Dès que je suis rassurée, un nouveau drame survient avec Vingt ans. Cette fois, c'est le père qui menace de quitter le pays avec l'enfant. Elle prend la menace au sérieux et pleure toutes les larmes de son corps. Je ne sais pas quoi penser. Je crois qu'il s'agit d'une menace vide. Il n'a pas d'argent, pas de passeport. Il est fâché, il sait comment l'atteindre. Autre mauvaise nouvelle, ils ont perdu leur garderie. Plus grave celle-là, vu que l'autre je n'y crois pas. La garderie, c'était la stabilité et l'encadrement pour Petit-fils. Respirer. Ne pas prendre ça sur mon dos. J'y arrive mal, je suis tendue comme une barre, j'ai échappé une assiette au dîner et je me suis pris un doigt dans la porte-miroir. Héhé! Mon corps me trahit. Yoga? Je n'en fais plus. Marche rapide? Cinéma? Lecture? Lecture, ce serait bien, j'en ai fait un défi, ne l'oublions pas. Pour l'instant, j'ai choisi ménage et ma maison s'en vient spic & span!
Mon premier réflexe, c'est de trouver des solutions pour ma fille. Mais ma raison a pris le relai et je me suis tue et j'ai bien fait. Elle est arrivée ici en criant, en hurlant même et comme son fils n'était pas là, je lui ai demandé de se calmer. J'en ai marre de ses hurlements. Elle s'est alors mise à crier plus fort que j'étais insensible et sans coeur, s'est emparé du lit d'enfant et s'est mise à le déménager toute seule en me disant de m'enlever du chemin. Ma fille en furie, je connais tellement. Et elle réussit encore à m'atteindre, à chaque fois. De tels excès me bouleversent et m'épuisent. Je dois travailler sur moi. Finalement, on ne la trouvait plus. Elle s'était enfermée dans une des salles de bain et pleurait, prostrée au sol. C'est alors qu'elle a fini par raconter la chicane avec le père du bébé et ses menaces de partir au loin avec le petit.
34 commentaires:
Je vous lis depuis longtemps et j'ai le plus grand des respects pour vous.
Mais là je ne saisis pas.
Votre fille vit une crise familiale intense et votre sens du devoir vous dicte de ne pas vous en mêler, à tout prix?
Je ne sais pas, mais à mon sens à moi, je serais "plusse" présente dans la vie de ma fille, et en particulier auprès du bébé, pour "aider" justement. Pas de là à me mêler directement dans leur chicane, mais pourquoi vous coinceriez-vous les doigts/rongeriez-vous les sang, dans votre retraite protégée, inquiète mais bien résolue à demeurer hors de portée des évènements? Pourquoi ne pas plutôt reprendre les visites de petit fils, vous constituer en conseillère pour cette petite famille qui en a bien besoin, leur montrer qu'ils ne sont pas démunis au point où ils le pense pour en arriver ainsi à se menacer, faire des drames, etc.
C'est trop lourd?
Je vous comprends. Mais ce l'est aussi d'attendre les drames en toute impuissance.
Je sais que ce que je viens d'écrire est bourré de jugements mais je voulais écrire en toute franchise ma propre perception de cette fresque. Vous distribuez habituellement votre franchise alors je sais que vous l'appréciez également à votre endroit, tel un gage d'intérêt sincère.
Moi je dis que c'est normal de s'inquiéter. Avec ce que je lis de la situation, je serais inquiète aussi. Empêtrés dans leurs émotions et leur orgueil, ils ont besoin d'aide pour assurer la continuité affective du petit, son équilibre. C'est pour cela que nous demeurons les parents de nos enfants, pour les coups durs. N'ayez donc pas peur d'en faire trop.
Allez, j'attends les tomates! ;o)
Drôle, votre billet s'est complété d'une partie alors que j'écrivais ce commentaire.
Je n'en pense pas moins. Cependant, j'éprouve bcp d'empathie pour ce que ça doit être d'intervenir dans une telle dynamique.
