dimanche 10 octobre 2010

Le présent

Il y a quinze jours, je revenais de notre voyage dans la Chine du Sud-Ouest, chez les Ouigours et dans les déserts de Gobi et du Taklamakan. Le décalage horaire est fini, je me sens bien ancrée dans ma réalité actuelle et ma réalité actuelle, c'est ce condo pour lequel j'ai fait une offre formelle d'achats hier. Un toit pour ma poulette et mon petit-fils. On va attendre l'acceptation avant de se réjouir. Si mon prix n'est pas accepté, je ne monterai pas plus haut. Ça me stresse un peu, beaucoup même, car je n'arrive pas à dormir. Si ça ne marche pas, je vais l'aider à louer, un an à la fois. Beaucoup moins d'argent impliqué même si les loyers sont chers.

Je ne suis pas tout à fait bien avec la décision, pas encore bien peut-être. J'ai peur que des dépenses imprévues se présentent, un immeuble c'est bien des responsabilités. En fait, quand je voulais donner carrément le condo à ma fille, c'était aussi pour ne pas avoir à les assumer ces responsabilités, les réunions de copropriétaires, les paiements divers à rencontrer etc. C'est certain que si le condo est à elle, elle va se démerder et se sentir totalement impliquée, tandis que là, c'est encore maman qui assume. Problème= appel à maman. Il est encore temps de changer d'idée. Mélangée je suis. Si jamais elle ne s'entend pas avec les copropriétaires, c'est encore à moi qu'on aura recours. Je suis la personne responsable. Et ça, je veux l'éviter de plus en plus. Passé ma vie à être responsable de mes enfants et très responsable, c'est dans ma nature. La retraite, c'est aussi penser à soi, se réaliser, se délester des responsabilités. Il ne me reste qu'une fille à élever, la liberté s'en vient. Bon, elle est là la liberté, dans mon coeur, dans mon âme, dans mes actions aussi. Je suis libre d'acheter ce condo ou pas et je suis libre de l'acheter pour moi ou bien pour elle. Plus j'y pense, plus je vais probablement l'acheter pour elle. Les biens matériels alourdissent la vie. Je suis mélangée, misère!

33 commentaires:

Petite libellule a dit...

C'est une décision qui mérite réflexion, c'est certain. Vous avez vos propres objectifs, vos propres besoins et vous faites bien d'en tenir compte. Je suis certaine qu'à force de mûrir tout ça, vous arriverez à une solution qui conviendra à tous. Une chose est sûre, vous faites une excellente maman, disponible pour ses enfants, mais à l'écoute de ses propres besoins également. Chapeau pour cet équilibre! Cela est très inspirant je trouve! :-)

Une femme libre a dit...

En fait, j'ai des préoccupations de "riche" et c'est un peu gênant, Petite Libellule! Je n'ai pas hérité,moi,mon petit pécule, je l'ai ramassé à force de temps et de travail,mais quand même, je me relis et je la trouve bien futile, la décision à prendre. Vous êtes bien gentille de vous intéresser à mon cas! ;o)

Une femme libre a dit...

L'argent rend libre mais les biens matériels alourdissent la vie.

Une femme libre a dit...

Il y a ces images de désordre dans sa chambre quand nous habitions ensemble et aussi dans le peu que j'ai entrevu de son logement actuel. Pas envie de gérer ça. Si je suis la proprio, je dois voir au condo, à son bon ordre, à son comportement aussi. Elle serait ma locataire et on est responsable de nos locataires et encore plus dans un immeuble cher et chic où elle fera figure de parent pauvre dans son petit condo au sous-sol. Ne pas oublier qu'elle est encore une ado. J'en ai fait des folies moi à dix-neuf ans. Bon, ne pas se comparer, elle est archi-différente de moi.

Si elle est vraiment la propriétaire, je suis persuadée qu'elle sera à la hauteur et que tout sera impeccable.

Réflexion, réflexion. Ce blogue est d'abord et avant tout un journal pour moi. Utile. Vos commentaires sont évidemment bienvenus et même si je fais le contraire de ce que vous me conseillez (!), vous alimentez vraiment ma réflexion.

