère en même temps. Je n'aime pas le service de garde de son école. Une éducatrice criait après un petit de quatre ans, bien grouillant le petit, mais aucune raison de crier comme ça pour qu'il s'habille pour aller dehors. Pas la première fois que ça arrive, selon ma fille. Et la directrice était tout à côté et n'est pas intervenue comme si ce ton agressif était normal pour s'adresser à un enfant. Je n'arrivais pas à imaginer cette éducatrice en train de consoler ou donner de l'affection à un enfant. Bref, je suis contente que les parents de Petit-fils essaient de l'inscrire ailleurs. Sa professeure est cependant très bien et il adore l'école mais la maternelle quatre ans est de neuf heures à 11h 30 seulement. Le reste du temps, c'est le service de garde.

Les enfants sont admis à l'autre école à la suite d'un tirage au sort, donc on ne sait pas si Petit-fils sera pigé. Si ce n'est pas le cas, il y a probablement et certainement même moyen de s'impliquer en faisant partie du Conseil d'établissement qui a de réels pouvoirs et là, on peut faire changer les choses. Le service de garde relève de l'école donc on peut voir à ce qu'il engage des gens calmes et compétents.

Je suis dans un sprint d'exercice et ça commence aujourd'hui. Je reviens de voir l'entraîneur et je retourne au gym à midi pour essayer un nouveau cours de Pilates. On m'en a dit le plus grand bien.

Dix-neuf ans est chez une amie.

Il y a un magnifique soleil.

Action.

Je vais bien.

C'est aujourd'hui que je commence à maigrir. Il était temps parce que j'ai pris du poids. Normal. Je fonctionne comme ça. Quand je pense sérieusement à maigrir, je prends d'abord du poids, rapidement. C'est que je me garroche dans tout ce que je vais éviter à l'avenir. Pas très sain, pas correct, pas normal? Je m'en fous. L'important, c'est ce qui marche pour moi. C'est certain que j'en ai un problème alimentaire, sinon je serais naturellement mince.

Bouger, bien manger, peu manger, je me sens déjà mieux.

mardi 28 janvier 2014

Dossiers prioritaires

Je me sens bloquée. Encore par ma fille, celle qui dort encore au moment où j'écris, sur le divan du salon à côté de mon ordi en plus. Difficile d'oublier qu'elle est là! Quand je vais me coucher le soir, elle continue à regarder la télévision et s'y endort. Je me réveille le plus souvent au milieu de la nuit pour aller éteindre la télé. Voilà pour notre quotidien nocturne.

Quelques constats et évidences dont j'ai besoin de me rappeler: je ne suis pas une victime, on fait son bonheur, il y a toujours des solutions et des fois pas celles qui nous apparaissent évidentes au premier abord, faut faire preuve de patience mais aussi d'initiative, je suis la maîtresse de ma vie, on ne fait pas d'omelettes sans cassser des oeufs, mais on peut les casser délicatement et gentiment les oeufs, on n'a qu'une vie à vivre, si je veux voyager, mais faut que je voyage! au lieu de me plaindre que je ne peux pas.

Alors... cette fille a définitivement et clairement besoin de mon aide et je vais la lui offrir. Plus que lui offrir, je vais la lui imposer. On va aller ensemble au centre d'emploi cet après-midi. Va falloir qu'elle se réveille avant. Douceur et fermeté. Tiens, je vais passer l'aspirateur dans le salon tout près d'elle. Message subliminal.

Pourquoi le centre d'emploi? Parce que si son agent à l'emploi accepte, elle pourrait étudier tout en était payée par l'assurance-emploi. Actuellement, elle en reçoit de l'assurance-emploi, par mes bonnes oeuvres, car je me suis occupé de tout, mais ça fonctionne. Elle avait tout pour en recevoir, soit avoir travaillé le nombre de semaines requis et même plus et avoir été mise à la porte. Bon d'être mise à la porte pour l'assurance-emploi! Son amie qui a aussi des troubles d'apprentissage a travaillé trois ans à temps plein à laver la vaisselle dans un grand restaurant mais n'a pas un sou actuellement. Elle a quitté son emploi pour retourner aux études. Départ volontaire= pas de prestations d'assurance-emploi.

