dimanche 28 décembre 2014

Mauvaise passe

Je suis dans une mauvaise passe et je mange (et bois!) pour me consoler. Fait longtemps que je n'ai pas eu recours à cette béquille malsaine et qui me fait du mal.  Il ne se passe rien de bien dramatique. J'ai juste les bleus. C'était pourtant bien parti avec la montagne grimpée ce matin en plus d'hier. Et je ne sais plus vraiment comment me sortir de mon marasme. Envie d'aller me coucher. C'est malsain ça aussi. Mais moins que de continuer à manger et à vider la bouteille de vin. Aucun de mes remèdes habituels ne marche. L'exercice, j'en ai déjà fait. Le cinéma ne me tente pas du tout et même l'idée de sortir d'ici m'horripile. Et je me sens même trop mal pour analyser ce qui me met dans cet état. Dodo. Ça va passer, je sais. Ça passe toujours. 

samedi 27 décembre 2014

Souvenirs

Grâce à un commentaire d'Éphémère, je me suis souvenue que je n'aimais pas aller coucher chez mes grand-parents et ça n'avait rien à voir avec l'amour. J'aimais être chez moi, dans mon lit et dans mes affaires. Or, mon Petit-fils a dû coucher chez sa grand-mère presque plus que chez ses parents (une semaine sur deux, il couchait 4 nuits chez moi, et 3 nuits la semaine d'après) contre sa volonté pendant des mois et des mois! Il pouvait bien en avoir marre. Sa réaction est "plus jamais" et c'est totalement compréhensible. C'est ce que j'aurais dû faire dès le début: me mettre à sa place, mais mes sentiments froissés m'en empêchaient. Du coup. je trouve que c'est un brave petit qui s'affirme, pas un enfant gâté qui proteste pour rien. 

Entre parenthèses

J'ai l'impression que ma vie est entre parenthèses et que je retiens mon souffle jusqu'à la fin des vacances des Fêtes. Je ne suis pas déprimée du tout, hourra! mais un peu déstabilisée. C'est pas mauvais de l'être, l'impermanence des choses, des faits et des gens comme le dit le bouddhisme, s'adapter au changement, comme je dis moi avec d'autres, plein d'autres, vivre sa vie dangereusement si on considère que le danger, c'est la tarte au sucre! Bon, je m'ennuie (un peu, un peu, et je combats!) de Petit-fils. J'ai envie d'appeler sa mère pour proposer des activités. Pas avec elle, elle ne viendrait pas, elle déteste les activités et encore plus celles dans un musée. J'avais prévu tant de choses intéressantes avec le Petit. Intéressantes pour qui? Pour moi, semble-t-il. Je m'imaginais sa joie à découvrir tous les arbres de Noël au Musée des Beaux-arts. Sa joie? Foutaise! Ce genre de truc ne l'intéresse pas et il avait trouvé ça ennuyant l'année passée. Il est venu voir la parade du Père Noël avec moi quand il avait trois ans, à quatre ans, il a dit qu'il aimait mieux jouer et à cinq ans, évidemment, il a refusé clairement l'invitation. Je me demande même s'il y croit au Père Noël. En tout cas, aller le voir et s'assoir sur ses genoux lui semble une activité absolument ridicule. "Vas-y toi, grand-maman, si tu aimes tant ça." Bon ben, c'est ce que je vais faire. Je vais aller voir toute seule les sapins au Musée des Beaux-arts, eheh! Je pense que j'ai eu des enfants pour toutes ces joies simples, cette magie, j'avais le prétexte rêvé pour les vivre avec quatre petits avec moi! J'ai cru que ça se renouvellerait avec Petit-fils. Non. C'est autre chose. À moi de m'adapter. On ne sait jamais tout à fait ce qui nous pend au bout du nez. 

J'invite des amies. Hier, on est allées voir "D'où je viens", un très bon documentaire poétique du beau Claude Demers. Je sais qu'il est beau parce qu'il était présent au cinéma Excentris et on pouvait lui poser des questions. Mon amie avait avec elle sa fille adoptée qui a une déficience intellectuelle. Ces enfants très stimulés qui ont un langage impeccable et un vocabulaire long comme le bras ne semblent pas handicapés quand on les entend. Sa fille n'a comme jamais grandi, elle a vingt ans et a l'air d'en avoir dix. Elle parle fort et tout le temps, aucune écoute. Elle est placée et visite sa famille. Si sa mère tente de la reprendre, elle provoque immédiatement une colère, elle ne dit donc rien. Mais moi, c'est pas ma fille et dès qu'elle a parlé pendant le film, je lui ai dit à l'oreille "Tais-toi." Pas de gants blancs et un message clair. Et ça a marché. Ensuite, j'ai dit que j'aimais donc ça, du monde qui aime vraiment le cinéma et qui ne parle pas pendant le film. On va probablement y retourner la semaine prochaine, pour voir "Wild". C'est vrai qu'elle aime le cinéma, cette jeune fille, et elle a une mémoire incroyable pour reconnaître les acteurs. 

