vendredi 11 avril 2014

Ajout

Je viens de relire mon dernier billet et vraiment, je le trouve con. Personne de malade, blessé, en psychose, violenté. La santé, le printemps, une tonne de possibilités, un voyage en Turquie qui s'en vient et je me permets de m'inquiéter pour....   une voiture!!! Non, mais, bazouelle, je devrais avoir honte. Et j'ai honte, tiens. Finie l'inquiétude pour de vraies niaiseries. Right now! 

9 commentaires:

S@hée a dit...

Mais tu as le droit d'être débinée parfois tu sais...

Respire. Pas besoin d'une catastrophe atomique pour être affecté. Bordel, on est des humains, pas des machines :)))

Une femme libre a dit...

Évidemment, mais tu sais, je venais de lire Josée Blanchette du Devoir et elle parlait de son cancer du colon et de son hospitalisation et du coup, moi, ma simple histoire de voiture pas disponible dans le stationnement alors que j'habite en plein centre-ville et que je peux à peu près tout faire à pied, ça m'a semblé totalement ridicule pour vrai! ;o)

Quand ma plus vieille est en psychose, c'est l'horreur pour vrai et je ne minimise pas du tout ma peine et mon désarroi, mais pour une voiture, vraiment... faut aimer chiâler!

Où sont passés ma générosité et ma débrouillardise? Je les ressors illico. Suis en train de lire sur le partage automobile, communauto et autre. Jusqu'ici, je trouve ça compliqué mais ce ne l'est probablement pas. Nouveau et dépaysant.

Solange a dit...

C'est vrai que quand on regarde ailleurs on trouve nos petits problèmes bien minimes.

Une femme libre a dit...

Solange, quand on a la santé, on est bien chanceux!

unautreprof a dit...

Je comprends, en même temps, il y a souvent plus en arrière de nos petites frustrations se cachent de plus grandes.
Faut pas dramatiser, non, mais aussi faut se donner le droit d'être débinée quelques instants. Après eh bien, la vie continue.

unautreprof a dit...

Je savais pas que JoBlo comme l'appelle mon copain avait le cancer... :(

Une femme libre a dit...

Mais oui, lis son dernier article directement de son lit d'hôpital (disponible sur le site du Devoir).

Une femme libre a dit...

C'est vrai pour les petites frustrations qui en cachent des plus grandes. En fait, c'est plein de mauvais souvenirs qui me tombent dessus. Par exemple, hier, elle devait venir me porter la voiture dans la soirée. Quand je suis revenue de ma sortie, l'auto était pas là. Je me suis rappelé qu'elle avait déjà fait ça pas mal trop souvent à mon goût. Manque de respect. Elle va probablement s'en acheter une et je ne m'opposerai pas. Je voudrais le mieux pour mes enfants et me semble que le mieux, c'est pas de commencer sa vie en s'endettant pour une voiture. Mais dans ce cas-ci, faut ce qu'il faut!

unautreprof a dit...

J'ai l'article. Ça m'a autant fait pensé à mon séjour à moi d'une semaine dans ce monde qu'à celui plus long et final de ma mère. Inconfort 40!