Il n'y aura pas de tomates. Ce sont deux parents émotifs. C'est probable que je pourrais demander que l'enfant s'en vienne ici, le temps que les choses se tassent. Les choses ne se tasseront jamais. Des gens émotifs demeurent des gens émotifs. La famille première de cet enfant, ce sont ces parents-là. Je ne dois pas prendre leur place. Ce qui semblerait rendre un service à tous ne le serait pas vraiment. C'est aux parents de s'occuper de l'enfant, pas aux grand-parents. Et l'enfant que j'ai vu la semaine passée n'était un enfant ni négligé, ni perturbé. Je dois garder ma place. Attendre des demandes d'aide concrètes. Ne pas m'imposer. J'en suis persuadée.
À la lecture de la suite du billet, je vois bien que même quand vous souhaitez vous écarter, ça vous est impossible. Il est vrai qu'il est important aussi de pouvoir reprendre son souffle.
Mon petit-fils est habitué à voir sa mère pleurer, crier et perdre les pédales. Il la connaît aussi sous son còté chaleureux et à l'écoute de ses besoins. Elle n'est certainement pas une mère parfaite (et moi non plus d'ailleurs), mais c'est la mère qu'il a.
Pour ma part je suis 100% d'accord avec votre attitude Femme Libre... De tout prendre en charge n'aiderait personne... Ils sont parents à leur façon, avec leurs bons et leurs mauvais côtés, mais Petit-Fils n'est pas en danger et il se développe bien...
Vous vous inquiétiez à l'idée que Vingt ans néglige Petit-Fils il y a quelques semaines... :-) Je trouve quand même très parlante sa réaction: il est clair que son enfant est important pour elle sinon elle n'aurait pas réagit aussi fort et son premier réflexe n'aurait pas été d'essayer de récupérer son petit lit si ce n'eut pas été le cas... :-)
Bisoux et j'espère que tout ça va se régler le plus vite possible... :-S
Le lit n'était pas pour chez elle mais bien pour l'appartement du papa. C'est un lit junior. Le bébé est capable de descendre de son lit à barreaux alors ça devient dangereux de l'y laisser. C'est certain qu'elle y tient à son fils et qu'elle l'aime, de ça, je n'en ai jamais douté. Finalement, le lit est resté ici et ma fille est partie un peu calmée, pour où? Elle n'a pas voulu le dire. J'ai gardé l'auto. Mon auto.
De tout prendre en charge ...
non.
Attendre les demandes claires ?
Elles viendront sous forme de crises, comme celle-là.
Je suis consciente que 95% des lecteurs prôneront le désengagement. Ça, je suis incapable d'y trouver une logique, à moins qu'on soit incapable d'aider, ou qu'on soit profondément affecté.
Pour être une personne émotive moi-même, et avoir eu une mère qui prônait ce genre de détachement, j'ai souvent conclut à l'indifférence de la part de celle-ci. J'aurais eu besoin de ce soutien qu'elle se refusait à me donner par peur de se mêler de mes affaires, ou aussi probablement parfois par désaccord.
Notre relation n'a plus été la même après ce fossé.
Tant que mes enfants auront besoin de moi, je serai une paire de bras, une paire d'oreille. Sans être une trouveuse de solution. Sans gérer quoi que ce soit.
Ne pas remplacer les parents, c'est certain. Mais quand les parents ne peuvent plus faire leur job de parent, ça prend du renfort.
Ce n'est p-e pas le cas en ce moment, mais faut rester près des évènements ;o))
Mon point de vue est strictement pro-enfant, j'en conviens. J'ai toujours été faite comme ça.
