jeudi 30 juillet 2009

Les autres

Si nous avions passé plus de temps à parler de nous au lieu de parler des autres, peut-être serions-nous encore ensemble.

11 commentaires:

Pierre F. a dit...

Bonjour FemmeLibre,

Parler des autres, en couple, demande moins d'implication émotionnelle, ce n'est pas menaçant. Ça peut aussi avoir un effet positif, dans le sens où, le couple, côte à côté, on observe et juge d'une situation externe en parlant des autres.

Sauf que si le malaise est dans le couple, ça n'arrange pas les choses.

"Il faut qu'on se parle", pour beaucoup d'hommes, pour moi en tout cas, n'annonce généralement pas quelque chose d'agréable quand leur conjointe les aborde ainsi.

Je l'interprète presque toujours comme le préambule à une discussion où on ne sera pas d'accord et où on sera face à face à négocier, plutôt que côte à côte à chercher une solution. Au terme de ces discussions, on est rarement plus unis et plus amoureux, d'autant plus que lors de ces discussions, ma blonde tient surtout à me parler de moi plutôt que d'elle-même.

C'est un terrain miné.

Je pense aux conseils de Jacques Salomé sur l'hygiène de la relation qui repose notamment sur "Parler de soi et non de l'autre".

Mamzell_McJ a dit...

oupssss... un fion !

Anonyme a dit...

Je crois qu'il faut tout simplement accepter ce qui arrive, sans analyser sur ce qui aurait pu marcher. Croyez moi, par expérience, je peux vous garantir que c'est la meilleure chose à faire.

Tout simplement tourner la page et s'ouvrir à autre chose...

Pur bonheur a dit...

'Short and sweet' mais plein de bon sens.

Anonyme a dit...

Moi, ce qui m'inquiète, c'est surtout que femme libre n'arrive pas à passer à autre chose.

Il y a de ces destins qui se croisent et qui s'éloignent par la suite, la vie est ainsi faite.

Le bonheur ne repose pas que sur la présence de l'un et le drame sur son absence.

Gigi

97 a dit...

Parfois parler des autres, c'est déjà une manière de parler de soi...

Une femme libre a dit...

"Il faut qu'on se parle", ce n'est pas trop mon trip, Pierre F. En fait, je me sens tout à fait femme et je n'ai pas de problème de genre, mais quand je lis des livres sur le couple (et je continue d'en lire, j'en reparlerai), j'ai souvent le comportement décrit comme "masculin". C'est assez curieux. Parler des autres, c'est en effet moins menaçant que de parler de soi. On a beaucoup parlé de nos ex, vraiment beaucoup et comme on a du vécu, on n'est plus des prime jeunesses, on en a eu des ex, alors ça a pris de notre temps, beaucoup de notre temps...

Juliette, euh...? Comprends pas.

Anonyme et Gigi, je ne suis pas d'accord. Je ne m'accroche pas, je réfléchis à la situation. Je n'ai plus d'espoir que ça marche amoureusement entre monsieur Relation et moi, j'ai cependant des espoirs d'amitié éventuellement, car il est une personne de grande valeur que j'aimerais garder dans ma vie. Le fait que je m'interroge sur ce qui s'est passé est sain. Il y avait tant de points communs et d'attraction puissante (bon, pas partagée, l'attraction puisssante, je le sais maintenant). C'est la première personne dont je tombe amoureuse depuis sept ans. C'est important. Passer à autre chose trop rapidement, ce ne serait pas une bonne idée. Chaque chose en son temps.

Héhé! Mes commentaires au billet sont moins "short and sweet", Pur Bonheur.

97, parler de autres, c'est aussi une manière d'éviter de parler de soi.

Solange a dit...

Il y a des gens qui passent leur vie à s'expliquer et ne parviennent pas à s'entendre. L'amour c'est pas ça. Je viens de lire que vous parliez de vos ex, je ne suis pas certaine que ça prédispose. Maintenant vaut mieux passer à autre chose.

Une femme libre a dit...

@Solange.Non, ça ne prédispose certainement pas. Je le saurai pour la prochaine fois! ;o)

Mademoiselle Bis a dit...

Ah, les «si»!

Il y a un temps pour tout, même pour ces fameux «si». Car parfois, oui, on peut tirer des leçons et en faire profiter quelqu'un d'autre. Pas tout le temps, mais des fois.

Mais pas trop longtemps, les «si», quand même, hein?

Une femme libre a dit...

Héhé! Ne vous inquiétez pas, mademoiselle Bis, les "si" tirent à leur fin!