mercredi 20 février 2013

La motivation

Il y a une charmante (je l'ai rencontrée!) Nathalie de Québec qui me lit depuis longtemps et que je lisais également du temps où elle tenait un blogue, qui m'écrit des choses intéressantes en privé. Quand elle me lit, elle croit percevoir tant de souffrances et d'efforts dans ma démarche de perte de poids qu'elle se demande si ça en vaut la peine et si je ne devrais pas mettre un peu de douceur dans ma vie au lieu de m'acharner pour quelques kilos qui possiblement, font partie de moi. Peut-être ne suis-je pas faite pour être mince?

En même temps, il y a Caméléon, alias "Musclée" dans mon blogroll, qui a parti un groupe de soutien basé sur le livre de Guy Bourgeois, "Kilo motivé". Je n'ai pas lu le livre mais il ne s'agirait pas d'un livre de perte de poids traditionnel qui parle de calories et d'exercices, mais bien de la volonté et de la motivation de maigrir.

Cette motivation, cette année, en 2013, je l'ai pour vrai! Oui, j'ai toujours parlé de perte de poids et d'exercice dans mon blogue, année après année et non, je n'ai jamais atteint mon poids santé. Exact. Qu'est-ce qui a donc changé pour que je sois si certaine de moi cette fois?

Il y a mon doc qui veut absolument que je prenne des statines pour mon cholestérol. Je suis anti-médicaments, vraiment. Je prends bien des synthroids pour ma glande thyroïde, mais là, on parle de vie ou de mort  et je veux vivre! Me semble que si j'arrive avec trente livres de moins à mon prochain rendez-vous médical, mon cholestérol ne pourra qu'être amélioré.

Deuxième motivation: j'aurai 60 ans en 2013. Je veux vivre le reste de ma vie mince et en santé. J'y tiens. Plus de temps à perdre.

Troisième motivation: combattre le diabète qui me menace. Le poids et l'exercice sont les enjeux sur lesquels j'ai prise.

En quoi ces motivations sont-elles différentes et plus solides que celles que j'avais avant?

J'ai des photos de moi à quarante ans, souriante et épanouie, avec plein d'enfants autour de moi, des enfants adoptés, des enfants d'accueil, les enfants de mon chum. Job à temps plein, grande maison à tenir, thérapies pour certains enfants, sorties familiales, formations diverses, implication dans un groupe de parents adoptants. J'ai le sourire fendu jusqu'aux oreilles et je dois bien peser pas loin de 190 livres si je me fie aux photos. Aucune importance. Je ne prends pas soin de moi, je prends soin des autres. Aucun effort pour maigrir ici. Pas le temps de me regarder dans le miroir de toutes façons.

Et puis mon père meurt des complications du diabète. J'ai 48 ans. On m'offre de faire partie d'un protocole de recherches pour les enfants de diabétiques intolérants au glucose. Je passe le test pour réaliser que oui, je suis bel et bien intolérante au glucose. Le diabète me quette. Paniquée, je décide de faire de l'exercice pour la première fois de ma vie, je m'inscris à un groupe de marche au parc Angrignon "Cardio plein air". De très pénible la première année, je deviens par la suite accro à l'exercice et je le suis encore aujoud'hui. Une magnifique découverte.

Les années qui suivent, je perds et gagne mais je surveille toujours assez étroitement pour ne plus atteindre de sommets astronomiques. Mais mon poids santé, non, je ne l'atteins jamais même s'il m'est arrivé de le frôler.

Cette fois, je l'aurai. Parce que je le veux et parce que c'est moi qui décide.

Aucun effort ne me semble trop grand. Je ne privilégie aucune méthode sauf celle qui marche. Je me fous des théories. Ma façon de faire sera la bonne car c'est celle qui me mènera au succès. Cette fois, mon coach, c'est moi.

Je suis faite pour être mince et en santé. Je me sens déjà tellement mieux que le 10 décembre 2012, alors que je pesais quatorze livres de plus et je me sentirai encore mieux le  .. ...., quand j'aurai perdu les huit livres qui me manquent pour atteindre mon poids santé et encore mieux le .. ..., quand j'aurai atteint 150 livres, objectif de poids final que je conserverai pour toujours.

J'avais des dates précises en tête pour mes objectifs et il semble que ce soit une bonne idée d'en avoir, mais, étant donné le ralentissement de la perte de poids, va falloir réviser le tout ou trouver une façon de repartir en grand la perte. J'y travaille.

En attendant, bénévolat avec mon petit garçon obèse qui a des troubles d'apprentissage. Le poids, le poids, je ne m'en sors pas même en bénévolant! N'empêche, c'est cruel de faire ça à un enfant. Quand un enfant de 9 ans est gros, ce sont ses parents les responsables. Je rêve de la journée où sa mère va remarquer que je maigris et me demander comment et ouvrir un peu cette question surpoids du petit qui n'est tellement pas petit pour son âge.

9 commentaires:

Anonyme a dit...

Mail du siècle... Mes fils ont travaillé dans des camps de vacances il y a quelques années. C'est toute des ptits gros...

[kä] a dit...

Si vous trouvez ce documentaire, regardez-le!! Vous trouverez surement plusieurs réponses. http://www.hungryforchange.tv/

Juste moi a dit...

La motivation d'être bien passe par bien des choix de vie, selon la personne ou alors selon le moment de vie. Meilleurs souhaits pour une motivation en croissance et dans le bonheur

Une femme libre a dit...

Ysengrimus, le mercredi, ils finissent l'école plus tôt. J'arrive à 14h45 et le petit est déjà en pyjama! Dans un tout petit appartement. Sa journée est finie, il ne sortira plus. Dans mon temps (misère que ça fait vieux d'écrire ça), on jouait dehors, hiver comme été. Il y avait bien moins d'enfants gros, me semble.

Une femme libre a dit...

Kä, j'ai pondu un billet là-dessus!

Une femme libre a dit...

Tu sais quoi, Nathalie-Juste-moi, je suis heureuse aujourd'hui, malgré les obstacles. Les difficultés des autres,je ne me les mets plus autant sur le dos. J'apprends à départager ce qui m'appartient de ce qui ne m'appartient plus. Beaucoup moins lourd! ;o)

Chemise Rouge a dit...

N'ayez pas peur des statines, j'en prends depuis plus d'une année et mon cholestérol, le bon et les mauvais, sont maintenant sous contrôle et dans les normes ;-) Je vis mieux; fini les migraines à outrance.

Ceci dit, malgré la bonne nourriture, la danse et les activités, je conserve ma petite bedaine... Bah, le monde est imparfait ;-)

Une femme libre a dit...

Ben justement, en vous débarrassant de la petite bedaine, vous vous débarrasseriez potentiellement et du cholestérol et des statines (qui auraient à la longue des effets sur les érections, lisez là-dessus! ;o)

Moins de médicaments je prends, mieux je me porte.

Cependant, si vous êtes vraiment à risque pour des troubles du coeur, là, c'est autre chose. Je comprends. ;(

Une femme libre a dit...

Tony (dans mon blogroll) parle des statines.