mardi 16 avril 2013

Down

Je le savais bien. Je le savais donc bien que ça n'était pas l'idée du siècle pour Dix-huit ans dyscalculique de se jeter dans la gueule du loup avec cette job de caissière. Elle ne fout plus rien depuis qu'elle s'est fait mettre à la porte. Personne d'autre ne l'a appelée malgré tous les cv distribués. Alors elle n'en distribue plus de cv, se terre chez sa soeur,déprime. Il lui manque des heures pour l'assurance-chomâge. Bientôt, elle n'aura plus un sou. J'essaie de ne pas trop y penser. Si elle était ici, je la pousserais, on se chicanerait, je la ferais lever de force tôt le matin. Juste d'y penser, je suis épuisée. Et même sans y penser, je suis épuisée. On dirait que je ne me remets pas bien de ce gros méchant rhume qui m'a tellement affaiblie que je ne suis pas allée au Pilates aujourd'hui et que tous les muscles du corps me font mal depuis l'heure et demie de yoga d'hier. Quand je dis que ma fille ne se met pas en branle, c'est également mon cas à moi.  La grisaille n'aide pas et le manque de projets et de perspectives non plus. Je sais, il n'en tient qu'à moi. Je suis responsable de ma vie et blablabla. Demain sera un autre jour. Je pense que je vais annuler l'entraîneur demain. Je feel vraiment pas.

Addendum: Étant donné qu'il n'y a personne d'autre que moi pour me donner le coup de pied qui va me faire décoller de cet état catatonique, faut que je m'y mette, que ça me tente ou pas. Je conseillerais quoi à quelqu'un dans ma situation? L'action. Alors, l'entraîneur demain matin neuf heures trente, on le garde. Ensuite, ma fille.... hum.... on essaie de ne plus y penser. Un jour de plus ou de moins ne va pas changer grand chose. En plus, je la vois demain, on va au théâtre. Elle est encore ma compagne de théâtre au Jean-Duceppe, on a un abonnement ensemble. On va se voir et je vais essayer de me la fermer pour ne pas parler que de recherche d'emploi, sinon elle ne voudra plus me voir. En plus, demain, j'ai mon bénévolat. Une journée de remplie!

Et maintenant? Tout de suite là. Ouais. En tout cas, arrêter de manger, j'avais déjà  mangé mes trois repas par jour plus collations à trois heures de l'après-midi. Pas comme ça que je vais maigrir. Plutôt le contraire.  Ce qui est fait est fait. On continue sans se taper sur la tête. Next.

5 commentaires:

Une femme libre a dit...

j'ai appelé Dix-huit ans. Elle est moins déprimée que je ne pensais. Ne cherche pas de job en effet mais me dit qu'elle voit des amis, sort. En plus, elle n'est pas seule, sa soeur est rentrée du travail et j'entendais Petit-fils rire. Ma vision est déformée. Du calme.

Michèle a dit...

Oui, du calme :)
La grisaille nous rend un peu tristounet. Une chance que je sors, que je travaille, parce que j'aurais facilement le caquet bas...
Une belle journée à vous demain, bravo. On garde l'entraîneur. C'est bien de vous parler comme vous le feriez avec une bonne amie.

Faire ce qui vous tente le moins vous fera le plus grand des biens ;)

Mélissa a dit...

C'est difficile quand y'a tout plein de truc qui nous tracasse!! oui il faut continuer et sans se taper sur la tête de préférence :)

Une femme libre a dit...

Michèle, je me parle comme si j'étais mon propre psychologue et ça marche! Gratuit en plus, eheh!

Mélissa, je continue, je continue... ;o)

Une femme libre a dit...

Je reviens du gym. Ça m'a fait du bien comme prévu. Bonne décision!