Pro-enfant? Je suis totalement pro-enfant aussi et je pense que d'éloigner l'enfant de ses parents n'est pas dans son intérêt. S'il avait des parents maltraitants, ce serait tout autre chose évidemment et je travaillerais pour que la garde leur soit enlevée. Ils ne sont pas maltraitants, ils sont émotifs et ma fille encore plus que le père. En colère, elle ne voit plus clair et ses paroles dépassent sa pensée. Gros gros défaut. Même si je tentais de garder l'enfant maintenant, impossible de joindre le père. Je le sais, j'ai essayé. C'est lui qui a l'enfant. Ma fille est absolument certaine que l'enfant est en sécurité avec lui, je le lui ai encore demandé.
Il y a bien des façons d'être pro-enfants et les actions posées peuvent être opposées pour atteindre le même but: assurer le plus grand bien-être possible à un petit enfant.
Vous feriez quoi exactement? Vous iriez demander la garde de votre petit-fils en cour? Vous perdriez.
Des demandes claires, j'en ai, ne vous inquiétez pas pour ça. De l'argent, l'auto, payer son loyer aussi. J'ai déjà fait tout ça. La caisse financière est vide. Pas la caisse émotive. Elle le sait. Mais je vais quand même la rappeler pour vérifier.
Nouvelles en direct: elle est chez elle, le père n'est pas parti, l'enfant va bien, elle l'entendait babiller pendant qu'elle parlait au père au téléphone. Crise finie. "Si tu as besoin de moi, appelle-moi. Je suis là." lui ai-je dit.
C'est une situation délicate, comme toujours. Vous avez raison, ce n'est pas «notre» journée, aujourd'hui. Espérons que demain cela ira mieux. Pour vous comme pour moi.
p.s.: votre fille est chanceuse de pouvoir compter sur vous. Vous être une mère solide, toujours là. Vous avez conscience de l'importance du lâcher-prise. Vous faites des efforts en ce sens. Bravo! elle ne sont pas toutes comme ça...
elles*
Valentina, oui, je sais. Mais il appartient aussi aux filles de se libérer du joug maternel. C'est une relation à deux sens.
Merci. J'essaie. C'est juste que... ce n'est pas facile, pour tout de suite. Merci.
Tu fais de ton mieux une femme libre et ce, dans l'intérêt de ton petit-fils. Je sais que les parents doivent être près de leurs enfants sans toutefois prendre les décisions à leur place, je suis entièrement d'accord...Mes parents ont toujours tout fait pour mon frère aîné et ça ne l'a pas aidé. Ils prenaient souvent des décisions pour lui en pensant lui rendre service, ils lui donnaient de l'argent pour arrondir ses fins de mois etc... Et bien de faire tout pour lui a été la pire gaffe car il s'est toujours fié à eux, il ne prenait jamais de décisions. Un jour, mes parents en ont eu assez et ils ont dû pousser le petit oiseau en bas du nid. Je crois que je serais présente pour mes enfants si le besoin s'en fait sentir mais de là à tout gérer et contrôler... pas certaine. C'est avec les décisions qu'on prend nous même qu'on apprend la vie, il faut parfois se cogner le nez dans la fenêtre pour apprendre et cela, sans oublier que nous sommes des guides dans la vie de nos enfants et que nous les aimons très fort.Tu fais du mieux que tu peux pour eux, avec ton bon jugement et ton amour, je te souhaite que tout s'arrange bien, Chantalou xx
Valentina, qui a dit que la vie était facile? Mais elle vaut la peine d'être vécue,certainement. Un jour à la fois (et c'est vrai que demain ça ira mieux pour nous deux, promis!).
Chantalou,
Je le sais que je fais bien en lâchant prise. De toutes façons, pour l'instant, on ne me demande rien. Depuis que j'ai fermé les cordons de ma bourse, je suis beaucoup moins sollicitée. J'ai plein d'exemples moi aussi, de parents qui en ont trop fait pour enfants adultes,croyant bien faire, et qui ont plus nui qu'aidé.
La Mère Michèle,
Je suis touchée par ce que vous me révélez sur votre relation avec votre mère. Tellement difficile et délicat les relations mère-fille, vous devez le réaliser maintenant que vous avez trois filles! Lui avez-vous concrètement demandé à votre mère ce soutien que vous estimez qu'elle vous refusait? On ne peut pas toujours tout deviner.