Alors, il faut que ma fille voit un agent, en faisant valoir que c'est difficile de trouver du travail quand on est peu scolarisé, pour lui demander de l'autoriser à s'inscrire à une formation dans un centre pour adultes.

Voilà le genre de chose plate qui se passe dans ma vie.

Faut aussi que je compose une lettre de motivation pour les parents de Petit-fils qui veulent l'inscrire dans une École Internationale.

Il faut que je me débarrasse de ces irritants pour passer à du plus intéressant.

vendredi 24 janvier 2014

Exercice

Mon but atteint: une heure d'exercice par jour, six jours sur sept.

Lundi: yoga
Mardi: yoga
Mercredi: musculation avec entraîneur
Jeudi: yoga
vendredi: natation
samedi: yoga
dimanche: natation ou musculation ou... rien? On verra.

Je prends les cours au gym compris avec mon abonnement et j'ai accès à pas mal de yoga de qualité, donc j'en profite.

Je suis toujours fidèle à mon entraîneur et on essaie de nouveaux exercices et défis. Il était temps car je commençais légèrement à m'ennuyer. Il me pousse et c'est bien.

Pas beaucoup de cardio dans mon programme, je le constate. Pas l'intention d'y remédier à court terme mais je garde en tête.

Je ne maigris pas, normal, je ne me prive pas non plus. Ça viendra ça aussi. Je me maintiens en bas de 170 livres.

mardi 21 janvier 2014

Petit mardi

C'est bien beau les théories mais il faut passer à la pratique! Je suis toujours en bas du 170 et et je maintiens assez facilement mais pour maigrir, il va falloir des mesures un peu plus musclées. J'y viendrai. Là, je m'occupe de Dix-neuf ans sans m'enrager, avec patience et bonhommie. Bon coeur. Mais mausus que c'est pas facile. Comme ... la télé. Elle y serait 24 heures sur 24 quand elle est à la maison. C'est son premier réflexe en se levant et la faire lever, c'est déjà difficile. Là, je vous écris et elle tente de me convaincre de la laisser l'ouvrir. Non, pas de télé le jour dans ma maison. Je suis chez moi. Je suis aussi chez moi, qu'elle me dit. Oui, mais je suis plus chez moi car je paie le loyer. On discutera d'égale à égale quand toi aussi, tu paieras ta part. Mais je reste calme et zen, ferme mais zen, douce mais zen. Ma mère m'a dit dimanche que je ne l'étais pas douce, il n'y a que les mères pour nous dire nos quatre vérités. Douce, je le savais bien que je ne l'étais pas mais elle m'a dit que mon ton affirmé pouvait être confondu avec de l'agressivité. Ça par contre, si c'est le cas, je ne m'en rends vraiment pas compte. Alors, j'essaie de radoucir la voix et le ton. Elle vient de me demander quand je vais au yoga. Elle aime que je parte, elle peut alors ouvrir la télé. Et laisser traîner. Je ne me chicane même plus pour ça. Je ramasse après elle. C'est ce que j'ai décidé de faire. Pas bon pour mon coeur de passer mon temps à réclamer qu'elle ramasse. Me fatigue beaucoup plus que de le faire moi-même. Elle est déprimée et se traîne. Ne pas me laisser atteindre. Sa déprime lui appartient. Elle a cependant besoin d'aide pour vrai. Ne sait exposer ses problèmes, dysphasie oblige. Je lui ai écrit quoi dire à son intervenante du Centre d'Emploi. Elle lui a lu le papier sur sa boîte vocale. C'est mieux pour elle de procéder comme ça sinon, si son interlocutrice lui pose des questions, elle ne comprend pas et perd le fil de ce qu'elle veut dire.

Est-ce que je serai pognée avec elle toute ma vie? Il n'en dépend que de moi. Je suis la maîtresse de ma vie, je suis la maîtresse de ma vie, je suis la maîtresse de ma vie...

En attendant, un jour à la fois. Et du yoga.

