samedi 2 août 2014

La merde

C'est un camp familial, FAMILIAL= famille. Pas un camp pour personnes seules de 60 ans. Les chalets sont des chalets à quatre ou plus et si on ne comble pas le chalet faut payer un supplément pour chaque place vacante.

Les parents ont de jeunes enfants qu'ils sont ravis de confier à des animateurs... pour se reposer! Par définition, un parent est une personne fatiguée.

Qu'est-ce que je vais aller foutre là?

Et en plus, je vais devoir probablement payer pour un petit-fils qui n'est même pas là.

De la merde tout ça. Pas de la grosse merde, on s'entend. Personne de mort, personne de blessé, personne de malade même. Quand je lis les demandes de cellules souches dans le blogue La plume et le poing pour sauver une personne malade alors je m'en rends bien compte que c'est de la petite merde légère et qui ne sent même pas mauvais, mais quand même, je trouve que je l'ai rarement facile quand il s'agit de mes enfants.

Je fais quoi? Y aller ou pas? J'ai essayé de téléphoner et ils ne répondent pas la fin de semaine. En congé, me dit mon amie qui fréquente ce camp avec bonheur depuis douze ans AVEC SES ENFANTS.  Elle a 62 ans mon amie et il lui reste un gamin adopté de 11 ans qu'elle emmène avec un copain. Elle connaît plein de monde à ce camp, du monde de l'adoption surtout. Une grande famille, les adoptants.

Hier soir, ma fille m'a donc texté que le petit ne viendrait pas. Je me suis rabattue sur Vingt ans,  Elle non plus ne veut pas m'accompagner malgré qu'elle m'ait dit le contraire la veille au restaurant. Suis allée chez l'amie qui nous avait invités. Téléphoné à une amie commune. Non. On en est restées là. Un peu dans les limbes. J'aime pas. Alors, ce matin, quand j'appelle le camp pour clarifier la situation, pas de réponse.

3 commentaires:

Une femme libre a dit...

Aux dernières dernières nouvelles, le petit viendrait demain. On verra bien demain.

Pur bonheur a dit...

Pas l'fun pour toi, personnellement j'haïs ça être 'stand by'!

Une femme libre a dit...

J'haïs ça aussi mais je travaille là-dessus. On en a donc des choses à travailler, hein, Pur Bonheur? Ça ne finit jamais et c'est probablement tant mieux même si on ne s'en rend pas compte. On avance et on devient de meilleures personnes qui monteront directement au ciel eheh!