lundi 1 décembre 2008

Paul Laurendeau

Paul Laurendeau parle de moi dans son dernier billet. De ma naïveté face à mon supposé anonymat qu'il met en doute. J'aime être naïve et je compte vraiment le rester. Ma vie en est plus belle car je ne vois que ce que je veux bien voir. Pour ce qui est de Paul, je ne comprends pas toujours ce qu'il écrit sur son blogue d'opinion, mais je le trouve fort sympathique depuis qu'il nous a révélé que ça l'inquiétait de ne pas bander. Les hommes ne deviennent intéressants que lorsqu'ils se livrent et c'est leur vulnérabilité qui me charme.

Quels sont les plaisirs de l'anonymat ou du demi-anonymat, Paul? Parler de moi comme ça me chante, sans me soucier de faire de la peine à qui que ce soit, parler de ma sexualité, de mon intimité, même s'il y a toujours une certaine censure, elle est bien moins grande que si mon nom était écrit en toutes lettres. Je me sers de mon blogue comme d'un journal, j'écris par plaisir et tant mieux si j'ai des lecteurs et des commentaires, j'apprécie cette interraction, sinon je tiendrais un journal intime que je cacherais sous mon matelas comme quand j'étais adolescente!

27 commentaires:

Anonyme a dit...

Cela m'inquiète bien un peu de ne pas bander, oh, mais cela m'inquiète encore bien plus de ne pas être compris... Et, qui sait, voilà possiblement deux inquiétudes qui naissent en fortillant dans le méme lit!

De fait, qui se soucie de l'érection individuelle qui s'étiole si la compréhension collective percole...

Paul Laurendeau

Passion_Elle a dit...

Femme Libre quel petit rayon de soleil que vous êtes!!

Anonyme a dit...

I consider your total disregard for the privacy of your children completely reprehensible. Write ad nauseum about your various exploits, share with cyberstrangers the details of your much-vaunted sex life and your super agile yoga conditionned physique, but a modicum of respect is owed to your children. Are you so outlandishly self-infatuated to be utterly blind to the crass way you exploit your children?
Alan Sharon

A.

Une femme libre a dit...

Bon, ça y est, mes enfants sont exploités maintenant! Vous n'aimez pas mon blogue de toutes évidences, car vous n'y écrivez pas pour défendre mes enfants, mais bien pour vous moquer de ma forme yoguique et de mes exploits sexuels (est-ce la bonne traduction pour "much-vaunted sex life"?). Il vous a fallu me lire longtemps pour en arriver à une telle critique, Alan Sharon. Vous vouliez être vraiment certain de ne pas aimer ça? Les gens anonymes sans blogues qui signent de n'importe quel nom inventé sont pas mal plus anonymes que moi en passant. Pas moyen d'aller lire ce qu'ils écrivent de si passionnants, eux!

Paul, je songeais à vous répondre quand j'ai été piquée par Alan. Je suis désolée de vous avoir causé des inquiétudes et deux à la fois en plus!

Passion_elle, merci!

Passion_Elle a dit...

Pourquoi écrire en anglais sur un blog francophone???

Peut-être mon fort côté Québécois qui ressort ici

Une femme libre a dit...

Bof! Ça, ça ne me dérange pas vraiment. Il m'arrive aussi d'écrire en français sur des blogues anglophones quand je sais que le français est connu de l'auteur. Pas bien grave ça. L'important, c'est de se comprendre! ;o)

Passion_Elle a dit...

C'est vrai vous avez raison ;-)

Anonyme a dit...

Je suis obligé d'admettre une nette validité aux observations de Monsieur Sharon. Si je parlais de l'intimité de mes fils comme vous le faites de vos filles, même sous couvert de pssudonymes, ils me passeraisnt au laminoir... Corrolairement, la notion de "demi-anonymité" que vous introduisez dans votre intervention sur mon carnet me déroute pas mal. Cela me semble signifier, clef en main, qu'on peut vous percer. Quelle différence alors entre la "demi-anonymité" qui vous protège et l'anonimité de Polichinelle?
Paul Laurendeau

Mamzell_McJ a dit...

Bizarre quand même. Depuis le temps que l'on se suit toutes les deux... presque 2 ans. C'est quelque chose qui ne m'est jamais venue à l'esprit.

Que vous ne puissiezêtre vraie!!!

:-)

Lud. a dit...

Femme Libre et M. Laurendeau,

Je crois que les gens qui tiennent un blog le font pour les échanges. Comme vous le dites, l'interaction qui vient avec les commentaires peut être reconfortante et constructive, côtés qu'on n'a pas si l'on tient un simple journal intime. Et puis on ne gaspille pas à tort du papier... :) Que des avantages!