Addendum: Et ça n'a rien à voir avec l'amour que je lui porte. Le but de l'éducation réussie, c'est d'amener l'enfant vers l'indépendance. Normal que les enfants partent et volent de leurs propres ailes. Normal que les parents retrouvent leur liberté.

samedi 18 janvier 2014

Peur

De voir des grosses toutounes en bikini à Cuba m'a coupé l'appétit. L'étalage indécent du gras de la civilisation décadente et des tout-inclus où on a vu des gros se gaver de hamburgers/frites au snack bar de la plage avant d'aller manger leur repas et je devrais dire leurs repas au pluriel au nombre d'assiettes qu'ils s'enfilaient au buffet m'a levé le coeur. Je ne veux pas faire partie de la masse dégoulinante de graisse. Je vaux mieux que ça. 

Je pense que j'ai peur de l'atteindre mon poids santé. Peur de ne plus avoir cet objectif de perdre du poids qui me donne un but et me sécurise. Épeurant de devenir mince. C'est ce que m'a fait réaliser ma réponse à un  billet de "Une femme en santé". J'ai peur d'être mince mais la peur, ça se vainc. 

mercredi 15 janvier 2014

Réponses aux commentaires

Ma belle Éphémère qui me demande si on a eu du beau temps et si je me suis amusée. Oui à la première question. Une seule journée de pluie sur sept jours de beau soleil. Et la mer qui est magnifique à Cayo Guillermo et la plage de sable blanc, longue et douce. Magnifique climat. Me suis-je amusée? Non. Ceci dit sans amertume. L'amusement maternel n'était pas le but du voyage alors pas de déception. J'ai fait plein d'exercices, nagé et nagé encore et en plus, il y avait un gym. Bu un peu trop, pas pour me saôuler, loin de là, mais juste pour un peu de goût et de feeling, oui. À volonté les drinks dans un tout-inclus. Fou un peu. Le moment le plus fort a été la promenade à cheval quand on se sentait dans un film, le cheval traversant des étangs avec de l'eau jusqu'au poitrail et nous qui devions lever les pieds pour ne pas les mouiller. Petit-fils qui souriait de toutes ses dents assis sur la selle devant sa mère. Belles images. 

Ça s'est assez bien passé, me dit Pierre. Absolument. Oui, ma fille du milieu a peut-être une maladie mentale non-diagnostiquée. Mon entraîneur qui connaît tout de ma vie et qui avait une femme malade mentalement, me dit que son fils a développé des forces qui lui servent encore aujourd'hui en devant composer avec les brusques changements d'humeur de sa mère. Elle a des qualités maternelles évidentes ma Vingt-trois ans. Assure les soins physiques, a un enfant toujours bien mis. Discute beaucoup, explique, convainc. Chicane aussi, des fois pour ce que moi je considère des niaiseries, mais qui est important pour elle. Il doit être bien assis à table, ne pas jouer avec ses ustensiles. Elle le reprend aussi pour les bouderies, elle qui est une si grande boudeuse! Nos propres défauts énervent particulièrement quand on les retrouve chez nos enfants, je peux comprendre. 

Mais surtout, elle s'amuse avec lui, a un côté enfant elle-même, elle est si jeune! Fait des folies, danse, rit, court, se lance dans les vagues avec lui, l'emmène partout. Il était le seul petit garçon dans le cours d'aqua-forme et dans celui de salsa aussi et il s'en tire très bien, le petit mausus! Il la connaît sa mère, il sait que ses crises sont un mauvais moment à passer et qu'elle reviendra comme avant quand c'est fini. Il serait préférable qu'il n'y en ait pas de crises, on s'entend, mais il y en a et il fait avec. Et puis, il a un père et plein de tantes des deux bords et des mamys à profusion, même des arrière-arrière-grands-parents! Il est bien entouré. 

Pur Bonheur, je ne voulais surtout pas que ces vacances deviennent un règlement de comptes. Je ne regrette pas d'avoir cédé sur toute la ligne, pour qu'on ait la paix le plus possible. Lundi, quand elle a téléphoné pour dire qu'elle s'ennuyait déjà de nous, je n'ai pas répondu que c'était le cas pour moi aussi, hon! Elle a souvent des accès de louanges à mon égard sur Facebook.  Comme je ne suis  pas sur Facebook, je ne suis pas toujours au courant quand ça arrive! 