Moi, ma fille quand elle crie et qu'elle rage, je n'ai pas envie de lui donner du soutien, j'ai envie de la mettre dehors et de la revoir dans de meilleures dispositions. C'est aussi une question de respect. Se laisser maltraiter verbalement, pas question que j'endure ça, à moins d'être prisonnière d'une voiture comme la dernière fois, avec un petit bébé attaché à l'arrière. Sinon, non.
Ma mère prônait le détachement Mère Michèle... Et je la remercie de m'avoir rendue autonome et de m'avoir appris à prendre mes responsabilités... :-) Ce qui n'empêche pas que de temps en temps, elle est venue à mon aide... Elle a fait pareil avec mes deux soeurs et aucune de nous n'en a souffert, au contraire... :-)
Et à moins d'une situation incontrôlable et d'un danger imminent, je n'ai pas envie de prendre les responsabilités de mes enfants sur mon dos... Que ce soit les enfants qu'ils auront un jour ou autre... Vraiment pas... Le meilleur cadeau que je puisse leur faire c'est de les rendre autonome car un jour, je ne serai plus là et ils devront continuer leur vie sans moi...
Je pense que je suis pro-enfant... Du genre les laisser vivre leur vie à leur guise et les encourager à être autonomes et responsables... J'en ai trop vus moi aussi des situations d'abus ou les parents se ramassent à élever les petits-enfants, ce qui ne me tente pas du tout de faire quand je serai grand-mère... Et où les parents passent leur temps à aider financièrement des adultes de 30-40 ans qui prennent de mauvaises décisions financières ou qui ont de mauvaises habitudes... :-(
Valéry
Pas le temps de répondre à tous! lol ;o)
Demander la garde: nononon!!!!
Moi aussi je suis pour le maintien de la cellule familiale!! Je percevais que vous ne vouliez plus recueillir Petit Fils en cas de besoin. Ça a été dit plus loin, quand il s'agissait de redonner le lit... Je croyais aussi qu'il n'allait plus dormir chez-vous.
C'est de cette AIDE là dont je parle! Pas de demander la garde!!
Pro-enfant: je voulais dire que je considère toujours le point de vue de l'enfant, même celui d'un autre, avant celui de l'adulte. Tu sais un peu comme on dit parfois: "l'enfant n'a rien demandé, lui." Il est évident pour moi que vous avez raison de dire que le bien de l'enfant, tant que le climat est sain, c'est d'être avec ses parents.
Évidemment aussi pour les cordons de la bourse! Je parle d'offrir du temps, de l'écoute, des services de gardiennage, pas .. une auto neuve ;o)) Je vous ai tellement trouvée généreuse, toujours. C'est pas mieux non plus de se faire "gruger" hein?
Valéry: je pense que j'en serais capable, une fois grand-mère, de prendre sous mon aile un petit enfant si ma fille ou mon fils demande mon aide. Je vois pas le problème. Un enfant c'est pas une "mauvaise displine financière" ou des mauvaises habitudes de vie. Y a des erreurs qui ne se réparent pas, parfois. Ben beau laisser nos filles et nos fils se péter le nez contre la fenêtre. Le problème c'est quand leurs enfants sont entrainés également :oS
Tout ceci est plein de nuance: il faut savoir reconnaître l'abus, les caprices, face aux véritables lacunes affectives et besoins essentiels. Clairement, je ne veux pas élever des enfants en grand manque d'autonomie.
Mais en même temps, tout enfant devenu adulte doit pouvoir continuer de compter, malgré tout, sur ses parents, quand bien même ce serait une épaule pour s'appuyer un peu.
Avec vos précisions, Femme Libre, je pense que je peux voir que vous êtes cette mère. Plus tard, vous regarderez Petit Fils, et Fille devenue plus mature, et vous aurez la fierté d'avoir été LÀ.
