dimanche 9 août 2015

Vieillir pauvre

J'ai une amie qui gagne 60000$ par année. Me semble qu'on peut avoir une belle vieillesse avec ça, vivre confortablement et voyager si tel est notre choix. Mais non. Cette amie est pourtant une femme intelligente. Elle a travaillé toute sa vie, toujours à contrat. Elle n'a donc pas de plan de pension. Et... elle n'a rien mis de côté!!! Rien. Pas de reer, rien. 

Elle dépense tellement tout à mesure qu'elle est abonnée au théâtre avec moi et ne peut me payer l'abonnement d'un seul coup. Elle paie à chaque spectacle. 

Elle a 61 ans et ne prévoit pas prendre de retraite. Pas parce qu'elle aime sa job, parce qu'elle n'aura pas d'argent si elle prend sa retraite! 

Non, mais, avoir travaillé toute sa vie pour se retrouver dans la misère. 

Je pensais qu'elle était une exception, mais non, la belle-soeur d'un ami a 68 ans et est dans la même situation et quand j'en parle (sans nommer l'amie évidemment), il y a plein de monde dans le même cas. 

Je sais que je suis une exception de la nature, mais moi, depuis que j'ai commencé à travailler et j'ai commencé jeune, j'ai fini mon bac à vingt ans, j'ai toujours mis au minimum le tiers de mon salaire et, les bonnes années (celles avant les enfants), la moitié de mon salaire à l'épargne. Et quand j'ai habité avec un étudiant, j'ai vécu comme une étudiante tout en travaillant. Le niveau de vie, ça s'ajuste. 

J'ai l'air de me citer en exemple (et c'est ce que je fais, -rougissement-) mais coudons, je ne comprends pas ça du monde intelligent et cultivé qui travaille toute sa vie pour se retrouver devant rien du tout, comme s'ils avaient passé leur vie sur le bien-être social. 

L'amie en question n'a pas d'enfants, donc ce n'est pas là que son argent passe non plus. Elle a un chat âgé qui lui coûte énormément cher. Malade, elle l'emmène très souvent chez le vet, il a des injections, des médicaments dispendieux, de la nourriture spéciale également. 

Bon ben, de quoi je me mêle avec tout ça? C'est pas de mes affaires et elle ne me demande pas d'argent à part pour lui avancer le prix de l'abonnement au théàtre. La poutre dans mon oeil et la paille dans le sien? Quand on regarde trop chez les autres, souvent c'est parce qu'on ne veut pas regarder ses lacunes à soi. Hum! Hum! Oui, oui, je fais encore ma psychologue ce matin, Un autre prof! 

Mais quand même, chers amis et amies plus jeunes que moi, mettez de l'argent de côté pour plus tard. C'est un bon conseil, il me semble. Bien que je n'en sois plus si certaine. Je doute de tout ou presque ces temps-ci. Je me remets beaucoup en question et mes valeurs de base sont brassées pas mal. Faut s'adapter aux temps modernes et non l'inverse. 

34 commentaires:

unautreprof a dit...

C'est un bon conseil... difficile pour moi à appliquer! Heureusement, j'ai eu de l'immobilier jeune ce qui en fait un placement qui a été rentable. Mon amoureux est comme toi. Pourtant, il est retourné aux études fin vingtaine, avec des emplois pas trop payants, et celui qu'il occupe maintenant est décent, mais sans non plus être tant payé, et pourtant, il avait tout un paquet mis de côté. Il a voyagé à petits frais, s'est quand même fait plaisir, ne se prive pas, mais sait bien gérer son argent et fait des économies. Je gagne plus que lui mais mes économies ne sont pas aussi grandes, du tout! Ma soeur aussi est comme ça, elle a travaillé des années à temps partiel et là, de retour aux études à temps plein, elle ne travaille pas et survit bien. Elle a passé une année au condo de ma mère, mais le quitte pour son appartement. C'est inspirant.

Solange a dit...

L'argent, l'amour, des sujets sur lesquels on peut s'étendre longtemps dessus.

Michèle a dit...

