mercredi 22 octobre 2008

Colère

Non, mais c'est quoi ça d'aller bousiller une jeune vie si bien partie et celle d'un petit être qui n'a rien demandé en plus? C'est quoi cet irréalisme frappant et juvénile. Quand on pense qu'on peut s'acheter un condo à Laval avec un petit salaire au noir de laveur de vaisselle pour lui et un petit emploi à temps partiel, parce qu'à temps plein c'est bien trop fatigant, au IGA, pour elle. Quand on pense qu'on attendra la naissance du bébé pour retourner aux études à temps plein (facile facile d'étudier avec un bébé!), quand on dit que ce bébé-là, ce sera un garçon parce que c'est ça qu'on veut tous les deux, quand le père de vingt ans qui ne se peut plus de joie en parle à tout son entourage et que du même souffle il dit à ma fille qu'ils devraient déménager parce qu'il y a encore des gens qui le cherchent pour des dettes. Quelles dettes? Ça je ne le saurai pas mais il s'est quand même fait casser la gueule il y a un mois. Quartier dangereux, Outremont? Semblerait que oui dans son cas. Comment une petite fille si intelligente, elle a eu une dérogation cette petite, en avance sur tout, elle a fait sa maternelle en anglais et est devenue parfaitement bilingue, elle a réussi son secondaire sans jamais ouvrir un livre, je les revendais comme neufs ses livres, comment une ado de dix-sept ans avec son potentiel peut-elle faire une telle bêtise? Elle prend la pilule depuis ses 14 ans, pourquoi donc a-t-elle arrêté? Jusqu'ici, je pensais qu'elle se ferait avorter, mais là, semblerait que non, on est allées au Costco hier, grosses provisions pour elle et le jeune homme, cadeau de maman, livré à la porte, beau quartier, superbe même, mais elle n'a pas voulu que j'entre. Je comprends, je suis comme ça aussi. Je suis restée calme, imperturbable, je lui ai répété que je respecterais sa décision, je devrais dire que je respecte car c'est sûr à 95% qu'elle le garde, dit-elle, je lui ai dit aussi, répété plutôt pour que ce soit bien clair, que je ne m'impliquerais pas auprès de l'enfant, comme grand-mère visiteuse de temps en temps oui, pas comme gardienne, son enfant, c'est sa responsabilité à elle. "Mais pourquoi tout le monde me dit ça? Allez-vous bien me laisser tranquille? Me prenez-vous pour une incapable?" Aujourd'hui, elle allait au clsc rencontrer une travailleuse sociale, elle voulait que j'aille avec elle. J'ai refusé. Ça semble cruel. C'est réaliste. Dix-sept ans vient d'entrer dans le monde des grands. Si elle ne peut pas aller voir une travailleuse sociale seule, comment pourra-t-elle élever un enfant seule et prendre seule toutes les responsabilités qui vont avec? Elle va encore voir un pédodontiste, Dix-sept ans presque dix-huit, et elle refuse d'en changer pour un dentiste pour adulte. Elle doit bien être sa plus vieille cliente et je l'accompagne encore et l'attend comme une toute petite qu'elle est encore et la réconforte. Comment une enfant peut-elle s'occuper d'un autre enfant? Il est encore temps de changer d'idée. Je souhaite vraiment qu'elle le fasse.

24 commentaires:

Anonyme a dit...

Un texte d'une seule traite. Sans paragraphe ... Je vois quasiment la colère qui gronde en dessous... J'ai travaillé bénévolement à Grossesse-Secours pendant des années. Les raisons pour garder un bébé quand c'est contraire à la "raison" sont multiples et pas souvent "raisonnables". Bon courage ... Reveuse

Anonyme a dit...

Vous pouvez respecter son choix, tout en lui conseillant autre chose ... Elle a p-e besoin d'être ramenée sur terre.

Anonyme a dit...

Bravo pour votre texte. C'est exactement ce que j'aurais voulu vous écrire quand vous avez annoncé la "nouvelle". Je trouve inconcevable qu'on mette un enfant au monde quand on a 18 ans. Est-il nécessaire d'imposer à un être innoncent nos "trips"ou lubies du moment? Mais c'est quoi cette idée de croire que tout est facile? Merde (s'cusez)!!! Faut croire que c'est le genre de personne qui aime le "trouble" et pour qui une vie "ordinaire" est synonyme d'ennui. Ça me choque aussi de voir qu'elle n'a pas su profiter de la chance qu'elle avait d'avoir une mère qui valorise l'instruction. De la chance qu'elle a eu de se trouver sur votre chemin! Ouf, ça fait du bien de sortir le "méchant" n'est-ce pas? Que dire d'autre que j'aime bien sentir que vous vous protégez en verbalisant vos limites.

