mardi 13 septembre 2011

Quand on a tout pour être heureux

Quand on a tout pour être heureux ou heureuse, et bien, on devrait l'être heureux et heureuse. Pourquoi donc que ça ne marche pas comme ça? Je vais lire des livres sur le bonheur dans mon défi lecture. Je ne suis pas malheureuse, je n'ai vraiment pas dit ça, mais il y a un vide, dont je parle depuis longtemps, qui va et vient et disparaît parfois complètement pour revenir encore. Je voudrais comprendre, me comprendre. Consulter? Peut-être. Je me demande en fait pourquoi j'hésite tellement à le faire. Résistance. C'est que tout va bien. Me semble aller voir un psy et lui dire, je viens vous voir parce que tout va bien et que je ressens un vide. Ce serait très approprié de dire ça en fait. Ce serait très approprié d'aller en voir un psy. Et pourtant, je vais plutôt lire des livres sur le bonheur.

Je suis malade aujourd'hui. J'ai annulé mon rendez-vous avec l'entraîneur. Très rare que je sois malade. Je n'ai pas fait le défi exercice hier pour la même raison. Et voilà que je ne suis pas forte, mais légèrement mieux et que je me pousse à aller à la montagne. Peut-être pas monter les escaliers, mais y marcher à tout le moins, à mon rythme. Une heure de marche rapide ou pas, dans les circonstances, ce serait très bien et je me sentirais probablement mieux. Et puis, j'aurais respecté les termes du défi exercice. Dix semaines, c'est vite passé. Je vous rappelle d'aller inscrire vos exercices quotidiens ici. Tout le monde est bienvenu. Rajoutez-vous! En fait, pour le moral, vu que j'en parle dans ce billet, les recherches démontrent que l'exercice se révèle aussi utile que des antidépresseurs et c'est un remède tout à fait naturel.

Des fois, (souvent), je me dis que je suis trop jeune pour être à la retraite et que je serais plus heureuse en travaillant à un emploi valorisant dans lequel je sens que j'aide la société. Mais comme je n'arrive pas à en chercher un, vu que je ne suis pas du tout certaine que ce soit là le problème, et aussi que je tiens à ma belle liberté, bon, il ne va tout de même pas me tomber un emploi valorisant sur la tête. C'est comme les chums, attendre de se faire découvrir sans rien faire pour, ça ne marche pas!

Je recommence mon bénévolat lecture avec mon petit garçon la semaine prochaine. Il a passé l'été au Bengladesh. Je me demande s'il aura changé, maigri en fait, après un été à l'extérieur. C'est qu'il est obèse le petit bonhomme. Je l'aime tel quel et j'aime sa famille aussi, mais c'est certain que ça l'aiderait niveau santé de maigrir un peu. Je connais la problématique alors, je le sais que ce n'est pas facile du tout.

39 commentaires:

Unknown a dit...

le bonheur me semble un tissage complexe et tendre... entre soi et les autres

Une femme libre a dit...

Quelle jolie définition, Lilasvb!

Abige Muscas a dit...

Vous savez ce que disait Jean-Jacques Rousseau?

"Mais s'il est un état où l'âme trouve une assiette assez solide pour s'y reposer toute entière et rassembler là tout son être, sans avoir besoin de se rappeler le passé ni d'enjamber sur l'avenir [...]; tant que cet état dure celui qui s'y trouve peut s'appeler heureux."

Souvent ça ne dure pas longtemps. Mais mon idée de la chose, c'est que ça se travaille. Il y a plein de moments où on peut non seulement se trouver dans cet état, mais encore s'en apercevoir. Ou alors de moments où il ne manque pas grand chose pour y être, et où on peut arranger ça. Alors j'essaie d'y penser, et de jouir de l'instant.

A force, bien sûr il manquera toujours des choses, mais au total, en temps passé, on peut se trouver plus heureux que le contraire. Enfin c'est mon sentiment (et celui de Rousseau, donc!)

Une femme libre a dit...

Rousseau a raison, le bonheur n'est pas un état permanent et il est illusoire qu'on puisse atteindre un état de bonheur et s'y complaire pour le reste de sa vie. Le fameux nirvana n'est idéal qu'on yoga, et même là, si jamais on l'atteint,on peut en redescendre assez vite. Des instants de bonheur, oui,et la sagesse et la clairvoyance de les reconnaître,c'est déjà énorme, vous et Jean-Jacques Rousseau avez bien raison!

