mardi 17 mars 2015

Prendre soin de soi

Moi. Je suis importante. J'ai le droit au bonheur. Le droit, c'est un bien grand mot. J'ai la possibilité de travailler à mon bonheur. Certainement. Et je vais le faire. Et je le fais. 

J'ai appris ça avec ma fille qui a un problème de santé mentale. Je voyais un psy dans ce temps-là. Ça m'avait énormément aidée. À me détacher. À me donner le droit d'aller bien quand elle allait mal. Sans culpabilité. 

Cette fois-ci, je n'en éprouve pas de culpabilité. J'ai vraiment fait tout ce qui était en mon pouvoir pour Vingt ans. Me semble en tout cas. 

Il est temps de lâcher prise, de laisser aller, de chasser les pensées noires même si elles ne sont absolument pas le fruit de mon imagination mais d'une réalité triste et d'une triste réalité (hum... me semble que c'est pas exactement la même chose... ;o)

J'ai besoin de rire, d'avoir du plaisir. Je veux rire et avoir du plaisir. 

Légèreté. J'ai décidé. Je suis la maîtresse de ma vie. Et ma vie est belle. Il n'en dépend que de moi. Tout est possible. 

10 commentaires:

Zoreilles a dit...

C'est un cri du cœur et une décision déterminée que je partage entièrement avec toi, de ce temps-là.

Tu es courageuse et résiliente. Inspirante aussi.

Une femme libre a dit...

En quoi allons-nous mieux aider notre entourage en étant nous-mêmes déprimées? Le plus bel exemple à donner à mes enfants, c'est celui d'une mère heureuse et qui a confiance en soi. Une personne qui trouve la vie belle et qui veut la vivre au maximum.

unautreprof a dit...

À mon avis, tout est dans la dose, dans l'équilibre. C'est ce qui est tellement difficile en fait, mais sur quoi il faut travailler.


Des moments de peur, de peine, de colère, de doute, de découragement font partie de la vie, mais aussi, ceux de légèreté, de douceur, de positivisme, de retrait calculé...

S'accorder des pauses et des répits nous aident à mieux faire face.


Pour moi, le plus beau cadeau que tu fais à tes enfants c'est l'amour inconditionnel. Tu n'es pas d'accord avec les choix de Vingt ans, mais tu restes présente pour elle, lui ouvre la porte. En attendant, oui, prends bien soin de toi.

Une femme libre a dit...

Unautreprof,
Je pense que l'amour parental est un des amours les plus inconditionnels qui soient comme tu vas avoir l'occasion de le constater!

Le bonheur n'est pas quelque chose qui nous tombe dessus (bien que... des fois oui, si on est capable de s'en rendre compte eheh) mais bien un choix. Je choisis le bonheur.

Pur bonheur a dit...

Excellent choix. On est maitre de notre vie, mais pas de celle des autres. Ça ne donne rien de se rendre malade pour quelque chose dont nous n'avons aucun contrôle.
Quand elle va en avoir assez de lui, tu vas être la première à le savoir. En espérant que ce soit bientôt.

Une femme libre a dit...

Pur Bonheur,
Voilà! ;o)

Tiffany a dit...

C'est une très sage décision. Même si c'est difficile, il faut lâcher prise. Ne pas prendre les émotions des autres sur nos épaules. Ma mère aussi avait vu un psy lorsque je ne fillais pas. Et bien, suite à cela, elle avait réussi à décrocher de ca un peu et moi, ca m'avait fait du bien de sentir ma mère moins inquiète, moins tout le temps sur mon dos. Preuve que c'Est bon des deux côtés. Pour toi et pour ta fille.

Une femme libre a dit...

C'est vrai elle me l'a dit encore hier qu'elle ne voulait plus que je m'inquiète. Je vais dans ce sens.

mijo a dit...

Eh ben, je n'avais pas eu le temps de venir chez toi ces derniers temps et pfffiou.
Bravo de choisir le bonheur pour prendre bien soin de toi malgré tout.

Une femme libre a dit...

Mijo
Je choisis le bonheur et toi aussi, je le sais. Donne des nouvelles!