vendredi 12 décembre 2014

Je reçois

Demain. Avant Casse-Noisette. Huit personnes. Je suis nulle. C'est d'habitude Vingt-quatre ans qui s'occupe de ces choses-là. Pas pour rien que je lui ai payé des cours de cuisine et un cours d'organisatrice d'événements. Mais elle ne sera pas là demain, Vingt-quatre ans, elle a son party de bureau. 

Je me suis dit, cette fois, no stress. Je me le dis encore. Je suis capable voyons donc. Capable? Ben oui! Mais est-ce que j'en ai envie? Je n'ai qu'à décider d'en avoir envie, c'est tout. Et oui, j'en ai envie, tiens. Bien contente de voir tout ce beau monde chez moi. L'important, c'est ça, pas autre chose. C'était improvisé, cette invitation. Ce sont les meilleures. 

Pourquoi faire compliqué? Ma fille organisée ferait un menu, je suppose que c'est ce que je devrais faire aussi. Mais en attendant, j'ai un rendez-vous planifié depuis longtemps (longtemps étant trois jours dans notre cas, eheh! Il y a trois jours, je ne savais pas que je recevais) avec une amie au Salon des Métiers d'art. Yoga avant, j'en fais un peu dans mon salon maintenant que je ne suis plus de cours, des saluations au soleil, c'est bon des salutations au soleil, étire tout le corps et puis comporte une inversion qui irrigue le cerveau, excellent pour le moral. 

De toutes façons, ma belle-fille (que j'adore!) le sait que je suis nulle pour recevoir. Je lui ai déjà fait un gâteau santé pour son anniversaire tellement dur qu'on n'a pas réussi à le couper et qu'il a pris le chemin de la poubelle. On en rit encore! Elle emmène avec elle ses trois frères et soeurs qui ont entre cinq et neuf ans. Son père est remarié avec une jeune femme. 

Il va bien mon moral, mais hier pas du tout. Je pensais que la dépression saisonnière avait fini par me rattrapper. Pas le cas, je vais bien aujourd'hui, parce que je le veux. Et mon vieil oncle de 90 ans qui m'appelle pour que je lui apporte des bagels. Je vais essayer de caser ça en quelque part aussi. Et pelleter le stationnement et les balcons. Bel exercice naturel et utile. Et marcher jusqu'à la Place Bonaventure. Je me sens bien, je me sens mieux.

Je ne me pèse pas parce que je n'ai pas trop fait attention et je n'ai pas envie de voir un chiffre qui minerait mon beau moral. Je me remets d'aplomb à la bonne alimentation mesurée avec Fitnespal et je me pèserai lundi. Voilà. That's it, that's all.

5 commentaires:

Solange a dit...

Recevoir à souper avant un spectacle, tu es brave moi je ne le ferais pas. La jeunesse c'est ça!

Une femme libre a dit...

Eheh! Je leur prête mon stationnment et on va marcher de chez moi, alors c'est plus commode (et moins cher!) de manger chez moi avant. Je suis moins énervée là. J'ai passé la journée à fouiner au Salon des Métiers d'art et j'ai vu des pièces magnifiques et des vendeurs... drôles et vendeurs, eheh! Bien du plaisir. Bon, on a acheté un peu aussi. Mon amie s'est procuré une veste merveilleusement belle en laine bouillie pour 270$ dollars! Je suis toujours impressionnée qu'on puisse payer autant pour un vêtement, mais c'est vrai que c'est une pièce unique. Moi, j'ai acheté de l'hydromel, je ne connaissais pas le produit mais c'est délicieux, après avoir écouté le jeune vendeur nous raconter avec passion des histoires du Moyen-Age. Talentueux vendeur! ;o)

Pur bonheur a dit...

Chapeau! Un menu pour 8 sans s'arracher les cheveux j'aimerais ça en avoir un. Partage!

Une femme en santé a dit...

Puis comment a été ton souper finalement ?
Pas de catastrophe monumentale ?

Une femme libre a dit...

Pur Bonheur, Une femme en santé, je vous écris un billet juste pour vous!