Y travailler, c'est bien ce que je compte faire.

Anonyme a dit...

Profiter d'un délicieux repas arrosé d'un bon petit vin dans la tranquilité en bonne compagnie... :-)

Jouïr de cette sensation de bien-être qui nous envahit après s'être dépensé dans un exercice bienfaiteur, avec tout son cocktail d'hormones comme les endorphines: une drogue dont je n'arrive plus à me passer après des années d'entraînement... :-)

Se retrouver les pieds dans le sable pour quelques heures, sur le bord d'une plage et y prendre l'apéro à l'ombre pendant que les enfants jouent dans le sable sans se chicaner... :-)

La sensation de griserie que j'ai quand je conduis ma petite voiture performante, au moteur puissant mais souple, à la tenue de route stable qui permet des virages sensuels... :-)

Une belle naissance toute naturelle et dans le respect de l'arrivée de la vie, comme celle que j'ai eu l'occasion de voir samedi matin... :-)

L'attente, l'arrivée et la consommation délicieuse de cet homme avec qui j'ai une relation d'amour passionné, cette connexion du corps et de l'âme, ce désir mutuel enivrant et d'enfin le toucher après l'attente... :-)

Un bon et long bain tourbillon dans mon super bain pendant que les enfants dorment ou sont à l'école... :-)

Les voyages, au bout du monde, qui permettent de sortir de la routine et de se ressourcer... :-)

Etc...

Valéry

Michèle a dit...

Ma mère avait pris sa retraite et elle a recommencé à travailler. Elle aime travailler.

Pour avoir 2 mois de vacances l'été, je peux vois dire que parfois, après 2 mois, je cherche des bibittes....à moi, à mon chum, à mes enfants. J'ai trop de temps pour penser et parfois, c'est ça qui peut nuire au bonheur....des gens qui aiment être occupés!!!..Pensez-y!

Lud. a dit...

Ce serait sage de s'écouter et d'aller consulter. Je vous encourage fortement à le faire et ce, plutôt que de lire sur le bonheur (bien que ce ne soit pas à exclure). Si on a tous quelque chose en commun, c'est bien cette quête de bonheur, de satisfaction personnelle. Mais qu'est-ce qui comblerait ce vide? Qu'est-ce qui vous rendrait vraiment heureuse?

Une femme libre a dit...

Bon anniversaire au plus petit garçon de Valéry!

Une femme libre a dit...

Ce sont de magnifiques moments que vous décrivez là, Valéry!

Je ne sais pas si le travail me rendrait vraiment plus heureuse, Michèle. C'est à voir. Dans un autre domaine peut-être, me semble que j'ai fait le tour de l'enseignement. Si je prends encore du temps pour y réfléchir, je vais réellement être trop vieille pour retourner travailler de toutes façons!

J'ai pas vraiment envie d'aller consulter. J'irais à contre-coeur,Lud. J'ai pris au pied de la lettre le conseil de la psychiatre de Grande Fille qui m'avait dit " Vous avez tout ce qu'il faut pour être votre propre psychologue." Mais je ne dis pas jamais cependant, mais... pas maintenant.

Pierre F. a dit...

La Sagouine disait: "Le bonheur, c'est pas l'avoir, c'est de savoir que tu vas l'avoir".

Vous avez sûrement eu un instant de bonheur quand, votre passeport en main, vous saviez que vous iriez voir tout ces films au FFM. Avant même d'avoir vu le premier...

Inversement, se projeter un avenir plus sombre peut rendre malheureux.

Mais l'un ou l'autre, ne sont encore que des projections et c'est donc notre imaginaire qui nous rends heureux ou malheureux.

Il y a également des moments exaltants dans l'instant présent qui rendent heureux: un paysage, une rencontre, rire, se sentir fier d'avoir réalisé un objectif, etc.

Et puis il y a les contrastes: Il y a probablement plus de bonheur à être assis près d'un feu de foyer quand on a passé quelques heures sous la pluie.

Ces heures sous la pluie, c'est ainsi que j'accueille mes moments de tristesse ou de nostalgie. Ils sont juste un prélude à un bonheur plus grand.

