vendredi 24 octobre 2008

Fais quelque chose

"Fais quelque chose. Plus le temps passe, plus ça va être difficile pour elle d'avorter. Fais quelque chose maman. Je lui ai parlé. Elle n'écoute rien. Pourquoi tu n'es pas allée au clsc avec elle? La travailleuse sociale est une professionnelle. Elle lui aurait fait comprendre le bon sens. Fais quelque chose maman. C'est un cauchemar cette histoire-là. On ne peut pas la laisser gâcher sa vie comme ça. Maman, tu m'écoutes?" C'est mon grand fils de 28 ans au téléphone, paniqué, en souffrance. Je me sentais bien forte ce matin, mais je suis encore facilement ébranlable. Pourquoi donc je ne suis pas allée avec elle au clsc? Je l'ai appelée, j'ai laissé un message. Je vais lui proposer qu'on y aille ensemble dès qu'elle a congé.

25 commentaires:

Grande-Dame a dit...

Venant de quelqu'un d'estimé, c'est normal de réagir ainsi. J'ai aussi tendance à penser la même chose malgré que je sois passée exactement par là où est passée votre fille.

Une amie ts de mon père lui avait suggéré de me faire consulter une ts lorsque je suis devenue volontairement enceinte de mon aîné.

Tout au long de la rencontre, la ts a tenté de me faire valoir le non-sens de cette grossesse sur un ton scandalisé qui insultait mon intelligence et ma lucidité.

Ça a eu chez moi l'effet inverse que celui recherché: elle n'a fait que renforcer ma certitude que je désirais cet enfant. Pas par esprit de contradiction, non, mais parce que c'était ce que je sentais et désirais.

Cette démarche n'était pas mauvaise en soi puisqu'elle m'a permis de cesser de laisser les autres me dicter mes décisions.

Une femme libre a dit...

Ma fille ne laisse déjà pas les autres lui dicter ses décisions,Grande Dame! Une vraie lionne qui ne laissera personne lui enlever son petit. J'ai bien peur que, travailleuse sociale ou pas, sa décision ne change pas. Mais elle pourrait probablement avoir des conseils pour sa grossesse, il y a des programmes pour jeunes mères et puis, elle n'est pas riche la petite, elle a peut-être même droit à OLO (oeufs, lait, orange, vitamines de grossesse). C'est certain que je pourrais lui payer tout ça (et je l'ai fait la semaine passée), mais ce n'est pas une bonne idée que je m'implique trop dans cette grossesse et que je la traite en enfant. Si elle est d'accord (pour l'instant, elle ne veut plus me parler), on ira ensemble au clsc.

Solange a dit...

Personnellement je ne crois pas qu'elle revienne sur sa décision, pas de la façon dont vous la décrivez.

Une Peste! a dit...

En quoi est-ce si scandaleux qu'une future grand-mère s'implique dans la grossesse de sa fille?

Si elle avait 23 ans, mariée au "bon gars" et avec son DEC en poche, elle aurait alors droit à votre écoute, votre support, vos encouragements?

Mais voilà, selon les "diseux", elle finira mal cette petite .. alors pourquoi ne pas la priver tout de suite de cette bulle de protection qu'est sensée être une grossesse? Hein? Pourquoi ne pas, en la laissant seule, bien la "punir" de son entêtement à avoir cet enfant?

Je trouve cela très triste.
Triste pour cette future mère que l'on juge. Triste pour cet enfant à venir.

Certains veulent tellement se confirmer qu'il est impossible d'avoir et réussir un enfant en l'ayant jeune, qu'ils se bousculent à juger, limite à faire des jambettes aux jeunes mères. À coups d'histoires trash sorties d'on ne sait (et on s'en balance, croyez-moi!) et de prédictions malheureuses.

C'est en raison de ces "jugements" que ne se lèvent pas toutes ces jeunes mères qui réussissent. Parce qu'elles en ont soupé des commentaires de matantes qui mettent plus d'énergie à les regarder se planter qu'à OU se la fermer Ou aider.