vendredi 26 décembre 2014

Famille et chocolats

Journée très familiale hier. Non, mais, c'était Noël! Bien que, pour dire la vraie vérité, je préférais de beaucoup mes anciennes journées de Noël des dernières années qui étaient tranquillement consacrées au cinéma. Mais là, Vingt-quatre ans avait décidé qu'il fallait absolument aller voir ma mère et que c'était un incontournable. Comment aurais-je bien pu m'opposer à un si bel esprit de famille? Ce que je pense vraiment, c'est qu'elle avait besoin du cadeau monétaire que ma mère nous donne toujours et qui est généreux. Comme notre repas de famille des Fêtes n'est que le 4 janvier cette année car mon fils est au Chili, ça faisait loin. Mais suis-je certaine de ce que j'avance? Pas du tout! 

Nous y sommes donc allés, Vingt-cinq ans (tout probablement attirée par le chèque elle aussi, mais mausus que je suis donc méchante de penser ça... !), Vingt-quatre ans et Petit-fils. J'avais apporté des croissants Ma mère a voulu faire des crêpes, prudentes, nous avons toutes dit non, mais Petit-fils a dit oui! Misère! 

Ma mère ne cuisine plus, c'est son chum qui le fait ou qui achète du tout-fait. Et c'est devenu très compliqué. Elle veut s'en occuper elle-même, cherche les ingrédients, c'est long, fait une crêpe à la fois, permet qu'on la retourne, se plaint que non, c'était pas le moment, s'y remet et reste au poêle tout ce temps, ce qui fait qu'on ne se voit pas. 

Elle a ensuite sorti des montagnes de biscuits et chocolats. J'ai résisté assez bien, ça allait. jusqu'à ce qu'elle sorte LA boîte de chocolats, celle en bois que lui donne chaque année son comptable et qui vaut une fortune. Des chocolats faits main, d'une beauté et délicatesse sans égales et dont le goût est nettement supérieur à tout ce qui se fait sur le marché. Et différent! Ce qui fait que si on en goûte un, l'insatisfaction s'installe, chacun d'entre eux ayant un goût unique, un seul ne nous dit pas ce que goûtent les autres, et comme ils sont touts sublimes, j'ai craqué. Bon, j'ai craqué volontairement, on est toujours responsable de ce qui entre dans notre bouche. 

Évidemment, j'ai oublié sciemment My fitnespal hier et avant-hier aussi. Je l'avais fait toute la journée mais lors de la soirée raclette, j'ai laissé tomber. Compliqué un peu de mesurer ce qu'on mange dans une raclette. Compliqué mais pas impossible et si j'avais voulu, j'aurais pu. 

J'ai pris du poids? Mais bien sûr que oui, en deux jours de relâche, j'en ai pris. Est-ce dramatique? Pas du tout. Deux jours de bombance, ça se rattrape facilement. Et c'est commencé aujourd'hui. Pas d'inquiétude. Hier, une fois mes filles parties, on est allés au centre d'accueil voir ma tante de 91 ans. Ma tante de 81 ans, qui est son aidante naturelle et qui est mince comme un fil, m'a beaucoup complimentée sur ma perte de poids. Elle ne m'avait pas vue depuis un an. Vais-je saboter tous mes efforts? Bien sûr que non! Je suis enfin dans mon poids santé et je vais y rester. 

mercredi 24 décembre 2014

La révolte de la grand-mère mal-aimée

Bon, là, ça va faire! C'est moi l'adulte et je vais mettre mes culottes d'adulte. Des relations entre des petits-enfants et leur grand-mère, il y en a de toutes les sortes. Si je veux pleurer dans mon coin et me sentir misérable, libre à moi! Mais je veux m'affirmer, transmettre des valeurs, être fière et digne (je lis Hanaken de Geneviève Blouin, et je suis pas mal dans les valeurs des samouraïs, eheh!)

En plus, je ne suis pas obligée de m'occuper de Petit-fils. Alors, si je le fais, ce sera selon mes lois. Plus de télé, fini, c'était comme ça avant, c'était clair et personne ne se plaignait. Chez grand-maman Femme libre, la télé ne s'ouvre pas, c'est tout. Il est plus grand, c'est le temps des Fêtes, je veux bien un Ciné Cadeau par jour, mais on va le choisir ensemble et le regarder ensemble aussi. C'est quoi l'idée de se voir si je fais mes trucs et qu'il est tout seul à la télé. 

