dimanche 24 février 2013

Résister

Tout ce qui monte trop haut finit par redescendre. Motivation à zéro aujourd'hui. Et pourtant, je ne craquerai pas. J'ai des fantasmes de sucre à la crème ce qui est curieux car c'est quelque chose que je ne mangeais jamais. Ou bien un carré aux dattes, un seul, ça oui, j'en mangeais! Des bons.

Je suis comme celui qui tente de se sevrer de la cigarette. Il ne fume plus depuis un mois et là, il a tellement envie d'en griller une qu'il le fait et tous ses efforts sont anéantis. Impossible de ne pas en fumer une deuxième un peu plus tard.

Je me sens comme ça. La fatigue joue un grand rôle. Dormi dans le même lit avec petit-fils qui est venu me rejoindre parce qu'il avait mouillé son pyjama. Il bouge la nuit, petit-fils, bouge et parle aussi. Hier soir, on est allés voir Montréal en Lumières et on a lu plein de livres ensuite, collés l'un sur l'autre, en réchauffant nos pieds frigorifiés qui avaient gelé dans nos bottes qui ne valent pas de la marde. L'année prochaine, je nous achète des Sorel, et à lui et à moi. Fini les pieds mouillés!

13 commentaires:

Michèle a dit...

C'est drôle que vous parliez de sucre à la crème j'ai appelé Ma Tante Aline cette semaine pour voir sa recette et j'en ai fait pour la première fois. Réussi. Mais faut pas en manger trop ;)

Votre petit fils est chanceux d'avoir une grand-maman qui le sort et le dorlote.

Les orteils gelés, c'est rien pour du bon temps passé en ville.En plus, ensuite, ça donne une bonne raison de se coller et se frotter les pieds.

Une femme libre a dit...

Ouais, je me trouve un peu beaucoup niaiseuse de ne pas avoir investi dans de bonnes bottes alors que je m'achète des livres sans regarder le prix. Petit-fils, lui, il voulait des bottes Disney, il était bien content mais il gèle des pieds avec ces cochonneries.

L'année prochaine, on ne m'y reprendra plus. Pour aimer l'hiver, faut être bien habillé et bien chaussé!

Anonyme a dit...

Été... J'ai des fantasmes de pavés secs, inondes du soleil estival, dans le Vieux Montréal...

Nanou La Terre a dit...

Oui,
quand on marche beaucoup l'hiver, de bonnes bottes chaudes et de qualité c'est un bon investissement!
Bonne semaine à toi xxx

Une femme libre a dit...

Ysengrimus,
Ma superbe prof de yoga vous dirait de vivre le moment présent et le moment présent, c'est la gadoue mais un temps très clément pour février. Mis mes bottes de pluie aujourd'hui et je me sens mieux, les pieds au sec.

Nanou,
Mais oui, je sais. Je vais y voir.

La Mère Michèle a dit...

La solution n'est pas dans la privation continuelle, j'en suis sure. Prenez la moitié de ce sucre à la crème dont vous avez envie et allez marcher une demi-heure ensuite, rien n'y paraitra mais votre moral, lui, sera à l'équilibre. J'ai bcp lu sur ce que le cerveau peut employer comme stratégie quand il pense qu'on va lui refuser ce dont il décide qu'il a envie. Il vaut cent fois mieux le tromper avec une petite quantité, que de lui refuser, moi j'en ai la conviction.

Une femme libre a dit...

Ça dépend de chaque personne. Pour quelqu'un comme moi qui a une addiction au sucre, la plus petite quantité déclenche une crise et je me goinfre. Un peu gênant d'avouer ça mais je ne suis pas la seule dans ce cas. Les autres sucrealcooliques vont se reconnaître. Vous ne donneriez pas un tout petit verre de scotch à un alcoolique en lui disant que c'est presque rien et qu'il sera contenté après. Il est à peu près certain qu'il ne pourra pas se contenter de ce verre et partira sur la brosse, le petit verre de scotch aura été le déclencheur. Même chose pour moi.

