jeudi 2 février 2012

Sagesse

Saviez-vous qu'on finit par s'améliorer avec le temps et à réagir plus adéquatement. Pas tout le monde, là, mais moi, oui. Ça m'a pris du temps avant de comprendre, mais là, c'est fait. Quand quelqu'un me disait auparavant "Ma vie est finie". "Je ne m'en remettrai jamais" "Je ne sais vraiment pas quoi faire." Je ne serai plus jamais (amoureuse, en santé, capable ou autre vocable qui peut convenir à la suite désespérée de la phrase...)"  "Je vieillis" "Je grossis" etc. etc.

Pendant des décennies, dès que j'entendais ces phrases, après m'être assurée que la personne n'était pas suicidaire (en autant qu'on puisse s'en assurer?), mon cerveau fonctionnait à grand régime. Je cherchais activement des solutions à ses problèmes. Et, évidemment, j'en trouvais!!! Tout plein. Et je me faisais un grand plaisir de les lui révéler, toute fière de pouvoir changer sa vie, de la passer du négatif au positif comme les deux bouts d'une pile, de la recharger à bloc (je suis dans l'analogie des piles ce matin), de la ploguer sur mes solutions et de tout arranger en appuyant sur "on".  Mais savez-vous quoi? Je crois que vous le savez car vous êtes plus perspicaces que moi. Ça ne marchait jamais. La personne qui se plaignait me regardait comme si j'étais un monstre et au lieu de me remercier, elle se faisait un plaisir de mettre en pièces mes brillantes solutions, d'inventer de nouveaux obstacles et de nouvelles incapacités qui rendaient mes idées inutilisables. Et plus je m'obstinais, plus elle semblait déprimée et enfoncée dans son trou.

Je me retirais alors ébranlée. Ou en colère. Merde! Ça m'apparaissant pourtant simple à moi. Pourquoi pas à elle?

Et puis j'ai compris, assez dernièrement d'ailleurs, que les conseils, cette personne s'en foutait. Ce n'était pas du tout ce qu'elle recherchait. Ce qu'elle voulait vraiment, c'était de l'écoute et quelqu'un qui en rajoute. Quand elle dit "Je ne me trouverai plus jamais de travail." Au lieu de répondre que oui et que justement, j'ai vu une offre d'emploi qui....   NON! Il faut dire:" Pauvre toi! Je suis vraiment désolée." Et là, on se tait et on écoute et on attend. Il viendra bien quelque chose. Les vrais déprimés adorent se plaindre et elle se sentira comprise. Les faux déprimés vont réagir eux-mêmes et si on les écoute bien, au lieu de les conseiller, ils vont trouver une solution qui leur convient à la fin de l'entretien d'écoute et vont repartir avec des idées qui seront venues d'eux et non pas de moi, ce qui est bien plus valorisant.

Pour les gens vraiment défaitistes, cependant, j'ai appris aussi qu'il n'y avait rien à faire. Dans toute situation, même favorable, ils sauront voir le mauvais côté et plus on veut les encourager, plus ils s'enfoncent, car leur but est de se prouver et de nous prouver également, que leur vie est misérable, que le sort s'acharne contre eux. Le mieux, c'est de dire comme eux, qu'ils sont bien malchanceux et que c'est leur karma et de se sauver à toutes jambes. On ne peut pas sauver tout le monde et le malheur, comme le bonheur, c'est contagieux.

33 commentaires:

Lud. a dit...

Ces gens sont tellement ÉNERGIVORES. À mon avis, il faut le moins possible les fréquenter. Surtout si, comme moi, on n'arrête pas de trouver des solutions POUR ces gens, qui, justement, n'en veulent pas. Comme je n'ai pas encore appris, je le fais encore. hé oui.

Une femme libre a dit...

Bon, vous n'avez que 25 ans, Bella, la vie vous apprendra... héhé!

Katmandou a dit...