Comme on aide une jeune femme qui attend un enfant. Peu importe son âge.

Anyway.
Nil besoin de me raconter tous ce qui arrivera à cette jeune femme: J'ai déjà tout entendu cela. Et l'opinion du quidam ne m'intéresse pas.

Tiens, voilà un point positif à avoir dû endurer cette pression ... Depuis longtemps, personne ne me dicte plus ma conduite. Ni de femme, ni de mère.

Une femme libre a dit...

Non, elle ne changera probablement pas d'idée, Solange.

Votre colère de jeune mère incomprise et persécutée ne semble pas s'être estompée avec les années,Une peste. Vous en avez gros sur le coeur. Ma fille est loin d'être seule et abandonnée, si ça peut vous rassurer.

unautreprof a dit...

Je crois que, femme libre, ici vous laissez libre cours à vos pensées et vous nous dites en toute honnêteté ce que vous vivez en tant que mère qui s'inquiète pour sa fille de 17 ans.

Probablement que votre côté rationnel et émotif ne s'entendent pas toujours non plus sur la manière de gérer tout ça.

Peu importe ce que fera votre fille, je sais que vous serez là pour elle, de la manière que vous jugerez la meilleure.

La peste a une vision différente, bien certainement, vu son bagage.

Sincèrement, je pense à vous Femme libre, j'ai beau me considérer ouverte d'esprit, je pense que moi aussi je trouverais cela très difficile.

Une Peste! a dit...

Comme c'est agaçant.
Impossible d'exposer son point de vue a contrario sans se faire taxer de couver une frustration quelconque.

Comment avoir envie d'intervenir sur le blog d'une personne qui partage - logiquement dans l'optique de lire des opinions différentes des siennes - si l'on doit s'attendre à se faire dire des trucs pareils.

Quel est donc le but de mettre en ligne tout cela, alors? Quoique, ce ne sont pas mes oignons. C'est votre espace et vous en faite ce que vous voulez.

Je sais que personne n'aime que l'on apporte un point de vue contraire au sien. Logiquement, cela nous contrarie.
Cela dit. Je n'ai pas partagé ma perception pour qu'on me découvre des carences. Je l'ai partagé parce que je croyais que cela serait aidant. D'opinions différentes jaillissent parfois la lumière.

Dit-on.


J'aurais dû me taire.
Je n'ai pas envie de me faire bousculer à exposer mon expérience à des inconnus qui ne me sont rien. J'aviserai notre connaissance commune que je ne désire plus à l'avenir qu'elle vous "linke" sur mon blog.

Une femme libre a dit...

Votre expérience, je l'ai déjà lue sur votre blogue. Il est toujours public votre blogue, non? Vous n'avez certainement pas lu tous mes billets pour m'accuser de juger alors que vous venez ici avec des jugements gros comme le bras. Me faire traiter de grand-mêre, passe encore, il va bien falloir que je m'y fasse ;o), mais de matante! ouf! là, j'avoue que vous m'avez piquée.

Ceci dit, oui, j'accueille tous les commentaires et également ceux qui ont une opinion opposée à la mienne, bien que la vôtre ne le soit pas tant que ça, opposée à la mienne. Vous n'avez pas lu tous mes billets, je le répète et certainement pas celui qui précède celui-ci.

Je suis désolée si je vous ai bousculée mais votre colère est palpable. Elle ne s'adresse probablement pas qu'à moi mais à tous ceux qui vous ont fait payer cher dans le passé d'avoir voulu élever votre enfant tout en étant adolescente. Je n'aurais cependant pas dû la mettre en épingle. Je vous ai vexée à mon tour comme vous avec le "matante" qui ne m'était peut-être pas adressé finalement.

Ce que je retiens, c'est que d'opinions différentes jaillit parfois la lumière, nous pensons la même chose là-dessus et il m'est évidemment utile de connaître le vécu de jeunes filles qui ont décidé de garder l'enfant qu'elles portaient et de l'élever. Je vous remercie de vos commentaires, Une peste!

lespiegle a dit...