Lud. a dit...

J'attendais cette réaction qui n'allait pas tarder à venir. Je reconnais en vous la bonne mère que vous êtes... et qui, comme toutes les bonnes mères, vous êtes incapable de laisser aller votre fille vers la dérive qui vient avec une première grossesse prématurée. Votre réaction est vraie et saine. Je comprends votre désaroi... mais comme vous semblez si bien décidée àle voir ainsi, cette responsabilité lui appartient à elle, et pas à vous. Je vous embrasse.

Solange a dit...

On a beau dire, c'est sa responsabilité. Vous dites que vous ne serez pas la gardienne de son bébé. Attendez qu'il arrive, vous aurez de la pitié pour ce petit être et ne serez pas capable de ne pas vous en occuper. C'est une situation très difficile quand on aime les enfants.

Pur bonheur a dit...

Votre réaction est saine et normale. Je me demandais comment vous faisiez pour rester si ZEN !
C'est vrai que nous les mères savons dans quoi elle s'embarque. Les nuits blanches, l'argent pour les couches, les vitamines etc. Ça coûte cher un enfant!! Ça doit vraiment être enrageant de la voir rêver et fuir la réalité, changer sa destinée à tout jamais. Elle peut encore changer d'idée, sait-on jamais...
Espérons qu'une travailleuse sociale lui explique de but en blanc ce qui va se passer.

Anonyme a dit...

Je vais relire à tête reposé parce que pour le moment, je ne suis ni d'accord avec vous. ni d'accord avec votre fille. Bon, je n'ai même pas à être d'accord ou non. Ça ne me regarde pas quand même.

Valérie-Ann a dit...

Je comprend votre rage, c'est celle d'une maman qui doit affronter une situation hors contrôle, sans conteste une bonne maman. Cependant, je dois dire que moi-même, j'ai eu des enfants désirés à partir de 24 ans et parfois depuis, il y a trois ans, je me dis que je suis trop jeune, que je suis moi-même une enfant, et je me sens perdue. Le reste du temps je suis une très bonne mère (objectivement! ;) ). Je voudrais, avec respect, vous faire part d'un texte d'une blogueuse que j'ai lu, qui m'a fait réfléchir, et qui va peut-être vous rassurer. Avoir un enfant n'est jamais facile, mais la jeunesse de votre fille peut être un atout autant qu'un problème, comme à tout âge...

Le texte (c'est les trois derniers paragraphes qui sont pertinents):
http://labellelurette.blogspot.com/2008/03/longue-prtention-doctrinale-pardonnez.html

Anonyme a dit...

En Angleterre, pour "aider" les futures très jeunes mères à prendre une décision, j'ai entendu parlé que des structures qui doivent correspondre à votre CLS donnent des poupées programmées pour réclamer à manger toutes les 4 heures, à pleurer comme un nourrisson, à langer après chaque biberon sinon le poupou continue à pleurer...
Résultats : beaucoup de ces jeunes filles après plusieurs jours passés avec ce bébé electronique décident de se faire avorter.

Anonyme a dit...

Je me disais justement la même chose que mijo : se confronter maintenant à la réalité. J'ai lu quelque part que ce type d'expérience a été effectuée ici, avec des résultats très probants : les jeunes filles comprenant rapidement qu'un enfant ce n'est pas toujours un chérubin dodu qui sourit quand on lui tapotte les fesses avec la poudre à bébé en faisant des gazouz-gazous c'est qui le ti bébé à sa maman hein, c'est qui.

Et puis Solange, je me suis fait exactement la même réflexion : si je devenais grand-papa, prématurément, je ferais quoi ? Aurais-je la force, ou la lâcheté, c'est selon, de dire non ma fille cet enfant c'est le tien moi je m'en vais jouer au golf ? Probablement pas.

Et puis, me connaissant, je prendrais le bébé et j'irais le promener en poussette dans tous les parcs bondés de belles madames qui seraient toutes charmées et séduites de voir ce jeune et si charmant grand-papa s'occuper si tendrement de ce joli poupin. À moi les nuits interminables de sexe rock-and roll, yeah !

Non mais : pas parce que je deviendrais grand-père que je cesserait d'être pervers, j'ai des principes quand même...

Anonyme a dit...

c'est vibrant... comme je vous comprends, l'une et l'autre...