Quant à l'anonymat... c'est selon les choix de celui qui écrit. Personne ne veut voir sa vie réelle détruite à cause d'un propos tenu dans un cyber-espace qui sert d'exutoire (les blogs). Je pense bien que nous sommes plus libres si anonymes, ne serait-ce que pour contrer la pression sociale qui nous oblige à cheminer droit et dans les bornes du «politiquement correct».

herbert a dit...

Bonjour, toi, femme libre...
Je me soubiens du premier commentaire que je t'ai écrit.
Depuis, je te connais naturellement beaucoup mieux .Tu es en...conformité avec mes propos d'alors.
Je regrette simplement que ton pseudo soit celui-là...parce qu'il pourrait être plus...personnalisé.
Mais, après tout, c'est un détail.
Bonne journée.
Je t'embrasse.

Une femme libre a dit...

C'est curieux, Alan et Paul ont le même style d'écriture. Je suis anonyme mais c'est clair que si quelqu'un qui est cité sous un pseudonyme dans mes textes me lit, il va certainement se reconnaître. Je ne vais pas cesser d'écrire ma vie, celle de mes enfants et de mes amis par peur que ces personnes se retrouvent ici. Je ne vis pas dans la peur. C'est certain que votre blogue est public, monsieur Laurendeau et que vous ne pouvez dons pas y parler de vos fils sans leur en demander la permission. Ce n'est pas mon cas. Et ni votre ami Alan ni vous n'arriverez à me culpabiliser. Loupé!

Je vous prierais même de ne plus me citer dans vos textes. Je ne peux vous empêcher de lire les miens, mais il est probable que vous arrêterez de vous-même,vu que vous les jugez immoraux. Il m'a fait plaisir de converser virtuellement avec vous, mais ce plaisir est éteint. M'attaquer à propos de mes enfants est m'attaquer dans ce que j'ai de plus sensible, vous avez visé juste, vous avez visé bas.

On ne peut être certain de la réalité de quelqu'un qui écrit sur le net que lorsqu'on l'a rencontré, Juliette!

Lud, voilà! Et moi, j'échange sur ma vie et mes enfants en font partie.

Pas question que je personnalise davantage, Herbert. Je ne veux pas que des malades ou des indésirables percent mon identité. Mais vous ne faites pas partie de ceux-là!

Encre a dit...

Femmelibre, je ne crois pas un instant que vous soyez une fiction. La sollicitude et la générosié dont vous faites souvent preuve dans vos commentaires chez les blogueurs me semblent les indices sûrs de votre réalité. Un bluffeur n'aurait pas songé à cela, à moins d'être un formidable romancier. Tant de fois nous vous avons sentie réellement émue, attristée, inquiète, folle de joie et d'audace pour que je puisse croire une minute que vous soyez un canular ;-) Et puis, on vous aurait conçue moins incroyable, pour rendre la chose crédible.

J'ai beau me remémorer ce que vous avez écrit sur vos enfants, je n'y vois rien qui porte atteinte à leur anonymat (eux seuls pourraient peut-être se reconnaître, de même que des personnes très proches, à condition d'être au courant de l'existence de ce blog). Je ne vois d'ailleurs rien là qu'une personne n'aurait pu écrire plubliquement dans une biographie, pourquoi donc se formaliser que vous le passiez ici. Vous nous les avez rendus tellement attachants! Je ne vois 14, 18 et 19 que comme des filles fortes et pleines de talent.

Qui qu'il soit (je spécule comme tous, mais ce n'est que de la spéculation), Allan c'est de la merde et il ne mérite pas que vous vous tracassiez à la lecture de ses commentaires. Il y a des gens en mal d'attention, ne tombez pas dans ce piège.

J'en ai trop dit, tout cela est évident pour nous tous. Je suggère que nous cessions tous de commenter les commentaires d'Allan, puisqu'il ne cherche, de toute évidence, que le contraire. Iignorons-le.

Anonyme a dit...

Je ne juge pas vos textes immoraux et Alan Sharon n'est pas moi ou mon "ami". Je continue de considérer que votre carnet représentez un phénomène nouveau, important et difficile: le journal intime public. Cela soulève des problèmes spécifiques qui n'ont rien à voir avec de la culpabilisation.

Je vous encourage à continuer. Adieu.
Paul Laurendeau

Anonyme a dit...

Bonjour FemmeLibre,

Je pense, tout à coup, à cette chroniqueuse du courrier du sexe Linda Adams qui écrivait, il y a bien longtemps dans Allô Police. Elle était pas mal cochonne, faut dire les choses comme elles sont. loll.

J'ai par contre été amèrement déçu d'apprendre, quelques années plus tard que la belle Linda Adams était en fait un homme!!!

