mercredi 12 janvier 2011

Un peu de tout

Je prends deux semaines entières pour mon premier livre du défi. Ça part mal? Que non, que non. J'en lirai deux la semaine suivante, j'en ai des tout petits, tout courts, tout mignons sur ma liste ou déjà dans ma bibliothèque, ils serviront à ça.

Je suis occupée à être malade. Une extraction dentaire, c'est la porte d'entrée aux microbes. Moi qui n'attrappe jamais rien, me voilà avec un rhume-grippe désagréable (il y en a des agréables?). Je suis malgré cela allée en personne (Fille est venue me chercher avec MA voiture, héhé!) signer hier soir l'endossement d'un super-logement pour Vingt ans. Elle en aura l'accès dès samedi. Refait à neuf, avec électros de luxe neufs également. Cher. Elle va habiter avec une compagne de classe qui est du même âge et qui travaille à temps plein en plus d'étudier à temps plein et qui va donc payer sa part de loyer toute seule. Il y a des jeunes courageux.

Je suis ambivalente. Je l'aide beaucoup ma fille. Je lui avais promis de l'aider à payer un logement jusqu'à la fin des études, soit jusqu'en juillet prochain. Une promesse est une promesse. Je croyais alors qu'elle se trouverait un appartement pour Petit-fils et pour elle. C'est changé. Petit-fils partagera sa chambre dans le 4 et demi, étant donné que l'autre jeune fille prendra l'autre chambre. C'est correct. Ce qui me chicoterait, ce serait qu'elle ne le voit presque plus, son enfant. Si je l'aide tant, c'est beaucoup à cause de lui, pour qu'il ait une belle enfance, un bon départ dans la vie. Sinon, je la laisserais se démerder. Je peux faire ça, je l'ai fait pour mon autre fille. Trop aider peut nuire, je suis consciente de ça.

Mettons que cette fois, la limite de juillet prochain en est une réelle. Bien que... je suis responsable du paiement de ce cher logement pour dix-huit mois. C'était ça ou bien on ne le leur louait pas.

J'ai bien fait, j'ai bien fait, j'ai bien fait. C'est ce que je me répète inlassablement. Pour m'en convaincre et puis parce que c'est fait.

Et puis, il y a la petite amie de Seize ans, celle qui vient d'une famille de huit enfants. Toute sa classe s'en va en voyage d'études en Europe. Ils doivent payer cinq cent dollars et vendre du chocolat. La famille de la petite n'a pas l'argent. Elle n'ira pas. Je trouve ça inacceptable. Je vais contacter le prof pour vérifier que c'est bien vrai et j'ai décidé de fournir l'argent si nécessaire, sans que personne ne le sache (sauf vous, héhé!). Ça me choque des situations comme ça. Pas sa faute à elle si sa famille n'arrête pas de faire des enfants.

Addendum: J'ai décidé de changer un peu ma dernière phrase, qui n'exprime probablement pas clairement ma pensée. Ce qui me choque, ce n'est pas qu'une famille fasse plusieurs enfants, ce qui me choque, c'est que les enfants trop nombreux de cette famille n'aient pas le minimum vital. Je suis peinée pour ces enfants, soyons clairs. Ce n'est pas leur faute. Je ne suis pas peinée pour tous les enfants de famille nombreuse, bazouelle! C'est vivant, joyeux et formateur une famille nombreuse où chacun peut s'épanouir en ayant ce qu'il lui faut matériellement et affectivement, sans être gâté pour autant.

Il n'y a rien d'hautain dans ma dernière phrase. C'est une phrase de compassion pour les enfants dans la misère.

Alors, je fais ce rajout: Pas sa faute à elle si sa famille n'arrête pas de faire des enfants sans pouvoir s'en occuper convenablement.

36 commentaires:

Anonyme a dit...

J'ai bien bien bien hâte de voir vos prochains choix livresques... En attendant, soignez-vous bien.
Paul Laurendeau

Une femme libre a dit...

