jeudi 18 juin 2015

Sans titre

Faiblesse. Inquiétude. Insatisfaction. Tourner en rond. Fille qui a une fête de finissants ce matin alors qu'elle n'a rien fini du tout et qui a emprunté une robe longue de bal extravagante. Le matin! Je dois y être. Invitée. Je préférerais tellement pédaler à l'aquaspinning. 

Et l'autre qui semble en rechute. Absente lundi de notre exercice commun. N'allait pas bien. M'appelle cette semaine de son bénévolat à la SPCA, totalement apeurée par les chiens. Oupelaye! Elle est invitée à la fête de finissants. Ne répond pas à son cel. Viendra-t-elle? Et je crains qu'elle n'y arrive trop sexy, si jamais elle y arrive. 

La troisième fille, la mère de Petit-fils? Bof! Pas fort là non plus. N'a plus de suivi au Clsc et ses problèmes perpétuels avec le père continuent. 

Mon fils? Pas de nouvelles, donc tout va bien et j'en suis bien heureuse. 

Ma mère? Ne se rappelait plus comment faire un chèque la dernière fois que je l'ai vue et a demandé mon aide. 

Moi? Insatisfaite de moi. Voudrait ne pas être affectée. Et heureuse aussi. Voudrait être heureuse. C'est mon affaire à moi. Personne ne va me donner le bonheur sur un plateau d'argent. 

Bon, commençons avec cette fête de finissants. Je me sentirai mieux quand elle sera finie. Vivre le moment présent? Je vais essayer. 

15 commentaires:

Solange a dit...

Le soleil ne brille pas souvent ce printemps, dur sur le moral. Bonne journée tout de même.

Julie a dit...

Pas facile pour une maman d'aller bien quand ses enfants ne le sont pas... Je t'envoie une belle bouffée d'énergie positive pour que cette passe difficile soit rapidement chose du passé et que tout ton petit monde, tous ceux que tu aimes, retrouvent le moral. Et toi aussi, par le fait même. J'espère que cette soirée des finissants s'est bien déroulée.

Pierre Forest a dit...

C'est vrai qu'il y a plein de raison de s'inquiéter. Souvent par contre, nos peurs ne se matérialisent pas et s'inquiéter n'aura été qu'un stress de plus. Si on peut passer à l'action pour améliorer les choses, même juste un peu et que l'inquiétude est l'élément motivant l'action, alors ça vaut la peine, mais sinon, on se fait juste du mal pour rien. Un bal des finissants, c'est souvent juste une fête.Qu'elle en profite pour s'amuser avec ses amies. Tu fais beaucoup pour aider ta plus jeune à trouver sa place, dans sa vie d'adulte. Ça va finir par aboutir. Ta plus vieille est consciente de son problème et reconnaît les symptômes par elle-même. L'important c'est qu'elle ait le réflexe de se rendre à l'urgence ou demander de l'aide si ça ne va pas et généralement, elle le fait. Ta fille du milieu est une battante et même si sa situation est précaire, elle va s'en sortir et Petit-Fils aussi. à mon avis, le mieux que tu puisses faire, actuellement, c'est de prendre soin de toi.

Éphémère a dit...

Comment ça va, ce matin ? Comment c'est passé la fête des finissants ?

Pur bonheur a dit...

Pierre a raison. Suis ses très bonnes recommandations.

Une femme libre a dit...

Le soleil brille aujourd'hui et a brillé toute la journée, Solange! Mon moral est revenu.

Une femme libre a dit...

C'était un matin des finissants et ça s'est super bien passé. Très touchant. Merci de t'informer, Julie.

Une femme libre a dit...

Oui, c'est vrai, Pierre, faut lâcher du lest et ne pas dramatiser. C'est ce que je fais (aujourd'hui en tout cas, pas hier ehhe!). Je me suis promenée toute la journée, il faisait beau, je n'ai fait que des choses qui me plaisent. Oui, prendre soin de moi, c'est le mieux. Merci.

Une femme libre a dit...

