De tout ça. Il le faut. Je le peux. Je ne sais pas exactement comment encore. Je trouverai.
9 commentaires:
Anonyme
a dit...
Femme Libre, je vous suis depuis un bon moment de loin en loin sans jamais commenter. Quand vous êtes partie en Floride, cela m’a paru long. C’est là que je me suis dit que je devrais vous écrire. Mais les blogs vont souvent trop vite pour moi. J'ai besoin d'un grand temps de réflexion pour rédiger ma pensée avec la concision exigée par le format des commentaires. Et aussi l’énergie de caser tout ça dans ma vie. Puis les jours passent et je laisse tomber.
Contrairement à bien d'autres qui ont commenté sur le sujet, je ne trouve pas que vingt ans est gâtée. Je ne crois pas que votre soutien va la déresponsabiliser. Je ne crois pas non plus qu'elle n'est pas une bonne mère ni qu'elle est trop détachée de son petit. Vingt ans est justement cela: une jeune fille de vingt ans mais avec des responsabilités d'adulte. Ce n’est pas à moi de juger mais je voulais quand même vous encourager. Oui, aidez-la. Pas juste pour le petit. Pour elle aussi. Elle en a besoin. Et peut-être même pendant plusieurs années encore. Elle est si jeune, si petite au fond. Et vous êtes sa mère. Sa ressource.
Elle est caractérielle, soit. Vous savez mettre vos limites et c’est très bien. Elle fait du chantage? En effet, ce n’est pas joli. On se fâcherait à moins. Vous trouverez une solution. Elle vous prend pour acquis, soit. Pourquoi pas? Ça devrait pas être acquis l’aide parentale? Les parents ne devraient pas attendre de reconnaissance de leurs enfants. C’est ça aussi l’amour inconditionnel. En général, à l’âge adulte, cette reconnaissance arrive. Je ne comprends pas du tout pourquoi c’est très mal vu de tout donner à ses enfants, surtout pour une femme libre et moderne. Même ses billets sur le blog ;-
Là, je vous taquine parce que vous semblez avoir un problème avec ça. Je ne vois pas pourquoi se dévouer à ses enfants est plus mal que se dévouer à autre chose. Oui, il faut un équilibre dans la vie, mais peut-on toujours être en équilibre? Cette pensée m’ennuie terriblement. Vous en avez pris pour quelques années avec vingt ans et petit-fils, peut-être même perpète. Je ne vous plains pas. Vous aimez être occupée et vous semblez adorer les défis exigeants.
J’ai été heureuse et soulagée de lire vos derniers billets sur votre fille.
Puisque je suis sur ma lancée, j'en profite pour discuter d'un autre sujet qui revient chez vous: la bouffe.
J'ai mal pour vous. Les régimes, c'est de la folie pure. C'est contre-nature. C'est dangereux. Pire, ça sert à rien du tout. Se priver de quoi que ce soit est totalement contre-productif. On ne peut pas tenir ce rythme sur la durée.
La solution? La philosophie du Docteur Zermati. En gros, il dit que peu importe ce que vous mangez, si vous le faites quand vous avez faim, vous n’engraisserez pas. Il a tout à fait raison. Bon maintenant, faut savoir reconnaître la faim et la satiété, et ça, c’est pas gagné.
Je vous encourage à lire ses livres. Voici le site Web http://www.gros.org/.
Est-ce que vous continuez le yoga? D’une grande aide dans les moments difficiles.
Oui mais il ne faut pas manger tous ces gâteaux quand il y a du diabète dans la famille!! Allez hop, aux ordures , même si c'est dur. (de quoi je me mêle)
Bonjour femme libre, Je pense comme Mammouth. Avec mon enfant «à défi» qui vient de passer une année difficile émotionnelement, il me faut être accueillante, réceptive, et pleine d'amour. Je me suis dis à un moment donné, je fais tout ce qu'il faut pour lui, parce que c'est important pour moi. Je me dois d'être là, de le soutenir et de l'écouter autant qu'il me laisse être là pour lui. Et parfois, il y a ce petit moment où il se laisse coller un peu, et je me dis que c'est pas si mal entre nous. Mais c'et donc pas facile!! Bon courage à vous. Stéphanie
Je pense que l'important est de savoir doser. Ta fille est quand-même fonctionnelle. Je pense effectivement que lorsque tu sens que tu te perds toi-même, tu fais ce qu'il faut pour te recentrer. Au moins, elle étudie, au moins elle s'est trouvée un travail, ce qui n'est pas peu! Courage...