Anonyme a dit...

Ah merci de la part de Matt Femme Libre... :-D Mais comment diable y avez-vous pensé??? :-o Vous avez bonne mémoire... :-o lol Déjà six ans ajd... Et il est tout fier de lire ses syllabes et super bon le bébé de mon amoureux qui revient bientôt... :-) lol

Valéry

herbert a dit...

Bonjour, Femme libre.
Tant que tu écriras de cette façon, tu n'as pas besoin de psy.
A te lire, ce sont nous , tes psy.
Voilà.
Je t'embrasse.

Jean-Luc a dit...

avoir est une chose, etre heureuse en est une autre...
lire est une tres bonne idee
je vous conseil egalement le site etreheureux.fr dont je suis l'auteur

Jean-Luc a dit...

conseille ^^

Anonyme a dit...

euh!!!!

"C'est comme les chums, attendre de se faire découvrir sans rien faire pour, ça ne marche pas!"

oui...j'veux jure que ça peut marcher :-)

Juliette

Méli a dit...

Ah, le bonheur, j'en ai lu des livres là-dessus... Pas simple, pas simple dutout... Je pense que le bonheur, c'est lorsque notre vie est en adéquation avec nos besoins réels... Quand on n'a pas trop de menace sur notre sécurité, qu'on n'est pas trop seul, qu'on a des gens sur qui on peut vraiment compter...

Honnêtement, les plus belles années de bonheur que j'ai connues, ça a été avec mon dernier amoureux, cette relation était satisfaisante pour moi et me rendait très heureuse... Oui, le bonheur dépend parfois des autres, pas juste de nous... Là, j'ai une tristesse, car j'ai le deuil de cette relation qui était satisfaisante à vivre et que je n'ai pas encore autre chose qui remplace vraiment, même si peut-être que c'est en route et peut-être même commencé, mais j'y croirai quand ça sera vraiment réel...

Mais c'est pas simple le bonheur... Je vivais beaucoup de bonheur pendant mon voyage, mais c'est exceptionnel et extraordinaire un tel voyage ! Ce sont des moments fugaces et précieux... J'en ai parfois... D'autres moments, la solitude et le rejet prennent trop de place et me rendent déprimée, mais tout passe, les moments de bonheur comme les moments de déprime...

Mais oui, je comprends votre vide...

Et ça n'est pas simple à combler, pas simple dutout...

La vie est un combat de tous les instants, combat contre l'anxiété, contre nos travers, contre nos peurs, etc...

Méli a dit...

Quand on a tout pour être heureux...

Vous n'avez pas tout pour être heureuse... il vous manque une relation amoureuse satisfaisante et savoir que vos enfants sont en parfaite sécurité et heureux, ce n'est pas facile d'être seule et de voir que vos enfants vivent toutes sortes de difficultés, ce ne sont pas des éléments qui contribuent au bonheur...

C'est un constat, tout simplement...

on se ment souvent à nous-mêmes quand on se dit qu'on a tout pour être heureux... Si on avait tout pour être heureux, on le serait...

C'est justement parce qu'il manque des choses qu'on ne l'est pas...

C'est du moins ce que je pense...

Même si certaine personnes sont plus résilientes et peuvent être heureuses avec moins, ça n'est pas nécessairement facile pour tout le monde...

Anonyme a dit...

D'un autre côté Méli, il ne faut pas attendre que tout soit parfait dans notre vie sinon on est jamais heureux... :-S Car plutôt que de profiter de ce qu'on a, on pleure sur ce qu'on a pas alors que ce n'est pas absolûment nécessaire...

Personnellement, je ne dirais pas que je suis heureuse ou pas heureuse... Ça dépend des jours... Et même parfois des minutes... lol Hier, j'ai fait une énumération de trucs qui me font me sentir heureuse... Mais au moment où j'écrivais le tout, j'avais un mal de tête débile qui me rendait malheureuse... :-S

Le bonheur est relatif, fugace...

Valéry

Une femme libre a dit...