Écouter, c'est déjà beaucoup. Quand tout allait mal à une certaine époque, je parlais de mes problèmes à mes parents. Mon père m'arrivait avec ses solutions (que je trouvais foireuses), je me sentais comme la personne la plus incomprise du monde : je n'étais juste pas prête à passer à l'action, je voulais juste être écoutée. Tout avait l'air si facile pour lui. Il me faisait sentir sentir coupable en plus quand je n'essayais pas ce qu'il me proposait. C'est triste, mais j'ai arrêté de me confier à mes parents, on jase de la pluie et du beau temps.

Méchante tranche de vie ce matin. Ça va bien maintenant en passant! Bonne journée!

Pur bonheur a dit...

C'est un peu comme quand ma belle-mère nous avait convoquer d'urgence pour dîner et nous parler de problèmes qu'il fallait régler au plus vite. Nous arrivons au resto, elle avait sa mine d'enterrement pour nous dire que sa batterie de détecteur à fumer ne fonctionnait plus, sa porte d'entrée fermait mal, et son robinet de cuisine dégouttait. En sortant de chez elle, j'ai dit à chéri, va falloir 'placer la vieille' (haha)

Unknown a dit...

etre heureux quel job... preserver son energie face au negatif, ca prend du temps a apprendre

unautreprof a dit...

J'ai le tour avec ces personnes moi! J'ai tendance à dire : «ah oui, tu trouves ça difficile te trouver un emploi?» et à écouter. Quant au pauvre toi, je ne l'emploie presque jamais et je n'aime pas me le faire dire...

Il y a toute une différence entre le misérabilisme et le besoin de simplement parler, être écoutée.

Personnellement, si moi j'avais une amie qui voulait toujours régler mes difficultés, j'arrêterais aussi de lui confier mes trucs. Quand je veux un conseil, je le demande. Comme Katmandou, j'ai parfois besoin de temps pour digérer et comprendre ce qu'il se passe et en parler à une amie de confiance aide à voir clair.

Katia a dit...

En lisant votre message, j'ai eu la même pensée que Lud : ce sont des gens qui tirent de l'énergie. Je les ai viré de ma vie quand j'avais 25 ans ; ils ne m'aidaient pas à être heureuse et me tiraient vers le fond avec eux. La seule personne responsable de son bonheur est elle-même. Ça ne sert à rien de se plaindre : il faut aller de l'avant pour obtenir ce qu'on veut dans la vie. Je vis sur ces principes depuis plusieurs années et vous savez quoi ? Je SUIS heureuse. :)

Anonyme a dit...

J'avais effectivement commencé à m'en rendre compte sans pouvoir me l'expliquer si bien comme vous le faites..Le plus difficile c'est le faire pour ma soeur ... son négativisme est si puissant que je ne peux même pas supporter de l'écouter et elle m'en fait sentir coupable.Je sens trop responsable de son malheur(inventé et bien entretenu par son négativisme chronique) que maintenant je lui dis Bon si c'Est pour parler ainsi on va raccrocher car je ne suis pas capable d'écouter ce genre de discours....de toute façon même si je lui dis quoi faire elle ne fera jamais rien...
Merci pour vos mots sages c'Est très utile pour la famillet et le travail aussi
Elyse

Anonyme a dit...

Je vous remercie pour ce billet ,il me parle beaucoup. J'ai été beaucoup une sauveuse mais avec le temps j'ai appris à faire un peu plus de discernement.J'ai dû éloigner certaines gens qui me brûlaient mon énergie. Maintenant je demande clairement à la personne en besoin,veux tu juste être écoutée,où bien as tu besoin de conseils?Si tu veux bien t'aider je suis prête à t'entendre, sinon je lâche-prise.C'est pas toujours facile mais c'est parfaitement faisable. Alors je débarque plus vite des bottines des autres.Quand c'est moi qui suis en besoin je dis très clairement mon attente et je demande si la personne se sent à l'aise et prête à m'entendre. Respecter et se faire respecter est un défi de tous les jours pour moi.Bonne journée à vous.

Anonyme a dit...