Ensuite, ses remarques désagréables, suis-je obligée de les endurer? Non. Lui dire que j'ai compris qu'il a déjà dit qu'il n'aimait pas être chez moi, que sa grand-mère préférée c'était l'autre, qu'il n'aimait pas mes livres ni ma nourriture, ni ma maison et que quand il sera grand, il ne viendra plus jamais me voir, c'est dit, j'ai entendu, pas besoin de le répéter tout le temps. Assez c'est assez. 

La nourriture? Je reviens à avant aussi. Des repas équilibrés et rien d'autre. Il ne mange rien? C'est son choix. Il mangera avec sa mère. Aucune remarque ni incitation ou supplication. 

Les sorties. Je décide et je l'informe du programme de la journée sans lui laisser le loisir de protester. Il veut faire une liste? Soit, je lui dis quoi mettre dedans. Le consensus est terminé, vive l'autorité!

Il va détester encore plus venir ici? Je m'en fous. Actuellement, je fais tout pour lui plaire et il ne veut plus venir. C'est sa mère qui décide et c'est à elle à s'arranger avec ça. 

On faisait de la peinture et du bricolage avant. On jouait à des jeux de société. On avait une belle interaction. C'était avant que la télé nous sépare. Je vais y remédier.

Je pense que je peux lui apporter beaucoup. Telle que je suis. 

Je vais cependant attendre qu'on sollicite mes services. Et je n'achète plus aucun billet de spectacle évidemment. 

Fière et digne, ouais, c'est ça, je veux être une grand-mère fière, droite et digne. Une qui se tient debout. 

mardi 23 décembre 2014

La grand-mère mal-aimée

C'est moi. Je n'écris pas ça la larme à l'oeil, rassurez-vous, chers lecteurs. Petit-fils est arrivé ici à sept heures ce matin et sa mère vient de partir avec lui. Ce qui était prévu était un dodo chez moi hier soir, mais il a résisté trop fortement alors sa mère l'a gardé chez elle. C'est pour lui une punition de coucher chez moi. 

Comment interpréter? Pendant neuf mois, il couchait ici trois ou quatre soirs par semaine et j'allais le conduire à l'école. Le reste du temps, il était chez son père. Il s'est beaucoup ennuyé de sa mère, plus qu'on ne l'a imaginé, on s'en rend compte maintenant. 

L'autre grand-mère, c'est sa grand-mère préférée, il le dit et le répète. Peut-être attend-il une réaction de ma part? Chez moi, il ne vient qu'obligé. Mais qu'est-ce que je lui ai donc fait? Si je le lui demande, il me répond d'un air malicieux que je suis trop biologique. Je trouve ça comique et je ris. C'est un peu devenu une blague. 

J'avais des billets pour un spectacle aujourd'hui et j'ai dû le forcer à venir. Il voulait passer la journée à la télévision. Avant, je ne l'ouvrais pas la télé, c'était interdit chez moi. J'ai assoupli et je le regrette. Avant, on pouvait se parler et faire des activités et comme il s'ennuyait, il acceptait toujours de sortir. Là, non, la télé le comble et l'occupe et il n'a besoin de rien d'autre. 

Je lui avais acheté un abonnement au théâtre pour enfants. J'ai donné les billets à ma fille. Pas question que moi j'aille avec lui en le forçant à me suivre. Je lui ai dit qu'elle pouvait utiliser les billets mais aussi les donner ou les vendre. 

Je m'en lave les mains. 

Et il m'a dit aussi qu'il en avait assez de mes livres de bibliothèque, qu'il n'aime pas lire et préfère regarder la télévision.  C'est la seule chose qui m'a vraiment fait de la peine. Je les choisis avec amour les livres, en respectant ses goûts et en tentant de lui faire plaisir. Et c'est pas vrai qu'il n'aime pas ça, je l'ai vu plusieurs fois plongé corps et âme dans les histoires que je lui raconte. 

Je pense qu'il a besoin d'une pause de la grand-mère écologique et rat de bibliothèque. Je vais la lui donner. 

Je sais bien que c'est un tout-petit de cinq ans et demi et qu'à cet âge, les paroles et comportements peuvent vouloir dire tout autre chose que ce qu'on voit ou entend, mais je ne suis pas psychologue. Si j'étais sa mère, il devrait m'endurer, qu'il m'aime ou pas. Je suis sa grand-mère, je devrais être la cerise sur le sundae, pas l'empêcheuse de tourner en rond. 

lundi 22 décembre 2014

1200 calories

C'est pas assez. J'ai monté ça à 1400. Je vais maigrir quand même. 1400 calories est encore bien en-dessous des calories requises pour maintenir le poids d'une femme de mon âge qui fait de l'exercice, donc oui, ça va baisser et ça baisse déjà. Mais ça sera plus long qu'avec 1200 calories. Pas grave. 

