lundi 29 avril 2013

Mes quatre enfants

Une fille qui prend de la drogue, travaille 48 heures par semaine dans un salon de massage érotique et a de très énormes nouveaux seins. Une fille qui a de graves problèmes d'apprentissage et qui n'arrive pas à gagner sa vie. Une fille qui a un enfant, un travail où on lui donne de moins en moins d'heures car la compagnie va mal et elle est la dernière entrée. Un fils qui vient de déménager à Montréal et qui va enfin habiter avec sa nouvelle femme, il a réussi à se faire transférer de sa job d'Ottawa à Montréal après des années d'efforts et un an de mariage.

12 commentaires:

Mélissa a dit...

ouff pas facile, je comprend que tu sois toujours inquiète, ils ne l'ont pas facile tes enfants :(

Une femme libre a dit...

Non, en effet, mais je dois travailler là-dessus, cette inquiétude qui n'est pas bonne pour ma santé et ne rend pas service à mes enfants en plus. Cultiver le bonheur dans l'épreuve et ne pas m'attribuer ce qui ne m'appartient pas, voilà certains de mes défis! ;o)

Ce que je ne peux pas changer, il est inutile que je m'emcombre le cerveau, le coeur et le corps avec. Ouste!

Pierre Forest a dit...

Coudonc, quel genre de parents ont-ils eu ces enfants là(semble-t-elle dire...)

Ahh, que c'est difficile de ne pas prendre le blâme pour les difficultés de nos enfants et qu'il est facile de leur laisser tout le crédit pour leurs succès. je suppose que c'est aussi ça être parent.

Une femme libre a dit...

Bof! Non, aucune culpabilité. La plus poquée de mes filles a été adoptée à quatre ans et demi, les dommages étaient déjà là. L'amour ne peut pas tout.

Pour ce qui en est des deux autres adoptées vers l'âge de deux ans, ce sont surtout les soucis financiers dont je ne veux pas prendre charge mais je le fais un peu quand même. J'ai à déterminer ce qui m'appartient encore comme charge financière alors qu'elles sont majeures toutes les deux. Probablement rien ou pas grand chose mais voir ses enfants dans la misère est quelque peu difficile à moins d'y trouver un sens. Attention! Elles sont loin de la misère actuellement mais sans l'aide familiale (ma mère aide à payer le loyer), ce serait possiblement le cas. Peut-être pas tant que ça non plus.

Le fils bio lui, va bien, très bien même!

Solange a dit...

Il y a des périodes comme ça ou tout semble aller tout croche, puis un beau matin le soleil revient et on s'en ai fait pour rien.

Une femme libre a dit...

Le soleil, oui, sauf que là on est en plein drame. Vingt-deux ans a mis Dix-huit ans à la porte cet après-midi, c'est Vingt-trois ans qui l'a ramenée ici. On ira chercher toutes ses affaires samedi. Cette histoire d'élevage d'enfants n'a plus de fin. Je ne sais plus trop comment m'en sortir. Je prends mes responsabilités. Pas le choix. Dix-huit ans n'est pas autonome. J'ai rêvé qu'elle le soit mais non. Non seulement elle a une apparence plus jeune mais elle a un fonctionnement bien en deça de son âge également.

Une femme libre a dit...

C'est pas vrai que je n'ai pas le choix. On a toujours le choix.

Petite libellule a dit...

J'espère bien que vous ne vous sentez pas coupable. Vous avez fait ce que vous avez pu (je vous trouve d'ailleurs TRÈS courageuse) et ils sont maintenant responsables de leurs choix. Mais je comprends l'inquiétude... Oh là là... Ce ne doit pas être facile de se détacher de toutes ces préoccupations. Un grand défi j'imagine. Mais hourra, fils bio va bien! :)

Une femme libre a dit...

Je ne me sens pas coupable, Petite Libellule, je me sens "pognée". Mais je ne suis pas une victime, je suis pleine de ressources et je vais sûrement trouver une solution pour me dépogner. En envoyant Dix-huit ans chez sa soeur, je croyais faire une bonne affaire pour tout le monde et je me suis sentie libérée pendant un moment mais là, semble que cette solution est terminée. Va falloir trouver autre chose et pour le moment, je ne sais pas quoi.

Une femme libre a dit...

Et là Dix-huit ans me dit que Vingt-deux ans fume du pot tous les jours, qu'elle lui demande de surveiller le petit qui dort pour aller fumer son joint dehors. Non, mais... celle-là, je ne savais pas qu'elle prenait de la drogue. Elle avait demandé à sa soeur de ne rien dire mais là Dix-huit ans est tellement fru qu'elle me dit tout. En fait, j'avais pas besoin de savoir ça. Je ne peux rien y faire de toutes façons, sauf que c'est enrageant de l'aider financièrement.

Pur bonheur a dit...

Je croyais moi aussi que c'était une bonne affaire pour Vingt-deux ans, d'avoir Dix-huit ans avec elle, pour l'aider avec le petit, je trouvais ça génial!! Je ne serais pas surprise que ça revienne ensemble ces deux-là. Qui vivra verra!

Une femme libre a dit...

Je ne pense pas que ça se raccomode. On passe à autre chose.