Moi je ne suis pas du tout économe. Je dépense ce que je gagne. Cependant, je suis entourée de gens très bons en finance, et j'ai écouté les conseils (ma mère travaillait dans une banque).

Depuis la vingtaine, 10% de mes revenus sont investis dans un REER, ce qui assure celle-ci sans me casser la tête, je ne vois pas cet argent, je ne peux pas y toucher. J'ai pris une assurance vie à 18 ans, donc qui me coûte des peanuts.

Finalement, pour la maison, on a une hypothèque payable avec un seul salaire (on n'a jamais osé s'embarquer pour plus) et nous n'avons pas de dette. On achète nos voitures usagées et on les paye comptant.

Je harcèle mes grandes pour qu'elles prennent tout de suite une assurance vie et qu'elles se prennent un mini REER, ne serait-ce qu'à 20$ par semaine, même si elles sont étudiantes. J'ai d'ailleurs l'intention de leur offrir ça aux prochains anniversaires. Quand on commence tôt, c'est si facile.

J'ai parfois de la frustration, quand je vois des amis par exemple, qui ont le même revenu que nous mais on une vie beaucoup plus luxueuse. On ne peut pas s'empêcher de se comparer.

Je vis selon mes moyens. Mais pour économiser, il faut vivre SOUS ses moyens.

Nanou La Terre a dit...

Femme Libre,
si elle a travaillé toute sa vie et fait un bon salaire, elle aura tout de même un bon régime de rente et sa pension de vieillesse non? Que veut-elle faire de sa retraite cette personne? Tout dépend de ce qu'on veut faire à 65 ans. Personnellement mon régime de vie n'a rien à voir avec la majorité de la population. Je suis une vraie hippie... Et à ma retraite, je veux continuer à enseigner parce que j'aime ça. Diminuer un peu c'est certain, mais tout de même enseigner et créer. Et ensuite, bien je veux écrire, chanter, faire de la musique! Ahah! Alors, ça ne coûte pas tellement cher ça...

Une femme libre a dit...

Nanou la Terre,

Cette amie déteste son travail et s'en plaint constamment. En fait, quand elle commence à en parler, ce qu'elle essaie tout le temps de faire, j'ai trouvé comme stratégie de changer le sujet car je n'en peux juste plus. D'autant plus qu'il n'aura jamais de fin à l'entendre ce travail honni qui la stresse au point de la rendre malade.

Travailler jusque sur son lit de mort quand on adore son travail c'est pour moi la définition du bonheur avec la santé et un amoureux en prime et une belle maison neuve dans un quartier tranquille avec des arbres et un cabanon, tiens! ;o)

Une femme libre a dit...

Bon, on dirait que je ne l'aime pas à lire mon commentaire précédent, ce n'est pourtant pas du tout la cas!!! Je l'aime beaucoup même. Je la connais depuis qu'on a huit ans. Elle a plein de belles qualités. Elle n'aime pas sa job et j'entends qu'elle ne l'aime pas depuis quarante ans et pourtant elle n'a rien fait pour en trouver une autre ni pour prendre sa retraite de cette job. Mais à part ça, c'est une femme intelligente et intéressante, généreuse, rigolotte et charmante.

Et parlant maison, Nanou, quand on a une maison à soi, c'est déjà une façon de se prémunir contre la pauvreté. Avec le temps, la maison sera payée et on aura une équité. Une hippie avec une maison est une hippie prévoyante!

Une femme libre a dit...

Michèle,

T'as pas besoin d'être économe tu as un mari!

Une femme libre a dit...

Hon! Je peux pas croire que j'ai écrit le commentaire sexiste qui précède. Michèle va me ramasser et pas à peu prés. Sauve qui peut!

Une femme libre a dit...

Solange,

L'argent, la religion, la politique et l'allaitement, voilà des sujets chauds sur lesquels on peut s'entretuer.

Mais l'Amour, non, non, non, c'est juste le fun parler de ça! Qu'en pense notre beau Normand? (bon, ok TON beau Normand)

Une femme libre a dit...

Un autre prof,

L'immobilier est un excellent placement. J'ai fait la même chose et ça m'a vraiment rapporté. Un chum économe et prévoyant? Garde-le! ;o)

Une femme libre a dit...