Alors j'ai commencé lundi passé avec un poids de 72.1 kilos et me voilà à 71.2 kilos ce matin. Pas pire. En livres, c'est une perte de deux livres. Mon but est 70 kilos. My fitnespal, si on le suit, ça marche toujours. Mathématique. 

dimanche 21 décembre 2014

Lecture

Je suis dans un sprint de lecture. De tout, boulimiquement. Commencé et fini aujourd'hui "L'album multicolore" de Louise Dupré, une prof de français auteure de poésie. Sur le deuil. Celui de sa mère. Tout simple, rempli d'émotions retenues, vrai, triste, m'a tiré les larmes. Presque. J'étais à la bibliothèque et on pleure discrètement à la bibliothèque. Cette auteure a plein de points communs avec moi. Me semble que je la rencontrerais et qu'on aurait plein de choses à se dire. Je n'ai pas encore vécu le deuil de ma mère mais je le vivais en lisant ce livre. En tout cas, je vis le deuil de la jeunesse de ma mère et le deuil de ma propre jeunesse en même temps. 

Brunch au restaurant avec ma mère justement et son chum ce matin.Seulement nous trois. Je vis une relation amour-haine avec le chum de ma mère. Je n'aime pas toujours la façon dont il la traite. Paternaliste. Il dit des choses comme "À nos âges, plus besoin de sortir. Rester à la maison et regarder la télévision ou écouter de la musique, voilà ce qui est bien pour nous. J'ai finalement réussi à faire comprendre ça à ta mère." Elle adore sortir ma mère, je la connais! Et elle ne se trouve pas vieille ni handicapée et elle ne l'est pas handicapée. Mais il lui fait peur à force de lui dire tout le temps qu'elle peut tomber et de lui prendre le bras de force. Elle n'aime pas ça. 

C'est aussi un homme cultivé, bon conducteur et vif d'esprit. Il entend bien aussi, ce qui n'est pas le cas de ma mère, appareils ou pas. Bref, il a quatre ans de moins qu'elle mais il considère qu'il "s'en occupe". En même temps, ils sont ensemble depuis longtemps (sans vivre ensemble), se voient tous les jours et ma mère ne m'appelle pas à l'aide. Alors de quoi je me mêle? De rien du tout et je me suis fermée. N'est-ce-pas mon plus grand apprentissage de 2014, le silence? 

vendredi 19 décembre 2014

Yoga? Pas yoga?

Me suis levée vraiment tard, neuf heures et demie. Ça ne m'arrive jamais. Je me sens en vacances, faut croire. En fait, c'est la faute de la peinture d'hier. Je pensais en avoir pour une petite heure, or, peindre derrière le frigo implique bouger le frigo et comme j'ai une mini cuisine laboratoire, c'est en soi un exploit de logistique et se retrouver dans un trou noir, c'est pas si tant rigolo non plus. Comme le frigo me bloquait ensuite l'accès au dessus des armoires que je voulais peindre aussi, j'ai passé mon temps à escalader le comptoir de cuisine et puis, il a fallu donner une deuxième couche, passer du brun au blanc pur ne se fait pas en une seule opération. Ça m'a donc pris une bonne partie de la journée. L'inscription au yoga? Oubliée. 

Mille deux cent calories alors que je suis épuisée et affamée? J'ai essayé. Et quand j'ai eu dépassé de deux cents calories, j'ai arrêté de compter ce qui est absolument la chose à ne pas faire. Pas trop de dégâts cependant. Je ne suis pas allée jusqu'à l'excès total. Et aujourd'hui, on reprend. 

J'hésite pour l'inscription au yoga. C'est loin. C'est un horaire d'après-midi ou de soir pour les cours les plus faciles, qui sont ceux que je veux prendre. Ça va occuper totalement mes journées. J'aime bien faire de l'exercice le matin et passer ensuite à autre chose. Et puis, surtout, je vais déjà en faire trois fois par semaine sérieusement de l'exercice, l'aquaspinning, c'est merveilleux, mais les jambes me shakent après et je suis totalement entièrement vidée. Cependant, en en faisant deux fois par semaine, mon corps devrait s'adapter, là, il est en état de choc à chaque fois que j'y vais. Mais qu'est-ce qu'elle me fait faire là, la fille? 

Le bon côté: essayer du nouveau, c'est excellent pour le moral, stimulant pour le cerveau et ça garde jeune. Mais du neuf, j'en ai déjà avec l'aquaspinning. Bof! On en a jamais trop. On n'a jamais trop de rien. Le trop me convient, je suis une femme du trop, du encore, du essayons, du je ne sais pas ce que c'est mais j'y vais. 

J'ai peur un peu. C'est correct. Et c'est une excellente raison de foncer. Ou pas. Pas si grave non plus si je ne m'inscris pas. Mélangée? En effet! 

