dimanche 27 décembre 2015

L'amour de soi

L'avantage d'avoir un peu d'expérience de la vie est qu'on finit par connaître des recettes qui marchent! 

Ainsi, moi, quand ça ne va pas si bien, je sais que l'exercice intensif me convient et combat efficacement le spleen. Alors, hier, ne reculant devant rien, j'ai monté ma montagne au pas de course et je suis revenue juste à temps pour me rendre à un cours d'une heure et demie de yin yoga! 

Celui dont la jeune prof achève son cours en ostéopathie. Une fille magnifique dans sa tête et dans son corps avec laquelle j'ai plein de points communs (la jeunesse et la blondeur angélique exceptées eheh!), elle vient souvent spontanément me parler avant le cours et j'ai l'impression de la connaître depuis toujours. 

J'en ai profité pour lui parler de mon problème à l'oeil et des inversions. Elle trouvait raisonnable de ne plus en faire sauf pendant la salutation au soleil, alors que le séjour tête en bas est bref. De toutes façons, son cours de yin yoga se passe surtout au sol et il y a rarement des inversions. 

On était seulement quatre étudiantes, moi comprise. Elle nous a installées dans des positions yin et puis on tient. Et elle parle. Et elle parlait de l'amour de soi, de son corps, de son corps parfait, de son âme aussi, que certains appellent l'esprit. C'était beau, c'était doux et je me sentais merveilleusement bien, malgré la douleur. Bon, la douleur est plus un inconfort car les positions yin ne sont pas nécessairement faciles. L'idée, c'est de s'y abandonner en lâchant prise avec la respiration. Même technique que celle employée pour surmonter les douleurs de l'accouchement. Mais non, je ne suis pas en train de vous dire que le yin yoga ressemble à un accouchement, eheh, c'était un exemple là!

Pour couronner le tout, une fois installées en shavasana, elle est venue me faire un petit traitement ostéopathique. Wow! On parle souvent de ses cours et je lui demande toujours quand elle va avoir son permis pour que j'aille la voir, alors quand je vais à ses cours, il arrive qu'elle vienne me jouer dans le crâne et le cou et c'est fou le bien que ça peut faire. 

J'allais mieux aussi parce que ma fille n'était pas là hier, partie coucher chez une amie. C'est pas gentil d'écrire ça, mais c'est la réalité. C'est lourd de m'occuper de ma fille, voilà, c'est dit. 

Il va y avoir du changement à ce niveau. Elle finit son cours et stage dans à peu près deux mois. Je vais rester là, disponible et supportante. Mais il y aura un après. 

Mais commençons par vivre le moment présent! Et le moment présent, c'est aller voir maman, qui aurait besoin d'aide selon l'un de mes frères. Je vais lui demander à maman si elle a besoin d'aide. Et j'apporte mon maillot pour profiter de sa belle piscine où je suis toujours seule quand j'y nage. Et si j'ai le temps, autre cours de yoga yin. Mais maman est ma priorité. 

12 commentaires:

Une femme en santé a dit...

Juste a te lire j'ai le goût d'aller à ce cours de yoga !

En passant tu sembles avoir une belle photo de profil avec tes jumeaux !

Une femme libre a dit...

Oui, ils sont si importants dans ma vie que je voulais les montrer, les chers jumeaux. Ils n'ont que six semaines sur la photo alors qu'ils en ont maintenant trois dans la réalité. On ne les voit pas bien mais ils ne sont pas souriants parce que habitués à se faire prendre un à la fois. On m'a mis le deuxième dans les bras pour prendre la photo eheh!

C'est un cours de relaxation et d'étirement, le yin yoga. Rien de cardio. Ça calme le mental. Je n'ai pas pu y aller hier car j'ai passé toute la journée avec maman mais j'y retourne ce soir, après mes jumeaux justement.