@Ysengrimus
Mon premier critère sera: un livre court! Pas un choix intellectuel, je sais bien, mais c'est comme ça. Moi qui me vantais de lire si rapidement, je suis une vraie tortue et je compte les pages. C'est aussi que je veux me discipliner, aller jusqu'au bout que ça me tente ou pas. Je lirai un de vos livres, je vous l'ai promis, mais pas la semaine prochaine, c'est certain.

La Mère Michèle a dit...

Je grince un peu à la dernière phrase de ce billet. Ma fille qui fait PEI n'ira pas en Europe non plus. Je ne considère pas qu'elle en souffrira pour la vie. Il est des choses qui peuvent se faire plus tard sans grand dommage....

Une femme libre a dit...

@La mère Michèle

La petite en question est dans une classe spéciale pour enfants en très grand trouble d'apprentissage. Elle n'a pas terminé un primaire à dix-sept ans. Si elle se trouve un travail un jour, ce sera au salaire minimum. Elle ne pourra jamais s'en payer de voyages. Un voyage en Europe à cinq cent dollars pour deux semaines, tout compris, même les billets d'avion, c'est donné. Votre fille pourrait se le payer elle-même avec son travail d'étudiante. L'enfant dont je parle, elle ne peut pas trouver d'emploi, trop démunie. Elle n'a pas de manteau d'hiver non plus, ma fille lui en a prêté un et sa mère est enceinte d'un neuvième enfant. Elle adorerait faire partie du voyage. Je ne pense vraiment pas que nous parlions de la même situation.

Anonyme a dit...

Vous m'épaterez toujours !
Courage pour votre défi, nous sommes nombreuses à vous suivre hé hé.

Une femme libre a dit...

Vous m'en voyez ravie!

Marico Renaud a dit...

D'accord sur toute la ligne. Moi aussi, je me sens une responsabilité face à mes petits-enfants et je brasse leur mère quand ça me semble important. Je l'aide aussi...
Concernant l'amie de Seize ans, je ferais exactement la même chose. À son âge, ça pourrait faire une réelle différence!
Donner oui, parce qu'on décide de le faire et en se servant de son jugement!
Bonne journée et bonne récupération!

herbert a dit...

Bonsoir, Femme libre.
C'est à la fois de l'arithmétique , de l'humanitaire et de l'amour.
On mélange tout ça ...
C'est délicieux.
Et je t'embrasse.

Petite Fadette a dit...

Vous accepteriez de payer ce voyage pour cette jeune fille? Avoir les sous, je ferai exactement la même chose que vous dans les mêmes conditions.

J'aimerais intensément aider une famille d'ici. Mais laquelle? Directement. Dans le genre cuisiner deux plats de lasagne, un pour moi, un autre pour eux. Ici, les gens dans le besoin, il y en a, oui, mais moins qu'à Montréal. Et que d'orgueil! Alors ils sont difficiles à trouver.

Fc a dit...

vous êtes extraordinaire... dans le sens loin de l'ordinaire.

Votre lucidité me touche.

Pour ce qui est du défi... 1 an c'est long. Très long.

Valéry a dit...

Ouais moi je trouve que ceci est un très beau geste de votre part Femme libre et avoir les sous, je ferais pareil... :-) Le seul truc qui me titille c'est la dernière phrase... ;-) lol Ayant moi-même six enfants, disons qu'il est sûr que je ne peux pas leur donner autant à chacun que si j'en avais un ou deux mais en même temps, je n'y suis jamais allée en Europe moi ado, même si mes parents avaient les sous, et ça ne m'a pas tuée... ;-)

On a quand même pas mal élevé les standards de bien-être financier de nos enfants depuis une génération... :-S Je trouve que les enfants sont souvent trop gâtés et qu'ils n'apprennent ainsi pas la valeur de ce qu'on leur donne et à l'apprécier... :-o

Une femme libre a dit...