J'ai compris depuis longtemps que la personne cherche mon écoute et non pas forcément une solution quand elle me fait ce genre de remarque... Ou peut-être même juste de se défouler en disant tout haut ce qu'elle ressent tout bas, à ce moment précis de sa vie... Et rien ne me met plus hors de moi d'ailleurs quand je confie quelque chose à quelqu'un que la personne se sente obligée de me trouver une solution, comme si je l'investissais d'une mission... :-S

J'ai une mère qui est dans cette énergie et elle ne comprend pas que je puisse alors réagir mal et me frustrer devant son insistance... :-S Je lui ai pourtant maintes fois répété que je ne m'attendais pas à ça d'elle... Tout comme elle ne comprend pas que ça puisse me taper royalement sur les nerfs quand elle me sert encore et encore les mêmes conseils sur ma vie alors que je ne demande rien... Ses fâmeuses remarques genre: "Quoi??? Tu reçois encore des amis ce soir??? Pourquoi tu ne te reposes pas???", "Tu devrais te garder un coussin dans ton compte de banque" ou autre truc du genre... Comme pour Katmandou, ça a fini par tourner que j'ai arrêté de lui parler de choses autres que des banalités... :-S Ben plate mais c'est comme ça... :-S

Je ne fuis pas nécessairement quand les gens me font ce genre de remarque... Ça fait du bien parfois de se défouler verbalement de ses frustrations... Souvent d'ailleurs, le lendemain est un autre jour... ;-) lol Il faut bien faire la part des choses entre celui qui a besoin d'écoute et d'un défoulement passager de celui qui gruge constamment l'énergie de tout le monde par un négativisme chronique et généralisé... :-o Ceux-là, je finis par me pousser de leur compagnie: j'ai déjà bien assez de mes problèmes... ;-) lol

Valéry xxxxxxx

cryzal a dit...

je retiens surtout la phrase qui dit de se sauver en courant ;) hé hé hé

avec l'âge aussi c'est que on les peux les sentir de loin .....:)hé hé hé hé hé xx

cryzal a dit...

on les peut pppffff on peut ...

Kim a dit...

''leur but est de se prouver et de nous prouver également, que leur vie est misérable, que le sort s'acharne contre eux''...Ha,ha, ha! Bien dit!

herbert a dit...

Bonjour, Femme libre.

Quand le discernement devient sagesse...

Bonne journée.

Je t'embrasse.

Une femme libre a dit...

Bonjour Katmandou, il ne faudrait surtout pas conclure de mon billet que je n'aie pas de réelle sympathie et écoute pour les gens qui font une dépression. C'est une véritable maladie et il faut la soigner comme telle et je sais depuis longtemps quand même que les conseils ne servent à rien dans ce cas. Il faut voir et médecin et psychologue et prendre le temps qu'il faut pour guérir. Non, je ne parlais pas de ça.

C'est vrai cependant que j'ai déjà fait exactement comme vos parents, soit trouver des solutions aux problèmes de mes enfants. Je ne le fais plus. J'ai appris. Et ça m'a pris du temps. J'écoute et je me tais et c'est beaucoup plus aidant, je le sais maintenant.

Une femme libre a dit...

Pur Bonheur, vous devriez écrire un livre sur votre belle-mère! C'est quand même surprenant qu'elle ait élevé un si bon garçon. Le père a dû compenser ou bien votre mari était d'une résilience rare!

lilasvb, quelle job mais quelle belle job! Ça prendra le temps que ça prendra, on a toute la vie!

Unautreprof, quand j'en suis rendue au "pauvre toi", c'est pas mal parce que je désespère de cette personne et que je suis à la veille de me sauver pour ne plus revenir. Mon "pauvre toi" est ironique.

Mais vous avez raison et je le réalise bien tard, des fois il faut mettre son cerveau de sauveuse à off et juste écouter. J'aurais pu intituler ce billet "l'art de se taire", car c'en est un! ;o)

Une femme libre a dit...

Katia, j'ai les mêmes principes que vous mais il faut également accepter que ce ne soit pas le cas de tout le monde. Si on se met à virer tous les gens moins positifs de notre vie, on va se retrouver bien seuls, héhé! Et puis on n'est pas à l'abri nous non plus de moments de déprime, il faut en être conscientes. L'attitude fait pour beaucoup, mais une certaine souffrance permet également de comprendre celle des autres. Pour ce qui est des énergivores chroniques qui se complaisent depuis toujours dans le négativisme et se vautrent dedans, là, oui, faut apprendre à se sauver. Mais malgré tout, c'est fou, hein, je garde toujours espoir... me semble que c'est pas possible que ça dure toute la vie une telle attitude.

