mardi 16 septembre 2008

Les bananes et les fraises

En revenant du cours de yoga Iyengar, il y a le quêteux habituel au coin de Viger et St-Denis. Je ne lui donne jamais rien d'autre que mon sourire et il me le rend toujours. Cette fois cependant, je m'étais arrêtée à la fruiterie et je lui offre des bananes. Il me demande .... si j'ai des fraises! Le chanceux, j'en avais dans mon sac, de bonnes fraises du Québec que j'avais hâte de goûter. Je pense que je vais aller m'en racheter d'autres.

6 commentaires:

Solange a dit...

C'était sa journée, la prochaine fois il va vous voir venir.

Anonyme a dit...

Bonjour FemmeLibre,

Je ne sais pas si on parle du même type, mais en ce qui me concerne, celui à qui je donne le plus souvent s'installe généralement au coin Berri et Viger. C'est un bonhomme toujours souriant, qui envoie la main à tous et qui a un regard rieur. J'ai toujours un peu de monnaie qui traîne dans la voiture et je lui donne ce que j'ai quand je passe par là.

Je trouve votre sa réplique et votre geste des plus rafraîchissant.

Encre a dit...

Il doit être heureux de recevoir un sourire quand la plupart des gens donnent des sous en détournant le regard. Quant à manger des fraises par une belle journée d'automne (on y est presque), c'est un plaisir que peu d'entre nous dédaignent ;-)

Grande-Dame a dit...

Voilà un geste très honorable de votre part.

Une femme libre a dit...

La prochaine fois, il aura un sourire, Solange...

Le mien ressemble au vôtre, Pierre, mais il est bien au coin de St-Denis, peut-être qu'il se déplace. ;o)

J'en ai acheté d'autres fraises,Encre, les fraises d'automne du Québec sont délicieuses.

Mais non, Grande Dame, je ne donne jamais d'argent aux quêteux, par principe, parce que je ne pense pas que ce soit leur rendre service, mais de la nourriture, là, quand j'en ai... et savez-vous quoi? très souvent, on la refuse. Il y a une femme qui quête toujours devant mon métro, elle raconte toujours la même histoire, qu'elle n'a pas d'argent pour donner à manger à ses enfants qui l'attendent à la maison. Une bonne journée, je vais la trouver avec mes sacs de tissus et je lui dis qu'on va aller ensemble faire une épicerie au IGA et que j'irai ensuite porter la commande chez elle. Elle me dit qu'elle ne peut pas aujourd'hui. Bon, dac, alors je serai là demain à la même heure. Depuis lors, dès qu'elle m'aperçoit, elle disparaît.

Anonyme a dit...

Un beau geste généreux!....