Une femme libre a dit...

C'est sur que c'est une bonne idée de penser au futur et possiblement à laisser un héritage aux autres, mais bon, je suis une fille du présent, de plus en plus. C'est maintenant que ça se passe, maintenant qu'il y a des besoins, maintenant que mon argent est utile.

Pierre F. a dit...

Vous voulez que votre fille et votre petit-fils aient un toit, qu'ils soient à l'abris et confortable, que votre fille puisse terminer ses études, l'esprit tranquille et pas dans la pauvreté extrême, alors que vous êtes vous-même dans un chic condo.

Ce toit que vous voulez lui fournir, c'est pour un horizon de combien de temps? 2 ans, 3 ans, 5 ans ou pour toute la vie?

Quand elle aura terminé ses études, elle trouvera un travail qui lui permettra d'assumer sa vie et celle de son fils.

Je crois comprendre également que vous craignez qu'elle ne veuille revenir chez vous et s'y incruster.
Peut-être que ce sentiment de culpabilité vous amène à vouloir en donner plus que nécessaire.

Par ailleurs, lui acheter un condo, créera forcément un sentiment d'injustice vis-à-vis des deux autres filles. L'écart est important.

Acheter plutôt que louer signifie un investissement plutôt qu'une dépense. Mais ce qu'on acquiert, demande aussi qu'on s'en occupe. Il faut en avoir envie. Vu d'ici, considérant que çà ne semble pas un très grand plaisir pour vous de devoir assumer les responsabilités d'un second bien immobilier, je serais porté à vous suggérer de louer, même si c'est juste un an, le temps que la situation se clarifie.

Le coût d'un loyer, doit s'apparenter au coût des voyages en Espagne et en Chine de votre plus jeune (sentiment d'équité).

Payer un loyer durant une période déterminée, c'est aussi lui apporter du support le temps qu'elle puisse voler de ses propres ailes, mais sans pour autant lui fournir un hélicoptère à utiliser à la place de ses ailes.

Vous n'achèterai pas votre liberté. Vous la gagnerez en aidant vos enfants à prendre plaisir à assumer la leur.

Éléonore a dit...

J'ai manqué de temps pour répondre aux deux précédents messages, bien que je les ai lu avec soin.

Mon opinion, dans toute son imperfection, je ne crois pas que ce soit une bonne affaire d'acheter le condo à 19 ans. Je ne suis pas à l'aise avec ce geste. On a beau dire que l'amour maternel soit différent pour chaque enfant selon les besoins de chacun, mais là à mon avis la marche est trop haute...

CHez-moi j'étais l'enfant raisonnable qui ne demandait rien et ma soeur la petite rebelle qui a couté très cher en vêtements et autres... sans rentrer dans les détails, j'ai vécu très humblement pendant mes études universitaires (que j'ai payé de a à z) alors que ma soeur ce montait des comptes de vêtements dans des boutiques et que ma mère payait.

L'explication que j'ai recu de ma mère: moi j'étais donc raisonable et mature, alors que ma soeur était difficile, bref ma mère payait pour acheter la paix. Je veux bien croire, mais au final, c'est elle qui avait tout ce qu'elle demandait et moi qui était très démunie monétairement. Et cela m'a toujours peiné...

Donc acheter un condo me parait injuste pour les autres, même si leurs besoins sont différents. 19 ans a besoin d'une toit pour toutes les excellentes raisons que vous énumérez, mais pas d'être proprétaire.

Si tu es propriétaire, le condo (ou la revente) pourra aussi servir pour les autres si le besoin s'en fait sentir.

Ensuite, je ne crois pas qu'à 19 ans, en pleine séparation, avec un enfant, un retour aux études, on soit prêt à devenir propriétaire. Vous parlez de responsabilités que vous ne voulez plus (ce que je comprends bien) mais à 19 ans ?

