vendredi 27 mars 2015

Départ du matin

Fille partie pour l'école. En retard comme d'habitude. "Tu crois que c'est une maladie, maman, de toujours être en retard?"

Elle n'a pas dit qu'elle revenait ici et je n'ai pas posé de questions non plus. Son traitement est terminé. 

Elle ferme son petit ordi personnel de luxe qu'elle s'était acheté avec son argent du temps où elle travaillait. "Je devrais l'apporter tu penses?" Cette fois, je réponds sans réfléchir et je sors spontanément de ma retenue des derniers jours dont je ne suis pas peu fière. "Certainement pas chez Joblo!" 

-"Tu as bien raison, si je ne veux pas me le faire casser."

-"Il brise encore tes choses?"

-"Oui, il dit que c'est mieux de faire ça que de s'en prendre à moi."

3 commentaires:

Juste moi a dit...

Est-ce que je me trompe ? On dirait bien, au fil de vos billets, qu'elle s'affirme de plus en plus sur ce qui ne fonctionne pas. Ce qui me semble excellent ! Penser, c'est une chose, Énoncer, c'est un pas en avant vers l'acceptation concrète. Lorsqu'on dit, on ne peut empêcher de s'entendre et le message devient plus fort.

Finalement, elle démontre une très grande confiance en vous. Et ça aussi, ça joue. De belles nouvelles, je trouve ! Pas l'idéal encore, mais un beau gros pas en avant...

Une femme libre a dit...

Un immense pas en avant, chère Juste moi! Lis mon prochain billet! ;o))

Zoreilles a dit...

Je cours lire ton billet le plus récent mais déjà, avec ce qu'elle réalisait ce matin et qu'elle exprimait clairement, il y avait un grand pas de fait!