C'est pas vrai ça que quand on a tout pour être heureux: couple, santé et enfants en santé, maison, argent, voiture et voyages,c'est pas vrai qu'on est automatiquement heureux. Si c'était le cas, les gens en couple de pays favorisés seraient plus heureux que ceux célibataires de pays pauvres. Or, le taux de dépression, l'anxiété, le suicide sont très élevés chez les gens qui ont "tout", alors que des personnes de pays pauvres qui ont pour but dans la vie de survivre le mieux possible se posent parfois bien moins de question. C'est ce qu'il dit mon livre sur le bonheur que je lis avec un grand plaisir: la majorité de la planète se préoccupe plus de survie que de bonheur. Il faut que la pyramide de Maslow soit pas mal remplie pour que l'individu ait l'opportunité et le temps, le ventre plein, de se demander s'il est heureux et si sa vie a un sens. Pour la majorité des gens de la terre, le sens de la vie, c'est d'avoir assez à manger pour soi et pour ses enfants.

Une femme libre a dit...

Le bonheur est relatif, fugace et il faut le saisir quand il passe, bien d'accord avec Valéry (non, pas partie encore à la montagne, j'y vais là, héhé!)

Pierre F., plus qu'un instant de bonheur, ce dix jours de cinéma intensif m'a procuré tout plein de bonheur et de bonheurs! Le livre que je lis sur le bonheur parle de dépassement de soi qui entraîneraient des instants parfaits où la perception du temps change et où l'individu se sent intensément vivant. Le bonheur est dans l'action, quoi! Pas écrit comme ça mais c'est ce que j'ai toujours cru.

Une femme libre a dit...

Merci d'être mes psys, Herbert!

Jean-Luc, un site sur le bonheur? Je vais aller vous lire avec plaisir et bienvenue chez moi!

Une femme libre a dit...

Juliette!!! Vous êtes l'exception qui confirme la règle. N'empêche si vous étiez restée chez vous, il n'aurait jamais eu l'occasion de vous rencontrer, cet amoureux dont il faudrait bien aller parler devant un café.

Une femme libre a dit...

En fait Méli, je pense que les femmes doivent apprendre à être heureuses sans une relation amoureuse satisfaisante avec un homme. En vieillissant, il n'y en a plus d'hommes, ou peu, et ils meurent avant nous. Si notre bonheur est basé là-dessus, si on en dépend, on risque de passer bien des années malheureuses. Je ne veux pas que ça m'arrive. Je refuse de vivre du manque et de m'apitoyer là-dessus. Si je veux être heureuse( et je le suis souvent, pas tout le temps,mais souvent) il n'en dépend que de moi. De mon entourage aussi, mais c'est moi qui choisis mon entourage. Les problèmes de mes enfants, il faut que j'apprenne à m'en protéger et j'apprends. Si un homme m'apparaît comme si important, je chercherai mais mon bonheur ne dépendra pas d'avoir trouvé ou non. Je suis heureuse d'abord (j'y travaille!) et une relation potentielle avec un homme heureux lui aussi ajoutera à notre bonheur déjà présent.

Une femme libre a dit...

Ceci dit, je ne comprends pas les jeunes femmes de trente ans qui se plaignent de solitude amoureuse dans leur blogue et ne font rien pour y remédier. Et le temps passe. Quand on veut une famille et qu'on a trente ans, là, faut se grouiller. Il y en a plein d'hommes de cet âge-là qui n'attendent que ça. Faut sortir un peu et lâcher la compagnie de son chat. Bon, la jeune femme visée se reconnaitra...

Anonyme a dit...

Pour ma part non plus un homme dans ma vie n'est pas absolûment nécessaire à mon bonheur... :-) Avoir une belle relation agréable, passionnée, etc est un plus... Mais je pourrais très bien faire sans... Mon bel amoureux n'est pas toujours avec moi, il travaille en Afrique de l'ouest d'où il est originaire et j'avoue que je suis loin d'être certaine que je pourrais supporter qu'il soit là tout le temps... :-o Je vis seule depuis huit ans maintenant et plus ça va, plus j'ai de la misère à envisager une relation de couple "standard"... :-o J'ai pris mes habitudes et j'ai appris à apprécier vivre seule... :-o lol

Anonyme a dit...

zut, j'ai perdu mon long message... Je disais que c'est vrai, c'est plus complexe que ça...

Disons simplement que pour moi, les années ou j'ai été la plus heureuse sont celles ou je vivais une relation amoureuse qui était satisfaisante pour moi...