Une peste il me semble que tous le monde a droit à ses opinions et le droit de penser ce qu'ils veulent de votre réponse et j'ai plus tôt l'impression, vu le ton de votre message, qu'il aurait fallu que tous le monde changent d'avis et soit d'accord avec vous.

Je pense que tout est dans la manière de dire les choses

J'ai l'impression que vous prenez la vie beaucoup trop au sérieux :)

Une Peste! a dit...

Il n'y a aucune colère dans mes propos, Femme Libre.

Je suis brusque.
Dans la vie, comme à l'écrit. J'énonce clairement et sans racoins: ainsi je suis sûre que de ne pas être interprétée. Pas triste, fru ou en colère. Juste bin carrée.

Je vous ai traité de future grand-mère, ce qui est un compliment. Mais pas de "matantes". Les matantes se sont tous ces hommes et ces femmes qui porteront des jugements sur le bon sens ou les compétences parentales de votre fille. Sur les vôtres, par la même occasion. Héoui. :-)

Ma mère a vécu la même chose. Les petites piques concernant le contrôle qu'elle aurait du exercer sur sa benjamine, surtout. Elle en a souffert, que oui. En vit-elle de la frustration aujourd'hui? Nullement. Pourtant, elle ne se gêne pas pour donner le fond de sa pensée aux "ouêreux". Ceux qui ouêrent, qui énoncent alors qu'ils ne savent absolument pas quoi retourne la situation.

C'est son expérience. C'est de l'expérience.

Je vous lis depuis bien avant que vous ayez votre blog, Femme Libre. Je me souviens de vous de l'époque où vous étiez famille d'accueil et échangiez avec une gang de mômans de famille nombreuse. Ça fait un bail. Vous êtes même allée luncher avec ma Miss Zola, il y a quelques semaines. Alors oui, je sais que vous n'êtes pas une femme de jugements rapides. D'où mon étonnement à me faire closer alors que je voulais seulement apporter mon point de vue.

Je sais que c'est hyper angoissant. C'est d'un bébé dont il s'agit. Ce n'est facile pour aucune femme d'avoir un bébé. Ni à 14, ni à 26, ni à 37 ans.
Mais c'est un bébé qui s'en vient. C'est ainsi.

Les drames n'ont pas grand prise sur le quotidien. On fait ce qu'on a faire.

Une Peste! a dit...

L'espiègle,
Bon, une autre affaire. Je prends la vie trop au sérieux asteur.
Si vous avez des envies de me payer une thérapie, j'accepte les chèques personnels.

Voir ma réponse à Femme Libre.
Cela dit. Je pense qu'elle est suffisamment articulée pour échanger avec moi sans avoir besoin que vous lui prêtiez main forte.

Non mais. Est-ce que c'est possible demeurer dans le sujet?

Une femme libre a dit...

Ha bon, tant qu'on ne me traite pas de matante, ça va! Il s'en vient le bébé, il s'en vient, si c'est un fait absolu et qui ne changera pas, on fera tous pour le mieux avec, son oncle qui est mon fils aussi, je le sais bien. Il adore ses petites soeurs, c'est pour ça qu'il s'en soucie tant.

Oui,absolument, Un autre prof, mon côté rationnel et émotif qui ne s'entendent pas toujours sur la façon de gérer tout ça, comme c'est bien dit!

Bienvenue sur mon blogue, l'Espiègle.

Une Peste! a dit...

Je n'avais pas lu "Forte".
Plusieurs textes dans les derniers jours, d'où mon saut de grenouille.

C'est beau ce que vous écrivez d'Elle. L'espace, la confiance...

Sur ce.
Nous sommes samedi et il est presque l'heure de l'apéro. Yes!

Lud. a dit...

Touchante, l'inquiétude de grand frère. Mais êtes-vous bien sûre que vous pouvez toujours faire quelque chose qui la fera changer d'avis?