Je viens de parler au professeur, Marico et les papiers sont déjà partis. Ils sont subventionnés, c'est pour ça que le voyage peut se faire à un prix aussi bas, c'est seulement 350$ plus la vente de chocolats. C'est trop tard pour la jeune fille. Il était surpris, m'a dit qu'elle ne démontrait aucun intérêt pour le projet depuis le début. C'est de la fierté tout simplement. Gênant de dire que ses parents n'ont pas le cinquante dollars par mois nécessaire au projet. Une autre moins démunie aurait pu se trouver un job et ramasser son argent. Pour celle-ci, pas évident du tout. Elle ne sait pas vraiment lire... gros handicap.

Une femme libre a dit...

Oui, c'est un mélange, Herbert! ;o)

On donne bien à centraide sans trop savoir où ça va, Petite fadette. Là, l'argent aurait vraiment servi et personne n'en aurait rien su, excepté le prof.

Un an c'est long et si court en même temps, FC!

Une femme libre a dit...

Valery,
Ne pas aller en Europe à l'adolescence ce n'est pas un drame,non, mais cette fille-là, elle risque de ne jamais pouvoir y aller de sa vie et là, elle avait la chance de le faire pour presque rien. C'est cher la Belgique (ils vont là visiter des ateliers de travail,super beau projet!), elle ne pourra pas se la payer avec ses petites jobines pas trop payantes pour analphabète. Ce n'est pas qu'elle ne puisse pas aller en Europe à l'adolescence qui me chicote, c'est qu'elle ne puisse pas y aller de sa vie parce qu'elle aura une vie de misère à tirer le diable par la queue.

Solange a dit...

Moi je trouve que c'est bien quand on a la possibilité d'aider pourquoi ne pas le faire.

Anonyme a dit...

J'ai lu une bonne partie des aventures du Baron de Munchhausen.
Nous allons voir la pièce de théatre demain avec les élèves. Je voulais les préparer, j'ai fait de la lecture à haute voix. Pas mal chouette...

Là je vais lire Le malade imaginaire, en classe, avec mes élèves.

Ça compte pour le défi?

Laurence

Unknown a dit...

Je suis impressionnée par votre générosité, toute votre générosité...

Et je la comprends!

Ça me donne même un peu d'espoir, merci.

@Petite Fadette, il y a plein de gens qui ont besoin d'aide comme celle que vous proposez: gens seul, malade, jeune famille, etc... Je vous souhaite de trouver pour pouvoir partager vos bons plats!

Maman à bord a dit...

Moi aussi vous m'impressionnez! C'est dommage qu'il soit trop tard pour ce voyage en Europe, car je crois que c'est en plein le genre d'expérience qui peut provoquer l'étincelle qui changerait une vie.

unautreprof a dit...

C'est vrai que c'est généreux, mais c'est vrai aussi que ce n'est pas la fin du monde de ne pas aller en Europe.
Suis-je désensibilisée parce que je travaille dans un milieu où les misères sont plus prononcées que ça?
Je ne sais pas.
C'est quand même un geste généreux, je ne le nie pas.
Je pense quand même qu'une belle famille nombreuse est une richesse qui ne se compare pas à un voyage. Surtout que les parents, de la manière dont vous en avez souvent parlé, semblent être de bonnes personnes courageuses.

Laurence a dit...

Un ami de mon fils vient d'une famille très pauvre. Il est dans le même programme enrichi, un programme qui coupe plus cher que le régulier. Il s'était inscrit au badminton en parascolaire au début de l'année. Il adorait. Quand ils ont appris le cout de l'entrainement, il a arrêté. En disant que ça ne lui tentait plus, qu'il n'avait pas vraiment le temps.
J'ai parlé avec la mère, que je connais bien, des subventions possibles de l'école. Elle n'a pas fait de demande.
J'ai trouvé ça tellement triste.

