samedi 29 janvier 2011

Quatrième livre du défi

L'histoire du scorpion qui ruisselait de sueur, de Akram Musallam, Actes sud, 2010 pour la traduction française, 111 pages

C'est un petit livre qui m'a paru bien long. Petite corvée du soir. J'ai décroché rapidement. Déjà que la photo de la jaquette ne corresponde pas à la réalité de l'histoire du livre m'a irritée dès la première page de lecture. Sur la couverture, on voit un scorpion tatoué sur une épaule et on apprend tout de suite que ledit scorpion se trouve en fait au bas du dos de la femme que l'auteur baise et qui inspire supposément le reste du récit. Pudeur ou bêtise?

Mais ce qui inspire réellement le récit, c'est le vide. Vide de la jambe coupée du père de l'auteur, jambe absente qui lui pique et l'auteur enfant gratte le vide pour soulager la démangeaison du paternel. Vide de l'escalier manquant dans l'hôtel. Vide du stationnement où il s'assoit entre deux lignes jaunes pour pondre son roman. Vide du roman que j'ai trouvé plate, vous l'avez compris.

Pas mal écrit cependant. Et ce n'est pas parce que moi je n'ai pas accroché que d'autres ne le feront pas.

Mais est-ce que moi je recommande? Non.

3 commentaires:

Juste moi a dit...

Le rire du cyclope - Bernard Werber

Synopsis : Après un brillant spectacle à l'Olympia, « le Français le plus aimé des Français », le comique Darius Miroslav Wozniak, dit Le Cyclope, meurt dans sa loge d'une crise cardiaque après un incroyable éclat de rire. Le garde du corps de Darius et le pompier de service, discutant devant la porte de sa loge, fermée à double tour, sont les seuls témoins de la scène.

Aussitôt l'événement est nationalisé et au Guetteur Moderne, tous les journalistes du service société du magazine se creusent la tête pour trouver les meilleures idées d'articles. La jeune pigiste, journaliste scientifique, Lucrèce Nemrod, émet contre l'avis de tous l'hypothèse que Darius Wozniak soit mort de rire. Malgré l'apparente stupidité de cette théorie et la désapprobation de sa chef de service et de tous ses collègues, la jeune journaliste parvient à convaincre sa supérieure de l'autoriser à mener une enquête

Pas le meilleur Werber - et de loin. On y reconnait le style, la prose, la plume. Mais bon ... Pas suffisamment mauvais pour ne pas le terminer mais pas suffisamment bon pour le dévorer. Un livre en 2 semaines ... c'est rare dans mon cas !

Prochain "combat" : La culture organisationnelle. Faut que mon cours universitaire avance un peu !

Mijo a dit...

Jamais entendu parler de votre 4è livre. Peut-être la dernière fois que j'en entends parler d'ailleurs...

4/42 - Une relation dangereuse de Douglas Kennedy.
Deux journalistes grands reporters, un homme Tony, une femme Sally, un Anglais, une Américaine, deux êtres indépendants et libres, se rencontrent lors d'un reportage en Somalie. Ils se plaisent très vite.

Sally tombe rapidement enceinte, il se voit offrir un poste à Londres. Elle abandonne sa liberté pour le suivre, elle l'aime. Ils se marient rapidement pour faciliter son intégration en Angleterre.Mais ça va vite virer au cauchemard pour elle. Elle va vite perdre le contrôle de sa vie, sa grossesse se passe très mal, elle se trouve isolée dans une ville qu'elle ne connaît pas, elle ne sent pas aidée, épaulée, aimée par son mari.
Naissance catastrophique, très grosse dépression post-natale.
La narration est simplee técrite du point de vue de Sally. On se trouve également rapidement aspirée par les affres de sa dépression mais je n'ai pas totalement embarquée.
J'ai trouvé le livre long, souvent répétitif.


Maintenant au tour de Trailerpark de Russell Banks.

Cafeine56 a dit...

Je suis allée au "salon du polar" qui se tenait à la librairie Monet. Y était aménagée une véritable caverne d'Ali Baba où se cotoyaient des romans policiers de tous horizons. C'était suffisamment tentant pour que je me propose un défi personnel en découvrant la littérature policière internationale. Je viens donc de terminer Milenio Carvalho de Manuel Vasquez Montalban, une brique de 800 pages écrites d'une très belle plume mais qui m'a laissée incertaine. En fait, au fil des 800 pages le détective Pépé Carvalho fuit une accusation de meurtre. Ça c'est le point de départ. Il fuit avec grande classe pour un tour du monde qui le ramène vers ses souvenirs, vers des lieux chargés d'Histoire et qui le fait rencontrer des personnages ô combien singuliers. L'auteur est un intellectuel et ça se voit. L'écriture est belle, le propos est songé et riche d'informations. Mais, je me suis souvent perdue dans des phrases très longues, quelquefois une demi page. C'était mon premier livre de cet auteur. Peut-être aurais-je dû commencer par une vraie aventure policière du détective Carvalho. Je ne suis pas certaine d'avoir aimé car ça ne répondait pas à mes attentes du moment. Je ne suis pas certaine non plus que le livre devrait être classé dans les romans policiers tellement il est plus proche du voyage initiatique que du "polar".

Je viens de commencer Das System de Karl Olsberg, un livre que j'ai reçu en cadeau pour Noël et qui s'insère bien dans mon défi.