Michèle,

Tu iras voir "Le Mirage", pas un grand film mais qui décrit assez bien la frénésie à tout acheter et à se consoler par la consommation. Tu vas peut-être reconnaître tes amis à la vie luxueuse. Pas un grand film mais bon tout de même. Triste aussi. Vu ça hier soir.

Michèle a dit...

J'ai un mari, c'est vrai, mais pas un mari riche. :)

Et il prendra sa retraite bien avant moi, donc ça ne m'enrichit pas d'avoir un mari, d'un point de vie monétaire je veux dire.

Mais j'ai effectivement tout mis en place de sorte que je puisse être confortable même seule.

Pour ton amie, c'est vrai que c'est étrange travailler toute sa vie dans un emploi qu'on n'aime pas.

4xmaman a dit...

C'est tellement difficile, d'épargner! Je suis partie en appartement avec mon chum à 18 ans, au moment où je commençais mes études universitaires. J'ai eu mes enfants jeunes, par choix, mais les responsabilités financières qui viennent avec la famille ont commencé tôt dans ma vie. On a donc pas pu épargner avant d'avoir des enfants... et de toute façon, je paye encore mon prêt étudiant et j'en ai encore pour quelques années à payer... On a un mode de vie modeste, quatre enfants, et pas du tout les moyens d'épargner pour des REER. Le coût de la vie est très élevé et il ne nous reste pas grand chose dans le portefeuille une fois toutes les factures payées! Heureusement pour nous, nous avons acheté une maison (petite, pas le grand luxe!) avant que les critères d'accès à la propriété soient resserrés, sinon, nous n'aurions jamais pu devenir propriétaires. Notre maison est un peu notre "fonds de pension". On se dit que lorsqu'on sera vieux, on pourra vendre pour aller dans plus petit et l'argent qu'on fera avec notre maison devrait nous permettre de vivre confortables. On espère aussi que l'entreprise de mon mari soit un jour assez rentable pour qu'il puisse la vendre à sa retraite.

La plupart des gens de ma génération et les plus jeunes (j'ai 33 ans) n'ont pas de fonds de pension, peu d'argent à mettre dans un REER, et j'ai bien peur que nous soyons tous obligés de travailler jusqu'à ce que nous soyons dans notre cercueil... Les coffres du gouvernement seront à sec quand viendra notre tour de prendre notre retraite!

unautreprof a dit...

À lire ton commentaire à Michèle, mon amoureux, faut pas juste que je le garde, faut aussi que je le marie!! Hihi!!! :)

unautreprof a dit...

Avoir un emploi qu'on n'aime pas est bien triste je trouve, s'il est permanent. Mais bon, c'est le lot de bien des gens!

Une femme libre a dit...

4Xmaman

Une maison, c'en est un investissement. Excellent.

Vous avez 33 ans, vous êtes tout jeunes, alors c'est le temps de mettre un peu d'argent de côté. Ça n'a pas besoin d'être beaucoup. Quelque chose d'automatique qui se place tout seul à chaque entrée d'argent (la banque peut vous organiser ça, elle l'a fait pour ma fille). Cet argent vous ne le voyez donc pas et impossible de le dépenser. C'est comme s'il n'existait pas. Un coussin. Et c'est possible de faire ça même avec quatre enfants.

La stratégie pourrait évidemment être aussi de payer la maison le plus vite possible.

Une femme libre a dit...

Oups! Ouin, il y a le prêt étudiant aussi. Pas si facile votre affaire.
Bien possible que mes conseils soient éculés et d'une autre génération. Va voir un conseiller plus moderne chérie hehe! Travailler longtemps quand on aime son travail, ce n'est pas si triste. S'agit de vraiment aimer ça. Moi j'aimais bien le mien, j'étais même passionnée pendant plusieurs années mais à un moment donné, je n'aimais plus ça!

Toi aussi, tu vas gagner de l'argent éventuellement et ça devrait aider votre situation financière.

Une femme libre a dit...