Et il faut dire aussi que ça peut devenir un boulet pour votre fille. Et si dans 3 ans elle avait envie de partir ailleurs. Les études finies ou l'amenant ailleurs, les beaux jeunes hommes, un autre enfant, etc. Un bail ça se résille, un condo c'est une autre affaire.

Grosse décision tout cela.
Bonne réflexion et aussi bon sommeil :)

Gen a dit...

Et si elle était la gérante du condo?

Vous êtes la propriétaire, mais elle travaille pour vous. Son travail est d'entretenir le condo, de veiller sur votre investissement, d'aller aux réunions de co-propriétaires, etc.

Je suis sûre qu'il y aurait moyen d'arranger ça avec le conseil d'administration du condo.

Et ça responsabiliserait votre fille, sans lui donner quelque chose dont ses soeurs seront jalouses.

Michèle a dit...

Héhé... Un autre petit grain de sel mélangeant. Vous pouvez l'acheter maintenant, puisqu'elle ne peut se l'offrir et lui revendre, sans profit, avec paiement réduit s'il faut quand elle travaillera SI ELLE LE VEUT.

Il faut penser qu'elle peut se faire un chum, décider de déménager, décider de sa vie, et ce... dans très peu d'années.

Une femme libre a dit...

"Vous voulez que votre fille et votre petit-fils aient un toit, qu'ils soient à l'abris et confortable, que votre fille puisse terminer ses études, l'esprit tranquille et pas dans la pauvreté extrême, alors que vous êtes vous-même dans un chic condo."

Mausus que vous êtes bon pour résumer une situation Pierre. C'est tout à fait ça!!!

Si le prix offert n'est pas accepté, oui, je fais ça, je lui loue un logement à mes frais. Un an à la fois. Absolument! Dans son quartier, pour le petit qui sera en garde partagée et sa garderie. Je ne serai pas ouverte a la négociation si le vendeur n'accepte pas mon offre telle quelle.

Le sentiment d'injustice c'est relatif. Si je me mets à calculer ce que j'ai offert aux autres, hum... mon fils a eu toute sa scolarité payée (il a une maîtrise) et un beau grand logement tout à fait gratuitement de dix-sept ans à vingt-cinq ans et il ne l'a quitté que quand je lui ai demandé de me payer un petit loyer...

Ma grande fille a été pensionnaire à dix mille dollars par année pendant trois ans, ensuite école privée dont elle a été expulsée, thérapies diverses, camps d'été parmi les plus chers chaque été, tuteurs, logement supervisé équipé quand elle a eu dix-sept ans (tout ce que j'avais acheté est disparu).

La plus jeune, on n'en parle même pas, je paie et je vais payer encore bien longtemps pour elle, c'est prévu. Avec ses troubles graves d'apprentissage, probable qu'elle sera au salaire minimum toute sa vie. Elle sera autonome mais je compte arrondir ses fins de mois si je le peux. Mais on n'en est pas là.

Sentiment d'injustice? Si c'est le cas, ça leur appartient. Ils iront en thérapie. A leurs frais cette fois.

herbert a dit...

Non, maintenant tu ne dois plus être tourmentée.
Car le moment du choix est là.
Choisis.
Je t'embrasse.

Éléonore a dit...

C'est sur Femme Libre que nous on ne sait pas tout, surtout quand on te parle de sentiment d'injustice... toi seul et eux connaissez tous les détails.

Par contre, je retiens ceci
"Ne pas oublier qu'elle est encore une ado." n'est-ce pas contradictoire, être une ado et avoir la charge d'un condo ?

Une femme libre a dit...

Elle ne veut pas revenir chez moi, Pierre, c'est clair. La situation est pénible pour elle actuellement (elle demeure avec un homme qu'elle n'aime plus et qui s'accroche à elle et n'accepte pas la séparation) et je lui ai offert de venir ici temporairement. Elle a fermement refusé. Si je ne l'aide pas, elle va s'aider elle-même ou chercher de l'aide ailleurs, je le sais. C'est aussi pour ça que je veux l'aider, parce qu'elle ne demande pas, ça me fait plaisir de le faire.

Une femme libre a dit...