S@hée a dit...

Non, je ne trouve pas "normal" pour le grand frère de réagir ainsi. Peut-être que pour lui, une grossesse serait la fin du monde. Probablement. Mais je trouve sa réaction égoïste.

Je l'aime bien, cette petite. Appeler sa mère pour lui dire qu'elle est dans un bar et veut savoir si elle peut prendre un café, c'est lui faire confiance et agir sereinement. Surtout pour se replier sur le Perrier.

Elle est enceinte en ce moment. Elle n'est pas malade ni jeune maman avec un bébé. Elle peut se permettre de continuer à vivre, comme elle le fera quand son bébé sera arrivé.

Une femme libre a dit...

Je ne suis certaine de rien, Lud.

Mais non,mais non, pas égoïste du tout le grand frère,Sahée. Il s'occupe beaucoup de ses soeurs, du moins des deux qui le voient toujours (Dix-neuf ans a coupé tous les contacts). Il emmène Quatorze ans au ciné, au resto, magasiner, passe des journées avec elle, lui téléphone etc. tout en habitant Hull. Pour Dix-sept ans, son grand frère est une figure fort importante. Il est son ami, son confident, son psychologue. Il veut que ses soeurs aient un bel avenir, il se soucie d'elles et il n'y a aucun égoïsme là-dedans, bien au contraire.

Mamzell_McJ a dit...

Mon ex belle-sueur a eu un enfant à 18 ans. Elle est toujours mono-parentale aujourd'hui après deux autres grossesses... en solo.

Elle a sa maison... deux baccalauréats et toujours autant de détermination.

Moi j'avais choisi l'avortement parce que je ne m'en sentais pas la force mais surtout, surtout parce que je savais que je n'aurais aucun support de la part de mes proches.

Une femme libre a dit...

Les histoires varient énormément, je sais bien, Juliette. En tant que parent, je souhaite que mes enfants aillent au maximum de leurs capacités, osent, foncent, découvrent, laissent leur marque, tout ça dans le respect d'eux-mêmes et des autres et en étant heureux la plupart du temps. Il y a plein de chemins pour y arriver,des faciles et certains moins fréquentés et à risques. Mais du risque, il y en a partout, surtout quand on sort des chemins battus. Cette histoire de grossesse précoce me fait cheminer incroyablement. Et m'adapter.

Anonyme a dit...

Je pense, qu'il ne faut pas supposer de ce qui est bon pour elle. JE ne vois vraiment pas pourquoi ce serait nécessairement négatif d'avoir un enfant à cet âge... On a bien tenté de supposer, à ma place, que je m'étais compliquée la vie (jamais mes parents par contre) et j'ai eu beau y penser et repenser, ce ne fut pas du tout le cas! J'ai même réussi à obtenir un diplôme universitaire avec un jeune enfant à charge!

Le grand-père de mon fils Alex a bien tenté de me convaincre de me faire avorter, sans résultats puisque j'ai une tête de cochon et que je suis difficilement manipulable... D'ailleurs, il avait forcé sa propre fille à l'avortement et cela a gâché sa vie: elle n'a jamais réussi à s'en remettre et comble du malheur, n'a jamais porté de grossesse à terme ensuite...

Je ne suis pas contre l'avortement. Je pense cependant qu'il peut y avoir des effets dévastateurs pour celles qui ne le veulent pas vraiment...

Il ne faut jamais transposer nos peurs et craintes sur les autres...

unautreprof a dit...

ouf!
C'est un débat émotif ici.
Il n'y a pas de bonnes réponses, ni de mauvaises.

À 18 ans, je suis tombée enceinte. Je ne l'ai pas gardé. La peur, la chienne. Ma mère est venue avec moi au CLSC.
C,est la seule personne à qui j'en ai parlé en dehors du père avec qui je ne sortais pas.
Alors pour moi, les personnes qui le gardent ont toute mon admiration.
Cela dit...

Comme ma vie aurait été différente!

Annette a dit...