Un autre prof,

Tu m'inviteras à ton mariage! ;o)

Il y a en effet des gens qui n'aiment pas leur travail mais y rester toute sa vie sans rien faire pour en changer, c'est là que le bât blesse. Faut faire quelque chose, pas juste rester là et se plaindre.

Nanou La Terre a dit...

Femme Libre,
dommage pour elle, mais tu ne peux tellement rien faire... On dirait qu'elle a un pattern bien accrochée à elle et pour le reste de sa vie... Et c'est sa vie!
Pour le reste, exactement Femme Libre, ma maison sera mon équité! Une de mes bonnes connaissances m'avait déjà fait cette remarque un jour: "Toi, tu es une hippie de classe!" Une hippie prévoyante, ça se peut! Haha! Et en plus, dans dans tes propos on dirait que tu parles comme si j'avais déjà un homme dans ma vie toi! xxx

Pur bonheur a dit...

À partir du moment où j'ai commencé à travailler, j'ai mis de l'argent de coté. Une bonne portion de mon salaire. Quand venait le temps de changer de voiture, je n'ai jamais été obligé d'emprunter, j'avais l'argent.
Et je n'ai jamais changé jusqu'à aujourd'hui. Je l'ai inculqué à mes filles, du coté des gars pour le plus jeune, il commence à s'y mettre, après avoir fait exploser sa carte de crédit, mais pour l'autre, jamais il ne pourra en ravoir une, ni même contracter un emprunt.
J'ai eu l'exemple de ma mère très jeune. Et je me souviens lorsque ma fille a eu sa première job d'étudiante pendant qu'elle allait à l'université. Elle recevait ses états de banque et les laissait trainer sur son bureau. J'ai pris 5 minutes pour lui montrer que malgré qu'elle avait une bonne job d'été, bien rémunérée, elle dépensait plus que ce qu'elle ne gagnait. Depuis ce jour elle a complètement changé. Elle a maintenant sa maison, son premier bébé et arrive à tasser pas mal d'argent malgré tout. Je suis pas mal fière d'elle.

Gen a dit...

Hep, économiser (et avoir un train de vie modeste), ça ne paraît pas sur le coup, mais ça nous achète tellement de liberté. Je n'en serais pas où j'en suis à 33 ans (une maison payée à 50% qu'on peut soutenir avec un seul salaire, une voiture neuve achetée comptant, la possibilité d'essayer de vivre de ma plume pendant 3 ans même si ça rapporte pas, les neufs mois de congé parental pris avec mon chum) si je n'avais pas été économe. Bon, j'ai eu un coup de pouce (plate) de la vie sous la forme d'un héritage venu de ma mère, mais j'aurais pu le flauber comme des amis m'ont conseillé de le faire (part en voyage! achetez une deuxième voiture! changez tous vos meubles!).

La plupart de mes amis (non écrivains) ont une vie beaucoup plus luxueuse que la nôtre, avec deux voitures, un terrain paysagé, une piscine, des meubles neufs... Mais nous, si on veut soudain s'équiper en neuf pour le trekking ou aller dans un resto chic sur un coup de tête ou se payer une bédé de collection parce qu'on a envie de la lire, ben on peut. On n'a même pas à se demander si on a l'argent pour. La réponse est oui. :)

Je vais fort probablement écrire jusqu'à ma mort (entk, c'est mon plan), mais on s'arrange déjà pour que mon chum (qui aime sa job, mais n'en est pas passionné) puisse prendre sa retraite tôt. On a tous les deux une quantité impressionnante (selon nos banquiers) de REER (économisés avant l'arrivée de bébé) et pas de prêt étudiant (mais notre appart d'étudiant était pas loin du taudis!).

Bref, faut faire des choix pour arriver à économiser. Et y'a des gens qui ne sont pas prêts à ça.

J'ajouterais que c'est d'autant plus difficile d'adopter un train de vie modeste quand on n'aime pas sa job. On finit par se dire : tant qu'à travailler, j'vais dépenser bâtard! (Je le sais, j'ai déjà connu, brièvement, ce genre d'impulsion)

Une femme libre a dit...