C'est un peu comme de s'apercevoir, après une soirée chaude à courtiser une femme dans un bar, qu'elle est en fait un travesti!!

Non, ça ne m'est jamais arrivé. Loll

Enfin...tout ça pour dire que si j'apprenais que vous n'êtes qu'une expérience de sociologie et que tout n'est que fiction, je serai bien déçu d'avoir cru à votre quotidien si spectaculaire. Un jour, on en fera une série, j'en suis persuadé. :)

Pur bonheur a dit...

Sérieux? La célèbre Linda Adams était un homme??!! J'arrive pas à y croire (mdr!!).
Mon père achetait ce 'torchon' , mais le courrier de Mme Adams a beaucoup contribué à mon éducation sexuelle lorsque j'étais adolescente. A cet âge on prends de l'information où on peut hein(surtout dans les années '70)!

L'aubergiste en devoir a dit...

Afficher ses idéologies, ses fantasmes et même parfois ses états d'âme demeure une activité d'écriture. Qu'est-ce qui est vrai, qu'est-ce qui ne l'est pas? Au bout du compte, est-ce vraiment important?

Ce qui m'importe est: est-ce que je passe un bon moment en venant lire telle ou telle personne? Est-ce que j'ai envie d'en savoir plus, d'en lire plus ou après un certain temps, est-ce que je m'emmerde?

Comme toute acticité créative, se mettre à nue devant les autres, de manière fictive ou non peut attirer des commentaires désobligeants et manquant de courtoisie.

Il ne faut pas oublier qu'écrire sur le net, c'est comme être dans un ring devant des milliers de personnes prêtes à nous foutre un uppercut. Par jalousie, par désaccord...

J'ai vu des gens se faire détruire par des commentaires totalement nuls et malveillants; il ne faut pas oublier, en bout de ligne, que ce n'est que de l'internet et qu'il faut pouvoir prendre une certaine distance entre nos écrits et la personne que nous choisissons de révéler.

Tous ont droit à leur opinion; cependant, je ne comprendrai jamais ceux qui semblent se délecter, sans aucune censure, à essayer de paaser aux tordeurs celles des autres.

Femme Libre, votre lieu me plaît, anonyme ou pas!

Une femme libre a dit...

Encre, vous pourrez confirmer à Pierre F.,qui a peur que je ne sois un homme, que je suis bien qui je dis être, car nous nous rencontrerons pour un petit verre de champagne et autre l'été prochain, n'est-ce pas?

L'aubergiste, vous avez raison, il faut prendre les commentaires avec un grain de sel. Que de sagesse chez vous!

Encre a dit...

Bien sûr ;-)

Charlotte Moderne a dit...

Quelle est la différence entre lire une oeuvre de fiction et lire un blog? en ce qui me concerne, l'objectif est le même, la recherche du plaisir. L'important n'est pas que ce soit vrai, mais qu'on y croit. Je peux aller prendre un verre avec vous moi aussi? siouplait

Une femme libre a dit...

Et c'est vrai en plus. Mais oui, on vous garde bien certainement un verre de champagne, Charlotte!

Une femme libre a dit...

Je ne sais pas qui est la célèbre Linda Adams, Pur Bonheur, mais vous aviez tout un culot de voler les "torchons érotiques" de votre père.

Une femme libre a dit...

Paul Laurendeau, je propose que nous fassions la paix. Vous avez fait ressortir un aspect de ma personnalité: je suis passionnée et je monte vite sur mes grands chevaux. Je suis une espèce de Charlotte moderne avec vingt ans de plus! On change si peu avec le temps. Mais je ne suis aucunement rancunière. Alors, je n'accepte toujours pas votre commentaire sur mes enfants, ils sont absolument intouchables. Mais pour le reste, continuons à nous côtoyer comme avant, si vous le voulez bien. À moins que vous ne le soyiez rancunier, vous?

Anonyme a dit...

C'est bien parce que vos enfants sont intouchables que j'ai exprimé mes inquiétudes... Ce n'est pas d'elles qu'il s'agit mais du fait d'en parler "librement". J'insiste sur la fluidité de ma position ici. Ce médium est nouveau. Ce qu'il implique l'est aussi. Restons alerte, c'est ma seule observation ferme.

Paix donc.
Paul Laurendeau

Pur bonheur a dit...

Tout est bien qui fini bien.
Stressant quand même ces polémiques!

L'aubergiste en devoir a dit...

L'auberge paie à boire à tout le monde après ces fortes émotions!

Cheers!

Une femme libre a dit...

Prenez un verre pour vous en remettre, Pur Bonheur. Merci pour la tournée aubergiste!