lundi 28 juillet 2008

Lundi matin

Moment de la semaine idéal pour bien la commencer la semaine! Vous le saviez bien que je ne resterais pas dans mon trou bien longtemps et je le savais bien aussi. Alors on repart en grande. Pas séduisante, moi? On va y voir et d'aplomb. Maigrir, éternel but de ma vie semble-t-il, j'ai déjà réussi, je vais réussir encore. Et puis, je n'ai pas une tonne de livres à perdre quand même. Dix, quinze si je suis ambitieuse. Je peux certainement y arriver. Je vais y arriver. J'y arrive. J'aurai dix livres de moins pour ma croisière le 16 août. C'est dans vingt jours. Peut-être que j'exagère un peu. Et puis non. J'ai besoin de donner un grand coup. Let's go!

Ensuite coiffeuse, esthéticienne (j'ai dû en voir une il y a... au moins dix ans), pédicure et manucure (là aussi, ça fait moultes années, en fait, un pédicure, j'en ai eu une seule fois dans ma vie). En revenant du camp de vacances de Quatorze ans (tout s'est bien passé, elle y avait déjà des amies et y va depuis des années à celui-là) j'écoutais un auteur français d'un livre sur le fétichisme des pieds féminins, très intéressant son bouquin, je le prendrai à la bibliothèque.

Passons au problème numéro deux ou un, dépendant des jours: le cours de professeure de yoga qui me fait capoter comme l'a remarqué le judicieux Dépoussiéré, dont nous célébrons avec joie le retour dans la blogosphère. Je le termine. Il me reste douze jours de huit heures le matin à six heures le soir, plus plein d'études (j'en saurai des choses, c'est bien, archi-bien) et du temps de pratique (je m'y remets). C'est archi-dur, archi-confrontant, dur pour mon moral, mon égo, mon image de moi, dur, dur, dur. Je reste. Je ne quitte pas. Je serai là demain matin. Bravo à moi.

Ma fille aînée dont je n'ai plus de nouvelles. Je n'y peux rien. Absolument rien. Faut vivre avec. Ou sans. Me torturer et me monter des scénarios catastrophiques me fait du tort et ne rend service à personne. Je laisse des messages sur son adresse internet, des messages sur son téléphone quand la boîte vocale n'est pas pleine (rare). Je ne sais pas où elle habite ni avec qui, je ne sais même pas si elle est encore au Québec. Ça fait partie des choses avec lesquelles je dois vivre et sur lesquelles je n'ai pas prise. Je l'imagine heureuse et bien entourée, mieux pour mon moral.

La maison. Pierre F, toujours de bon conseil, me suggère d'engager un étudiant pour les travaux d'entretien. Excellente idée mais je pense surtout vendre, bien que les deux ne soient pas incompatibles, la vente n'étant pas nécessairement immédiate et puis je ne sais pas où je m'en vais non plus. La solution à ce problème est remise à ... lundi prochain! ;o)

Grande Dame, non, ça ne va pas s'arranger en vieillissant, j'en suis la preuve. Haha!

Bon, je vous souhaite une excellente journée, la mienne le sera (excellente!) et je m'en vais de ce pas à mon cours d'aquaforme à neuf heures. Olé!

6 commentaires:

Pur bonheur a dit...

Sortez de ce corps! Je ne reconnais pas femme libre là!
(je te taquine, bien sûr! hihi)

Mamzell_McJ a dit...

Vive cet exécutoire qu'est le plaisir ou le déplaisir d'écrire. C'est selon.

Sur le bateau... regarder autour de vous et vous allez sûrement perdre quelques kilos... nenon pas des livres des kilos hahaha ....

Anonyme a dit...

Vous reprenez votre apparence en main en grandes pompes suite à des pressions implicites (et intérieures) de nature principalement masculines ou féminines?

On débat cela ici et cela chauffe.

http://ysengrimus.wordpress.com/2008/07/23/la-culture-intime-des-femmes-nuit-elle-aux-femmes/

Les vues d'une femme libre et de ses satellites nous inspireraient fort sur la chose...
Paul Laurendeau

Une femme libre a dit...

@ Bonheur. Et ce sera encore pire après la transformation! Va falloir que je change la photo... ;o)

Vous me faites peur avec les obèses en croisière, Juliette. Des plans pour que le bateau coule.

Bienvenue sur mon blogue, Paul. Je suis en effet un sujet de choix pour illustrer l'asservissement de la femme aux dictats de la beauté avec ce billet tout à fait superficiel. Viendra bien un jour où je ne désirerai plus baiser et alors je pourrai aussi intellectualiser ce monde de la publicité qui corromp notre jugement et nous incite à suivre des modèles. D'ici là, me semble que j'ai bien peu à dire, parce qu'entre dire et faire, mon discours serait pour le moins discordant. C'est très gentil de m'inviter à discourir sur la question, merci Paul. Je ne dirai pas que ça m'a permis de découvrir votre blogue car je le lisais déjà avec intérêt.

Anonyme a dit...

Le naturel et le ton vrai de votre écriture m'inspirent beaucoup.
Paul Laurendeau

Une femme libre a dit...

sourire