Anonyme a dit...

Je vous lis en silence et pour une fois j'interviens.
Non pas que je sois pro-life, je suis surtout pro-conscience, c'est-à-dire agir en respectant ce à quoi notre/votre/la sienne de conscience peut supporter.
Ne pas le garder, ne veut pas dire avorter, parce que sincèrement je pense que c'est une décision qui doit être très dure à digérer. Surtout si elle est encline à le garder. Une autre solution est peut-être de le faire adopter pour lui permettre d'avoir une vie meilleure que celle qu'une jeune adulte de 17 ne pourrait lui offir et faire le bonheur d'un couple qui n'a pas la chance d'avoir la fertilité qui est la sienne. Cela implique aussi des souffrances, comme celle de mener à bien une grossesse "pour rien", mais c'est peut-être une alternative plus facile à écouter pour une jeune fille. Je ne sais pas, je m'interroge...
Comme d'autres ici, je pense également que malgré toute la volonté dont vous savez faire preuve, femme libre, vous ne pourrez pas résister aux demandes de garde, ni de sous. Pas si vous savez que cela va servir à ce futur petit bébé...
Allez avec elle chez la travailleuse sociale et demander à lui faire faire un 3 jours de bénévolat dans une garderie qu'elle puisse prendre contact avec la réalité, peut-être que cela l'aidera à faire un meilleure choix.
Quoiqu'il en soit, je soutiens votre coeur de mère...

Une femme libre a dit...

Je suis évidemment calmée aujourd'hui,Rêveuse. Et ma colère, je vous en ai fait part à vous, pas à elle. Bien que je n'étais pas de bonne humeur qu'elle ne soit pas encore levée à midi pour aller au clsc et que je lui ai demandé fermement de parler aussi d'avortement à la travailleuse sociale. Elle m'a rappelée en soirée, de fort bonne humeur, pour me demander si elle pouvait boire un café, si c'était dangereux pour le bébé, elle était dans un bar avec une amie, j'entendais le bruit ambiant, elle était joyeuse et ricaneuse. "Pas dangereux, mais pas recommandé." "Ok, j'en prendrai pas. Je vais prendre un Perrier avec du citron." "Et le clsc?" "Il n'y avait personne." "Comment personne?" "J'ai pas le temps de te parler. Et puis, j'ai pas du tout aimé ça ce que tu m'as dit ce midi. Pas du tout." J'ai fini par savoir à force de finesse, qu'elle avait pris un rendez-vous avec un docteur dans une clinique ordinaire. Dams un mois le rendez-vous, c'est bien tard considérant qu'on ne sait pas de combien elle est enceinte.

Elle n'accepte pas vraiment d'être ramenée sur terre, Mayieve. Elle évite ceux et celles qui s'opposent à son projet et le lui disent clairement, comme sa soeur Dix-neuf ans à laquelle elle ne veut plus parler.

Si c'était si simple, ce serait tellement facile Francine la pas fine! Mais une fois enceinte, une fois cette chose implantée, il y a les hormones qui s'en mêlent et un désir d'enfant, ça peut être extrêmement fort, dévorant et quel que soit son âge, on peut sentir qu'on peut déplacer les montagnes, et amoureuse en plus.... ouf! Je ne peux pas dire que je ne la comprends pas du tout. Il y a une part de moi qui comprend tellement.

La responsabilité lui appartient, exact, Lud. Mais saura-t-elle l'assumer? Et le gars qui est le père, on ne le connaît pas trop, comment sera-t-il avec le bébé? Parce que ma fille, en fait, je pense qu'elle va être correcte et qu'elle va bien s'en occuper, même si ça va complètement chambarder sa vie insouciante d'adolescente qui aime faire la fête.

J'espère vraiment ne pas en venir à avoir de la pitié, Solange, car ça voudrait dire que le bébé a de mauvais soins. Je ne laisserais pas un enfant quel qu'il soit être maltraité ou négligé mais ça ne veut pas dire de l'élever moi-même. Cependant, je ne crois vraiment pas que cet enfant aura de mauvais soins, pas de la part de ma fille du moins, le père, je ne le connais pas.

Pur Bonheur,je ne pense plus qu'elle va changer d'idée et une travailleuse sociale, elle n'ira même pas en voir une, elle ne se considère pas en difficulté. C'est à moi à m'adapter, à retrouver mon sens de l'humour et à redevenir Zen!