Passionnarts, oui, j'ai fait le plein de soleil et de vitamine D. On aura beau dire, ça coupe l'hiver de s'en éloigner ne serait-ce que pour une semaine. Ça donne de l'énergie aussi. Je me sens en forme. Vu mon doc spécialiste hier. Taux de glycémie plus bas que jamais. Problème de cholestérol mais je vais faire avec, je refuse les statines. M'a félicitée pour la natation. Je ne lâche pas. 

Oui, un voyage pas parfait, mais plutôt bon que mauvais, Mélissa. Contente d'être partie et contente d'être revenue, que demander de mieux? 

Petit-fils était très colérique, Solange. Des crises qui duraient et duraient quand il avait deux ou trois ans. Mais ça semble résorbé. Depuis qu'il parle et peut s'expliquer, tout va mieux. 

lundi 13 janvier 2014

De retour

Beaucoup d'émotions. Des larmes. De l'émerveillement partagé avec Petit-fils qui est un voyageur extraordinaire, une personne extraordinaire. Il faut l'être pour composer avec sa mère avec laquelle on ne sait jamais sur quel pied danser. C'est moi qui ai un problème avec elle. Ma plus jeune l'ignore. Ma plus vieille est trop médicamentée pour se chicaner avec elle même lors de ses crises. Elle la fuit alors. Mais le petit reste, lui, il n'a pas le choix. Et moi, je tente de tempérer, je cède pour tout, j'essaie l'apaisement, même quand le comportement n'a aucune allure. Sa plus forte colère a eu lieu parce que Vingt-quatre ans lui annonce que le cordon de son tampon dépasse, elle vient de le voir. Crise de nerfs et beuglements de Vingt-trois ans, sa soeur est une folle de l'avoir laissé se promener comme ça. La plus jeune prend la défense de la plus vieille, confirme à la soeur-au-tampon qu'on a rien vu avant. Ma fille hurle, l'engueule à son tour, lui dit de se mêler de ses affaires,traîne son fils par la main. Je ne suis pas là quand la situation arrive. Les deux soeurs viennent me voir dans ma chambre pour me raconter le tout et se sauver de la colérique. 

Ça aurait pu en rester là. Mais semblerait que le petit a protesté cette fois et qu'il a réclamé ses tantes. Et là...  la mère nous l'amène, enragée, avec... sa valise! Il ne veut pas rester avec elle, elle n'en veut plus non plus, qu'on s'en occupe si on est tellement meilleures qu'elle! Et de revenir avec  un toutou, sa brosse à dents et tous ses objets! "Je ne veux plus jamais vous voir", s'exclame-t-elle. L'enfant ne pleure pas et ne semble pas particulièrement perturbé. Il adore ses tantes. Mais le temps passe et c'est presque l'heure du souper et il faut que cette situation troublante et ridicule se termine. Je vais donc frapper à la porte de ma fille colérique. Lui parle doucement. Surtout ne pas l'accuser, elle se fâcherait davantage. Ne pas lui dire qu'elle fait du mal à son fils, elle ne l'accepterait pas et se remettrait à crier. Plier. Je m'en fous, je veux juste qu'elle vienne souper avec nous et qu'elle reprenne son enfant. Lui demande de venir, personne ne va lui parler, allez, on est en vacances. Et je te rapporte les choses du petit. Elle finit par accepter. Fin de l'épisode. 

Jusqu'à l'épisode suivant. 

La plus malade des trois, des fois, me semble que c'est elle. 

L'enfant? Pas vraiment perturbé ou traumatisé. Habitué depuis bébé d'avoir cette mère qu'il adore et qui peut être si trippante, qui l'emmène aux spectacles le soir et à toutes les activités. Joyeuse, valorisante, présente, affectueuse. Mais également exigeante et imprévisible. 

