samedi 27 février 2016

Trop pour elle

Je ne pense pas qu'elle va pouvoir garder l'emploi. Elle ne le pense pas non plus. Hier, elle suivait une préposée, aujourd'hui, elle va faire la job en étant supervisée par la même préposée. Beaucoup d'informations à retenir. Un stress incommensurable. Pas le stress normal d'une nouvelle employée normale. Celui de celle qui pense ne pas pouvoir faire la job. Celui qui rend une jeune fille noire, grise. Celui qui lui donne mal au ventre. En boule dans son lit tordue de douleurs ce matin alors qu'il faut qu'elle se prépare. Elle y est pourtant allée. C'est une courageuse, ma fille. 

Je suis d'autant plus contente de lui avoir dit et redit que ce n'était pas grave si ça ne marchait pas. Des résidences, il y en a, du monde qui a besoin de soins au privé également. J'ai d'ailleurs senti qu'elle s'ennuyait de sa dame à huit dollars l'heure! Dommage qu'elle soit si loin, trois heures de transport pour des soins qui durent quatre heures, ça n'a pas grand bon sens. 

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