lundi 18 juillet 2016

Espoir, forme, soleil, été

Ma plus jeune est revenue. Je lui répète qu'elle est chez moi et d'autres ont dû lui dire aussi, parce qu'elle ne m'astine plus là-dessus. Et c'est clairement dit que sans recherche d'emploi, elle doit habiter ailleurs. Je n'ai pas mis d'ultimatum et de date précise là-dessus et je ne veux pas en mettre pour l'instant. 

Une de ses amies de la résidence Soleil qui travaillait avec elle avant qu'elle soit mise à la porte était là hier et on a discuté. Il y en a du travail et elle est soufflée que ma fille ne veuille plus chercher. Autant que moi. En fait, elle était totalement de mon bord et ma fille avait peu d'arguments à nous opposer. 

Mon autre fille va venir faire de l'aquajogging ce matin. Je ne paie plus pour elle. Déjà que je paie tout le voyage à Québec et que ça va coûter cher, l'opéra, l'hôtel, le transport, les musées et surtout les restaurants. Je l'ai offert, j'assume. Et je vais en profiter évidemment. Parce que je le veux.

Elle ne se sépare plus pour le moment. Je n'ai pas demandé de détails et je n'en veux pas non plus. J'en ai marre de leur vie de couple merdique et de leurs chicanes continuelles.  Je n'aime plus son chum (bon, ça dépend des jours, là, je suis comme fâchée contre lui) et je pense que ce serait une excellente idée qu'ils ne soient plus ensemble et qu'elle soit dans un appartement plus ou moins supervisé à prix modique comme celui proposé par  Pur Bonheur. Elle ne livrerait pas de journaux la nuit, aurait une vie diurne  et pourrait sortir le soir, elle qui aime tant la culture. Vais-je lui dire tout ça? Si on me le demande seulement. Les belle-mères doivent se mêler de leurs affaires. Les mères aussi. 

J'ai un nouveau jumelage de jumeaux (jumelage de jumeaux, héhé, ça sonne drôle!). Des garçons encore, grands prématurés de sept semaines. Le papa est retourné au travail et c'est évidemment dur de se retrouver seule avec deux petits prématurés demandants. En tout cas, ça hurlait quand j'ai pris contact au téléphone! Je les vois jeudi. 

Je vais mieux. Beaucoup mieux et ça va rester comme ça ou mieux encore. 

Non, Zoreilles, je n'ai pas oublié l'exercice de ton coach. J'ai commencé à y penser. 

Hier, j'ai passé la journée avec ma mère. Son chum ne venait pas la voir. On a pris l'autobus et le métro pour aller en ville. Toute une aventure avec une personne de 90 ans. On a magasiné aussi. Pour elle. Elle a toujours aimé magasiner ma mère. J'étais contente de lui faire plaisir. Le soir, mon frère venait la chercher pour souper chez lui au bord de sa piscine. Elle est en forme ma mère. Bien des jeunesses qui auraient de la misère avec une journée si chargée.  

15 commentaires:

Nanou La Terre a dit...

Femme Libre,
c'est bon tout ça, continue dans tes démarches à te ré-approprier ta vie. Et oui, effectivement, tu as raison, le moins de détails possible, le mieux c'est pour nous!

Wow, ta maman est vraiment en force. C'est une chance et une bénédiction d'être dans cette forme à son âge! C'est ce qu'on aimerait tous je crois; vivre vieux, en santé et avec toute sa conscience.

Une femme libre a dit...

Et chez soi aussi, dans son environnement familier.

Zoreilles a dit...

C'est bon, tu spécifies que tu n'oublies pas l'exercice de mon coach! Difficile à faire, hein?

Quand ton monde se porte pas trop mal, c'est la même chose pour toi et même au-delà, comme présentement, on dirait que tu pètes le feu! Ton entourage, c'est ton baromètre. Parfait! Mais le danger, c'est que lorsqu'ils iront moins bien... Je me reconnais là-dedans. Je n'ai pas de leçon à donner à personne mais quand je te parlais de mon coach de l'époque et de cet exercice qui a surtout servi à me démontrer combien il est facile de se fuir en s'occupant des autres, j'insiste sur l'importance de nommer le plus souvent possible, régulièrement, et par écrit pour que ce soit bien clair, ce que tu aimes, ce que tu vas mettre en place, ce dont tu as envie, ce qui te fait plaisir.