J'ai perdu deux livres en deux jours avec mon fitnesspal de 1200 calories. Pas si difficile que ça quand on est motivée et là, je le suis. La peur m'a pogné quand j'ai vu 167 livres sur le pèse-personne samedi matin! ;o)

Une femme libre a dit...

ils ont maintenant trois mois (les jumeaux)

Pur bonheur a dit...

Wow! Tu es beaucoup plus mince que la dernière photo que j'ai vu de toi! Bravo!

Une femme libre a dit...

J'ai cinq livres de plus que sur la photo en date d'aujourd'hui mais je vais les reperdre. Je m'y applique! ;o)

unautreprof a dit...

Tu as tellement le droit d'aimer des moments sans ta fille! Il n'y a rien de pas gentil là-dedans. Et une bonne journée pour soi, avec des activités qui ressourcent c'est tellement important! Beau billet de bien être :)

Une femme libre a dit...

Un autre prof,

Je sens qu'il va falloir trouver une solution à long terme pour que ma fille ait un chez-soi sécuritaire ailleurs qu'ici. Ça s'en vient. Notre relation s'en trouverait assainie.

Gen a dit...

La gestion de la douleur, c'est de la gestion de la douleur. Comment pensez-vous que j'ai passé à travers 12 heures de contractions aux 2 minutes (la joie des accouchements provoqués!) sans épidurale? ;) Avec des techniques de respiration issue des arts martiaux... qui sont les mêmes que celles utilisées en yoga! ;)

Une femme libre a dit...

Je sais mais pour avoir accouché moi aussi, l'intensité de la douleur d'une position tordue et ardue en yoga n'est quand même pas comparable aux douleurs de l'accouchement! ;o)

Ceci dit, de nos jours, les gens en ont bien peur de la douleur et la péridurale est devenue la norme alors que logiquement, elle devrait être l'exception. Mais si je me lance là-dessus, ouf! je vais me faire taper dessus eheh! Restons neutre.

C'est quand même une richesse que de connaître des techniques de respiration qui aident dans plusieurs aspects de la vie.

Michèle a dit...

Je suis moins certaine pour la péridurale. Bien que je n'en ai pas eu, avec du recul, je me dis est-ce vraiment nécessaire de souffrir. Comme s'il y avait un rite initiatique relié à la souffrance.

J'aime bien ce qui se fait en France, une péridurale plus légère, ou la femme peut marcher et s'auto-administrer la dose selon sa tolérance. Etre confinée au lit, couchée est contre-nature et contre-productif.

Ce qui me choque en ce moment, ce sont les césariennes programmées, sans raison médicale. A 38 semaines.

En yoga, la douleur n'est pas comparable, mais l'abandon oui. C'est ce que je trouve le plus difficile dans certaines positions : Cesser de résister, de se crisper et laisser les tendons et les articulations souples. Quand ça fait mal, je bloque. Si je respire profondément et laisse tomber la résistance, je suis étonnée combien je peux "plier". Ça prend de la patience.

Une femme libre a dit...

Le yoga est une affaire de patience. tout comme toi, je suis étonnée de ce que je peux faire maintenant qui était totalement impensable il y a douze ans quand j'ai commencé. Sans avoir forcé jamais, juste enduré un peu en respirant et un peu plus encore, sans jamais lâcher. Le corps a fini par céder. C'est pour ça en partie que ça me fait autant de quoi de ne plus faire d'inversions. Je suis capable de me plier en deux, tête au genoux, avec une très grand aisance maintenant et puis je tenais la position sur les épaules longuement avec un grand plaisir. Avec le temps, tout cela était venu.

Mais ne pas faire d'inversion m'enseigne autre chose, l'humilité? l'adaptabilité? Les limites? La différence?

Un peu tout ça.

mijo a dit...

Oh mais c'est super cette prof de yoga qui apprend l'ostéopathie. C'est précieux d'être manipulé par un ostéopathe, ça remet les trucs à leur place. Et parfois, tu y vas pour un mal de dos mais il décèle autre chose et te replace le cou ! C'est une profession qui devient de plus en plus reconnue en France. J'approuve.