Une femme libre a dit...

Élyse, quand c'est notre soeur, ou notre mère ou notre fils, c'est autre chose. On est un peu pris avec. Écouter, oui, mettre un temps limite à la "conversation" et faire de son mieux pour ne pas être éclaboussée par le négativisme. Je pense qu'il ne faut pas abandonner les membres de notre famille, même si c'est difficile. À moins qu'ils ne soient toxiques. Il y a des parents toxiques malheureusement. Parfois, on n'a d'autres choix que de couper le contact. Bon, c'est du cas par cas. Je ne sais pas ce que je ferais.

Une femme libre a dit...

Anonyme, tiens, c'est tellement brillant ce que vous dites là. Pourquoi ne pas demander tout simplement à la personne si elle veut qu'on l'écoute ou bien qu'on la conseille? Comme ça, on sait toutes les deux où on s'en va. Sauveuse vous dites? Misère, c'est ou plutôt c'était tout à fait moi ça. Un homme normal, je trouvais ça ennuyant, je rescapais le drogué ou le caractériel. Quand je suis allée à la SPCA me chercher un chien, j'ai pris celui qu'on voulait euthanasier parce qu'il avait trop de problèmes de comportements. Dans mes classes, mes élèves préférés avaient toujours des gros problèmes. Mais j'ai changé quand même, heureusement! Maintenant, c'est plutôt le contraire que je recherche. Du monde sain, un environnement sain, un corps sain. Ouf! Je me suis sauvée moi-même, je pense! ;o)

Solange a dit...

Bientôt on ne vous reconnaîtra plus, changer pas trop tout de même.

unautreprof a dit...

Mais vous savez femme libre, votre billet, comme tant d'autres, m'a fait réfléchir...
Lorsque j'entends quelqu'un de toujours négatif ou de pessimiste, j'ai de l'empathie parce que moi, pour ma part, si j'ai des fois des mauvaises journées ou si je me plains ici et là, j'ai aussi tendance à vite reconsidérer les choses et à me dire : «bon, qu'ai-je à apprendre de cela?». Je me fais des fois dire que je suis mature ou sage, mais pour vrai, c'est vraiment un réflexe de survie, justement, quand c'est trop négatif ou que je me sens sombrer, j'ai un intinct de survie fort qui prend la relève.
Je pense que vous l'avez aussi cet instinct, cette résilience. Ce n,est pas tout le monde qui a ça. Et j'ai de l'empathie pour ces gens.

unautreprof a dit...

oups, je n'avais pas fini! Je suis contente d'avoir cela en moi, je suis reconnaissante. Je vois en les élèves que certains l'ont et d'autres non cette résilience. Même à un jeune âge où la plupart sont plutôt positifs (rares sont les enfants négatifs à mon avis)

Une femme libre a dit...

Solange, ben oui, à force de frôler la perfection, je vais devenir ennuyante, Ha! Ha!

Une femme libre a dit...

Valérie, les mères veulent le meilleur pour leurs enfants, mais des fois leur meilleur à elles n'est pas le même meilleur que leurs enfants ont envie de choisir!

Cryzal, sauve qui peut!!!! ;o)

Kim, chacun ses buts, héhé!

Herbert, n'est-ce-pas?

Une femme libre a dit...

Oui, nous avons ce trait de caractère en commun, c'est clair, Un autre prof.

Anonyme a dit...

Ben en fait Femme Libre je comprendrais si j'étais quelqu'un qui n'arrive pas à se débrouiller, qui se met dans la merde par des bourdes répétitives ou qui se plaint mais ce n'est pas le cas... :-S Je dirais que je suis plutôt débrouillarde et que je m'en tire très bien... Pas toujours de la façon dont elle le ferait mais bon, je ne suis pas elle... :-S En tout cas, je me garde bien de faire suer mes enfants avec ce genre de trucs...

Valéry

Anonyme a dit...