De quoi ai-je envie? (â part que mes enfants et petit-enfant et mère aillent bien, mais ça, je n'en parle pas) de quoi ai-je envie donc? De m'emmitoufler et d'aller prendre un café avec des amies chères, de rire, de marcher, de faire de la raquette (non, je n'ai pas de raquettes), de courir, de monter la montagne (j'en ai envie pour vrai, pourquoi je ne le fais jamais?), de visiter les musées avec mon petit-fils, de lui lire des romans (il adore!), de voir des opéras (ça s'en vient, à New-York), de sortir, sortir, sortir. Mausus que je ne suis donc pas une femme de maison. 

Envie de retourner aux métiers d'art pour acheter les fameux sablés écossais que j'y ai goûtés et qui se donnent si bien en cadeau. 

Dans trois jours, ce sera le solstice d'hiver. Dans quatre jours, les journées commencent à rallonger. C'est-t-y pas merveilleux?

Fuck le yoga, je ne m'inscris pas. Si je monte la montagne et si je fais quelques salutations au soleil dans mon salon au lever, pas nécessaire. Mais vais-je la monter la mausus de montagne? Il n'en dépend que de moi. 

jeudi 18 décembre 2014

Exercice

Finalement, il n'y aura pas de pause exercice pour le temps des Fêtes. Je n'en voulais pas de pause, mais des fois, elle s'impose! ;o)

Au contraire, si je suis mes plans, il y aura un excès d'exercice! C'est aujourd'hui que ça se décide. Je vais (j'ai comme envie d'écrire peut-être mais c'est risqué car ça ouvre la porte à ne pas faire ce que je projette) m'inscrire cet après-midi à un mois de yoga illimité dans une autre école de yoga que je ne connais pas. Cinquante dollars pour tout un mois. Tous les jours et plusieurs fois par jour si je veux. 

Je suis économe et ça me sert beaucoup dans la vie. Quand je paie pour quelque chose, je le rentabilise. Je vais donc y aller souvent à cette école de yoga, probablement pas tous les jours parce que j'ai mon entraîneur le mercredi et il ne prend pas de vacances, alors je le verrai pendant les Fêtes et puis il y a l'aquaspinning qui se termine le 22 décembre pour reprendre le 5 janvier. Là encore, un seul arrêt la semaine du jour de l'An. et ensuite, je me suis inscrite à deux cours! 

Je vais donc être très extrêmement occupée côté exercice et ça commence aujourd'hui. Deux jours d'aquaspinning, ma musculation avec entraîneur et puis, du yoga les quatre jours qui restent? Ça risque de ressembler à ça pour un mois. Ensuite, je pars à La Havane pour dix jours. Je m'organise pas si pire (sourire)!

Quand je pense à ma plus jeune, mon sourire s'envole et mon coeur se serre. Alors, j'essaie de ne pas y penser. Se tenir occupée, bon pour le corps, bon pour le moral, bon pour tout. 

Et l'exercice est encore plus utile en période d'amaigrissement. Pas pour perdre du poids, pas du tout même, mais bien pour conserver une bonne musculature. Je veux que la graisse fonde, pas les muscles. 

mardi 16 décembre 2014

Bénévolat

J'admire Sahée qui en fait tant. Je m'y mets aussi, pour les membres de ma famille. Ce vieil oncle aux bagels. Il demande, je réponds. Je vais aux bagels St-Viateur (c'est ceux-là qu'il veut!) pour lui en acheter, je les lui porte, on jase un peu ou beaucoup selon les besoins. Ma tante est là aussi. Ils ont quatre-vingt-dix ans. Mon oncle est maintenant si frêle qu'on a toujours l'impression qu'il va tomber et la réalité, c'est qu'il tombe! Il est le plus souvent assis au salon quand j'y vais, tout habillé et je vois bien qu'il vient juste de s'assoir parce que je suis là et qu'il se recouchera dès mon départ. Un grand alcoolique super intelligent. Je le vois de plus en plus qu'il est intelligent maintenant qu'on se parle! Pas de niaiseries. Il a des solutions originales et songées sur les problèmes du monde, des intérêts évidents pour le voyage alors qu'il n'a jamais voyagé. Ma mère m'a raconté qu'il a déjà voulu aller aux AA au sous-sol de son église. Il avait mis de vieux vêtements dans le but de ne pas être reconnu, je suppose. Ma tante a refusé de le laisser sortir comme ça. Sa tentative avortée, il est allé se chercher une bière et a continué à boire jusqu'à aujourd'hui. 

Maintenant qu'il est presque mort, je ne sais pas s'il boit encore. Sujet tabou. 