Nanou,

Une Hippie prévoyante et qui a de la classe, Nanou la Terre, c'est en plein ça! ;o)
J'ai pensé à toi en fin de semaine, c'était la Virée symphonique, j'ai vu et surtout entendu des spectacles magnifiques.

Une femme libre a dit...

Pur Bonheur,
On est d'une autre génération. Moi non plus, je n'aurais jamais emprunté pour acheter une voiture. J'attendais d'avoir assez d'argent pour en acheter une cash et dès l'achat du véhicule, je commençais à mettre de côté pour celui qui suivrait. Ma fille à moi, la mère de Petit-fils, a presque ri quand je lui ai dit ça. Ce qui l'intéressait, elle, c'était de trouver le meilleur plan de financement. Personne de ses amies n'a acheté un véhicule comptant. Autre temps, autres moeurs.

Une femme libre a dit...

Gen

Voilà. L'argent achète la liberté. Alors se priver pour devenir plus libre, ça fait du sens pour moi. Cependant, quand on doit travailler dans un travail qu'on déteste (mais le doit-on vraiment? C'est discutable. La preuve? Ton choix de vie actuel) c'est certain que la tentation de flamber ce qu'on gagne pour oublier les contraintes de ce travail qui gruge nos énergies est grande. C'est illogique car en économisant, on pourrait probablement se permettre de changer de vie (en retournant aux études peut-être?) mais le moment présent prévaut. Pas simple le comportement humain. Mais fascinant.

Pierre Forest a dit...

La richesse, la pauvreté, ça reste un peu relatif. À partir de combien est-on riche et à partir de combien est-on pauvre? La réponse varie beaucoup d'une personne à l'autre et surtout d'une région du monde à l'autre. Dans certains pays, une famille bénéficiant d'un revenu équivalent à ce qu'on reçoit d'aide sociale au Québec, serait sans doute riche, en comparaison à leurs voisins et se sentiraient comme tel.

En fait, l'élément-clé, c'est ça: La comparaison.

C'est vrai que l'argent achète une certaine liberté, mais quand on a trop de possessions, on en devient également esclave. Je pense que l'idéal c'est d'en avoir ni trop, ni trop peu, parce que dans les deux cas, on passe trop de temps à compter ses sous, même si c'est pour des raisons différentes.















Une femme libre a dit...

Oh Pierre!
Les possessions n'entraînent pas du tout la liberté, bien au contraire, tu as donc raison!

Quand je parle de liberté, c'est celle de partir si je veux, de me faire faire un massage si j'en ai envie ou besoin (je ne sais pas pourquoi je sors cet exemple, je ne me fais jamais faire de massage eheh!), d'inviter des gens et de les gâter sans trop regarder à la dépense, des trucs comme ça. Avoir les moyens de me payer ou de payer un psy à ma fille, par exemple, de prendre soin de ma santé et de celle de mes proches, les dents, c'est pas gratuit etc etc

Et puis quand on a beaucoup d'argent (ce qui n'est pas mon cas, entendons-nous) on peut aider la société comme les gens qui se partent des fondations pour un projet spécifique d'aide.

T'étais en vacances? J'espère que tu t'es bien reposé.

Je ne parle pas du tout de m'acheter des cossins inutiles! Pantoute même.

Une femme libre a dit...

Tiens, je pars une fin de semaine à Toronto, j'emmène ma plus jeune (j'ai invité les autres mais ils ne veulent ou ne peuvent pas venir) et une de ses amies et j'ai le grand plaisir de pouvoir le faire!

Bon, si je n'avais pas une cenne, je ne serais pas malheureuse non plus à dire vrai et je trouverais autre chose qui ne coûte rien à faire. On n'a pas besoin de beaucoup d'argent pour être libre et heureux finalement. Plus j'écris là-dessus, plus c'est ce que je découvre! Dépensez ce que vous avez chers amis, je viens de changer d'idée eheh.

Mais faire un job qu'on aime pas, là, non, pas une bonne idée, j'en suis certaine... ou presque.... Je ne suis plus certaine de rien, pour dire vrai.

Gen a dit...