Le plus surprenant, c'est qu'il s'en tire si bien! C'est vraiment un petit garçon super, joyeux, intéressé par tout et de plus en plus autonome. 

jeudi 2 janvier 2014

Théories et pratique

J'ai enseigné pas mal toute ma vie. Aux immigrants adultes surtout, cours de francisation et initiation à la vie québécoise, alphabétisation aussi. C'est ce que je préférais, l'alphabétisation. Été conseillère pédagogique aussi. Moins aimé, les profs sont exécrables, surtout les moins compétents qui auraient le plus besoin de conseils mais qui y sont réfractaires. Par définition, un prof sait tout ou pense qu'il sait tout. Heureusement, avec le temps, certains se rendent compte qu'ils ne savent rien et c'est alors qu'ils enseignent le mieux.

Bon, alors je prends ma retraite tôt parce que je veux devenir famille d'accueil à temps plein. Au même moment, ma plus vieille entre en centre d'accueil. Je renonce au projet de famille d'accueil.

Heureusement, j'avais fait un certificat en petite enfance et famille à l'université de Montréal. Je décide de travailler à temps partiel dans un centre de la petite enfance. Entrevue. La directrice et son assistante sont impressionnées. C'est que je sais tout, tout, tout et que j'ai réponse à tout. Le sujet me passionne et m'a toujours passionnée. Engagée sur le champ pour compléter le vendredi l'horaire d'une éducatrice qui travaille quatre jours. Je viens bénévolement le lendemain pour rencontrer les enfants et l'éducatrice et le vendredi matin, à huit heures, je suis au poste!

Horrible journée! Les enfants ne me suivent pas, je les perds partout. Une fois dans le local, ils tentent de se sauver. La sieste? Personne ne dort et je n'ai même pas pensé à fermer les rideaux. La directrice doit venir m'aider. Je suis au bord des larmes et quand la journée finit, je donne ma démission! Entre la théorie et la pratique, il y a deux mondes!

mercredi 1 janvier 2014

Poids des cinq dernières années

Voici mon poids le premier janvier:

2009:   186 livres  

2010:   175.9 livres

2011:    173.5 livres

2012:    173.6 livres

2013:     174.8 livres

2014:     168.8 livres

Ce qui est intéressant c'est que je pèse moins qu'il y a cinq ans et moins que l'année passée aussi. Je m'étais mis comme objectif d'atteindre mon poids santé en 2013 et je n'ai pas réussi. Comme je deviens plus modeste, je ne vais pas essayer encore cette année. Si je descends en bas de 165 et que je me maintiens toute l'année, si je continue à manger des aliments anti-cholestérol et à faire de l'exercice régulièrement, ce sera très bien et je serai satisfaite de mon année 2014. Petits pas mais constance, voilà ce que je prévois.

Psychose

Nous (je?) prenons des risques en partant sept jours avec Vingt-quatre ans. Il y a des services médicaux à Cuba et de bons à part ça, mais en cas de maladie mentale, rien ne valent le doc et l'hôpital qui traitent déjà le patient et connaissent bien son dossier.

Le stress est certainement, avec la drogue, un des déclencheurs majeurs de psychose. Même si la personne est médicamentée. Or, un changement de routine aussi important qu'un voyage à l'étranger, particulièrement chez une personne qui a peu voyagé, est un stress énorme. Être loin  de son chum également. Il la connaît par coeur, ils se disent tout, il la nourrit, contrôle sa médication, passe vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec elle. Quand ça ne va pas, il est le premier à s'en rendre compte.

Elle semble bien aller en ce moment. Depuis la dernière psychose quand elle a été hospitalisée contre sa volonté (l'hôpital était passé en cour et j'étais là pour appuyer l'hôpital) en mai-juin, elle a des injections mensuelles d'anti-psychotique plus un médicament le matin et un autre le soir. Plus un médicament pour contre les effets d'un des médicaments qui lui fait révulser les yeux. Tout semble stable.

Il ne sert absolument à rien de s'énerver et de prévoir d'avance des catastrophes qui ne vont probablement pas arriver. C'est ça l'anxiété, ma définition du moins, prévoir le pire au lieu de vivre le présent. Si ça arrive, on y verra. Là, on s'en va à Cuba, au soleil, ensemble et c'est un événement heureux que j'ai créé.