vendredi 9 janvier 2009

Les insécurités

J'en ai beaucoup et j'ai honte d'en avoir. Même honte d'avouer en avoir autant. Plus qu'avant? Oui. Ça peut s'inverser? Absolument. J'y travaille très activement. Pour vaincre ses insécurités. il faut les confronter, plonger dans ce qui fait peur, prendre des risques. Un projet à la fois.

Il y a parfois chez moi ce désir de partager les responsabilités avec un autre. Sauf que le problème, c'est la tentation de s'en remettre à l'autre. Si j'avais un conjoint moindrement intéressé, possible que je la lui confierais la vente de cette maison, que je m'en laverais les mains car l'intérêt de base n'est pas là. Mais je n'ai pas le choix d'avancer et de procéder. Ça ne se fera pas tout seul. Je suis obligée d'apprendre malgré moi et de prendre les opérations en charge. Prendre sa vie en charge, n'est-ce pas un défi quotidien? Je ne pense pas que ce soit plus facile à cinquante ans qu'à vingt. Ce l'est moins, parce qu'on connaît davantage les risques, ce l'est plus, parce qu'on a l'expérience.

Derrière toute femme indépendante, il y a une petite fille qui rêve d'un prince charmant pour la prendre en charge. J'en ai trouvé un pendant trois mois seulement, il y a quelques années et je m'en souviens avec vivacité. Je pense que les hommes aussi aimeraient bien qu'on les prenne en charge, de temps en temps. Le repos du guerrier?


Me voilà donc plongée tout entière dans cette vente de maison. Mon blogue devient un blogue immobilier. Ensuite, je partirai. Où? C'est là que ça devient intéressant. Je peux aller n'importe où. Fascinant.

6 commentaires:

Mademoiselle Bis a dit...

Ah ! Oui... Je crois que c'est un besoin unversel. Ce n'est pas pour rien eu l'humain s'est toujours organisé en société : on a tous besoin de prendre appui sur quelqu'un, des fois. Rien de mal à ça... au contraire !

C'est beau l'indépendance, mais l'abandon et la complémentarité aussi !

Anonyme a dit...

Etre prise en charge ... j'en ai rêvé ! (et j'en rêve encore à l'occasion !) Oh,pas pour "toujours" mais prendre un break de moi, de tout. Me laisser porter, suivre... Et ca ne m'est jamais arrivé. Au contraire ! Reveuse

L'aubergiste en devoir a dit...

On veut faire les femmes fortes mais je dois avouer qu'après avoir géré 60 cols bleus au travail chaque jour, maudit que j'aime ça rentrer chez moi et me faire prendre en main par chéri.

Ben ça c'était avant que je ne travaille plus mais bon...On saisit le principe.

Voisin ne pourrait pas donner un coup de main, contre disons, rémunération en boulettes de viande ou autre truc comestible ou non? (Tout dépendant de l'état d'esprit?)

;)

Anonyme a dit...

Ce n'est pas moi qui s'occupe du paiment des facture. Parce que j'ai toujours été trop débordée et désorganisée. J'avoue que cela m'arrange, mais maintenant que j'ai un peu plus le temps, il y aura peut-être redistribution des tâches... Enfin, je vous comprends. Je ne sais pas si c'est mon côté fifille ou mon côté "dans les nuages" mais moins j'entends parler de ces affaires-là, mieux je me porte. Ceci dit, je conçois que ce désintérêt n'est vraiment pas prudent et que cela frôle la stupidité.

Mamzell_McJ a dit...

de vouloir avoir un homme dans sa vie semblerait que c'est un sujet razzzoir à proscrire sur la bloguosphère:-)))))

morte de rire ***

Une femme libre a dit...

Rien de mal à ça, non,Mademoiselle. Je ne sais pas, je ne sais plus. Mélangée, très mélangée, Une femme libre, au niveau relations amoureuses.

C'est un rêve qu'on fait toutes, Rêveuse!, même celles qui ne veulent pas l'avouer, j'en suis persuadée... ;o)

Contente que vous ayiez un Chéri disposé à vous prendre en mains, L'Aubergiste, profitez-en pour nous toutes qui vous jalousons (un peu!). Voisin a sa propre maison et un job à temps plein, alors mes problèmes immobiliers, il n'en a que faire. Mais il va passer aujourd'hui pour voir le logement. Et s'il m'aide, c'est contre rétribution, évidemment. Ben coudons, je suis bien plaignarde, moi, là. Au moins, je m'en rends compte.

Encre, oui, ça frôle la stupidité, mais, comme vous n'êtes pas du tout stupide, en cas de nécessité, oups! on peut compter sur vous pour vous retourner très rapidement de bord et pour prendre vos affaires financières en charge. Alors, pour l'instant, profitez à plein du moment qui passe où vous pouvez vous consacrer à votre art et à votre famille.

Chère Juliette, il n'y a pas de sujets rasoirs sur nos blogues, parce qu'on y est chez nous et que personne n'est obligé de nous lire. Si je veux parler de relations amoureuses ou bien de rénovations, je suis libre. Une femme libre, c'est mon nom. Et vous pouvez bien rire. ;o)