Il y a bien longtemps que j'ai compris que toute phrase commençant par "Oui mais..." (celle des autres bien sûr, mais les miennes aussi quand j'y prête attention) signifie "je ne suis pas prête, ou je n'ai pas envie d'entendre tes solutions, ou je ne réussirai pas à faire ce qu'il faut pour changer maintenant..."
Ma mère est très difficile et négative, une professionnelle du "Oui mais" et du jugement sur tout et tous. J'ai essayé pendant de nombreuses années de trouver des solutions, ou des angles positifs pour l'aider dans sa vie et pour améliorer notre relation.

J'ai plutôt dû apprendre à accepter, à écouter et à comprendre ses limites et à aider sans imposer ma vision des choses, mais surtout, j'ai dû m'éloigner d'elle...

L'exemple et le contre-exemple, je n'ai vraiment pas envie de reproduire ce schéma avec mes enfants. Je reste très attentive à mon attitude,surtout lorsqu'ils deviennent de jeunes adultes

Toujours contente de te lire!

France

Une femme libre a dit...

"je me garde bien de faire suer mes enfants avec ce genre de trucs" écrivez vite cette résolution, Valéry! C'est fou ce qu'on fait exactement comme nos parents en cas de crise, sans le vouloir, ça vient tout seul. ;o)

C'est difficile, la relation avec des enfants devenus adultes, France. Il y a plein de choses qui m'énervent avec Vingt-un-an par exemple. Sa gestion de l'argent en est une. Vivre en riche alors qu'on est pauvre et venir ensuite quêter de l'argent à maman (moi!). Ben là, j'ai appris à dire non. Dur, dur, dur. Et moi aussi je m'éloigne et je la laisse venir à moi. "Laissez venir à moi les petits enfants" ou les grands, héhé!

Méli a dit...

Les personnes qui vivent des détresses ne le choisissent pas, elles ont besoin d'être écoutées parfois simplement le temps d'absorber l'épreuve qu'elles vivent, ensuite, elles peuvent passer à autre chose... La vie n'est pas égale pour tout le monde... L'empathie est le plus beau cadeau qu'on peut faire... Quand on se sent compris, ça nous donne de la force pour passer à une autre étape... Quand on a l'impression que notre épreuve est prise à la légère, on se sent seul et ça n'aide pas vraiment... Si les gens se sauvent, c'est le pire, on se sent rejeté alors qu'on a le plus besoin... Mais bon, pas le choix, c'est souvent comme ça... Je pense être une bonne oreille parce que je sais ce qu'on peut ressentir quand on traverse une épreuve... J'ai une amie qui a vécu une grosse peine d'amour, je l'appelais régulièrement pour l'écouter, car je savais qu'elle en avait besoin... Quand j'ai vécu la mienne un peu plus tard, j'étais moins gênée de recourrir à son oreille... Mais je n'osais pas appeler d'autres, car je me disais qu'elles n'avaient pas envie de m'entendre... Et je ne voulais pas abusée de celle qui m'écoutait, alors je me suis longtemps isolée, mais sans doute que mon deuil dure plus longtemps

Une femme libre a dit...

S'isoler, c'est la pire des choses, Méli. Nous avons besoin des autres, c'est normal et humain. Des fois, je me dis que vous avez une occasion en or de sortir de votre campagne et de vous installer près des gens et de l'animation. Mais ce serait donner des conseils et mon billet est justement là-dessus... ne pas donner de conseils et écouter l'autre! Faut croire que des fois c'est encore plus fort que moi! ;o)

Méli a dit...

Je vais bien, je n'ai pas envie de déménager tant que ma fille sera au secondaire, ensuite on verra... Mais pour le moment, je suis bien par ici, je commence enfin à avoir un peu de vie sociale avec mon activité du jeudi... Ça va se placer, je ne m'inquiète pas trop... Je serais tout autant isolée sinon plus en ville... Ne vous en faite pas, ça va...

Méli a dit...

Je suis restée dans mon coin pour ne pas écoeurer les autres, le lieu géographique n'y change rien...

Une femme libre a dit...

Vous seule savez ce qui est bon pour vous. Votre vie vous appartient.