lundi 29 décembre 2014

Analyse

Hier, j'étais paniquée parce que j'ai réagi à une attaque de déprime par une attaque boulimique. Je pensais que c'était fini de manger et boire mes émotions, je croyais que j'étais définitivement passée à autre chose depuis que j'ai atteint mon poids santé. Ma relâche des derniers jours fait que je n'y suis d'ailleurs plus dans mon poids santé mais rien de dramatique cependant. Je pèse 72.9 kilos ce matin, soit 160.7 livres. Avec mes 5pi7", le haut de mon poids santé est de 158 livres. Les excès mènent donc à des conséquences quantifiables. Je me remets sur le droit chemin, un peu de calculs et d'attention et ces kilos vont disparaître. 

Ce qui me nuit le plus quand je sens la déprime me tomber dessus, c'est bien de m'enfermer chez moi. Hier j'ai monté le Mont-Royal tôt le matin, je pouvais, ma mère n'était pas disponible pour notre brunch dominical. Et ensuite, plus rien. Une liste de choses de maison plates à faire que je n'ai évidemment pas faites en plus. Je suis donc restée là pour rien du tout. Alors, le poids de la solitude et de l'absence m'est tombé dessus et je n'ai pas réagi ou plutôt j'ai mal réagi. Comme je réagissais avant quand j'étais grosse, en me gavant. 

C'est certain que l'histoire avec Petit-fils m'affecte, même si je crâne que ce n'est pas le cas. J'ai d'ailleurs parlé à sa mère hier. Ce n'est pas de sa faute ce qui arrive. Elle aimerait bien mieux que le petit soit chez moi car le père se plaint de l'avoir tout le temps. J'ai réitéré que j'étais disponible pour le recevoir et faire des activités avec lui. 

Mais d'abord et surtout, il y a Vingt ans qui n'habite plus ici. J'ai longtemps souhaité vivre seule et j'avais hâte que ça se fasse. Et j'y vois plein d'avantages. Mais de savoir que ma toute petite, si vulnérable, vit chez un gars qui l'a déjà violentée, est difficile. Elle dit que c'est fini et qu'il la traite bien. Je veux bien le croire. En fait, il faut que je le croie sinon, l'inquiétude me tombe dessus. 

Elle n'appelle jamais et ne donne pas de nouvelles. Et moi non plus, depuis que je suis allée frapper à leur porte comme une malade, je n'ose plus appeler. Si elle ne répond pas, je deviens encore plus inquiète, alors je m'abstiens. 

L'année prochaine, soit j'économise pour payer un voyage à ma famille comme j'ai fait l'année passée dans le Temps des Fêtes, soit je fais du bénévolat. Le bénévolat va revenir pas mal moins cher eheh! me tenir occupée et utile à la société. 

Et comme le dit si bien Tiffany, il ne faut pas me traiter trop durement non plus. L'important, ce n'est pas de tomber mais bien de se relever. Qui a dit cette phrase, donc? Je vais chercher. 

Addendum: Citation d'un homme admirable en plus!
"La plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela

6 commentaires:

Zoreilles a dit...

Tu t'es reprise en mains très vite, il t'en faut du courage, de la détermination et du positivisme... De la discipline aussi, bien sûr. J'ajouterais aussi un talent pour l'introspection!

Une femme libre a dit...

Je suis ma propre psychologue depuis longtemps, Zoreilles eheh! ;o) Non, je ne vais pas retourner en surpoids, j'ai trop galéré pour obtenir mon poids santé. J'y reviens presto.

Solange a dit...

Faut bien profiter un peu du temps des fêtes, on a 3 mois ensuite pour se remettre en forme. Je sais que tes abus ne durent jamais longtemps.

Une femme libre a dit...

Non, mais les abus peuvent rester longtemps sur les hanches, j'en sais quelque chose! Le temps des Fêtes ne m'aura pas. C'est moi qui mène, eheh! Allez, amuse-toi avec ta belle famille, Solange!

unautreprof a dit...

Comme quoi la vie n'est pas ligne droite. Y'a des courbes en masse. Mais je pense qu'on apprend toujours, de tout et que le gain est là.

Une femme libre a dit...

En effet.