"Et il faut dire aussi que ça peut devenir un boulet pour votre fille. Et si dans 3 ans elle avait envie de partir ailleurs. Les études finies ou l'amenant ailleurs, les beaux jeunes hommes, un autre enfant, etc. Un bail ça se résille, un condo c'est une autre affaire." (Éléonore)

Si je le lui achète, elle en fera bien ce qu'elle veut, y compris le revendre à sa guise quand elle voudra. Donné c'est donné. Un bail, c'est plus compliqué à résilier (trois mois d'avis, déménagement à jour fixe donc autre logement à se trouver) qu'un petit condo bien situé à vendre. Aucune inquiétude là-dessus. Au prix que je paie (si c'est accepté) et avec les améliorations qu'elle fera (ne serait-ce que la peinture), elle peut revendre sans problème demain matin.

Une femme libre a dit...

"Par contre, je retiens ceci
"Ne pas oublier qu'elle est encore une ado." n'est-ce pas contradictoire, être une ado et avoir la charge d'un condo ?"

Non, pourquoi? Je ne suis pas inquiète là-dessus. Pas du tout même. Actuellement, elle a la charge de son appartement et des frais qui y sont reliés, des frais de garderie, de faire l'épicerie et la cuisine, de s'occuper du bébé (avec le père),elle étudie à plein temps en plus et elle réussit à sortir et à voir ses amis. Alors, la gestion d'un petit condo de rien du tout, ça va être des pinottes pour elle.

Une femme libre a dit...

Gen, peut-être.... bonne piste. Je vais y réfléchir.

Bon, Michèle qui vient me mélanger, héhé! Non, elle ne voudra pas l'acheter ce minuscule condo dans quelques années, elle voudra en sortir. La chambre du bébé sera faite dans un petit bureau avec une belle fenêtre mais sans porte. De la place pour un lit pas pour grand chose d'autre. Pas de problème quand il est petit mais ce condo sera tout probablement temporaire, on le sait toutes les deux. Ici maintenant, demain sera un autre jour et blablabla Je suis en train de virer folle Michèle, héhé!

Une femme libre a dit...

Herbert, vlan! Encore le bon mot au bon moment. Le moment du choix est là. Ne plus me tourmenter. Et je choisis.... votre baiser!

La Mère Michèle a dit...

L'immobilier... hautement spéculatif aussi! Elle le revendra? Dans quel état sera-t-il? Imaginons seulement qu'elle y fasse une belle réunion d'ami style open house... puisqu'elle est CHEZ-ELLE ;o)

Imaginons qu'elle le revende l'an prochain pcq elle s'est mise dans la tête de suivre un nouvel amoureux dans son pays d'origine?

Imaginons.... etc...

Si vous posez ce geste, vous le posez sans attentes précises. Vous acceptez qu'elle mène ce cent mille et plus, à SA façon.

C'est un gros cadeau, mais peut-être aussi un cadeau mélangeant, un cadeau difficile à gérer moralement pour une personne encore en développement affectif...

Ce dont elle aurait besoin, c'est de stabilité, c'est clair. Mais la stabilité ne coute pas cent cinquante mille nécessairement, de mon point de vue.

Vous parliez de votre crainte de devoir administrer le condo,et si elle l'administrait mal, au final? Si elle négligeait ses devoirs? Ça vous reviendrait de toute façon ;o)
Ou les choses vont bien, ou elles vont mal. Dans les deux cas, votre veille maternelle vous pousse à assumer toutes les responsabilité. Qu'elle soit propriétaire ou non.

Ce ne sont que des pistes de réflexion ;o)

Anonyme a dit...

Heu...et elle en pense quoi ta fille?
Elle aime mieux avoir le condo avec les responsabilités ou que ce soit le tien?

Laurence

Anonyme a dit...