C'est vrai cependant que j'ai encore des moments de bonheur tout comme il m'arrivait d'avoir des moments de tristesse même en couple et que je préfère être seule que dans une relation toxique...

Il semble aussi que quand on est en mode survie, c'est autre chose... même si je voudrais pas vivre ça...

C'est complexe, oui, il y a les moments de flux comme ils disent dans les livres, j'en vis parfois quand je fais de l'artisanat...

Il y a aussi qu'on vit dans un monde qui ne supporte pas que des personnes soient en deuil, on dirait que c'est interdit d'être triste parce qu'on vit une perte... Pourtant, c'est juste normal,mais c'est mal vu et ça cause beaucoup de rejet, on accuse justement la personne d'apitoiement, alors que personne ne se complait dans un état qui n'est pas dutout agréable, je préfère cent fois les moments ou je suis bien et heureuse comme je l'étais en voyage par exemple... Bref, tout ça est très complexe...

On peut vouloir être heureux quoi qui'il arrive, mais ça ne dépend pas uniquement de ce qu'on décide, c'est plus complexe que ça... Il faut peut-être accepter que par moment, on est triste, qu'à d'autre, oui, on se sent heureux... mais rien ne dure toujours, tout passe...

J'aimerais être plus continuellement heureuse comme je l'étais il y a quelques années, peut-être que ça reviendra, je ne sais pas, j'y travaille fort pourtant, on recherche tous le bonheur ! Y parviendrais-je ? Peut-être ? Je l'espère, mais là, soyons juste honnête, actuellement, aujourd'hui, je ne suis pas aussi heureuse que je le voudrais... Demain, ou dans quelques minutes peut-être ? Je le souhaite et je fais de mon mieux pour ça...

Méli

Une femme libre a dit...

Je trouve très aidant que nous ayions des enfants, Méli. Parfois, je me "remonte" avant l'arrivée de ma fille de l'école. Elle a droit à une mère enjouée, animée, pas à un zombi sur le bord des larmes (c'est assez rare que j'aie l'air de ça, mais des fois, si je laissais aller..). Je ne comprends pas les parents qui se suicident alors que leurs enfants ont besoin d'eux, ceux qui leur imposent leur déprime et leurs sautes d'humeur. Très dur de vivre avec un parent dépressif, ça marque. On a le droit d'être triste, oui, mais pas de l'imposer à nos proches. Ouais, je suppose que des fois, quand on est bien malade, on ne peut pas faire autrement. Faut se soigner alors, pour notre bien et celui de notre entourage aussi. Je réfléchis à voix haute, là. Oui, tout le monde souhaite le bonheur et personne n'a de plaisir à êre déprimé, des vérités de La Palice. Finalement, j'ai de courts instants de déprime, mais facilement surmontables. Je suis chanceuse, je sais. La vraie dépression, comme toute maladie mentale, n'a rien de simple, ni à vivre ni à traiter.

Une femme libre a dit...

Les moments de flux, oui, vous avez lu le même livre que moi... ou bien ça revient dans tous les livres sur le bonheur?

Une femme libre a dit...

Ce soir, je vais souper au restaurant avec des amis et ensuite, on va au théâtre, j'ai une belle vie, une très belle vie. C'est moi qui ai contacté les amis, acheté les billets. On n'a rien pour rien. Son bonheur, faut se le faire, comme du sucre à la crème (j'aimerais donc ça en manger du sucre à crème, d'ailleurs!)

Anonyme a dit...

En effet, même si j'allais très mal, je ne pourrais pas me suicider, ma fille a besoin de moi et en effet, je me force quand elle est avec moi, même si des fois, elle voit bien que je ne suis pas à mon meilleur, mais quand même... Je suis une anxieuse, je déprime par moment, mais comme l'a bien expliqué mon psy, j'ai du ressort, je ne déprime jamais au point de ne pas fonctionner, j'ai toujours réussi à faire tout ce que j'ai à faire, c'est juste à l'intérieur que je ne suis pas bien... et c'est tout de même une force...

Je ris en lisant que vous vous êtes acheté une belle soirée... J'ai fait ça souvent depuis un an : nouvelle télé, beau voyage, tout ça m'a coûté cher, mais je ne regrette pas de m'être gâtée, cela contribue tout de même à mon bien-être...