Femme Libre: ce soutien, je ne lui ai jamais clairement demandé. Je sortais mes griffes. Je préférais me dire indépendante et penser aussi qu'elle ne m'aimait pas pour que je l'indiffère de la sorte. Et de son côté, elle ne savait probablement pas comment me prendre. Bref, nous commençons à peine à connaitre des périodes plus calmes. Parce qu'elle reconnaît ma différence, et aussi pcq j'ai vu des failles à cette indifférence dont elle se parait.
Mais elle aurait dû persévérer, au coeur de la tempête. Je fais face à ce type de caractère chez Grande Ado et je garde le cap, ce qui paie toujours. Elle a confiance en moi. Mais quelle houle! Cependant, comme vous je sais qu'il s'agit d'un terrain hautement émotif. Quand j'ai mon tas, je laisse aller un peu: pas besoin de toujours casquer la vague en pleine face. Mais dans le ressac, je suis là. Elle peut tout me dire. Je crois que dans toute votre histoire, y a p-ê de quoi qui vient me chercher à ce niveau. Je VEUX que vous persévériez *lolll* ;o)
Moi je crois qu'on ne peut pas donner de conseils pour les autres on y va chacun selon notre façon de penser et selon le vécu que nous avons. Chaque personne est différente et nous sommes seuls maîtres de notre barque.
Ben moi le truc du côté de l'enfant qui n'a rien demandé... Pas sûr... Je pense vraiment du fond du coeur qu'il est plus facile, beaucoup plus facile d'être un enfant de nos jours que d'être un parent...
Et qu'un de mes enfants sorte ses griffes et face tout le tralala pour me culpabiliser... Boffff et rebofff... Je me suis sacrifié assez... J'ai droit à ma vie... ;-)
Valéry
Sans vouloir en remettre, nous sommes probablement aussi loin l'une de l'autre que les deux pôles, Valéry!
Plus facile d'être un enfant? Allons... que peuvent les enfants contre nos emportements, notre égo, nos conflits, et nos blessures? Qu'en comprennent-t-il? C'est toujours plus "facile" de souffrir quand on comprends ce qui nous arrive, aussi douloureux celà puisse être. C'est notre cas, adultes. Les enfants, en particulier en bas age, pas sûr... comme tu dis ;)
Bien sûr, on ne parle pas ici d'une ado de 16-17-18 ans ! Quand on parle d'enfant, c'est un enfant.
Je ne voulais pas partir un débat dans ce post, Femme Libre. Je retourne dans l'ombre. En espérant que tout aille mieux sous peu pour votre famille!
Bonjour, Femme libre.
Il y a peu de crainte que l'enfant soit enlevé par le père . Parce que c'est une chose que l'on commet sans le dire.
Je comprends l'état d'excitation de 20 ans.
Et tu réponds calmement.
Je t'admire.
Je t'embrasse.
Tant que "Elle peut tout me dire" ne devient pas subtilement "Elle doit tout me dire", ça ca. Mais je crois à une certaine pudeur mère-fille, je la trouve normale à un certain point. Quand les secrets d'une adolescente recèlent de lourds chagrins ou problèmes, là, il faut intervenir. Sinon, le jardin secret, c'est essentiel. Pour la mère aussi, d'ailleurs. Nos enfants, tant qu'ils ne sont pas adultes, et même là, ça dépend, ne doivent pas devenir nos amis. Des amis, ils en ont. Nous, on a un rôle différent et qui implique du contrôle et de l'encadrement. Plus difficile d'encadrer son ami, qui devient alors son égal, son pote.
Solange, des avis et des conseils, j'en veux, sinon, je n'aurais pas publié ce billet! ;o)
Valery, on parle ici d'un bébé de vingt mois, qui n'a certainement pas besoin des chicanes de ses parents immatures. Ça lui fait du tort, j'en suis persuadée. Des fois, je vous trouve agressive envers vos enfants, par écrit du moins. Ce sont de grands ados, pas toujours facile à cet âge-là. Mais les petits, là, ils n'ont pas nécessairement la part belle car ils sont totalement dépendants. Je pense totalement comme La Mère Michèle sur ce point.
