Il y a un bon moment que je vous lis Femme libre...Je commence à vous connaître un peu :)
J'adore vous lire et dans votre texte précédent, la descrption que vous faites du mal-être que vous occasionnent ces cours est si explicite du rejet qu'ils vous inspirent que, ma foi, en ce qui me concerne, je ne resterais pas une seconde de plus à endurer ce calvaire..
Ne dit-on pas que ce n'est pas le but qui est important mais bien le chemin que nous empruntons pour y arriver ?
Moi aussi j'ai la cinquantaine et j'essaie toujours d'éviter les chemins tortueux qui finissent par gâcher le voyage..Autrement dit, fini d'endurer des choses qu'on veut m'imposer quand ça ne cadre pas avec ma philosophie de vie..
Et..sans culpabilité aucune..
Votre histoire de cours de yoga vous angoisse au max..Si vous étiez ma soeur, je vous ferais un brainstorming en règle sur la façon de se choisir et de respecter ses feelings..
Quant au but recherché, devenir prof de yoga, pourquoi au fait ce désir ? Telle est la question...
C'est l'été, il fait soleil aujourd'hui, et moi, je m'en vais en campagne au volant de ma petite décapotable pour sentir les odeurs du bonheur de vivre tout court..
Bienvenue Danielle! Dans le cas qui nous occupe, c'est le but qui est important mais le chemin aussi va m'apprendre quelque chose. La patience, certainement. La persévérance, absolument. La sagesse? Pas trop certaine de ça! Trouver du bon dans ce qui nous répugne? Voir l'autre versant de la colline? Si je pervévère, je l'aurai amplement mérité mon diplôme en tout cas! ;o)
Vous comprendrez que je suis toujours en réflexion, Danielle.
Pourquoi devenir professeure de yoga est aussi une question que je me pose. D'autant plus que c'est assez vague comme projet et que je ne le ferais qu'à temps partiel si jamais j'y arrive. Je n'ai pas besoin de ce job pour vivre. Pourquoi alors? J'ai ce grand besoin de m'investir encore. Je suis jeune et en forme et je veux le rester. J'ai très peur de la vieillesse, de la maladie, c'est une vulnérabilité, je sais. Pas besoin d'enseigner le yoga pour le pratiquer est une réalité. Alors, pourquoi vouloir enseigner? Je pense que l'idée d'un job me donne une crédibilité face à moi-même et une crédibilité sociale aussi. Quand je dis que je refuse une sortie ou que je laisse Quatorze ans seule parce que j'ai un cours de yoga, on soupire,si je dis que c'est pour mon cours de professeur de yoga, on offre de m'aider! Ça semble alors une activité qui mène vers quelque chose, qui a un sens et un but. Et ce l'est aussi.
Je suis bien trop jeune pour la retraite, voilà! Si ce n'est pas un cours de prof de yoga, je me trouverai une autre mission. Sinon, je sombre. Littéralement.
Je vous souhaite une fort belle journée à la campagne!
je suis d'avis qu'un brin de lecture, légère comme la brise d'été qui nous a été offerte aujourd'hui, vous ferait un bien fou! Il n'y a rien de mieux que se glisser dans la peau d'un autre quelques heures par jour pour apprendre à se voir (et voir nos problèmes) autrement, avec des yeux nouveaux.
Je ne saurais vous suggérer de perservérer ou d'abandonner. Je suis mitigée.
J'ai souvenir du sentiment de victoire, de la fierté lorsque je me suis dépassée. Lorsque je suis allée au bout de choses dont je me croyais incapable ou que je croyais impossible. Quelle ivresse !
Et d'autre part, la vie est trop courte pour choisir volontairement la misère.
Aller au delà du bout de soi-même pour grimper une montagne est ennivrant, mais continuer à occuper un emploi qu'on déteste ne l'est pas.
Ainsi je ne sais pas dans quelle catégorie se trouve votre cours de yoga.
Je lis un ouvrage des plus distrayants ces jours-ci, ma belle Lud, et c'est vrai que ça fait du bien. "Les fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire", par Vikas Swarup.
Mon cours de yoga se trouve entre les deux, Mìchèle, entre la montagne à grimper et la misère totale. Je n'ai toujours pas pris de décision. Je laisse mijoter. Merci de me rappeler le sentiment de victoire qui conduit à l'ivresse. Un peu d'ivresse ne ferait pas de tort dans ma vie, bien que... il y ait d'autres moyens pour y arriver! ;o)
Juliette, j'attends vos conseils.
Chiâler haut et fort,ça peut faire du bien temporairement, ma chère Véronique. Agir au lieu de chiâler en fait bien davantage. Ou bien, un mélange des deux?
12 commentaires:
Pas de texte? C'est un nouveau nom de blog??? :P
Mes lamentations, je les garde pour moi, Encre! héhé!
Il y a un bon moment que je vous lis Femme libre...Je commence à vous connaître un peu :)
J'adore vous lire et dans votre texte précédent, la descrption que vous faites du mal-être que vous occasionnent ces cours est si explicite du rejet qu'ils vous inspirent que, ma foi, en ce qui me concerne, je ne resterais pas une seconde de plus à endurer ce calvaire..