Je pense que ma sérénité va revenir petit à petit... Je suis parfois trop dure envers moi... Je me laisse trop facilement atteindre par les mesquineries parfois...

Méli

Solange a dit...

Moi je vais vous donner mon défi santé. Je fais une heure de yoga le matin suivie d'une marche rapide d'une demie-heure. Mais voyez-vous nous sommes à la retraite et je garde mes deux petits-enfants tous les jours, alors les promenades, les jeux au parc etc, mon exercice est fait. Maintenant pour ce qui est d'être heureux, je crois qu'il faut voir le bon coté des choses et oublier le reste, parce que ce dont on rêve n'est pas toujours aussi beau en réalité.

Une femme libre a dit...

"ce dont on rêve n'est pas toujours beau en réalité" (Solange) Mais c'est donc tout à fait ça. On peut bien passer sa vie rêver au bonheur qu'on vivrait en couple pour se retrouver malheureuse et déçue une fois en couple, parce qu'on avait mis tous nos espoirs là-dessus et c'est évidemment la déception, personne ne peut nous rendre heureuse, sauf nous-même. Ll aurait mieux valu travailler à rendre heureux ce qu'on a déjà: une vie de célibataire.

Méli, je ne sais pas si je me suis acheté une belle soirée, mais je l'ai organisée du moins! Dans mon livre sur le bonheur, le scientifique a constaté que le degré de bonheur diminuait proportionnellement au nombre d'heures passé devant la télévision. Fascinant, ce livre, je le continue. Demain, parce que là, je m'en vais rencontrer mon groupe d'amies de Travaillez vos méninges et ce soir il y a la rencontre à l'école de ma fille. Voir du monde, bouger, je me sens déjà mieux.

Pour les petits-enfants, Solange, ouf!C'est du sport en effet. Vous avez toute mon admiration. Voulez-vous inscrire votre exercice dans le blogue de Cécile? (à droite dans mes favoris). Ce serait bien!

Cath a dit...

Quand on a tout pour être heureux, on est heureux !

Reste à savoir ce qu'est ce tout...

Quand on n'est pas heureux, c'est qu'on n'a pas tout pour être heureux, même si ce qu'on a rendrait la plupart des gens heureux...

Sinon ce serait trop simple ;-)

Une femme libre a dit...

Cath....logique votre affaire! Sauf que le bonheur a peu à voir avec la logique! ;o)

Anonyme a dit...

Ah Méli, je vous lis et ça me rappelle la passe que j'ai eue il y a quelques années et qui a duré un an ou un an et demi... À l'approche de la quarantaine et dans les mois qui ont suivi... :-S À un moment donné, je me serais roulée en boule sur mon lit et je me serais laissé aller, moi qui pourtant suis habituellement une bout-en-train qui a bien ses mauvaises journées mais que ça ne dure jamais... :-S Là, ça n'arrêtait pas!!! Le pire, c'est que comme je suis une femme généralement résiliente, positive et de party, une femme "forte" pffff, et bien j'ai vu mon entourage se pousser... :-S T'sais, d'habitude c'est moi qui les remontait alors de me voir "down", ils ne pouvaient pas supporter!!! :-S Pas le droit d'avoir un mauvais moment!!! Ça m'a quelque peu dégoûtée j'avoue... :-S J'ai fini par prendre du mieux mais disons que maintenant, je sais que si je vais mal, je ne peux compter que sur moi-même!!! :-(

Valéry

Anonyme a dit...

Le pire c'est qu'objectivement pendant cette période, je n'avais pas plus de problèmes ou autres raisons d'être déprimée que maintenant... Mais là, ça va super bien!!! J'ai bien quelques journées où je suis plus down mais sans plus et c'est généralement quand je suis spm ou que je n'ai pas dormi de la nuit car je travaillais... Pffff... Cherchez à comprendre la complexité des états d'âmes humains!!! lol

Valéry

Méli a dit...

Il y a de la chimie dans ça aussi, bref, très complexe en effet...

Solange a dit...

Je ne vois pas de Cécile dans vos favoris.

Une femme libre a dit...

Normal, Solange, c'est parce que j'avais donné le mauvais nom, hon! C'est Lucille! Désolée.