jeudi 14 juillet 2016

Hahaha!

J'ai passé une excellente nuit et je me suis réveillée dispose et de bien meilleure humeur qu'hier. J'allais l'écrire ici, surtout pour mes deux bonnes amies qui m'avaient offert de me rencontrer vu que je me plaignais de solitude!Ça m'a touchée. 

Mais... car il y a un gros mais et c'est de là que vient mon titre, vaut mieux en rire, oui, vaut mieux en rire! 

Le chum de la plus vieille m'appelle pour me dire qu'ils se séparent, qu'elle fait ses bagages et qu'il va venir la conduire... chez moi!!!

J'ai alors pensé à Nanou la Terre et à la façon dont elle avait traité "l'urgence" de son fils il y a deux jours. J'avais bien aimé sa façon de réagir. 

J'ai calmement dit au chum que je ne pouvais pas garder ma fille ici et que j'allais évidemment l'aider à trouver un hébergement. Pouvait-il attendre un peu? Un jour ou deux a été sa réponse. 

Alors, c'est ça. Ma fille doit m'appeler, elle était dans la douche et ne voulait pas qu'il me téléphone. 

Je n'ai plus le temps d'être déprimée. L'urgence, je connais. Mais là, je vais apprendre à me calmer et à prendre les choses une à la fois. 

11 commentaires:

Une femme libre a dit...

Même ça "que j'allais évidemment l'aider à trouver un hébergement", ce n'est pas si évident non plus. Elle a une maladie mentale, vit de l'aide sociale, fume comme une cheminée, ne sait rien faire dans une maison. C'est d'un hébergement supervisé dont elle aurait besoin et ça ne se trouve pas nécessairement à un jour d'avis. Il est important que je tienne mon bout et que je ne la laisse pas venir "temporairement" s'installer ici.

Faut pas que je prenne cette recherche d'hébergement sur mon dos.

Zoreilles a dit...

Bon... Voilà que tu ne douteras plus de ton utilité, on fait encore appel à toi et de toute urgence, tu es si aimante, fiable et responsable.

Auras-tu l'espace nécessaire pour t'occuper de toi un peu un jour? Je te le souhaites sincèrement du plus profond de mon cœur mais ce sera un long apprentissage, tu ne l'as jamais fait.

Tu en vaux la peine. C'est de ça que je voudrais te convaincre. Avec mes seuls mots pour bagages...

Une femme libre a dit...

Je le sais que j'en vaux la peine. J'ai tout de même une assez bonne opinion de moi- même. J'ai été une enfant aimée, ça aide. J'aimais mon travail. Mes maternités ont été choisies et j'en ai retiré beaucoup de joie. C'est vrai que je suis assez peu habituée à penser à moi et je ne crois même pas que de se centrer sur soi soit la clé du bonheur. Y en a-t-il une clé?

Je ne vais pas me laisser gober par la situation. Je ne vais pas en donner plus qu'on en demande.

Ça peut être une bonne chose cette séparation. Ma fille pourrait avoir un horaire de vie plus normal. Apprendre à se prendre en charge aussi.

Elle ne m'a pas appelée encore. Ne pas attendre son appel (difficile).

Zoreilles a dit...

Quand tu dis « Je ne crois même pas que de se centrer sur soi soit la clé du bonheur », ça ne m'étonne pas que tu réagisses ainsi. Pareil de mon côté, je trouve insupportables ceux qui sont des gros nombrils. Depuis toujours, j'ai acheté l'idée que c'était égoïste, que c'était mal, qu'il fallait se donner sans compter, que si les autres étaient heureux, ou moins malheureux, j'avais réussi à être utile, j'avais le droit de vivre. Et tout ce temps-là, on s'occupe des autres qui ont des besoins tellement criants, on s'étourdit là-dedans, on fuit ce qu'on devrait plutôt affronter et on tourne en rond. Ça, c'est du connu, c'est rassurant, on sait comment faire.

On a des idées reçues comme celles-là, tu vois?

Pur bonheur a dit...

Ils ont une relation 'Rock and roll'faut dire...je le comprend d'avoir peur après l'épisode du coffre arrière...
As-tu donné son nom à la 'Maison St-Dominique'. Je sais qu'il y a une liste d'attente mais on avait dit la même chose à mon frère et il n'a attendu qu'un mois.
Elle y serait tellement bien...Si tu rappelles, demande Guy ou Lorna. Ils font figure de 'parent' auprès des résidents. Deux personnes en or.

Une femme libre a dit...

Zoreilles,
Je pense que j'ai besoin d'une psy.

Oui, Pur Bonheur, la maison St-Dominique, c'est tout de suite ce à quoi j'ai pensé. Elle s'en va voir sa psychiatre ma fille. J'attends des nouvelles. Je ne vais rien faire à sa place. J'apprends.

mijo a dit...

Décidément...

Nanou La Terre a dit...

Femme Libre,
tiens bon! Je te trouves super! Effectivement, tu n'as pas à prendre cette recherche d'hébergement sur ton dos. Et surtout, ton feeling est bon. Ne pas l'héberger chez toi... C'est une question de SURVIE et de bien-être mental pour toi. Je sais que tu comprends.
Je vais te faire rire un peu: disons que la femme de ton fils veut le mettre à la porte. Elle t'appelle et te dit: " Je vais le renvoyer chez vous." Tu te dirais qu'ils sont assez grands pour régler leur problème. Alors pour ta fille c'est pareil. C'est son chum qui la prend en charge depuis longtemps. C'est à lui de faire les démarches. Bien sur tu peux lui donner des pistes, mais, le reste, le gros morceau, c'est à lui de le faire.

T'inquiète pas là, je sais que c'est difficile de le faire. Mais, une fois qu'on a le pied dans l'engrenage et qu'on voit à quel point ça porte fruit et qu'au fond c'est mieux, bien c'est encourageant. Je t'encourage fort fort!

Puis arrête de te dire que Nice c'est pire là... Peut-être qu'il y a des gens qui n'ont jamais vécu de chose graves dans leur vie, dans le lot des victimes et des familles. C'est pas évident chez toi ce que tu vis, sache-le...

Une femme libre a dit...

Mijo, Nanou,

Ils se sont réconciliés.

Un jour à la fois.

Nanou La Terre a dit...

Ahaha,
parfait! Le truc: attendre un tit peu. Ça se réconcilie toujours les couples comme eux...

Une femme libre a dit...

Je vais continuer à dire que la tuerie de Nice, ou les réfugiés qui périssent en bateau, ou les Haïtiens et les Africains et tous ceux qui souffrent de la misère extrême, ou les mineurs de Bolivie qui font un travail qui les tue pour nourrir leur famille, c'est pire que ma petite déprime de femme riche de pays riche qui a pour gros soucis d'avoir des kilos en trop et des filles bien vivantes qui sont trop présentes dans sa vie.