L'an dernier c'était pour une sortie à la ronde. Il n'y allait pas. Suspectant un problème de sous, j'ai appelé l'école et demandé au directeur d'y voir. L'enfant a dit qu'il n'avait juste vraiment pas envie d'y aller...à la Ronde, un jeune de 12 ans!!

Très très dur de sortir du cercle de la pauvreté.

Laurence

Éléonore a dit...

Je ne sais pas si faire des enfants rend pauvre ou rend riche de d'autres valeurs et de d'autres expériences.

En fait, est-ce le fait d'avoir 9 enfants qui fait que la jeune fille n'a pas de manteau ou bien le fait que les parents manquent d'organisation et de débrouillardise ? J'avais une amie à l'aise financièrement, elle avait un fils TDHA et elle lui dégottait des subventions pour faire des camps d'été et de l'autre côté j'avais une amie beaucoup moins riche qui elle ne semblait jamais apte à trouver les ressources adéquates pour ses enfants, je lui avais indiqué les bourses qui existaient, elle n'y a jamais eu recours, si bien que son fils TDHA n'a jamais rien fait et sa fille non plus d'ailleurs.

--------------

Je change de sujet, je parle de vous sur mon blog, je vous parle de mes lectures :)))

LE MAMI a dit...

Puis-je vous livrer ceci : il m'arrive de me demander sur quelle planète vivez-vous? Pas vous?
Baltha

herbert a dit...

Bonjour, Femme libre.

Tout n'est que générosité et amour .
Les livres en deviennent anecdotiques...
Bonne journée.
Je t'embrasse.

Une femme libre a dit...

Un autre prof, hum... une belle famille nombreuse, oui. Ils ont trois chambres à coucher, une pour les parents, une pour les garçons et une pour les filles. Comme il y a cinq filles, elle partage sa chambre avec quatre soeurs, allô l'intimité! Pas d'internet et un seul téléphone pour tout le monde, auquel elle n'a pas accès très souvent car elle n'a pas pu avertir à temps ma fille qu'elle serait en retard l'autre fois, une de ses soeurs étant au téléphone et ma fille l'a attendue en vain au métro.

La vraie pauvreté, c'est la pauvreté organisationnelle, vous faites bien de le faire remarquer, Éléonore. Mais des fois, les deux vont de pair, pauvreté matérielle, intellectuelle et organisationnelle. Les enfants paient pour ça et ils n'en sont pas responsables.

Madame Croque-Cerise, l'enfant du programme enrichi, pas si grave qu'il ne fasse pas de badminton, parce que sa porte de sortie de la pauvreté, c'est son programme enrichi. Déjà que les parents paient pour qu'il en fasse partie, c'est immense. Avec une bonne éducation, on peut avoir un bon travail. Il est sur le bon chemin. Tandis que la petite amie, ce qui est le plus triste, c'est qu'elle est pauvre à tous les niveaux. Mais je vais m'en remettre, misère. En fait, je suis affectée à chaque fois que je la vois, c'est comme si j'avais Centraide et toutes ses problématiques étalé devant ma face. Je me sens mal quand elle est là. Faut que je travaille sur moi.

Une femme libre a dit...

C'est comme mon bénévolat. Les enfants sont référés par les écoles quand ils ont des troubles d'apprentissage, le plus souvent en première année. L'école contacte les parents, "On pourrait avoir un bénévole qui irait chez vous à l'heure et au jour qui vous convient pour faire la lecture à votre enfant." Les parents les plus démunis refusent. On ne peut rien faire.

Une femme libre a dit...

Solange, justement, j'ai la possibilité d'aider, ce sera pour une autre cause, il y en a plein!

Mamanbooh, en fait, les personnes qui ont le plus besoin de petits plats sont les nouvelles accouchées. Je ferais bien du bénévolat d'accompagnement aux nouvelles mamans. Un jour....