Ta maman est en forme, en santé pour son âge et pleine de ressources. La pomme que tu es n'est pas tombée loin du pommier!

Michèle a dit...

Je ne me souviens pas d'avoir lu sur cet exercice - Vous pouvez partager ? :)

Une femme libre a dit...

Zoreilles,
Je pense que tu as raison car ça va moins bien aujourd'hui.

Michèle,
Oui, je vais partager l'exercice (peut-être pas non plus, si je ne suis pas à l'aise si c'est trop intime) mais là, je ne fais qu'y songer sans vraiment passer "à l'action". C'est pourtant la base, savoir ce qu'on veut dans la vie, pour soi, sans les autres.

mijo a dit...

Hier ça allait, aujourd'hui c'est moins bien mais que sera demain ?
En tous cas, je pense souvent à toi avec ton "un jour à la fois".

Nanou La Terre a dit...

Zoreille,
c'est bon ce petit exercice!
Je fais quelque chose qui ressemble un peu à ça; pour le temps que je consacre à ma maman chaque jour, je dois consacrer le même nombre de temps pour moi que je j'applique obligatoirement en faisant des choses pour moi, des choses que j'aime. Et pour mon fils, je faisais la même chose.

unautreprof a dit...

oh, d'autres bébés!

Pierre Forest a dit...

On dirait qu'il y en toujours une sorte de combat en toi entre ton coeur et ta tête. Ton coeur te fait voler au secour de tes enfants dès qu'ils ont des difficultés et au fond, tu te sens sans doute utile quand elles ont besoin de toi. Ca donne alors un sens à ta vie qui est conforme à ta nature protectrice. D'un autre côté, ta tête te dit qu'elles devraient être autonomes, indépendantes, assumant leur vie d'adulte et ça te désespère quand elles n'agissent pas comme toi tu le ferais si tu étais à leur place et ça te mets en colère quand tu sens qu'elles abusent de la situation. Donc, quand elles ont besoin de toi, ça te fait du bien, mais pas trop longtemps et assez rapidement tu vas chercher à les repousser en te disant que boswelle, il faut bien qu'elles assument leurs choix et les conséquences de leurs choix. Les enfants apprennent très jeunes à identifier et exploiter nos faiblesses. C'est le syndrome du yoyo. Quand il est en bas, tu fais un geste pour le remonter et dès qu'il remonte, tu le renvoies en bas.


UnAutreProf, en passant, le chalet sur Facebook, c'est Nanou qui le loue.

Une femme libre a dit...

Mijo,

Et aujourd'hui, c'est entre les deux! Moi aussi, je pense souvent à toi et à tes amours!

Une femme libre a dit...

Nanou,

Tout ce qui nous nous fait du bien est un bon exercice. Lâche pas!

Une femme libre a dit...

Un autre prof,

Je les rencontre demain ces nouveaux bébés et j'ai bien hâte. C'est la maman qui n'était pas disponible avant. Ils ont plein de rendez-vous médicaux et elle consulte aussi un ostéopathe. Comme ils sont de grands prématurés, je ne sais pas trop à quoi m'attendre. On verra tout ça demain.

Une femme libre a dit...

Pierre Forest,

Je l'ai souvent dit mais je le répète: tu aurais dû faire psychologue! Tu fais souvent de si fines et justes analyses. Imagées en plus: le yoyo qui descend et remonte. Brillant!

Pur bonheur a dit...

Ta mère est vraiment en forme!! Tu dois avoir hérité de ses bons gènes. Pour ta fille, tu fais bien de l'obliger à se trouver du travail, sinon elle ne bougera pas. Il doit y avoir quelque part, un job pour elle c'est sûr!! Ne serait-ce que faire des hots-dogs! C'est sûr que le fait de ne pas savoir compter aide pas, mais elle est pas obligé de gérer la caisse...

Une femme libre a dit...

Pur Bonheur,

Elle a été appelée pour une entrevue dans une résidence dans laquelle travaille la maman d'une des ses amies. Cette maman avait laissé le cv de ma fille à ses employeurs. On se croise les doigts!