C'est intéressant, des débats, La Mère Michèle. Ça oriente la réflexion. Sortez de l'ombre,héhé!
Quelle logique implacable, Herbert! En effet, un vrai kidnappeur ne va pas annoncer son action. ;o)
Le jardin secret est essentiel.
Grande Ado a connu ses premiers émois sexuels (elle me l'a très vaguement appris) dernièrement et elle n'a pas eu besoin de "tout me dire". Ce qui est fort bien ainsi ;o)
La Mère Michèle, good! ;o)
En fait, je ne parle pas du bébé de vingt mois bien sûr... ;-) Je parle de sa maman... ;-) Je faisais référence à ses crises et colères... ;-) Et à ses responsabilités à elle... :-)
Agressive envers mes enfants??? J'sais pas... En tout cas pas dans le quotidien du moins pas envers les trois plus petits qui sont ok... Il est clair par contre que je suis en période de transition avec les trois grands de 22, 20 et 17 ans... Un peu comme vous Femme Libre, je me sens abusée parfois... Pas autant financièrement (je n'ai pas d'argent) que dans les tâches du quotidien...
La vie est ainsi faite qu'un jour les enfants doivent voler de leurs propres ailes car ça devient pénible quand ils vivent une vie d'adultes pour les bons côtés mais continuent à si fier sur maman pour le reste... On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre... lol Je leur dis tout le temps que je suis prête à les aider et les garder s'ils veulent étudier mais que s'ils désirent vivre ici en tant qu'adultes, ils doivent mettre la main à la pâte et observer mes règles minimales sinon et bien qu'ils aillent vivre par eux-mêmes...
Enfin... Pas évident tout ça mais je vis pas mal la même chose avec mes trois grands que ce que vous vivez actuellement avec les deux plus vieilles de vos filles, bébé en moins... Pas toujours facile de doser entre les aider et prendre leurs responsabilités à leur place... On se questionne, on se culpabilise, on vit de la colère... lol Enfin... Disons que ce n'est pas une phase facile je trouve que celle de l'âge de l'envol du nid... lol
Valéry
Votre vie est comme un téléroman. Il y a toujours toutes sortes de rebondissements.
Va falloir mettre un copyright sur votre vie, sinon elle va devenir un scénario. Je verrais très bien ça à Télé-Québec et puis ça remonterait leurs cotes d'écoute.
Femme Libre,
ne pas prendre les responsabilités de nos enfants sur notre propre dos. Ne pas tenter de régler à leur place. Bravo... Leur offrir notre soutien, toujours, lorsqu'il en font eux-même la demande et seulement si on sait que ce soutien ne nuit en rien à leur propre chemin vers la maturité et l'autonomie, ça, je trouve extrêmement important. Et surtout, ne jamais accepter qu'ils nous manquent de respect. Étant donné qu'on ne peut changer que soi-même, je suis vraiment tentée de te dire que l'attitude de vingt ans vis-à-vis toi mériterait quelques fois de la renvoyer chez elle, sur le champs. Et surtout, ne t'inquiète pas, elle y jonglerait sérieusement, je puis te l'assurer...
Tendresses xxx
De crise en drame, ça brasse toujours par chez vous ;-)
Valery, si on parle des enfants adultes, alors là, c'est tout différent et les miens aussi peuvent provoquer chez moi une certaine agressivité... tout dépend des jours, héhé!
Le côté téléroman à rebondissements est principalement dû à l'apport de mes filles, Pierre. Parce que moi toute seule, le téléroman serait pas mal plate... ;o)
Ne jamais accepter que qui que ce soit nous manque de respect, je suis entièrement et totalement d'accord, ma belle Nanou!
@Mijo
Ça brasse mais ça finit toujours par se calmer. Journée tranquille aujourd'hui, va falloir épicer ça un peu. Je m'en charge... pacifiquement!
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