Voilà Maman à bord, vous avez tout compris, l'étincelle, celle qui fait qu'on croit que la vie vaut la peine d'être vécue, qu'on peut aller plus loin, que tout est possible. Elle est déprimée chroniquement cette jeune fille, très négative, se déprécie, dit toujours que ça ne marchera pas. Elle me déprime aussi. C'est comme si elle vivait dans un long tunnel noir, sans éclaircie. Ce voyage-là aurait pu faire une différence, j'en suis persuadée. Mais on ne pleurera pas sur ce qui aurait pu être. Inutile.

Une femme libre a dit...

Laurence Croque-Cerise, tout compte pour le défi!!!

La Planète Bleue, Baltha. J'ai fait mon bénévolat lecture à mon petit garçon bangalais et on a lu un super livre qui s'appelle "La Planète Bleue".

Herbert,Les livres deviennnent encore plus anecdotiques parce que je le lis au compte-goutte mon fameux livre "Life". Allez, un peu de courage, je le termine, je le termine.

unautreprof a dit...

Je ne connais pas la famille, je suis juste mal à l'aise avec cette façon de juger parce qu'on est plus aisé financièrement.
Je trouve que chaque famille a ses dysfonctions et que l'argent n'a rien à y voir.
C'est mon avis.
Comme l'ont dit certaines personnes, c'est vraiment à la dernière phrase que le malaise embarque, pour ma part. Ouf, que ce jugement je le trouve dur et un peu... hautain, tout en me disant que ce n'est sûrement pas votre intention, du tout, vous l'aimez bien cette petite, je le sais bien.

Pur bonheur a dit...

On reconnait là votre grand coeur. L'idée était très bonne. L'enfant avait l'air résignée...Dommage que ce soit trop tard.

Une femme libre a dit...

Un autre prof, les soins ne sont pas si bons dans cette famille. Plus je la connais, plus je le découvre. De la fois où elle avait une plaie d'origine inconnue à la jambe et nous sommes allées à l'hôpital en cachette de sa mère qui l'aurait punie à ses nombreux msux de dents alors qu'elle n'est jamais allée chez le dentiste de sa vie à dix-sept ans, ce qui est le cas de toute sa famille. Pathétique ce cas, je vous dis. Je suis inquiète pour les sept et bientôt huit autre enfants.

Une femme libre a dit...

Trop tard, oui, Pur Bonheur. Faut que je me détache de cette histoire-là. Pas facile, elle arrive ici après l'école et soupe avec nous tous les soirs. Ma fille ne va plus chez elle depuis que la mère l'a engueulée parce que sa fille rentrait trop tard, comme si c'était la faute de la mienne! Bon, je pense que je vais mettre des limites, là et ailleurs. Stop.

Une femme libre a dit...

Un autre prof: j'ai fait un ajout à mon billet.

unautreprof a dit...

Le mot hautain m'a chicoté après vous l'avoir écrit. Parce que ce n'est pas ainsi que je vous perçois.
Mais malaise j'avais et ça m'appartient, je le sais.

Bazouelle comme vous dites...

Une femme libre a dit...

Unautreprof
Bof! J'aime ça être contestée et je n'ai pas peur de la confrontation, vous le savez. J'aime les gens qui ont de la personnalité. Vous en faites partie. Je n'écris pas un blogue pour être flattée, mais pour avoir des contacts aussi authentiques que possible. J'apprécie vos commentaires, ils me font réfléchir.

Une femme libre a dit...

Elle n'est pas là ce soir et je respire, heureuse de l'intimité retrouvée avec Seize ans. On a négocié qu'elle viendrait souper deux soirs par semaine, pas plus.

unautreprof a dit...

Votre commentaire est exactement ce pourquoi j'ai publié le commentaire, sur le coup, je sentais que je pouvais librement m'exprimer. Je suis quelqu'un d'assez franc et je dis des choses parfois et après, je me dis que j'aurais pu me taire.
Pourtant, en effet, je sais bien que la confrontation en vous effraie pas (moi si, un peu, malgré que je ne fasse jamais semblant d,être d'accord pour l'éviter, j'en suis incapable).
Donc voilà, profitez bien de votre soirée plus calme.