Mais j'ai l'intention d'aller lui chercher des livres à la bibliothèque. Il y en a une tout près de chez eux et ils ne se sont jamais abonnés. N'ont pas le câble non plus. Ont deux enfants, qui sont assez jeunes car ils les ont eus sur le tard. Ma tante attendait pour marier son beau docteur, les fiançailles se prolongeaient d'année et année et finalement il en a marié une autre. Elle a rapidement marié mon oncle et a continué sa vie. Pas des braillards dans la famille. 

lundi 15 décembre 2014

But, engagement et trucs quand j'ai faim

Je veux peser 70 kilos, c'est joli 70, tout rond, compact, élégant et français. J'aime! C'est mon but à partir d'aujourd'hui. 70 kilos, c'est 154.3 livres. Mon poids de départ est de 72.1 kilos. 

Je m'engage à suivre religieusement Myfitnespal jusqu'à ce que mon but soit atteint. Je le veux et je le peux. Le temps des Fêtes n'est pas une bonne période pour maigrir? Pas d'accord du tout. La bonne période, c'est quand on l'a décidé pour vrai et qu'on est motivé. Je suis décidée pour vrai et vraiment motivée. Et puis, je prends un engagement écrit et vous êtes témoin. Le but n'est pas si ambitieux, environ deux kilos, c'est raisonnable et je peux le faire. 

Je m'interrogeais pour comprendre pourquoi je n'avais pas atteint mon poids santé en dix ans pour y arriver en deux mois! Le fait que ma fille soit plus ou moins partie ou du moins que je n'aie plus à faire de repas pour elle a été un élément important. Je suis mère dans l'âme et être mère, c'est nourrir. De vrais repas trois fois par jour. Mais maintenant, mon frigo est presque vide, il n'y a que des aliments santé dedans en quantité raisonnable, parce que je me suis rendu compte également que quand il y a plus de nourriture à la vue, je mange plus. Je ne suis pas gaspilleuse du tout et il m'est impossible de jeter des aliments. C'est pour cette raison que je viens de congeler tout ce qui se congèle des restes de ma réception de samedi. 

À 1200 calories six jours par semaine et 1500 calories le lundi, jour d'aquaspinning, il arrive que je ressente la faim, surtout le soir quand toutes mes calories sont consommées. J'ai alors recours à la soupe au miso, de l'eau bouillante et une cuillerée à table de miso qu'on y ajoute (faut pas que le miso bouille, il est vivant). C'est soutenant, réconfortant et délicieux. Ensuite, il y a les tisanes, ça aide aussi. Le perrier/citron. Et la gomme. Se brosser les dents une fois toutes les calories de la journée consommées sonne la fin de l'alimentation. Parfois, j'ai l'intelligence de me garder les calories d'une pomme pour la soirée, mais c'est rare et il arrive que j'aie tout mangé à deux heures de l'après-midi. C'était mon choix et je m'arrête là. On n'en meurt pas. Si vraiment je sens que je vais céder, des fois je cède et j'écris quand même les calories excédentaires. En fait, on peut manger deux cents calories de plus que celles allouées et maigrir quand même, plus lentement. D'autres fois, quand je n'en peux plus, je mets mon manteau et je cours le tour du bloc, ça me remet les idées en place. S'il est encore temps, je vais au cinéma, ça aussi, ça me nourrit sans ajout de calories! 

Chiffres de vérification

Il y a maintenant des chiffres à composer pour écrire un commentaire sur mon blogue. C'est nouveau, c'est apparu tout seul, ça ne vient pas de moi et je ne sais pas comment m'en débarrasser. J'ai essayé sans succès. Mon blogue est privé alors j'ai vraiment pas besoin de ça et c'est fatigant et fastidieux en plus d'être inutile. Désolée. 

dimanche 14 décembre 2014

Le souper de samedi

Pur Bonheur veut connaître mon menu et Une femme en santé comment le souper s'est passé! 

Menu? J'avais dit à mon fils qu'on mangerait des sandwichs et que ça serait tout simple et ce n'était pas tout à fait faux. Faut savoir que mon four ne marche pas depuis cinq ans, alors je me sers beaucoup de la mijoteuse que j'adore. J'ai donc fait un dhal consistant et délicieux et qui peut constituer un repas à lui tout seul en entrée. J'en avais une grande quantité et à ma grande surprise, tout ou presque s'est mangé. Ensuite, j'avais l'air à exagérer (et je suis du genre à exagérer en plus!) avec mes variétés infinies de craquelins, fromages, pâtés végétal, humus, petits sandwichs aux oeufs comme ma mère les faisait, légumes et trempettes et salades multiples. J'en avais pour une armée! Melon d'eau comme dessert, qui s'est très bien mangé aussi! Et puis hop! Fallait partir pour le spectacle, même pas le temps pour un café. Manteau et départ! Ce matin, on a proposé à ma mère de bruncher chez elle et j'ai apporté une part des restes! Comme les restes  des restes consommés par quatre personnes remplissaient encore un grand sac, on est partis chez ma vieille tante, la femme du vieil homme qui veut des bagels et on leur en a laissé pas mal en chemin! Ses bagels, il les aura mardi, je m'en occupe! Ils s'en viennent vraiment vieux et ma mère aussi. Je ne le vois pas trop parce que je la vois souvent mais ma fille a eu un choc, la mère du petit, car Petit-fils était avec Vingt ans et moi aujourd'hui. 

