samedi 28 janvier 2012

Yoga

Je m'y suis remise au gym. Je n'aime pas cela plus qu'il faut, pas grand changement là-dessus. Il y a un excès de ashtanga dans ce gym et des salutations au soleil athlétiques qui n'en finissent plus semblent la marque de commerce et puis quand le prof est en mal d'inspiration aussi, une petite dizaine de salutations, ça passe le temps et puis il (elle) ne les fait pas avec nous, donc il respire et est plein d'énergie pour nous faire faire ses asanas compliqués par la suite, asanas qu'il démontre et démontre encore s'il est un jeune homme et que les élèves sont des jeunes filles en extase devant ses prouesses. Bon, je fais quoi là-dedans si je ne trouve que des choses négatives à dire, me demanderez-vous intrigués, intelligents lecteurs? J'y trouve mon compte tout de même. Je rentabilise mon placement. J'ai payé pour ce gym, tous les cours me sont accessibles, alors j'y vais! Et puis, le yoga, on l'adapte à soi. Je vois très clairement le danger de se blesser car ça, aucun prof ne prend la peine de le mentionner. Aucun d'entre eux ne demande non plus avant un cours si quelqu'un a un problème physique particulier. Aucun  ne tente d'adapter ses asanas acrobatiques au pauvre monde ordinaire non plus. Sont-ils pourris pour autant. Pas tous, non. De temps en temps, une sage parole sortira de la bouche de l'un ou de l'une de ces professeurs de yoga. Mais, entendons-nous bien, aucun  ne peut prétendre au titre de guru et c'est en prenant soin de moi que je suis leurs cours. Mes limites, je les connais et je les respecte. Ce qui se passe sur le tapis du voisin, je m'en fous et de toutes façons, sans lunettes et les lumières tamisées, pas de problème, je ne le vois pas non plus!

13 commentaires:

Lud. a dit...

Ah! Le yoga de gym... Ce n'est pas pareil, hein? Je ne veux pas vanter le «Y», mais on y pratique le yoga en toute gentillesse, de même que le pilates. On met en garde sur certaines positions et mouvements et on prend toujours soin de proposer des alternatives (ou variantes) afin d'accommoder les personnes n'étant pas de niveau «avancé» ou ayant des limitations

Kim a dit...

J'ai essayé une fois, et je n'ai pas aimé...En fait, je crois que j'ai surtout été déçue. J'avais bien aimé le cours que j'avais suivi auparavant (un savant mélange de yoga, taï-chï et pilates). Et puis la prof était géniale et l'ambiance vraiment bien.
Malheureusement, la prof est partie et ce cours ne semble plus se donner.
Ça me donne le goût d'essayer le taï-chi ou le pilates, pour voir si j'apprécierais plus que le yoga...

Anonyme a dit...

C'est bizarre ce que vous dites sur le Yoga. Je fais à la fois du stretching (plus gainages) et du Yoga. Et, au Yoga, la prof fait très attention à ce que les élèves ne se fassent pas mal, et elle propose des poses plus faciles pour ceux qui ont des difficultés ou souffrent.
J'ai aussi une amie qui finit une formation pour être prof de Yoga. Une école qui semble exigeante. J'en apprendrai plus sur le Yoga.
En tout cas, retrouver de la souplesse sans forcer me semble essentiel (mais pas facile...).

Gen a dit...

Plusieurs jeunes moniteurs de gym surentraînés donnent des cours de yoga parce que, hé, quand vous êtes capables de donner des cours de kickboxing, le yoga, c'est de la petite bière.

Malheureusement, ils ne comprennent pas nécessairement que le yoga, il n'est utile que dans une approche globale, dans le respect le plus total du corps.

J'suis pas très "spirituelle" dans mon approche du yoga, mais un principe me semble clair : le but c'est d'être bien et en équilibre dans les positions, pas de faire le truc le plus compliqué du monde!

Le factotum a dit...

Je fais du yoga depuis plus de dix ans.
Pour moi, c'est avant tout une question de respiration et de méditation.
Tous les autres exercices doivent se faire dans le respect de ses possibilités.
Et un prof qui ne demande pas à chaque élève s'il a un problème physique spécifique ne mérite pas d'enseigner.