Ne dit-on pas que ce n'est pas le but qui est important mais bien le chemin que nous empruntons pour y arriver ?
Moi aussi j'ai la cinquantaine et j'essaie toujours d'éviter les chemins tortueux qui finissent par gâcher le voyage..Autrement dit, fini d'endurer des choses qu'on veut m'imposer quand ça ne cadre pas avec ma philosophie de vie..
Et..sans culpabilité aucune..
Votre histoire de cours de yoga vous angoisse au max..Si vous étiez ma soeur, je vous ferais un brainstorming en règle sur la façon de se choisir et de respecter ses feelings..
Quant au but recherché, devenir prof de yoga, pourquoi au fait ce désir ? Telle est la question...
C'est l'été, il fait soleil aujourd'hui, et moi, je m'en vais en campagne au volant de ma petite décapotable pour sentir les odeurs du bonheur de vivre tout court..
Bonne journée..
Danielle
Bienvenue Danielle! Dans le cas qui nous occupe, c'est le but qui est important mais le chemin aussi va m'apprendre quelque chose. La patience, certainement. La persévérance, absolument. La sagesse? Pas trop certaine de ça! Trouver du bon dans ce qui nous répugne? Voir l'autre versant de la colline? Si je pervévère, je l'aurai amplement mérité mon diplôme en tout cas! ;o)
Vous comprendrez que je suis toujours en réflexion, Danielle.
Pourquoi devenir professeure de yoga est aussi une question que je me pose. D'autant plus que c'est assez vague comme projet et que je ne le ferais qu'à temps partiel si jamais j'y arrive. Je n'ai pas besoin de ce job pour vivre. Pourquoi alors? J'ai ce grand besoin de m'investir encore. Je suis jeune et en forme et je veux le rester. J'ai très peur de la vieillesse, de la maladie, c'est une vulnérabilité, je sais. Pas besoin d'enseigner le yoga pour le pratiquer est une réalité. Alors, pourquoi vouloir enseigner? Je pense que l'idée d'un job me donne une crédibilité face à moi-même et une crédibilité sociale aussi. Quand je dis que je refuse une sortie ou que je laisse Quatorze ans seule parce que j'ai un cours de yoga, on soupire,si je dis que c'est pour mon cours de professeur de yoga, on offre de m'aider! Ça semble alors une activité qui mène vers quelque chose, qui a un sens et un but. Et ce l'est aussi.
Je suis bien trop jeune pour la retraite, voilà! Si ce n'est pas un cours de prof de yoga, je me trouverai une autre mission. Sinon, je sombre. Littéralement.
Je vous souhaite une fort belle journée à la campagne!
et puis quoi encore, chère femme libre?!
je suis d'avis qu'un brin de lecture, légère comme la brise d'été qui nous a été offerte aujourd'hui, vous ferait un bien fou! Il n'y a rien de mieux que se glisser dans la peau d'un autre quelques heures par jour pour apprendre à se voir (et voir nos problèmes) autrement, avec des yeux nouveaux.
qu'en dites-vous?
Je ne saurais vous suggérer de perservérer ou d'abandonner. Je suis mitigée.
J'ai souvenir du sentiment de victoire, de la fierté lorsque je me suis dépassée. Lorsque je suis allée au bout de choses dont je me croyais incapable ou que je croyais impossible. Quelle ivresse !
Et d'autre part, la vie est trop courte pour choisir volontairement la misère.
Aller au delà du bout de soi-même pour grimper une montagne est ennivrant, mais continuer à occuper un emploi qu'on déteste ne l'est pas.
Ainsi je ne sais pas dans quelle catégorie se trouve votre cours de yoga.
je viens de faire un passage rapide... toujours pas d'accent de disponible.
Ca va pas vous !!!!
Une croisiere vous fera le tout grand bien !!!
Je vous donnerai quelques conseils via le courriel histoire de vous changer les idees. :-)
Pourtant, ça fait du bien chialer haut et fort.
Je lis un ouvrage des plus distrayants ces jours-ci, ma belle Lud, et c'est vrai que ça fait du bien. "Les fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire", par Vikas Swarup.
Mon cours de yoga se trouve entre les deux, Mìchèle, entre la montagne à grimper et la misère totale. Je n'ai toujours pas pris de décision. Je laisse mijoter. Merci de me rappeler le sentiment de victoire qui conduit à l'ivresse. Un peu d'ivresse ne ferait pas de tort dans ma vie, bien que... il y ait d'autres moyens pour y arriver! ;o)
Juliette, j'attends vos conseils.
Chiâler haut et fort,ça peut faire du bien temporairement, ma chère Véronique. Agir au lieu de chiâler en fait bien davantage. Ou bien, un mélange des deux?
J'ai lu ce livre, femme libre! j'ai bien aimé, d'ailleurs! bonne suite...
Héhé! Vous êtes vraiment une grande lectrice, Lud!
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