Alors, voilà le menu divulgué. Comment s'est passé le souper, Une femme en santé? Premièrement, je n'étais pas peu fière de ne présenter que des plats et mets végétariens et biologiques et de les voir appréciés. Ça m'a fait plaisir! J'ai oublié certaines choses, comme de mettre les serviettes de table, je m'en suis rendu compte au dessert, mais c'était pas grave. Alors, oui, ça s'est vraiment bien passé et on a eu du bon temps. 

samedi 13 décembre 2014

Myfitnespal

Je m'y remets à fond. Fait du bien. J'aime ça. Plus un cadre qu'une contrainte. Je me sens bien et légère. Agréable. 

vendredi 12 décembre 2014

Je reçois

Demain. Avant Casse-Noisette. Huit personnes. Je suis nulle. C'est d'habitude Vingt-quatre ans qui s'occupe de ces choses-là. Pas pour rien que je lui ai payé des cours de cuisine et un cours d'organisatrice d'événements. Mais elle ne sera pas là demain, Vingt-quatre ans, elle a son party de bureau. 

Je me suis dit, cette fois, no stress. Je me le dis encore. Je suis capable voyons donc. Capable? Ben oui! Mais est-ce que j'en ai envie? Je n'ai qu'à décider d'en avoir envie, c'est tout. Et oui, j'en ai envie, tiens. Bien contente de voir tout ce beau monde chez moi. L'important, c'est ça, pas autre chose. C'était improvisé, cette invitation. Ce sont les meilleures. 

Pourquoi faire compliqué? Ma fille organisée ferait un menu, je suppose que c'est ce que je devrais faire aussi. Mais en attendant, j'ai un rendez-vous planifié depuis longtemps (longtemps étant trois jours dans notre cas, eheh! Il y a trois jours, je ne savais pas que je recevais) avec une amie au Salon des Métiers d'art. Yoga avant, j'en fais un peu dans mon salon maintenant que je ne suis plus de cours, des saluations au soleil, c'est bon des salutations au soleil, étire tout le corps et puis comporte une inversion qui irrigue le cerveau, excellent pour le moral. 

De toutes façons, ma belle-fille (que j'adore!) le sait que je suis nulle pour recevoir. Je lui ai déjà fait un gâteau santé pour son anniversaire tellement dur qu'on n'a pas réussi à le couper et qu'il a pris le chemin de la poubelle. On en rit encore! Elle emmène avec elle ses trois frères et soeurs qui ont entre cinq et neuf ans. Son père est remarié avec une jeune femme. 

Il va bien mon moral, mais hier pas du tout. Je pensais que la dépression saisonnière avait fini par me rattrapper. Pas le cas, je vais bien aujourd'hui, parce que je le veux. Et mon vieil oncle de 90 ans qui m'appelle pour que je lui apporte des bagels. Je vais essayer de caser ça en quelque part aussi. Et pelleter le stationnement et les balcons. Bel exercice naturel et utile. Et marcher jusqu'à la Place Bonaventure. Je me sens bien, je me sens mieux.

Je ne me pèse pas parce que je n'ai pas trop fait attention et je n'ai pas envie de voir un chiffre qui minerait mon beau moral. Je me remets d'aplomb à la bonne alimentation mesurée avec Fitnespal et je me pèserai lundi. Voilà. That's it, that's all.

jeudi 11 décembre 2014

Conversation matinale

Petit-fils de cinq ans et demi (triomphant et réjoui): Eheh! Maintenant, tu ne peux plus me forcer à aller dormir tout le temps chez toi!

Moi: Mais qu'est-ce que tu racontes? Ce sont tes parents qui décident, pas moi!

Lui: Oui, c'est toi, c'est toi. Tu veux tout le temps que je sois chez toi parce que tu as trop de livres de bibliothèque à me raconter!

                                      ...................................................................

Moi: "Comme ça, vous apprenez les points d'interrogation et les syllabes à ton école?

Petit-fils (piqué à vif): Qui t'a dit ça, qui t'a dit ça??? Tu nous as espionnés?

Moi (prise au dépourvu): Non, c'est toi qui...   ( et puis je décide de jouer le jeu). Euh! Oui, je vous ai espionnés.

