jeudi 7 février 2008

Mes enfants

J'en ai quatre. Un grand fils de vingt-sept ans en appartement qui a une maîtrise en sciences politiques et qui travaillait jusqu'ici comme professeur de boxe. Un tombeur de femmes. Il nous ramène toujours des jeunes femmes particulièrement ravissantes et particulièrement intelligentes aussi. Il change souvent. Toujours lui qui rompt. Et voilà que Grand Fils (six pieds deux) a accepté un poste de conseiller politique au gouvernement fédéral. Il sera spécialiste des relations fédérales/provinciales. Il déménage donc à Ottawa en mai.

Une ravissante fille de dix-huit ans pleine de qualités plus extraordinaires les unes que les autres. Une douée, une talentueuse, une fille qui lit et de tout. Mais la plus poquée de mes enfants, celle qui a de la misère à vivre. Habite avec son chum. Ne travaille pas. N'étudie pas. Survit. On lui a fait faire toutes sortes de thérapies plus jeune. Parfois, les résultats positifs apparaissent plus tard. On m'avait prédit un destin bien pire pour ma grande fille. Ne se drogue pas, ne boit pas vraiment, pas de prostitution, peu de troubles avec la justice. Soyons positive! Avec elle, j'ai appris à aimer tout en lâchant prise.

Et puis ma fille de dix-sept ans au tempérament de feu. Va au cégep, travaille dans un IGA, a un chum, prend des cours de conduite, a beaucoup d'amies toutes très bien, sort beaucoup. On vit des chicanes mémorables, elle et moi mais je sais qu'en cas de problèmes, nous nous aiderons. Elle fera son chemin celle-là.

Et ma petite de treize ans dont je vous ai déjà beaucoup parlé. Une soie.

Chacun d'eux m'a fait grandir, même si ça a donc l'air cliché d'écrire ça, c'est vrai pareil.

9 commentaires:

Solange a dit...

je suis certaine qu'ils savent que tu les aimes et qu'ils seraient près à tout pour toi.

Grande-Dame a dit...

Quel beau bilan de mère! Vous me donnez envie de faire pareil!

Mathieu a dit...

:)

C'est vrai qu'on grandit. Je me croyais grand, mais je me rends compte que je suis tout petit. Et plus le temps passe, plus c'est le cas!

Bonne journée!

Anonyme a dit...

4 enfants aux personnalités bien différentes! Ils vous font vivre chacune de leurs particularités et vous enrichissent en expériences multiples. C'est leur différence qui a fai de vous une femme si tolérante à la différence. Une femme qui voit la différence comme une force et non comme un handicap. C'est une qualité que j'apprécie beaucoup. Encore une fois, merci de partager vos expériences de femme libre. Mais de femme exceptionnelle avant tout. Cette fois-ci, c'est la maman formidable qui ressort. Et j'aime bien ça...

Une femme libre a dit...

Mais oui, ils le savent que je les aime, Solange!

J'aimerais bien lire votre bilan en effet, Grande Dame!

Un enfant ça développe la patience, n'est-ce-pas, Mat?

C'est tout à fait vrai, ça, Lud, que je vois la différence comme une richesse et une occasion d'apprendre. Femme exceptionnelle.... Aoum.... vous flattez mon égo là. Faut dire que dans un blogue, on fait rarement l'étalage de nos défauts, d'où l'impression peut-être favorable. Tiens, ça serait un bon exercice à faire ça, écrire un peu sur ses défauts et ses faiblesses. ;o)

Anonyme a dit...

C'est uniquement le bonheur de vos enfants qui compte. Ce qu'ils font? Très peu d'importance, peu à voir avec le bonheur.

Accent Grave

Une femme libre a dit...

Oui, bien sûr, Accent grave, mais le bonheur est souvent relié aux passions et à l'impression ou à la certitude d'être utile et de faire une différence, une marque dans le monde, de s'actualiser, de donner, d'aller au bout de soi.

Pur bonheur a dit...

C'est vrai que tout ce que l'on veut c'est qu'ils soient heureux. A ce moment là on peut dire qu'on a atteint notre but.

Une femme libre a dit...

Je veux qu'ils soient heureux oui, évidemment, mais je veux aussi qu'ils se conduisent d'une façon droite et honorable. Et parfois les deux peuvent aller en contradiction. Je pense que je veux en premier qu'ils se conduisent bien, qu'ils fassent le bien autour d'eux, pas qu'ils soient à la recherche effrénée du bonheur. Quand on a une bonne vie, le bonheur en fait parfois ou souvent partie mais pas nécessairement toujours.