Bonjour femme libre,
D'Accord avec la mère Michèle !!!!
Elle a besoin de stabilité et un condo pour une adolescente de 19 ans je trouve cela trop alors que l'on sait combien une personne de cet âge aime explorer....Elle en a déjà beaucoup sur le dos cette petite:son fils , son travail , ses études, son ex, ses amis...e
Pourquoi ne pas le mettre à votre nom et lui demander de s'occuper de toute la gestion et les frais qui viennent avec ?une entente mère fille temporaire le temps de bien réfléchir comme il faut...et il sera toujours temps de le mettre à son nom ce condo en tout temps.Le temps va donner votre réponse...mais je pense que l'Achat du condo permettra à votre fille et petit fils une belle stabilité ....
Elyse

Anonyme a dit...

Je suis un peu perdu...Est-ce que c'est un blogue d'humour ? ou vraiment c'est la réalité tout cela ? Voyons ce n'est pas possible, ?? sérieux ??? trop ludique cette vie là...

Véronique.

unautreprof a dit...

Ludique? Les histoires de vos filles sont ludiques?
Question de perception...

Je suis bien curieuse de voir le dénouement, en même temps, je n'aimerais pas être à votre place : vouloir faire LE choix le meilleur pour tous et toutes, ouh-la! Pas simple.
Par contre, aucun choix n'est irrévocable. Comme le dit Pierre, qui sait de quoi demain sera fait?

Pur bonheur a dit...

Tu sais, quand mon fils a commencé son CEGEP à St-Jérôme , vu que les résidences étaient complètes, nous avons acheté un condo pour ses 3 ans là-bas. C'était un 4 et demi, il avait un co-loc avec lui. Et ils étaient bien avertis de ne pas faire la fête, que tout le monde était propriétaire dans cet édifice. Et bien mon fils s'est présenté à chacune des réunions du condo avec son cartable pour prendre des notes, les dames (un vrai immeuble à veuves)étaient folles de lui, elles lui accrochaient des 'baggies ' avec des oranges et bonbons après sa poignées de portes, bref tout ça pour vous dire qu'à 19 ans, un jeune peut être très sérieux, faut les tester pour voir. Maintenant que ses 3 ans sont terminés, le condo est à vendre, il habite maintenant à Montréal directement sur le campus de l'université dans un studio. Vous ne me croirez pas, mais j'ai été 3 ans sans aller au condo et quand j'y suis allé je ne savais pas à quoi m'attendre, il était impeccable! Faut faire confiance aux jeunes.

Solange a dit...

Avec tous ces conseils, je crois que vous êtes bien armée pour faire face à la situation. Bonne chance.

Une femme libre a dit...

La mère Michèle, c'est drôle mais je n'ai pas du tout ce genre de crainte, absolument pas même. J'ai des exemples éloquents devant moi. Mon frère a acheté un condo à ses trois plus vieux, lors de leur départ de la maison. Des reprises de banque qu'il a eu à bon prix. Ces jeunes ont très bien administré le tout, les trois et au contraire, le fait que ce soit "à eux", ils en ont pris grand soin. Une des ses filles à revendu son condo trois ans plus tard et s'est servi du prix obtenu comme mise de fond sur un immeuble à revenus qu'elle exploite toujours. Elle s'est nettement enrichie et elle n'a que 25 ans! Dans les trois cas, le "coup de pouce" du père a été favorable. Il leur a donné le sens des affaires et des responsabilités.

Je suis totalement d'accord avec Pur Bonheur, il faut faire confiance aux jeunes et ils se révèlent souvent responsables. Sinon, on fait de l'âgisme à l'envers. Je remarque énormément de préjugés à l'égard de la jeunesse dans plusieurs de vos commentaires.

Si le condo n'était vraiment pas cher ou si j'étais vraiment riche, je le lui donnerais, sans condition. Elle en ferait ce qu'elle voudrait, car donner, c'est donner. Si elle me demande conseil, je l'aiderais, mais, la connaissant, je ne pense pas qu'elle me demanderait conseil et je crois qu'elle se débrouillerait fort bien, à sa manière à elle qui n'est pas la mienne.

Mais dans les circonstances, j'ai besoin que ce capital me revienne, alors, non, je ne lui donnerai pas le condo, je vais le lui faire administrer par contre, comme le suggère Gen, si c'est possible.

Une femme libre a dit...