Petit-fils (triomphant): Je le savais! Je t'avais vue par la fenêtre de ma classe.

Moi: Vraiment? Ça me surprendrait, je faisais bien attention pour me cacher.

Petit-fils: Je te voyais quand même.  Sauf pour la sieste, là, on ferme les rideaux, alors, tu ne pouvais plus rien voir.

Moi: C'est vrai, ça m'embêtait pas mal quand vous fermiez les rideaux.

Lui: Tu sais que tu n'as pas le droit de faire ça? Je vais devoir te dénoncer à Madame Cinthia. C'est vraiment pas correct. Et puis, il y a des caméras.

Moi: Hein? Des caméras? Tu crois? Je suis filmée?

Lui: Oui, tu devrais faire bien attention. À ta place, je ferais autre chose que d'espionner. 

Moi: En effet, si je suis filmée, je vais peut-être aller au yoga ou à l'aquaspinning au lieu de passer mes journées à vous espionner. 

Lui: Tu es mieux de faire ça sinon, je vais devoir t'envoyer au Pôle Nord sans manteau. 

mercredi 10 décembre 2014

Le cadeau

Hop! J'écris en vitesse avant de me préparer tout aussi en vitessse pour aller rejoindre mon super entraîneur. 

Pour maigrir, il faut être motivé, c'est la base et si on l'est motivé, toutes les techniques ou démarches fonctionnent. Mais motivée, je ne le suis pas vraiment. Je suis fière, archifière d'être enfin parvenue à mon poids santé, tout en haut je m'en fous, je suis dedans. Alors, quelquefois, je dépasse d'une livre et puis je reviens dedans le lendemain. Sans rien calculer. Car, non, je ne fais plus fitnespal. Hier, mon voisin du dessous, le monsieur libanais qui fume sur son balcon et dont la fumée monte chez moi l'été ce qui m'oblige à fermer les fenêtres, ce monsieur donc, qui est aussi super gentil et qui était le proprio d'un café dans le coin mais soit l'a vendu, soit est maintenant à la retraite, ce monsieur qui me sourit toujours et qui est musulman, on entend ses prières quand on sort dans le corridor. ce monsieur tout mince et assez cute, ce monsieur-là, je lui ai demandé en passant devant son balcon donc, s'il allait bien. M'a demandé la même chose. Lui ai dit que j'adorais la neige et lui? Non, il déteste. Pauvre vous! a été ma réponse et je l'ai répétée. Et je suis entrée prendre mon courrier. Ensuite, comme je passais devant sa porte intérieure pour monter chez moi, elle s'est ouverte et il m'a donné un cadeau. Je reviens du Liban et j'ai acheté ça pour vous qu'il me dit. Un cadeau de Noël. C'était quoi? Du chocolat, mes amis, du chocolat qui n'avait selon moi rien de libanais. J'ai remercié profusément, sans l'embrasser évidemment (il est musulman pratiquant) et je suis montée en pensant, tiens, j'ouvrirai ça samedi pour la visite qui vient avec moi à Casse-Noisette. Je revenais de mon périple pour sauver ma fille que je croyais en détresse chez Joblo. J'ai mis la boîte sur mon buffet et je me suis fait à dîner. Un bon dîner santé. 

Une heure plus tard, j'ai ouvert la boîte de chocolats. Je savais trop bien que je n'allais pas en prendre un seul, comme les gens qui n'ont pas de problème de poids font. Je savais trop bien que j'allais manger toute la boîte. Heureusement, elle était petite, une dizaine de petits chocolats. La culpabilité est inutile. Faut s'assumer. 

Ce matin, pas de prise de poids, je suis toujours dans mon poids santé, tout en haut, 158 livres. Et du chocolat, il n'en entrera plus chez moi mais c'est correct ce qui est arrivé, je l'ai apprécié, dégusté et là, c'est fini. Passons à autre chose. Mon poids santé, je sais le garder. Bravo à moi! 

mardi 9 décembre 2014

Inquiétude légitime ou pas?

Je veux bien aller mais là, j'ai, il me semble, des raisons de m'inquiéter. La dernière fois que j'ai vue Vingt ans, c'était le 30 novembre pour la fête d'anniversaire de sa soeur. Elle a même couché ici et est partie pour l'école le matin. Ça fait quand même neuf jours. Je ne lui ai pas parlé non plus. Vingt-quatre ans l'a vue vendredi dernier, elle la paie pour faire du ménage chez elle. Ensuite, plus rien. Elle n'a pas mis d'argent dans son téléphone, donc impossible de la contacter. Elle a manqué l'école hier et n'y est pas aujourd'hui non plus. Maintenant que j'ai l'adresse du gars, je pense que je vais aller faire un tour et sonner à la porte. Juste pour voir.