Pour l'anecdote, nous avons acheté notre premier voiture "comme tout le monde" à l'aide d'un prêt. Pour la deuxième voiture, nous avions l'argent de l'héritage, alors on a payé comptant. La fille qui s'occupait du paiement a dû appeler deux personnes pour trouve le protocole à suivre en cas de paiement comptant! lol! Elle dit qu'ils ont un ou deux clients par an qui font ça, pas plus. Pourtant, on a économisé pas mal d'argent en payant comptant (non seulement on ne paie aucun intérêt, mais on a souvent droit à un rabais supplémentaire).

Pour ce qui est de mon choix de vie vs le travail... J'ai détesté mon emploi pendant un temps (patronne débile, avocats qui me tapaient sur les nerfs), mais oui, j'étais pognée pour rester là... tant que je ne trouverais pas autre chose. J'ai pris des journées de maladie pendant lesquelles j'ai envoyé des cv, j'ai tapé mon cv sur mes heures de dîner, etc. Ça a fini par marcher, mais ça a été long. L'emploi trouvé ensuite ne me déplaisait pas et j'y serais sans doute encore si je n'étais pas tombée enceinte. Mon choix de vie actuel vient beaucoup plus de ma volonté d'être présente pour ma fille (et de ne pas sacrifier l'écriture parce que j'ai un enfant) que d'un dégoût de ma dernière job.

Anonyme a dit...

J'ai enduré une job que je n'aimais pas pendant 4 ans. Juste le temps pour moi de finir de payer mon hypothèque et de réfléchir à mon avenir. Je me suis entendue avec mon conjoint que mon salaire servirait à payer l'hypothèque et qu'on vivrait qu'avec son salaire. J'ai tout mis sur l'hypothèque en doublant les paiements et en vivant "humblement" pendant 4 ans. J'avais besoin de cette sécurité là pour me permettre de lâcher mon travail et prendre le temps de trouver ma vocation et d'étirer mon congé de maternité. J'ai trouvé ma vocation en enseignement après 3 ans.
Quand je dis vivre "humblement" c'est vivre très en dessous de nos moyens. Nous faisions comme si mon salaire n'existait pas..

Une femme libre a dit...

C'est devenu rare d'acheter une voiture comptant, en effet, Gen!

C'est certain qu'il faut vivre et qu'un emploi qui paie le loyer est essentiel, sauf qu'il faut faire quelque chose pour s'en sortir, essayer du moins, pas se plaindre sans rien faire pendant quarante ans! Me semble du moins. À moins que cette complainte face à son travail soit devenue un mode de fonctionnement qui paie en quelque part. Cette amie, à chaque fois que je voyais une offre d'emploi qui pourrait lui convenir trouvait immédiatement quelque chose qui cloche ou bien ne pouvait pas s'en occuper pour le moment ou bien son c.v. était pas prêt ou bien n'importe quoi... Je pense qu'elle n'a jamais fait une offre d'emploi pour se sortir de ce qu'elle faisait. Les gens sont difficiles à comprendre. Je devrais lui poser des questions plus directes, tiens, mais je n'ose pas.

Une femme libre a dit...

Anonyme,

Coudons, c'est un blogue privé ici et j'ai autorisé tous les lecteurs. C'est qui cette anonyme? Euh... Élyse peut-être? Sinon, qui?

Mais anyways, vivre en dessous de ses moyens, oui, c'est ça la recette pour économiser et avoir une belle vie avec plus de choix par la suite eheh!

Anonyme a dit...

Oui c'est Élyse l'anonyme...j'ai dû mal choisir mon identité!!!
C'est cela vivre très en dessous de ses moyens pour vivre mieux par la suite!! Je n'aime pas les dettes alors je paie tout comptant aussi...

Élyse

Une femme libre a dit...

Eheh! Je ne suis pas si pire,je t'avais reconnue, chère Élyse! ;o))

Tu fonctionnes comme moi, tu es d'une autre génération, ça a l'air! Pas vrai, il y a plein de gens de mon âge qui ont de la misère à arriver, dont mon amie qui est le sujet de ce billet.

cryzal a dit...

l'habit ne fais pas le moine qu'on dit ...ben voilà