jeudi 5 novembre 2009

Rejet

On devait dîner ensemble après le Costco. Et voilà que je ne pouvais plus l'endurer mais que je n'étais pas capable de le lui dire. Ça se dit? J'ai prétexté la fatigue et que j'avais beaucoup de choses à faire et me voilà chez moi. Clairement déprimée cette fois. Yoga à dix-huit heures. J'y serai.

6 commentaires:

Quelqu'une a dit...

Je ne sais pas si ça se dit sans blesser l'autre...je suis du même genre.

J'aurais inventé une excuse de peur de blesser.

J'ai quelques fois dit le fond de ma pensée et on m'a reproché d'être trop directe...maintenant je fais attention.

Malgré qu'on dit encore de moi que je ne passe pas 4 chemins pour dire ce que je pense.

Anonyme a dit...

Je crois que votre façon de gérer la situation était adéquate dans la situation.

Bon yoga, prenez soin de vous.

Cath a dit...

C'est pas facile de dire la vérité si elle peut blesser... Pourtant si on se met dans la situation inverse, c'est très dur d'entendre une excuse "arrangée" quand on a le sentiment qu'il y a quelque chose de plus grave...

Dures, ces relations humaines ! Mais si bien aussi !

J'espère que le yoga vous aura fait du bien.

Bonne journée

Cath

Une femme libre a dit...

Quelqu'une, Mazsellan et Cath, merci pour vos commentaires. Je vous réponds dans un nouveau billet.

Anonyme a dit...

(je n'ai pas osé répondre au billet précédent, trop de commentaires :)

J'ai un Amoureux qui est différent de moi : pas de mensonge-compromis devant l'autre. Sans être impoli ou moralisateur, lorsqu'il y a un malaise, il est incapable de gérer ça autrement qu'avec la franchise. Ça fait mal sur le coup, c'est fini après.

Je commence à prendre exemple sur lui et ça m'évite les situations désagréables, les amitiés qui siphonnent le jus, les petits mensonges qui pèsent. Parfois le mensonge peut être compassion, mais parfois c'est seulement une fuite en avant, comme c'est le cas ici, je crois. C'est là que la franchise devient utile (mais Dieu que c'est difficile parfois !)

Une femme libre a dit...

En fait, si je lui exposais les événements comme je les ai vécus, chère Rouge, sa vision à lui serait bien différente, je le sais et je le sais encore davantage avec du calme et du recul. Je me suis défâchée toute seule et c'est bien car il avait peu à voir dans ma colère. J'aurais dû lui dire que je ne voulais pas y aller au Costco et lui proposer autre chose tout simplement. Il n'aurait pas protesté et on aurait passé d'agréables moments. Dans de bonnes dispositions, il ne m'éverve pas. Alors,il n'y a rien à mettre au point entre nous deux, seulement avec moi-même! Ne pas faire ce qui ne me tente pas pour faire plaisir à l'autre. Ça se retournera inévitablement contre lui! Mais peut-être bien que je vais le lui expliquer, un peu, sans l'attaquer aucunement, car il n'a pas vraiment de torts, sauf d'être lui-même. Je le savais fort bien qu'il parlait beaucoup, je l'ai su dès la première rencontre.