mardi 17 février 2009

Attente

Une journée passée à attendre. Je voulais bien m'occuper à autre chose mais j'en étais tout à fait incapable. Ma fille sortait de l'hôpital aujourd'hui et j'étais la chauffeure désignée. J'avais hâte de la voir ma fille. On ne répondait pas à son pavillon à l'hôpital. J'ai appelé le chum, il lui est maintement interdit par Dix-neuf ans de me parler, elle le trouve trop bavard, mais là, je voulais savoir ce qui se passait. "Je lui ai parlé et elle va vous rappeler pour aller la chercher."

J'ai donc attendu. Finalement, elle était là, toute prête quand elle m'a finalement contactée. Belle, ce qu'elle ne croyait pas car elle n'était pas maquillée. Avec ses traits parfaits, elle est bien plus jolie sans maquillage mais de ça, je ne la convaincrai jamais. Elle était calme et tenait ses médicaments dans un petit sac blanc. J'ai écrit le nom des pilules en arrivant devant sa porte. Ce sont bien des médicaments pour traiter le trouble bipolaire, ai-je pu lire en faisant une recherche.

Maintenant qu'elle est chez elle en sécurité, je pourrais devenir productive, mais je me sens étrangement épuisée. Et pourtant, je n'ai rien fait de la journée. Je vais aller courir un peu, pour me réveiller...

Tiens, ma Quatorze ans qui rentre. Vais-je la convaincre de venir courir avec moi?

14 commentaires:

SaintePaix a dit...

Moi aussi, je vais à l'hôpital jeudi et je ressortirai avec une prescription d'anti-douleur car je vais subir une réduction mammaire. Souhaite-moi bonne chance! C'est ma soeur qui fait office de conductrice officielle... J'ai peur!
SaintePaix ;-)

Une femme libre a dit...

C'est sous anesthésie? Ça va bien aller, SaintePaix, on a des médecins compétents. Tu es entre bonnes mains. Tu vas certainement t'en sentir beaucoup mieux! C'est une bonne décision que tu as prise et qui va améliorer ta qualité de vie.

Une femme libre a dit...

C'est quand je me sens comme là, un peu survoltée, un peu anxieuse, pas trop bien dans ma peau, c'est quand je suis comme ça que j'ai le plus envie de boire et de trop manger aussi. Mon petit verre de vin ne me suffit plus alors. Le bon côté, c'est que je sais maintenant identifier ces instants de crise. Je me suis resservie un autre demi-verre et puis j'ai rangé la bouteille. Et puis, je ne mangerai pas plus non plus. Ouf! Je suis fière de moi. Il n'y a pas que ma fille qui me met dans cet état. La décision d'acheter le condo ou pas. La maison toujours pas vendue. La petiote enceinte qui devient de plus en plus enceinte, le bébé qui s'en vient donc, avec toute sa concrétude dans les bras d'une adolescente. Tous ces éléments créent un état de stress qui frise parfois la panique. Et la solitude pour prendre la décision. Mon conseiller financier qui en me disant d'être très prudente, freine mon élan. Pas d'une grande aide. Hier, je suis allée revoir le condo convoité après le rendez-vous à l'hôpital avec mon amie. Elle a bien aimé. Celui qui m'intéressait est déjà vendu. Il ya en a un autre... plus cher. Ne reculant devant rien, je suis allée en visiter d'autres, seule. J'en suis ressortie mélangée. Et aujourd'hui, je suis comme paralysée. Pas si bien dans ma peau. Je me sens bipolaire comme ma fille. Je le suis peut-être. On l'est peut-être tous et toutes un peu.

Mamzell_McJ a dit...

yes yes yes.... de la course

attention on devient accroc... comme au yoga :-)

Anonyme a dit...

J'allais dire : normal cette fatigue, c'est le stress et l'adrénaline qui tombe - mais à lire votre commentaire, je me ravise : des facteurs de stress, vous en avez encore énormément. C'est un peu inquiétant ce que vous écrivez là. Ne pourriez vous pas trouver le moyen de décrocher un peu l'espace de deux ou trois jours, question de vous refaire une santé? Un weekend dans une petite auberge ou quelque chose du genre?

Anonyme a dit...

Alors, êtes-vous aller courir ?
Je cours depuis un an 1/2. ça fait un bien fou.
Quand j'ai des soucis, ils viennent courir avec moi. J'en laisse certains sur place, d'autes me dépassent et s'échappent. Quant à ceux qui restent, je les affronte mieux au retour. Pareil quand je reviens d'un cours de Pilates.

Anonyme a dit...

Je serais probablement très fébrile intérieurement à votre place. Le stress donne des symptômes physiques réels...

Il est parfois difficile de ne pas se laisser absorber par lui, mais d'en être consciente vous aidera à ne pas vous laisser submerger...

Je pense qu'un demi-verre de vin n'est pas plus pire qu'un calmant... Ce que beaucoup de gens prennent pour gérer leur stress!!! ;-)

Méli a dit...

Bonne chance à votre fille, le fait d'être diagnostiquée, d'avoir des médicaments adaptés, va probablement beaucoup l'aider dans la poursuite de sa vie... Pour les autres stresseurs, je comprends, dites-vous, une chose à la fois, pas tellement le choix de toutes façons... xoxo

Solange a dit...

Je ne sais pas si la course vous fera du bien, mais ça vous changera sûrement les idées.

Une femme libre a dit...

Non, finalement, je n'ai pas couru, mais ce matin, à l'aquaforme avec mon entraîneure tortionnaire préférée, je me suis dépensée et évidemment, je me sens mieux. Mais fragile un peu. Partir quelques jours? Pas impossible mais difficile car je veux mettre la maison en vente et il faut bien que je m'en occupe.

Ce soir, ma Quatorze ans a été bien chicanée par sa prof d'anglais qui a refusé que je la paie. Quatorze ans était ébranlée, tellement pas habituée à être verbalement bousculée comme ça, tout le monde prend toujours en compte ses problèmes d'apprentissage, mais la prof d'anglais, elle, pense que Quatorze ans pourrait faire plus d'efforts et qu'ils ont le dos large, ses problèmes d'attention. Je leur ai laissé régler ça entre elles, sans m'en mêler. Elles se parlent au téléphone en ce moment.

Un demi-verre de vin, ce n'est pas pire qu'un calmant, en effet! ;o)

C'est bien que ma Dix-neuf ans soit traitée, ce serait encore mieux si elle avait un régime de vie plus sain. Mais... une chose à la fois.

Anonyme a dit...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Nanou La Terre a dit...

J'imagine votre fille avec son petit sac....

Çà me touche beaucoup ce que vous vivez toutes les deux. Parfaitement légitime de se sentir fatiguée après de telles émotions.

Alors, vous avez le diagnostique...

Vous faites et continuerez de faire ce que vous pouvez. Alors, un jour à la fois.

Tendresse et bon courage

herbert a dit...

Comme tu exprimes bien tes sentiments.
Tu le fais avec une telle franchise que j'en suis ému.
J'espère que l'émotion traverse l'atlantique.
Parce que , avec tous ces naufrages qu'il faut esquiver, ces vies qu'il faut sortir du danger de craindre et de désespérer.
Cet espoir de n'être jamais seul, quand on a besoin d'être à côté de quelqu'un...
Je t'embrasse.

Anonyme a dit...

C'est bien de la savoir en sécurité et sous médications!