Éphémère, tu me connais, je suis up dans down. Le down étant hier, aujourd'hui, c'est le up et je trippe. ;o)

Une femme libre a dit...

Pur Bonheur, je suis, je suis...

Zoreilles a dit...

Ah que je suis contente de savoir que tu es revenue « up » après ce « down ». Dans un commentaire plus haut en réponse à Pierre, tu as écrit quelque chose qui vient me chercher :

« Je me suis promenée toute la journée, il faisait beau, je n'ai fait que des choses qui me plaisent.»

Quand rien ne va plus, c'est ce que je fais aussi, ça marche à tout coup. C'est mon ingrédient de base pour une grande résilience.

Moi, quand ça ne va pas, je suis incapable d'écrire... C'est pourquoi tout le monde pensait que j'avais une vie rêvée en lisant mon blogue! Pourtant, je ne racontais que du vrai. Mais jamais tout le vrai au complet, hihihi!

Une femme libre a dit...

Des fois (souvent)écrire quand ça va mal me fait du bien. Mon blogue est privé, ne l'oublie pas. D'autres fois, le silence est préférable. Marcher? Ça marche toujours! ;o)

Je le sentais bien, moi, que ça n'allait pas toujours si bien pour toi, malgré les photos si heureuses. À travers les mots non-dits.

Je pense que nous avons certaines choses en commun. Des bonnes et des moins bonnes! Et d'autres pas en commun que je ne soupçonne même pas eheh! Je ne suis pas devin tout de même!

Bref, je persiste à croire que tu devrais t'ouvrir un petit blogue bien privé, avec peu de lecteurs, lectrices. Un endroit tout douillet où tu aurais le droit de te plaindre!

Ou bien écris-moi, terrerose@msn.com

Mais je ne pense pas que ta vie soit un enfer, ne te méprends pas. Je pense que tu as très bien compris ce que j'ai compris.

Zoreilles a dit...

Oui, comme toi, j'ai la faculté de lire ce qui n'est pas écrit, d'entendre ce qui n'est pas dit! J'exagère un peu mais pas tant que ça...

Bien sûr, c'est pas l'enfer, ma vie, loin de là, t'as tout saisi mais quand même, en écrivant seulement quand m'en vient l'envie, mes petits bonheurs, mes grandes joies, mes beaux moments, je laissais croire bien malgré moi que j'avais une vie rêvée alors que comme tout le monde, j'ai mes hauts et mes bas, mes forces, mes faiblesses, mes réussites et mes... moins grandes réussites, disons!!!

J'ai pensé un moment à faire comme toi, c'est-à-dire m'ouvrir plutôt un blogue privé, ta suggestion est bonne. Mais non, je ne vais pas le faire en fin de compte. Ça m'a pris un bon moment pour m'affranchir de ma dépendance à mon blogue, (j'ai trouvé ça très difficile) maintenant que le pire est fait, que je me sens libérée de ça, je vais continuer comme en ce moment, lire les autres quand j'ai du temps libre et répondre à ceux qui me laissent un petit coucou en passant sur mon blogue devenu inactif.

Mélanie a dit...

My god que tu ne l'as pas facile avec tes enfants ... Je te trouve forte une femme libre, oui oui forte de passer au travers de tout ça comme tu le fais... Je sais très très bien que nos enfants seront toujours nos enfants malgré tout ce qu'ils sont et font.. Tu ne lâches pas, tu fais ton possible pour les aider, chapeau ... Je te l'ai déjà dit, merci de partager tout ça, je ne sais pas ce que le futur me réserve avec mes gars (surtout mon plus vieux) mais de te lire me fait un bien énorme.

Je ne suis pas ici mais sache que quand je viens, je prend le temps de te lire :O)

Une femme libre a dit...

Oh! Je suis contente que mes malheurs te fassent du bien, Mélanie (eheh! je rigole là!!!).

Ça ne sert vraiment à rien de t'inquiéter car c'est peut-être celui qui ne t'inquiète pas pour l'avenir qui va te donner le plus de trouble et l'autre qui va tourner super bien!

La vie est imprévisible.

Merci de me lire!