Bienvenue dans mon blogue, Mammouth. Merci d'y apporter un avis divergent de la ligne dure. J'aime la diversité!
Vous m'emmenez à me poser cette question très simple: qu'est-ce que je veux de ma relation avec ma fille, avec cette fille-là en particulier?
Je veux que nous partagions des moments de complicité, que nous soyons détendues, que nous ayons du plaisir ensemble. Je veux une relation où je l'écoute, où elle m'écoute aussi. Je veux la respecter dans ses idées et dans sa vie, accepter que le tout soit totalement différent de ma vie et de mes idées. M'ouvrir à l'autre. Tout ceci est totalement possible, si les deux personnes adultes le désirent. On ne peut rien forcer cependant. Je vais la voir et je vais lui demander ce qu'elle attend d'une relation avec moi. En veut-elle une relation avec moi? Elle a le droit de dire non, elle a le droit de ne même pas me rencontrer pour en discuter. J'ai le droit de la traiter en adulte parce que c'est mieux pour nous deux. Elle est une jeune adulte,elle a des choix à faire. Je n'ai pas à les lui dicter. Amitié et égalité, voilà ce que je veux.
"vous êtes sa mère, sa ressource", c'est là se donner un rôle bien trop important. Je ne suis pas sa seule ressource et il serait anormal que je le sois.
Ce n'est pas moi qui ai effacé les commentaires (qui étaient tous lus et intéressants!). C'est Blogger qui les a emportés dans le cyberespace. J'en suis désolée, surtout qu'il y en avait des consistants.... mais je les ai toujours en tête. Merci aux auteures.
9 commentaires:
Femme Libre, je vous suis depuis un bon moment de loin en loin sans jamais commenter. Quand vous êtes partie en Floride, cela m’a paru long. C’est là que je me suis dit que je devrais vous écrire. Mais les blogs vont souvent trop vite pour moi. J'ai besoin d'un grand temps de réflexion pour rédiger ma pensée avec la concision exigée par le format des commentaires. Et aussi l’énergie de caser tout ça dans ma vie. Puis les jours passent et je laisse tomber.
Contrairement à bien d'autres qui ont commenté sur le sujet, je ne trouve pas que vingt ans est gâtée. Je ne crois pas que votre soutien va la déresponsabiliser. Je ne crois pas non plus qu'elle n'est pas une bonne mère ni qu'elle est trop détachée de son petit. Vingt ans est justement cela: une jeune fille de vingt ans mais avec des responsabilités d'adulte. Ce n’est pas à moi de juger mais je voulais quand même vous encourager. Oui, aidez-la. Pas juste pour le petit. Pour elle aussi. Elle en a besoin. Et peut-être même pendant plusieurs années encore. Elle est si jeune, si petite au fond. Et vous êtes sa mère. Sa ressource.
Elle est caractérielle, soit. Vous savez mettre vos limites et c’est très bien. Elle fait du chantage? En effet, ce n’est pas joli. On se fâcherait à moins. Vous trouverez une solution. Elle vous prend pour acquis, soit. Pourquoi pas? Ça devrait pas être acquis l’aide parentale? Les parents ne devraient pas attendre de reconnaissance de leurs enfants. C’est ça aussi l’amour inconditionnel. En général, à l’âge adulte, cette reconnaissance arrive. Je ne comprends pas du tout pourquoi c’est très mal vu de tout donner à ses enfants, surtout pour une femme libre et moderne. Même ses billets sur le blog ;-
Là, je vous taquine parce que vous semblez avoir un problème avec ça. Je ne vois pas pourquoi se dévouer à ses enfants est plus mal que se dévouer à autre chose. Oui, il faut un équilibre dans la vie, mais peut-on toujours être en équilibre? Cette pensée m’ennuie terriblement. Vous en avez pris pour quelques années avec vingt ans et petit-fils, peut-être même perpète. Je ne vous plains pas. Vous aimez être occupée et vous semblez adorer les défis exigeants.