Bientôt l'inscription pour le marathon de Montréal en septembre.
On y va ensemble!

herbert a dit...

Bonjour, Femme libre.
Tu te donnes plein de garanties ou de barrières de sécurité et tu as raison.
Le Guru ne passera pas.

Bon dimanche.

Je t'embrasse.

Une femme libre a dit...

En fait, rien n'empêcherait un "vrai" professeur de yoga, avec des valeurs spirituelles et une véritable écoute de sa classe, de travailler dans un gym, Lud. Il y en a même un qui correspond assez bien à ces caractéristiques et je suis déjà allée à ses classes. Il refuse de faire des cours d'une heure comme les autres, ses cours sont d'une heure et demie, il explique bien mais... je n'y vais plus quand même. Ses cours sont si recherchés qu'il n'y a pas de place, alors on officie collée sur son voisin. Il fait carrément noir et je ne vois pas très bien ce qu'il enseigne et puis c'est mautadinement dur. J'ai beau être cachée dans un cois, il me débusque et vient me donner des "cours privés". Je me passerais de cette attention, je pense. Ses cours étaient devenus comme une corvée, une épreuve. À tout prendre, je préfère encore mes jeunes profs fringants qui me laissent tranquille!

Une femme libre a dit...

cours

Une femme libre a dit...

C'est toute mon attitude face au yoga qui a changé. Avant, quand je galérais et que c'était dur, je me disais que plus j'en ferais, plus ça deviendrait facile et que donc la solution passait par la constance de l'effort. J'en ai déjà fait sept jours par semaine et des journées, deux cours par jour! Maintenant, je sais que c'est dur le yoga et que ça va demeurer exigeant. Je recherche en fait des cours plus doux, je n'en trouve pas vraiment et puis, bon, c'est bien de suer aussi, mais si les profs se calmaient un peu dans leurs exigences,ça ferait mon affaire. Et puis de la variété, j'aimerais. Rien ne ressemble plus à un cours d'ashtanga qu'un autre cours d'ashtanga. Un autre style me ferait du bien. Mais pour ça, faudrait que je sorte du gym et que je paie. Pas certaine que je sois motivée à ce point-là. Tandis que le gym, c'est déjà payé et accessible, tout près du condo. Je mets un léger manteau et hop! j'y suis.

Une femme libre a dit...

Kim, il y a tant de styles de yoga, d'écoles différentes, de profs super compétents ou bien pas tant que ça, deux cent heures de cours et on a un diplôme de prof de yoga. C'est très bien d'en faire à la maison aussi. J'en suis peut-être là finalement. Je résiste à cette discipline depuis des années, surtout à cause de la nourriture curieusement. Quand je me lève, j'ai faim or le yoga, faut en faire le ventre vide.

Solange a dit...

Cette sorte de yoga là a beaucoup perdu de ses origines.

Une femme libre a dit...

Le yoga dans une école de yoga est différent, Trex. On a davantage de choix de styles et de professeurs, plus facile de trouver ce qui nous convient. Mais là, je ne veux pas débourser. Je garde mon argent pour des voyages! L'Inde probablement.

C'est ça oui, Gen, le lundi midi, la prof sort d'un cours de spinning pour entrer directement dans la classe de yoga, histoire de rentabiliser son temps. Le climat s'en ressent. À force de toucher un peu à tout, on est bon dans rien.

Le factotum, malgré tout ce qui précède, j'aime encore le yoga, même avec un prof qui ne demande pas à chaque élève s'il a un problème physique, j'accepte pas mal de choses, mettons, parce que je me sens bien après. Le spirituel, je le trouve en moi, pas si mal tout de même. Mais courir le marathon, là, ce serait un vrai immense défi.

Une femme libre a dit...

Le Guru ne passera pas, tu as bien raison, Herbert! Héhé!

Le ashtanga aussi est une discipline spirituelle, Solange,mais dans le cadre d'un gym axé sur la performance, on en est loin. Sauf que moi, la performance, je n'en ai rien à cirer et je n'entre pas là-dedans, point. J'ai cependant droit aux cours, comme tout le monde, j'ai payé pour.