Ben là, oui, ça vous regarde un peu parce que si je publie mes histoires dans un blogue avec commentaires, c'est parce que j'en veux des commentaires, Mazsellan! ;o)

Merci, Valery-Ann. Je comprends très bien le point de vue de la jeune femme du blogue (intéressant blogue) que vous m'avez fait lire. C'est bien fatigant pour une jeune mère heureuse dans son rôle de mère et qui fait son possible de se faire tout le temps rappeler qu'elle est jeune et de se faire regarder comme une bête curieuse. N'ayez crainte, ma crise, je la fais maintenant, une fois l'enfant là, ou solidement en route (ça semble déjà le cas), je vais m'incliner et je ne ferai aucun commentaire négatif face à ma fille et son bébé. Le positivisme règnera.

Il y avait un programme de bébé-farine à la polyvalente Monseigneur-Richard, Mijo, pour les jeunes de 14 et 15 ans,filles et garçons. Les jeunes devaient porter leur bébé farine en tout temps, même à l'école, et s'en occuper. Le but était de diminuer les grossesses précoces. Semblerait que ça a marché! Malheureusement, le programme a été abandonné. On devrait le remettre en place, absolument et dans toutes les écoles.

Bon, Édouard en grand-père pervers, c'est pas trop joli ça! Je vous préfère avec votre air poupin actuel qui durera bien éternellement, vous ne croyez pas? À tout prendre, achetez-vous un chien, Voisin fait des ravages au parc à chiens!

Bonjour Hachiko. Je pense que nous finirons par nous comprendre,peut-être pas entièrement mais le mieux possible, l'une et l'autre,ma fille et moi. Question de temps et d'ouverture.

L'adoption,Pasbiengrande, mais je trouve ça merveilleux et un choix estrêmement valable et courageux. Avez-vous vu le magnifique film Juno qui a remporté des prix? Une ado de seize ans, bien dans sa peau, qui ne veut pas avorter et décide de donner son enfant en adoption? Pas un film mélodramatique du tout. C'est à voir. Cependant, ma fille désire cet enfant, elle se projette dans le futur avec lui,elle se voit en tant que mère et pour elle, tout est parfait. Cet enfant est un enfant désiré et possiblement dès la conception (pourquoi a-t-elle arrêté la pilule?).

Anonyme a dit...

Elle mourra pas d'avoir un enfant jeune, mais faut pas se leurrer elle va en baver. D'après vos écrits, tout semblait facile pour elle. Elle se sur-estime trop peut-être? Le bébé et le chum vont lui désenfler la tête assez vite.
Moi, si ma gamine enceinte m'aurait appellée d'un bar je lui aurai dis, "qui gardera ton bébé quand tu voudras sortir au bar ma joli"?
C'est une gamine et elle est pas mature cela se voit!!
Et si elle aurait tombé enceinte à 14 ans? L'auriez-vous laissez allez jusqu'au bout? Trois ans de plus.. juste 3 ans (14-17)... elle a maturé depuis?? Vouloir un enfant à cet âge n'est pas pour moi un signe de maturité. En partant!! En plus que les chances sont énormes qu'elle se ramasse assez tôt seule avec le bébé!! Come on.. faut pas rêver.. le gars restera pas. Elle se fiera sur vous le moment venu, soyez sans crainte. Etes-vous prête à payer..les couches et l'avocat!! Demandez à d'autres femmes dans votre situation..
Ne jouez pas à l'autruche en vous disant que c'est son choix! Vous pairez les frais de "son choix". Vous avez déjà commencé!

Véga

Anonyme a dit...

Ouf, elle était temps qu'elle sorte, cette colère...

Crime, je comprends tellement !!! Maintenant que j'ai des enfants, je sais, comme vous, ce qui l'attend. Et c'est loin d'être rose, de mettre sa vie sur pause, à 17 ans.

Parce que oui, elle va mettre sa vie sur pause, sa vie d'ado et de jeune adulte qu'elle ne pourra pas vivre comme les autres.

Ok, elle aura une autre vie. Comme moi. Mais je lui souhaite tellement sincèrement de ne pas regretter tout ça...

Je ne sais que vous dire d'autre. L'impuissance est terrible, car au fond, c'est ça. :(

Mes pensées vous accompagnent

Une femme libre a dit...

Quelle amertume Vega. On croirait que vous parlez d'une situation vécue personnellement. C'est le cas?

Pour ce qui est du bar,je pense tout le contraire, que Dix-sept ans en profite tant qu'elle le peut de ses sorties, surtout que maintenant il n'y a plus de fumée et qu'elle ne prend que de l'eau minérale. Avoir un enfant, ce n'est pas entrer au cloître quand même, faut pas exagérer!

