samedi 15 novembre 2014

Samedi soir

Avant, si j'étais seule un samedi soir, je me sentais looser , vulnérable, nulle et la dépression du samedi soir suivait. Vin. Coucher tôt. Ça fait énormément longtemps que je n'ai pas vécu avec un homme. Tiens, essayons de compter. Le père de mon fils. Je l'ai rencontré à vingt ans et on a été sept ans ensemble. Ensuite, je suis tombée enceinte et on s'est séparés. Pendant que j'étais enceinte, oui. Bon quel rapport avec le samedi soir? Quand j'écris un billet, je choisis d'abord le titre et comme je suis une femme ordonnée. ordonnée pour l'écriture, on s'entend, bien que mon appart soit plutôt très bien au moment où j'écris, donc je veux que mes écrits correspondent au titre et là, qu'est-ce que mon ex-conjoint, le père de mon fils qui m'a laissée enceinte pour une grande blonde qui s'était fait refaire les seins, qu'est-ce qu'il vient faire dans mes samedis soirs? Quand il était là, mes samedis soirs étaient occupés, voilà! Mais il n'est plus là depuis... 34 ans! C'est fou ce que le temps passe, putain!

Putain! est le patois que j'ai utilisé dans la phrase précédente à cause de tous les films français que je vois depuis neuf jours. Trente-quatre films français, tous quoi. Tout ou rien, la Femme libre. Je verrai mon avant-dernier ce soir et mon dernier dernier demain soir. Fini Cinémania demain soir. J'en ai bien profité. Je me sens dans un autre monde, loin de tout et pourtant, l'Impérial est à treize minutes de marche de chez moi. 

Ma soirée n'est donc pas finie même si j'ai picolé un peu. Dernier film à 19h45. C'est bien. 

6 commentaires:

Pur bonheur a dit...

Tu t'es tapé 34 films Français? Houlà! Tu dois commencer à avoir l'accent, c'est sûr! haha. Tu as bien de la chance d'habiter si près de tout, toi qui aime le milieu culturel de Montréal.Tu fais bien d'en profiter au max.

Une femme libre a dit...

Si je vois autant de films, c'est parce que je suis économe, Pur Bonheur! Une passe de 150$ divisée par 34 films fait que chaque film me coûte 4.41$! Pas cher, pas cher eheh! Sérieusement, ces longues périodes dans le noir ensoleillent mon mois de novembre et font que je ne suis pas du tout déprimée, tout au contraire. Cette année, j'aime novembre et ça va durer. Je l'ai décidé, yé! ;o))

Zoreilles a dit...

Ta réflexion sur la fin imminente de l'édition présente de Cinémania me ramène inévitablement à « MON » Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue où j'ai fait un véritable voyage loin de chez nous, où je me suis saoulée de cinéma international pendant 6 jours : attention, j'ai eu un méchant down après quand j'ai repris le pack sac de ma vie, tellement ancrée dans le quotidien et les responsabilités!!!

Une fille avertie en vaut deux... ;o)

Une femme libre a dit...

Je sais très bien de quoi tu parles, Zoreilles. Le quotidien, ce n'est pas du cinéma et une fille avertie en vaut deux. Le down de la fin de Cinémania ou de la fin du Festival des films du Monde, je connais trop bien. Je vais me le créer mon propre cinéma. Bref, je vais fuir le quotidien d'une autre manière et ça commence demain. Il y aura un billet là-dessus. Là, je vais voir ma chère maman et deux de mes filles sont supposées venir et petit-fils aussi. Je m'en vais avant acheter des bagels au Fairmount bagels, les meilleurs en ville, pour mon vieil oncle de 90 ans qui me l'a demandé. Ça me fait trop plaisir qu'il me demande quelque chose. T'as donc raison de me prévenir du down post-festival, merci! J'espère que tu t'es sortie du tien.

Zoreilles a dit...

Les bagels du Fairmount? Ouiiiiiii ce sont les meilleurs, je suis d'accord! La dernière fois que je suis allée à Montréal, c'était en avril dernier, avant de repartir, on est passés par là pour s'en rapporter des tout chauds, c'est notre gendre qui nous les a fait découvrir. Vas-tu t'en garder au moins un avant de les donner à ton vieil oncle? Moi j'en avais eu pour un mois, je les coupais en deux, des bagels aux sésame, toastés, quelle gourmandise. Oups, faut pas tomber dans la gourmandise!!!

Mais oui, je m'en suis sortie après deux jours du down post-Festival, mes dépressions ne durent jamais plus qu'une journée, là c'était le double : deux jours!

Une femme libre a dit...

Deux jours? Ohlala, c'est pas beaucoup deux jours! ;o)
Contente que tu ailles bien.

Mais oui, j'en ai pour moi aussi des bagels, coupés en deux et congelés, comme ça je ne sortirai qu'une portion à la fois. C'est vrai que c'est bon.