Laurence, bonne question que je ne lui ai pas posée. Si j'avais l'intention de le lui donner, alors, là, évidemment, je lui aurais demandé son avis (rires)! Mais pourquoi lui faire miroiter le miroir aux alouettes si je n'ai pas l'intention réelle de lui faire ce cadeau?

Oui, je vais faire ça, Élyse, lui demander de s'occuper de la gestion tout en le gardant à mon nom. Gen aussi avait proposé cette solution.

Véronique, mais oui, c'est un blogue d'humour. Bien contente de vous faire rire! Le rire, c'est la santé.

Impossible de faire LE meilleur choix pour tous et toutes, Un autre prof. Je vais me contenter du moins pire choix pour moi, ça va être assez, héhé!

Solange, oui, tous ces avis m'ont vraiment aidée et j'en remercie chaleureusement mes lecteurs(trices) et commentateurs(trices)

Une femme libre a dit...

Nous en sommes à une contre-offre de l'acheteur, suivie par une autre offre de ma part à laquelle il a jusqu'à jeudi pour répondre. On verra. J'ai un prix maximum que je ne veux pas dépasser mais en même temps, on fantasme et on investit psychologiquement l'espace. On verra...

La Mère Michèle a dit...

"Je remarque énormément de préjugés à l'égard de la jeunesse dans plusieurs de vos commentaires."

Tous mes commentaires? *gurlp*

Dans ce dernier, ici, j'en conviens. Les exemples cités n'étaient que des scénarios hypothétiques! J'aime bien l'idée d'aider un jeune à prendre son envol. Mais je préfère y aller à petites bouchées pour ma part. J'ai des exemples dans MON entourages, notamment un frère, que les ailes données trop facilement ont entrainé une chute douloureuse.

Il me semble qu'il faut garder le sens des proportions. Dans la vie, vous ne vous ferez pas donner un condo, il ne vous tombera pas dans les mains. Mais vous en hériterez peut-être, en récompense pour votre fidélité de coeur et après, bien souvent, moult expériences de vie qui vous permettront de bien apprécier l'arrivée surprise de cet adjuvant.

Comme je l'ai déjà mentionné, je trouve honorable votre implication dans la vie de votre fille.

On ne pense p-e pas exactement pareil sur ce coup-ci. Je ne suis pas pour autant rempli de préjugés à l'égard de la jeunesse.

Petite Fadette a dit...

Mélangée, oui! Ça paraît et je vous comprends! En fait, vous posez tout haut les questions que 99% des gens se posent tout bas...

Une femme libre a dit...

Pfft! Cette fois, je ne parlais pas que de vous, La Mère Michèle, mais de plusieurs commentaires de différentes personnes que je trouvais pleines de préjugés contre la jeunesse. Qui a tort, qui a raison? On parle le plus souvent à partir de nos propres expériences et c'est bien normal, alors l'exemple de votre frère vous a frappée et moi celui de mon frère qui a donné avec succès des condos à ses enfants aussi!

Vous savez que j'ai une excellente opinion de vos relations avec la jeunesse, je l'espère bien!

Je ne pense pas que la vie soit au mérite et qu'on hérite nécessairement parce qu'on l'a mérité. Le plus souvent, on hérite parce que nos parents avaient quelque chose à nous laisser en héritage, qu'on le mérite ou pas! Très rares les parents qui déshéritent leurs enfants pour cause de mauvaise conduite.

Je suis de moins en moins mélangée en fait, Petite Fadette. J'attends la réponse du vendeur à ma contre-offre. C'est demain.

Une femme libre a dit...

L'offre d'achats est acceptée. Il reste l'inpection, l'examen des titres de copropriété et on procède!

Nanou La Terre a dit...

Femme Libre,
Pierre est toujours un excellent guide.
Pour le reste, je crois que je vais me la fermer car vous avez déjà les pieds dans l'engrenage!

Une femme libre a dit...

Haha! Chère Nanou, dois-je comprendre sans que vous ne le disiez que vous êtes de celles qui n'approuve pas trop l'achat de ce condo?