Ceci dit, votre système d'un peu de sucre ou de pâtes ou de salami pour contenter un peu la rage peut fort bien marcher pour d'autres personnes. Pas de règles ici, que du cas par cas.

Dans mon cas à moi, ça vaut vraiment la peine de résister. La vague passe et je continue sur mon élan. Cette fois sera la bonne. Je ne lâcherai pas.

La Mère Michèle a dit...

Le but ultime est-il de s'en passer pour toujours? Ou réapprendre, après le sevrage?

Une femme libre a dit...

Se passer de sucre pour toujours. Le sucre, comme les patates pilées, fait monter la glycémie en flèche et comme je suis pré-diabétique, très mauvais pour moi.

Mauvais pour tout le monde d'ailleurs, le sucre blanc et les liqueurs gazeuses sont un fléau mondial qui contribuent à l'obésité galopante. Pas normal d'être gros.

Une femme libre a dit...

Le sucre est caché partout, même les produits minçavi en contiennent! Vous lirez les étiquettes. Et le maîs en grains en boîte qui est déjà sucré naturel a du sucre de rajouté. On a enlevé le gras des produits en compensant avec du sucre. Les yogourts aux fruits sans gras sont de vraies cochonneries tellement ils sont sucrés. Et on sait maintenant que la source principale du mauvais cholestérol est le sucre. Bref, mon but est de ne plus jamais en consommer et de ne pas en donner à ma famille non plus, évidemment.

La Mère Michèle a dit...

Ne plus jamais... tsss tsss ;o)

Ce qui nous a rendus gros ou malades, ce n'est pas un ou deux desserts par semaine.. c'est l'approvisionnement continuel, la présence permanente des aliments que vous citez dans notre alimentation quebekoiiise traditionnelle... (bien qu'anciennement ceux qui la consommaient travaillaient SI fort, et ne mangeaient pas TOUJOURS à leur faim... que ça les rendait pas malades non plus d'avoir un morceau de tarte le dimanche). Et même à ça, cette tarte elle était sucrée à la melasse, pas au sucre blanc ;o)

Je suis d'accord avec toutes les informations dont vous vous faites la défenderesse ou la pourfendeuse, c'est selon. Mais je continue a dire que je préfère mettre l'ennemi de mon côté plutôt que de penser à lui livrer une bataille unilatérale que je ne pourrai pas gagner.

Mon raisonnement a une faille cependant. Je maintiens mon poids perdu depuis 4 mois sans aucun effort, c'est le but des nutritionnistes comme vous disiez. Mais je ne maigris presque plus malgré mes 5-6 heures de cardio intense. Ma façon de faire c'est un maintien. Ce n'est pas une alimentation de perte. Je suis fière d'avoir appris cela, maintenir. J'ai jamais su. Mais va falloir que je refasse pencher tout ça de l'autre côté si je veux encore perdre, ce qui est mon cas.

La Mère Michèle a dit...

Et, même si je vous résiste un peu, je vous apprécie infiniment, c'est plus fort que moi. Je me retrouve en vous. :)

Continuez votre démarche !!!!!!

Une femme libre a dit...

Ben voilà, nos ancêtres bucheronnaient, travaillaient la terre et avaient des bébés à répétition et malgré tout ça, pas toujours assez à manger. Ils n'étaient pas obèses, non, mais mouraient à 40 ans. Pas certaine que ce soit un si grand exemple à suivre! ;)

Allez, j'ai fait un billet sur le maintien et la perte, deux choses différentes. Faut réactiver la machine, chère.

Bien sûr qu'on est du même bord. Vous vous souciez de bonne alimentation,la preuve, cette idée extraordinaire de faire un potager sur votre balcon! Pas banal du tout. Et tout cet exercice qui vous fait exulter. On ne lâche pas.