J’ai été heureuse et soulagée de lire vos derniers billets sur votre fille.
Mammouth
Puisque je suis sur ma lancée, j'en profite pour discuter d'un autre sujet qui revient chez vous: la bouffe.
J'ai mal pour vous. Les régimes, c'est de la folie pure. C'est contre-nature. C'est dangereux. Pire, ça sert à rien du tout. Se priver de quoi que ce soit est totalement contre-productif. On ne peut pas tenir ce rythme sur la durée.
La solution? La philosophie du Docteur Zermati. En gros, il dit que peu importe ce que vous mangez, si vous le faites quand vous avez faim, vous n’engraisserez pas. Il a tout à fait raison. Bon maintenant, faut savoir reconnaître la faim et la satiété, et ça, c’est pas gagné.
Je vous encourage à lire ses livres. Voici le site Web http://www.gros.org/.
Est-ce que vous continuez le yoga? D’une grande aide dans les moments difficiles.
Bon, il est temps que j’aille dormir.
Mammouth
Oui mais il ne faut pas manger tous ces gâteaux quand il y a du diabète dans la famille!! Allez hop, aux ordures , même si c'est dur.
(de quoi je me mêle)
Bonjour femme libre,
Je pense comme Mammouth. Avec mon enfant «à défi» qui vient de passer une année difficile émotionnelement, il me faut être accueillante, réceptive, et pleine d'amour. Je me suis dis à un moment donné, je fais tout ce qu'il faut pour lui, parce que c'est important pour moi. Je me dois d'être là, de le soutenir et de l'écouter autant qu'il me laisse être là pour lui. Et parfois, il y a ce petit moment où il se laisse coller un peu, et je me dis que c'est pas si mal entre nous. Mais c'et donc pas facile!!
Bon courage à vous.
Stéphanie
Se dépatouiller? Voilà un verbe que je n'avais jamais entendu! :)
" Je ne vois pas pourquoi se dévouer à ses enfants est plus mal que se dévouer à autre chose. "
Ça je suis bien d'accord :)
Je n'y crois pas moi, à cet age vénérable où soudainement, il ne faudrait ne penser qu'à SOI. Quel ennui ;o)
Je pense que l'important est de savoir doser. Ta fille est quand-même fonctionnelle. Je pense effectivement que lorsque tu sens que tu te perds toi-même, tu fais ce qu'il faut pour te recentrer.
Au moins, elle étudie, au moins elle s'est trouvée un travail, ce qui n'est pas peu! Courage...
Bienvenue dans mon blogue, Mammouth. Merci d'y apporter un avis divergent de la ligne dure. J'aime la diversité!
Vous m'emmenez à me poser cette question très simple: qu'est-ce que je veux de ma relation avec ma fille, avec cette fille-là en particulier?
Je veux que nous partagions des moments de complicité, que nous soyons détendues, que nous ayons du plaisir ensemble. Je veux une relation où je l'écoute, où elle m'écoute aussi. Je veux la respecter dans ses idées et dans sa vie, accepter que le tout soit totalement différent de ma vie et de mes idées. M'ouvrir à l'autre. Tout ceci est totalement possible, si les deux personnes adultes le désirent. On ne peut rien forcer cependant. Je vais la voir et je vais lui demander ce qu'elle attend d'une relation avec moi. En veut-elle une relation avec moi? Elle a le droit de dire non, elle a le droit de ne même pas me rencontrer pour en discuter. J'ai le droit de la traiter en adulte parce que c'est mieux pour nous deux. Elle est une jeune adulte,elle a des choix à faire. Je n'ai pas à les lui dicter. Amitié et égalité, voilà ce que je veux.
"vous êtes sa mère, sa ressource", c'est là se donner un rôle bien trop important. Je ne suis pas sa seule ressource et il serait anormal que je le sois.
Ce n'est pas moi qui ai effacé les commentaires (qui étaient tous lus et intéressants!). C'est Blogger qui les a emportés dans le cyberespace. J'en suis désolée, surtout qu'il y en avait des consistants.... mais je les ai toujours en tête. Merci aux auteures.
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