Une femme libre a dit...

Une fois la décision vraiment prise, le regret n'a plus sa place, Morgane. Elle vivra sa vie à elle, celle qu'elle a choisie, pas celle des autres. Je dois faire confiance à son intelligence, car c'est une fille intelligente. La maturité, ça viendra aussi avec les responsabilités.

Anonyme a dit...

C'est ça, les bébés-farine ! Dans cette expérience, il y a même eu une jeune fille qui ne voulait pas abandonner son bébé farine : elle en était devenu "amoureuse". Inutile de dire que la jeune fille avait besoin de soins psychologiques antérieurement à cette expérience.

Anonyme a dit...

Je suis bien d'accord, mais parfois le regret s'invite sans cogner à la porte.

Non pas le vôtre, mais le sien.

Je suis désolée, j'angoisse et ne contribue en rien au débat. Je ne sais ce que je ferais dans une telle situation.

Méli a dit...

Pas simple en effet... Elle en bavera, mais elle l'aura choisit et bon, c'est mettre sa vie sur pause, mais son enfant grandira et elle pourra reprendre ses études et le reste...

On ne peut pas changer la vie des autres sans que l'autre veuille changer...

Ce qui est plate, c'est les implications pour vous qui sont presque inévitable et vous, vous ne l'avez pas choisi...

Bon courage !

cl4udie a dit...

Je ne voulais pas laisser un long commentaire dans votre espace, je me suis donc contenter de le laisser sur mon propre blogue. à vous d'aller le consulter si vous y tenez. Bonne soirée tout de même.

http://cl4udie.wordpress.com/2008/10/23/commentaire/

Anonyme a dit...

Amertume..
Cette été, la fille de mon conjoint est venu chez nous avec son mignon petit bébé de 3 mois et son chum. Elle a 21 - 22 ans et lui 18.
Elle est une très bonne fille, sens des responsabilités et tout, pas inquiète pour elle. Lui, bref, en parlons pas. Je doute beaucoup le sérieux de son engagement dans cette aventure d'une vie. Et je t'épargne les détails.
Les garçons ne matures pas vite vite de nos jours.

Faut pas se le cacher, ils en arrachent. Évincés de leur logement faute de sous.. T'as beau être hyper responsable, il y a des responsabilités qui doivent se prendre à deux et quand un parent nage à contre courant.. l'autre malgré les efforts risque de se noyer. Et qui devient le radeau d'après-vous? Bref, ils s'en ont tirés pour l'instant. Après avoir logés chez des amis, ils ont trouvé un nid.

C'est bien cute, bien beau un bébé mais il faut pas se leurrer.. la route sera cahouteuse, rempli d'embûches. La vie à ses belles surprises, mais elle ne lésine pas non plus sur les moins belles.

Avoir un enfant n'est pas fête tous les jours. Je souhaite que tout ce passe pour le mieux et que par-dessus tout, ce bébé naîtra en santé.
Savent-ils que la dynamique de leur couple va changer à la venu du bébé? Ont'ils seulement déjà vécu ensemble?

Mais, l'expérience doit bien commencer à quelque part!

Véga

Une femme libre a dit...

Je ne suis pas si inquiète pour le couple ou la fin du couple,car ma fille est loin d'être dépendante. C'est elle qui prend des cours de conduite parce que c'est plus sécure qu'un des deux ait son permis, c'est elle qui réaménage l'appartement du jeune homme (qui devient le leur), elle travaille (à temps partiel, mais elle pourrait travailler à temps plein demain matin si tel était son choix) et puis elle a un caractère de cochon, je l'ai souvent dit, alors le chum est probablement bien amoureux ou docile (je dis n'importe quoi là, en fait, je ne le sais pas -rire-).

Une femme libre a dit...

Ils n'auraient pas dû mettre à la poubelle cette expérience des bébés-farine, Édouard, comme vous le soulignez, certains jeunes en difficulté on pu être dépistés et aidés et puis, les grossesses adolescentes ont chuté. C'était une excellente idée!

Z'avez pas l'air de feeler, belle Morgane... si je peux vous être utile...

Mais non, ça ne sera pas la bannière et le chemin de croix, Méli. Je m'impliquerai comme je le jugerai bon et surtout pas motivée par le devoir ou la culpabilité. Cet enfant-là aura un brillant avenir, il/elle deviendra quelqu'un de bien, tous les espoirs sont permis.