jeudi 23 octobre 2014

Apprendre

Des crises boulimiques si je veux garder mon poids, il n'en faut plus. Finito. Totalement. Je ne suis plus dans mon poids santé aujourd'hui parce que j'ai outremangé terriblement il y a deux jours. Je vais y revenir, je ne suis pas inquiète là-dessus. Mais ce que je prends en un seul jour, il m'en faudra beaucoup plus pour le perdre. Et comme je n'ai aucune marge de manoeuvre, étant tout en haut de mon poids santé, des excès, il n'en faut pas, il n'en faut plus. J'avais réussi à ne pas en faire pendant des mois et je me suis comme imaginé qu'une seule petite fois, c'était pas si grave que ça. J'ai eu ma leçon. J'ai changé, mon poids a changé, mes habitudes ont changé et manger trop, ça ne doit plus faire partie de mes habitudes, point. Jamais? Jamais! 

Il y a aussi que je fais vraiment moins d'exercice ces temps-ci. Plusieurs facteurs en cause. Notre fantastique, merveilleuse, extraordinaire professeure de yoga du gym a été remerciée de ses services. Pas assez d'élèves. La nouvelle politique du gym est de fermer les cours s'il y a moins de dix élèves. La nouvelle potitique du gym est également de rendre plusieurs cours payants. Alors, non seulement on paie l'abonnement annuel mais on doit également apporter un cinq ou sept dollars (dépendant de la durée du cours) quand on se présente dans certains cours et les cours payants augmentent tout le temps. Je suis totalement contre cette politique et je n'irai pas aux cours payants. 

Il  y a une belle piscine extérieure ouverte toute l'année, mais je n'y vais pas. Oui, je pourrais me donner un coup de pied pour y aller mais toute seule dans la piscine, je m'ennuie. S'il y avait un cours, ce serait différent. Pas motivée pour la piscine, donc. 

Sans cours et sans piscine et comme je n'ai pas la motivation pour m'entraîner toute seule sur les appareils non plus, il me sert à quoi ce gym? Uniquement à voir mon entraîneur les mercredis. Je n'ai donc pas l'intention de renouveler mon abonnement qui devient échu à la fin du mois. Je paierai le prix d'entrée journalier lors des journées avec l'entraîneur que je ne laisse pas tomber. Je suis fidèle et il est devenu un ami, ou en tout cas, une espèce de psychologue, car il en connaît beaucoup de ma vie. Mais, pour dire vrai, même lui, je le laisserais tomber. J'ai de moins en moins envie d'aller le voir. 

La montagne? Je ne la monte plus depuis longtemps. 

Alors, je me retrouve en novembre avec rien du tout, sauf l'entraîneur une fois par semaine. Le mois de novembre est le mois le plus dangereux pour moi au niveau moral. Dépression saisonnière. 

Vais-je rester comme ça à me morfondre? Évidemment que non. Je ferai quoi? J'étudie les nombreuses possibilités. J'avais pensé faire des randonnées, mes bottes et chaussettes ultra performantes ne sont pas encore achetées. Les clubs de randonnée se calment à partir de novembre justement et mon amie qui semblait intéressée n'a encore donné aucune réponse concrète. Sur la glace, donc, jusqu'au printemps probablement. 

M'inscrire dans une nouvelle école de yoga. Bonne idée. J'explore. 

Le ymca avec ses si nombreux cours dont des cours d'aquaforme que j'aime tant. Oui. Peut-être. 

Je sais qu'il est primordial d'être le plus possible dehors pour le soleil et le moral, donc le Mont-Royal ou d'autres parcs de Montréal sont des options possiblement intéressantes. Gratuites en plus. 

Tout ceci mijote. Et je continue à chercher. Il y a tant de possibilités. Je suis chanceuse. 

5 commentaires:

Une femme libre a dit...

Et possiblement suivre ma merveilleuse professeure de yoga qui donne des cours dans un autre gym lointain mais accessible en métro. Faire un cours avec elle m'apporte paix et joie et je me déplacerais pour ça.

Gen a dit...

Novembre, ça commence en effet à être un peu tard pour la randonnée d'été et trop tôt pour l'hivernale (qui se fait habituellement en raquette).

Courage, vous allez bien retrouver des activités à votre goût.

À ce temps-ci de l'année, c'est normal de manger beaucoup. Il fait froid, il fait sombre, le corps veut stocker des réserves.

Mon secret pour combattre cette tendance, c'est le thé bien chaud. Ça remplit l'estomac en donnant l'impression d'avoir mangé chaud.

Solange a dit...

Quand l'hiver approche on a besoin d'un peu plus de gras pour le combattre, mais en restant active ça part facilement. Si son cours est intéressant a ce prof. ça vaut le déplacement.

Une femme libre a dit...

@Gen
Et en plus, pour ce qui est de la randonnée, j'ai encore mal à l'ischiojambier droit. Sans raison. Je ne m'inquiète pas trop mais même la marche ordinaire est difficile. J'en fais quand même évidemment. Je me dis que ça va passer mais c'est nettement moins agréable dans la douleur.

La raquette? J'en ai déjà fait dans ma jeunesse et j'avais beaucoup aimé. Bien plus que le ski de fond que j'avais détesté en tout cas! Et maintenant, il se fait de super raquettes toute légères. Bon... une autre option au programme, merci!

Manger beaucoup veut dire engraisser, alors il n'en est pas question! Manger "clean" et peu, c'est la résolution du reste de ma vie. On mange toujours trop, voilà ce que je crois. Bon, pas vrai pour les anorexiques! mais je suis loin d'en être une.

Le thé bien chaud, la tisane, ou bien l'eau chaude citronnée, quelle bonne excellente idée! C'est trop bête, je n'y pensais pas. Réconfortant. Je m'en fais dès aujourd'hui. Mais pas de thé après les repas, tu le savais? Je suppose que oui. Le thé ne permet pas d'assimiler le fer des aliments et les grands mais surtout les grandes buveuses de thé sont souvent anémiques. Alors, le thé d'après-midi, comme chez les Anglais, c'est juste parfait!

Une femme libre a dit...

Solange, oui, j'adore cette prof. Holistique et en même temps très physique toujours dans la douceur. Tous les élèves sont bienvenus et elle corrige beaucoup les postures, ce qui aide énormément. Je vais aller visiter le gym où elle travaille le plus (un cardio pour elle) et voir comment je peux conjuguer son horaire et le mien car je conduis encore Petit-fils à l'école trois jours par semaine.