vendredi 2 octobre 2015

L'enfer

Je viens de savoir qu'il faut les apprendre pour vrai, les hiraganas japonais. Il faut les reconnaître et être éventuellement capable de les lire, éventuellement étant très rapidement car bientôt, très bientôt, il n'y aura pas de traduction que je pourrai lire si je ne les sais pas. C'est mon collègue voisin qui doit venir à mon club de marche mais n'a rien confirmé, qui m'a courriélé cette terrible information. Du coup, j'ai couru à la grande bibliothèque après mon cours de yoga hier et "Le japonais pour les nuls" a confirmé la chose. C'est tout minuscule petit ces caractères japonais qui correspondent à des sons et c'est pas mal tout pareil pour moi. L'horreur. L'enfer? Mon titre est grandement exagéré. Pas l'enfer, juste un travail ardu, de moine. Mettre du temps. Avoir de la patience. Je n'avais pas réalisé du tout que ce serait tant de travail ce petit cours de japonais de deux heures par semaine. C'est bien que je ne l'aie pas su, sinon, je ne me serais pas inscrite! Des défis, j'en voulais, j'en ai tout un ici. En plus, le vocabulaire, je n'arrive pas à le retenir. Jusqu'ici, je sais m'excuser "Sumimasen" et idéalement faudrait que je puisse écrire le truc en hiraganas. Ça m'a pris quatre jours à retenir sumimasen! Aujourd'hui, après le club de marche, je m'attaque aux fameux hiraganas, tranquillement (pas le choix, j'ai de la misère! ça ne peut vraiment pas aller vite), un à la fois. 

11 commentaires:

Une femme libre a dit...

Je ne sais qu'un mot mais quand même, je sais un mot passe-partout! En effet, sumimasen peut être utilisé pour s'excuser mais également pour saluer, remercier et chaque fois qu'on ne sait pas quoi dire. Les Japonais sont très polis et les excuses sont bienvenues à peu près... tout le temps! ;o)

Bon, là, je travaille à apprendre konbanwa (bonsoir). On va voir combien de temps va me prendre celui-là. J'apprends également à écrire chaque mot en hiragana. Lentement mais sûrement. Je rêve à sumimasen la nuit. Je me vois dire ça au Japon dans toutes sortes de situations, avec un petit salut de politesse. ;o)

Éphémère a dit...

Écouter des animés japonaises sous-titrées vous aiderait très certainement. Je pourrais vous en suggérer des très bons et faciles à regarder ! :)

Une femme libre a dit...

Oh! Oui, j'aimerais ça Éphémère!

Éphémère a dit...

Je suis de la vieille école donc voilà :

Sailor Moon (évidemment!) (aventure, amour, drôle)
Fruit Basket (drôle)
Weiss Kreuz (aventure, drame)
Ayashi No Ceres (drame)

J'ai varié un peu les genres comme je ne sais pas ce qui vous plairait le plus.

Une femme libre a dit...

Je trouve ça où?

Une femme libre a dit...

Sur Youtube! Merci Éphémère, c'est une très bonne idée.

Pierre Forest a dit...

Je pense que pour les retenir, une technique serait de les dessiner encore et encore, comme lorsqu'on traçait les lettres entre les deux petites lignes en première année et répéter les sons à chaque fois. Quand on multiplie les mémoires (verbale, visuelle, auditive et tactile), on facilite la rétention.

En même temps, c'est conscientisant d'apprendre une langue complètement différente. Ça permet de se mettre à la place de ceux qui ont des difficultés d'apprentissage (comme ta plus jeune) et comprendre ce qu'ils vivent. Ça te demande probablement autant d'énergie de décortiquer un texte écrit en japonais qu'elle de comprendre le calcul.

Je trouve que c'est un beau défi. L'important c'est que tu y prennes plaisir. Ça aussi, ça facilite l'apprentissage.

Une femme libre a dit...

Pierre,
Pour l'instant, je n'y prends pas plaisir. C'est du travail pur et dur. Oui, faire des petites lignes et écrire encore et encore, c'est une bonne technique, je vais faire ça aussi. Je suis obsédée par le japonais, cette nuit, je me suis réveillée pour répéter le deuxième mot que j'apprends (je n'en suis qu'à .... deux mots!!!) et il me manquait une syllabe. Je me suis levée! Bon, ce matin, je me rappelle des deux et je peux les utiliser immédiatement. Je me ménage, j'apprends ce qui est très usuel. J'étudie leur écriture japonaise aussi, pas encore au point, mais faire des rangées de petites lignes devrait aider en effet. Je m'y mets!

Oh! Que je les comprends donc ceux et celles qui ont des difficultés d'apprentissage! Tellement.

Alors, aujourd'hui, petites lignes et apprentissage de mon troisième mot. Et puis écoute des petits films d'animation japonais suggérés par Éphémère. C'est agréable et ça fait aussi partie de le culture. J'ai aussi trouvé des vidéos d'apprentissage du japonais. Mais je ne veux pas me disperser trop. Demain, je vais à une rencontre qui présente un voyage au Japon. Parce que là, le goût de visiter ce fabuleux pays dont j'essaie d'apprendre la langue est en train de se développer!

Une femme libre a dit...

la culture

Gen a dit...

Pour apprendre les hiragana, il faut définitivement les écrire, sinon les symboles donnent l'impression de tous se ressembler.

Une fois qu'on les dessine, on commence à leur donner des noms dans notre tête et là on peut les reconnaître. Par exemple, ma mémoire se souvient que : le "mi", c'est celui qui ressemble à un z avec une barre dedans, le "shi" c'est comme un l avec une longue patte, le "i" c'est deux ptites barres qui flottent une à côté de l'autre, etc! ;)

Le plus dur au début avec les hiraganas, c'est de faire comprendre à notre cerveau que un symbole égale deux (ou plus) lettres, puisque chaque symbole est un son. À la longue, ça se place.

Et c'est alors qu'on vous présente les kanjis (idéogramme). Et là vous avez droit à un nouveau phénomène : il n'y a aucune connexion entre le symbole, le son et la signification. Ce qui fait que des fois vous savez ce qu'un kanji veut dire, mais vous ne savez plus comment il se prononce. Ou alors vous vous souvenez du son qu'il fait, mais pas de ce qu'il veut dire. Ou, le plus frustrant, vous connaissez le sens, vous connaissez le son, mais vous savez ben pu comment ça s'écrit! lolol!

Bref, apprendre le japonais, je dis souvent que c'est comme apprendre deux langues en même temps : celle qu'on parle et celle qu'on écrit!

Une femme libre a dit...

En tout cas, il travaille mon cerveau Gen! Gymnastique acrobatique. Les hiraganas, je fais comme tu dis et j'en écris des lignes comme suggéré par Pierre et ça commence à rentrer, très très lentement. Cette langue m'apprend aussi la patience. Je travaille donc à plusieurs niveaux!

Les kanjis, je ne sais pas si on doit apprendre ça aussi. Je suppose que oui. Ouf! C'est si dur que ça? Bon, du calme, je prendrai des années pour apprendre c'est tout. Qu'est-ce qui presse tant que ça? ;o)

J'ai bien l'impression que je ferai plusieurs fois le niveau un et il n'y a rien de grave là-dedans. L'important, c'est d'apprendre, la vitesse, je m'en fous!

C'est certain que ça doit t'aider à écrire tes livres de connaître la langue de tes personnages. La langue et la culture, c'est intimement lié.