Femme libre,

Avec toute votre énergie et votre bonne santé, je vous imagine très bien bercer ce bébé dans vos bras et entourer votre fille.

Garder ou non le bébé est une décision bien difficile pour votre fille, ce qui vous touche bien entendu. D'un point de vue émotif, avoir un bébé donne un sens à sa vie et permet de s'insérer naturellement dans la société. Partout où on va quand on a un enfant (ou presque) nous vaut des sourires et de l'intérêt. D'un point de vue financier, avoir un enfant est difficile ; tout coûte si cher à notre époque.

C'est certain que si votre fille a ce bébé, elle aura besoin de votre appui. Même si la situation vous fait peur, mon intuition me dit que ce rôle vous ira comme un gant.

Bonne chance à votre fille dans sa réflexion. Un peu plus et je me proposerais de garder à l'occasion ce bébé.

Annette

Une femme libre a dit...

C'est un débat extrêmement émotif pour toutes les personnes impliquées et même pour les lecteurs et lectrices de ce blogue! La vraie vérité, c'est que je me sors à peine de l'éducation des enfants, que j'ai choisi d'avoir librement, adoptés ou en famille d'accueil. Je leur ai consacré volontairement et avec beaucoup d'énergie de nombreuses années de ma vie et voilà que pour moi, ça achève et j'en suis heureuse. Quatorze ans a quatorze ans (!), pas si loin de l'âge de la majorité et c'est merveilleux de penser que très bientôt le travail d'élevage d'enfants va être terminé. Fait et bien fait, au maximum de mes capacités et sans lésiner sur le temps, l'argent et l'énergie pour chacun et chacune des enfants en cause que j'ai choisi librement d'élever. Je n'ai aucune envie de recommencer, je n'ai pas l'esprit de sacrifice, je me définis autrement que comme une mère et uniquement une mère. Je ne suis pas de celles qui pensent que les enfants même adultes doivent ad vitam aeternam avoir préséance sur les ambitions de leurs parents. Alors, moi, non, le bébé de ma fille, je le verrai de temps en temps, je remplirai mon rôle de grand-mêre puisqu'il me tombe dessus, mais je n'en ferai pas plus, vraiment pas plus et ça lui a été dit et redit clairement (je l'ai vue aujourd'hui). On peut me lancer la pierre ou des tomates, tiens, je m'en fous royalement, parce que moi aussi, je suis capable de faire fi des convenances et de penser à moi. Si cette grossesse est si catastrophique (pour moi!), c'est en grande partie parce que je n'ai vraiment pas envie de m'y impliquer. Non,
Annette, désolée, mais le rôle-soutien auprès de jeunes parents incapables de s'occuper de façon autonome de leur progéniture ne me va pas du tout comme un gant. Si ma fille a vraiment besoin de mon appui pour élever son enfant, si elle est trop jeune et immature pour s'en occuper convenablement toute seule, alors il est vraiment préférable pour elle et pour ce bébé innocent qu'elle se fasse avorter ou qu'elle le confie à l'adoption. Et moi aussi, tiens, je refuse qu'on me culpabilise! Assez, c'est assez et j'ai atteint mon quota d'élevage d'enfants.

Anonyme a dit...

J'ai lu et ces un "débat' que je ne saurai débattre par écrit aussi surprenant que cela puisse paraitre. Il me suffit de dire que j'ai lu votre dernier commentaire Femme Libre et je comprends mieux.

Une femme libre a dit...

Ouais, c'est ça qui est ça,Mazsellan! ;o) Mon refus de devenir une grand-mère prodigue, généreuse, aimante, réparatrice et consolatrice ne va pas me faire que des amis, mais je m'assume. On ne peut pas plaire à tout le monde, n'est-ce-pas?

Anonyme a dit...

De toute façon, ce ne serait pas un service à lui rendre que de s'occuper du bébé à sa place...

Quand tu veux jouer dans la cours des grands, tu assumes tes responsabilités...

En ce sens, je vous appuie à 100%!!!